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Impact macroéconomique des fluctuations des prix des produits pétroliers au Burundi: une modélisation VAR (1980- 2009 )

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par Viateur NDUWIMANA
Université du Burundi - Licence en sciences économiques et administratives 2010
  

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I.1.2. Querelles sur les prix

Les prix sont sujets à controverse et, plus encore, les tentatives pour en assurer la stabilité. L'augmentation du coût de la vie, à un rythme accéléré, a fait des prix la préoccupation principale de la population dans plusieurs pays, comme en témoignent les sondages d'opinion.

La hausse des prix y est désormais au centre des conflits sociaux, des stratégies d'entreprise et des conflits politiques.

Le problème de l'inflation considéré auparavant comme réservé aux professionnels de l'économie et de la monnaie, offre un terrain nouveau à la contestation idéologique de la société contemporaine et aux négociations internationales entre gouvernements. Soumis aux feux de l'actualité, les prix restent néanmoins mal connus. La dissociation entre les barèmes de vente et les prix réellement pratiqués, la manipulation des prix dans le cadre des techniques modernes de conquête du marché donnent un caractère de plus en plus illusoire à la « Vérité des prix » ; les indices statistiques qui en retracent l'évolution ont un aspect fragmentaire. Ainsi, alors que le problème des prix est porté sur la place publique, la connaissance des prix reste-t-elle dans la pénombre.

Avant l'adoption des PAS prévalait une politique d'Administration des prix, des taux d'intérêt et des taux de change. Il s'en est suivi que les prix étaient fixés en dessous du niveau d'équilibre auquel auraient conduit les forces du marché. Ceci entraînant des pénuries, des spéculations, des fil d'attente, la corruption, des administrations des quotas, etc.... Il arrivait aussi que les prix soient fixés au-dessus du prix d'équilibre, générant ainsi des stockages et parfois des pertes des produits périssables ou la vente de la production dans les pays voisins par des voies clandestines.

La libéralisation des prix qui était une composante essentielle du PAS s'est heurtée à des rigidités structurelles telle que l'existence de monopoles et de quasi-monopoles, l'absence de protection des petits producteurs et des consommateurs alors qu'elle postulait de favoriser l'accroissement de la concurrence.

I.1.3. Les prix sur la place publique

Dans l'opinion publique, les prix et leur évolution suscitent généralement un étonnement teinté d'indignation. La ménagère observe que les prix des marchandises qu'elle achète varient, dans des proportions parfois considérables, d'un magasin à l'autre. Certains commerçants, pense-t-elle, font des profits illégitimes.

Le consommateur averti, quant à lui, croit savoir que les prix sont, dans l'hypermarché de la périphérie urbaine, nettement moins chers que dans la petite boutique de son quartier ; tel produit de grande consommation est affiché, là-bas, à un prix inférieur de 10% au tarif pratiqué par son épicier. Mais en est-il de même pour tous les produits ? Le consommateur ne peut, à lui seul, s'en assurer ; d'ailleurs l'approvisionnement, au meilleur prix, dans des points de vente parfois éloignés du domicile ne constitue pas une solution aisément praticable par tous. Aux soupçons du consommateur correspondent les protestations du petit commerçant qui observe dans les «  grandes surfaces » des prix de vente au détail parfois inférieurs aux conditions d'achat qui lui sont consenties par son fournisseur.

La concurrence par les prix est, selon lui, un jeu truqué auquel il est sûr de perdre comme il risque de ruiner la réputation de tel ou tel fabricant dont les produits, victimes désignées du « prix d'appel » destiné à attirer la clientèle, sont soumis à un bradage tapageur. Les uns et les autres se tournent alors vers les pouvoirs publics. Le consommateur s'étonne de l'inertie de l'administration et, soutenu par le paysan qui voit les prix tripler entre sa ferme et l'étal du boucher, il demande le châtiment des spéculateurs ; le petit commerçant réclame des règles garantissant une concurrence loyale, dénonce les ventes à perte et exige des conditions d'achat égales pour tous les fabricants ;enfin , il refuse la vente aux « discounters » et demande à l'Etat de fixer des prix minimaux qui seraient imposés à l'ensemble du réseau de distribution. Mais plus encore que ces « querelles des boutiques », la hausse des prix préoccupe l'opinion publique.

Selon Adam Smith, le prix de marché de chaque marchandise particulière est déterminé par la proportion entre la quantité de cette marchandise existant actuellement sur le marché, et les demandes de ceux qui sont disposés à en payer le prix naturel ou la valeur entière des fermages, profits et salaires qu'il faut payer pour l'attirer au marché.

On peut les appeler « demandeurs effectifs », et leur demande « demande effective », puisqu'elle suffit pour attirer effectivement la marchandise au marché. Elle diffère de la demande absolue.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote