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La diplomatie congolaise comme instrument du développement socio-économique de la RDC

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par Eric KALONZO KALUBI
Université de Kinshasa - Gradué en relations internationales 2007
  

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CONCLUSION

Somme toute, nous disons que la RDC, pays post-conflit, est en réalité un grand pays en plein coeur du continent Africain, jouant un rôle premier de locomotive en Afrique centrale, que dans le continent Africain même. Elle regorge ainsi des grandes potentialités, qui peuvent bien jouer en sa faveur, si et seulement si on l'utilisait d'une manière stratégique dans le but d'apporter un développement socio-économique durable pour l'emble de la population.

Il est bien évident que les moyens sont légion pour apporter un développement socio-économique durable, mais nul ne peut sembler ignorer le rôle que peut jouer la diplomatie Congolaise pour arriver à cette fin nécessaire qui est le développement socio-économique. A ce sujet, nous l'avons bien compris surtout en examinant les actions de cette diplomatie dans le passé, qui a connue des moments difficiles, voir même des hontes, mais certes aussi des moments de gloire, voir propulseur qui ont ramené la RDC à un niveau de visibilité incontestable sur la scène internationale multipliant ainsi les opportunités pour son développement socio-économique.

Si aujourd'hui, le Gouvernement Congolais a orienté les objectifs de sa diplomatie sur la paix et le développement, c'est qu'il a comprit combien peut être bénéfique une diplomatie usée dans le but d'atteindre un développement. Mais face à ces objectifs, une chose est vraie. Le Gouvernement de la RDC doit rénover et redynamiser son appareil diplomatique à fin de redorer le blason de l'image ternie de la diplomatie Congolaise.

Ce qui revient à la nécessité de promouvoir une nécessaire révolution du bon sens dans le chef des Ambassadeurs, Chefs des missions diplomatiques et postes consulaires ainsi que leurs agents en poste, dans la pratique quotidienne de leurs tâches pour que l'outil diplomatique devienne un instrument au service du développement de la Nation. C'est dans ce domaine qu'il faut oeuvrer dans le sens d'aboutir à une réduction sensible des effectifs humains des Ambassades et postes consulaires, réduire le nombre des missions diplomatiques et postes consulaires dans le sens de l'utilité et de la nécessité stratégique de la RDC pour les différents pays du globe, alloué les moyens financiers suffisants à l'hauteur des besoins relatifs à chaque missions diplomatique et postes consulaires de la RDC à l'étranger, régler le problème d'affectation de la RDC aux organisations internationales dans le sens de fixer des objectifs d'adhésion clairement précis ainsi que la résolution des problèmes de retard de paiement des contributions annuelles et perte des quota dans l'Administration de ces organisation internationales.

En d'autres termes ; il faut se départir de la diplomatie du silence, à ne pas confondre avec la discrétion, pour s'engager résolument dans le pragmatisme et le réalisme, c'est-à-dire, anticiper les événements pour ne pas subir ; réagir instantanément à toute situation surprenante en opposant des arguments de taille tout en ayant cette ambition de prendre les initiatives de toutes les opérations multisectorielles qui privilégient en premier lieu les intérêts supérieurs de la Nation.

En effet, la RDC dotée depuis peu des institutions démocratiques, d'un Gouvernement légitime et d'un programme formel du Gouvernement pour amener un développement et garantir le bien être de sa population, s'est vue dans le cadre diplomatique, obligé de tisser des accords de partenariat diplomatique avec ses différents partenaires diplomatiques en vue de l'accompagner dans cette exercice.

C'est ainsi qu'aujourd'hui, l'argent ne vient plus de Washington, de Bonn, de Londres, de Paris, etc. mais de Beijing, de New Delhi, de Brasilia, de Doha, d'Abou Dhabi, des Banques privées, Merrilk Lynch, Citygroup, Bear Stearn, UBS Zurich, bref des pays dits émergents et des groupes identitaires qui brassent, par ce temps qui courent des milliards désormais à la portée de tous les Etats et sur qui la RDC s'est décidée de se tourner pour tisser des accords de partenariat diplomatique en vue d'assurer la réalisation de cinq chantiers de la République.

Mais cet état de fait, dû aux multiples promesses peu réalisées et au manque de confiance des partenaires traditionnels, a fait que les relations diplomatiques entre la RDC et ses partenaires traditionnels ne soient plus au beau fixe.

En bon visionnaire, nous pouvons dire avec le Professeur Stephan Maryse, de l'Université d'Anvers en Belgique qui dans un entretien avec le journal le potentiel, l'a presque prédit en disant : « le contrat chinois est une opportunité que j'appelle la deuxième session du développement du Congo. A condition que les Congolais gèrent bien cette rivalité internationale qui va peut-être se dessiner et renégocier ce qu'il y a revoir. La plus grave faute du Congo serait d'opposer la Chine à l'occident », a dit le scientifique Belge101(*).

En d'autres termes, les dirigeants Congolais ne doivent pas croire qu'ils peuvent se passer si facilement de l'occident pour se jeter, sans dommage collatéraux évidents, dans les bras de la Chine car, même avec la Chine, c'est en faisant preuve de la bonne gouvernance et de la transparence que la RDC en tirera des grands bénéfices. La Chine s'est pliée aussi à cet exercice incontournable avant d'émerger.

Mais enfin, une question pourrait être soulevé et faire l'objet d'une analyse profonde, lors que nous constatons pourtant que tous les pays du monde, même des grands contributeurs du FMI, vont maintenant puiser dans les eaux de la Chine pour s'abreuver. En Afrique quasiment tous les pays ont signé des contrats avec la Chine, mais le FMI ne leur en tient pas rigueur. La question serait pourquoi cet acharnement à la RDC ?

* 101 Anversois Stephan Maryse, op. Cit., p.10

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