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Contribution à  la mise en Å“uvre d'une élaboration efficiente des programmes de vérification générale au Bénin

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par Sèdjro Christian Aymar AHANDAGBE
Université d'Abomey- Calavi au Bénin - Licence en administration des impôts 2012
  

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A-Fixation des ob4ectifs

Les objectifs de l'étude se déclinent en objectif général et en objectifs specifiques.

Ob4ectif Général

L'objectif général de notre etude est de rendre efficient les programmes annuels de verification de comptabilite au Benin.

Ob4ectifs Spécifiques

Ils seront determines en fonction des problèmes specifiques identifies.

Contribution à la mise en oeuvre d'une élaboration efficiente des programmes de
vérification générale au Bénin.

Ainsi nous avons :

· Objectif spécifique n°1 : Proposer des mesures visant à assurer une plus grande maîtrise des enjeux et des risques relatifs aux dossiers programmés.

· Objectifs spécifique n°2 : Proposer des mesures pouvant conduire à la couverture de tout le tissu fiscal Béninois en matière de vérification générale de comptabilité

· Objectifs spécifiques n°3 : Aider à la définition de moyens pour une meilleure gestion de l'information au niveau de toutes les administrations afin de faciliter les recoupements.

B-Formulation des hypothèses

La formulation de chaque hypothèse passera par la détermination préalable de la cause supposée être à la base du problème auquel elle se rapporte.

· Cause et hypothèse liées au problème spécifique n°1

Le problème spécifique n°1 est lié à la faible maîtrise des enjeux et des risques relatifs aux dossiers programmés. Après analyse de ce problème, nous avons pu identifier trois (03) causes possibles que nous avons rangées par ordre croissant d'importance comme suit :

o le manque d'outils adéquats,

o l'absence d'agents dédiés à la fonction de recherche du renseignement (Personnel BEF)

o l'inexistence d'applications informatiques permettant d'agréger l'ensemble des données concernant un même contribuable sur tout le territoire.

Contribution à la mise en oeuvre d'une élaboration efficiente des programmes de
vérification générale au Bénin.

Le manque d'outils adéquats pourrait justifier aisément les difficultés de maîtrise des enjeux et des risques. Cependant, l'administration a à sa disposition le droit de communication (article 1093 nouveau à 1096 nouveau du Code Général des Impôts) qui est actuellement l'instrument légal le plus poignant en matière de recoupement d'informations. Il suffirait donc d'un suivi rigoureux de ces dispositions et d'un recrutement d'agents spécialisés.

Par ailleurs, la mobilisation et l'enrichissement du renseignement passe aussi par le recrutement d'agents dédiés à la fonction de recherche du renseignement afin de lutter effectivement contre la fraude fiscale. Cependant, au Bénin il n'y a pas d'agents spécialement recrutés pour cette tâche. Les services fiscaux sont alors obligés de collaborer avec les autres structures telles que la Douane, la Police, la Gendarmerie et la Justice pour rendre facile la recherche de renseignements sur certains contribuables. Il existe aussi, au Bénin, des commissions interministérielles de lutte contre la fraude. Ainsi donc, il n'y a pas de recrutement spécifiquement fait pour la fonction d'un service particulier de la DGID. Les agents sont affectés à la BEF, à quelques exceptions près, après un certain nombre d'années de service dans les autres structures de la Direction.

En revanche, l'administration doit disposer d'applications informatiques permettant d'agréger l'ensemble des données concernant un même contribuable sur tout le territoire. En effet, avec le développement de la technologie de l'information et de la communication, aucun service fiscal ne peut rester en marge de l'informatisation. C'est pourquoi, dans le but de réduire la fraude fiscale, l'Administration fiscale du Bénin devrait accorder une importance à la mise en oeuvre et à l'utilisation d'un système

Contribution à la mise en oeuvre d'une élaboration efficiente des programmes de
vérification générale au Bénin.

informatique, outil de gestion et de contrôle de l'impôt. Nous estimons donc que l'inexistence d'application informatique permettant d'agréger l'ensemble des données concernant un même contribuable sur tout le territoire explique parfaitement le problème n°1. Nous pouvons donc formuler notre hypothèse de la manière suivante : L'inexistence d'application informatique permettant d'agréger l'ensemble des données concernant un même contribuable sur tout le territoire est à la base de la faible maîtrise des enjeux et risques relatifs aux dossiers programmés

? Cause et hypothèse liées au problème spécifique n°2

A propos du problème relatif à la faible couverture du tissu fiscal béninois en matière de vérification de comptabilité, trois (03) causes possibles ont étéidentifiées et classées suivant un ordre croissant d'importance à savoir :

o la non-affectation d'un budget à une couverture plus élargie sur le territoire national des actions de la DNVEF,

o l'insuffisance de locaux pour installer les différentes structures déconcentrées de la DNVEF,

o l'implantation à Cotonou de l'unique structure chargées de la vérification et des enquêtes fiscales.

Les actions de la DNVEF peuvent couvrir toute l'étendue du territoire national bien que l'unique structure chargée des enquêtes fiscales soit implantée à Cotonou. Dans chaque région, les inspecteurs des impôts en fonction peuvent faire office de BEF. Ainsi, les cadres de la BEF pourront faire les descentes périodiques (missions) dans les régions afin de superviser et de s'imprégner de tous les travaux ayant rapport aux enquêtes fiscales. Mais cela ne peut se faire sans l'affectation d'un budget annuel à une

Contribution à la mise en oeuvre d'une élaboration efficiente des programmes de
vérification générale au Bénin.

meilleure couverture du territoire national par les actions de la DNVEF. Il est clair qu'avec un tel budget la DNVEF pourra étendre ses actions sur les zones éloignées de Cotonou et à potentiel fiscal non négligeable.

L'insuffisance de locaux pour installer les structures se pose dans toutes les administrations publiques généralement et par conséquent à la DGID. Mais elle ne saurait être la cause la plus plausible à la base du problème spécifique en question. L'Etat a la faculté de prendre des locaux en location. Ainsi, si l'utilité du service à installer est démontrée, le problème de locaux ne doit donc pas se poser.

Le faible potentiel fiscal de certaines régions fait que l'administration fiscale ne juge pas importante l'implantation de ses structures un peu partout sur l'étendue du territoire national. En effet, la création d'un service nécessite une étude qui repose sur des critères objectifs. Il importe d'étudier le potentiel fiscal de ces régions. Ce potentiel peut exister dans certaines régions et le manque de rapprochement fait qu'on ne peut apprécier cela. Les efforts doivent être plus déployés sur le terrain. Compte tenu des tâches assignées à la DNVEF, il urge qu'elle soit efficace sur toute l'étendue du territoire national. On remarque que ces actions se ressentent plus à Cotonou, ville dans laquelle elle est implantée, et ses environs. Nous avons jugé que la cause la plus plausible, est l'implantation à Cotonou de la seule structure chargée des enquêtes fiscales.

Notre hypothèse spécifique n°2 est ainsi libellée : l'implantation à Cotonou de la seule structure chargée des enquêtes fiscales est à la base

Contribution à la mise en oeuvre d'une élaboration efficiente des programmes de
vérification générale au Bénin.

de la faible couverture du tissu fiscal en matière de vérification de comptabiité.

? Cause et hypothèse liées au problème spécifique n°3

Concernant les difficultés de recoupements, nous avons recensé deux causes possibles pouvant l'expliquer :

o l'insuffisance de coopération avec les différents services de l'Etat ; o la non-utilisation de l'IFU par tous les contribuables ;

L'insuffisance de collaboration entre les services de l'Etat se vérifie, du moment où on relève d'énormes difficultés des services à prendre connaissance des informations disponibles dans d'autres services malgré l'existence de certaines bases de données pour alimenter le système d'échange d'information, même si ces dernières sont insuffisantes. C'est pourquoi au niveau de l'état des lieux, nous avons constaté que les bases de données existantes fournissent parfois des informations moins riches que celles fournies par les contribuables dans leurs déclarations. Si l'administration fiscale procède à une réorganisation de la gestion de l'information aussi bien au plan interne qu'externe, elle développerait une vraie expertise en matière de recoupement.

Par ailleurs, il importe d'ajouter que l'établissement de liaisons durables entre les administrations repose sur l'utilisation d'un identifiant commun : l'Identifiant Fiscal Unique (I.F.U.). Il s'agit d'attribuer un numéro unique de contribuable en lieu et place des formes de numéros qui coexistent et rendent difficiles les échanges d'informations entre les services. Par conséquent, l'hypothèse n°3, relative au problème spécifique de son rang, peut être

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vérification générale au Bénin.

libellée de la manière suivante : « l'insuffisance de collaboration entre les services de l'Etat est à la base des difficultés de recoupement des informations ».

II-Tableau de bord et revue de littérature

Le tableau de bord servira de repère à l'évolution de l'étude en terme de revue de littérature, de méthodologie à adopter, de diagnostic et de solutions à proposer.

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