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Prévention du VIH/ sida à  l'université de Kinshasa. Expérience de l'ONG G. R. A. I. M (Groupe de Réflexion, d'Action et d'Information Médicale )

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par Gogo MUANGISA N'GONDI
Institut national des arts - Graduat 2005
  

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ABREVIATIONS

1. ABEF : Association pour le bien Etre Familiales

2. ACS/AMO Congo : Action Communautaire Sida/Avenir Meilleur pour orphelin au Congo

3. ARV : Antirétroviraux

4. CADULAC : Centre Agronomique de l'Université Louvain au Congo

5. CIPROMED : Centre International pour la Promotion de la Médecine

6. CNPP : Centre Neuro-Psycho-Pathologique

7. FEDE : fédération Européenne pour le Droit de l'Enfant

8. FOMULAC : Fondation Médicale de l'Université de Louvain au Congo

9. GRAIM : GROUPE de Réflexion, d'Action et d'Information Médicale

10. IOV : Indicateurs Objectivement Vérifiables

11. JMS : Journée Mondiale Sida

12. MST : Maladie Sexuellement Transmissible

13. ONG : Organisation Non Gouvernementale

14. ONUSIDA : Organisation des Nations Unies pour le SIDA

15. PATS : Programme d'Appui technique des Secteurs Sociaux

16. PMLS : Programme Mondial de lutte contre le Sida

17. PNMLS : Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida

18. PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

19. PVV : Personne vivant avec le Virus

20. SIDA : Syndrome d'Immunodéficience Acquise

21. UNAZA : Université Nationale du Zaïre

22. UNICEF : Organisation des Nations Unies pour l'Enfance

23. UNIKIN : Université Nationale de Kinshasa

24. VIH : Virus de l'Immunodéficience Humaine

INTRODUCTION

0.1. Problématique

Au cours des dernières décennies, la planète a connu beaucoup de situations naturelles ou causées par l'homme. Celles-ci ont provoqué des bouleversements sociaux et politiques et traumatisés d'importantes populations.

A la fin des années 1970 et au début des années 1980, un nouvel élément a fait son apparition : le virus de l'immunodéficience Humaine (V.I.H), agent responsable du Syndrome d'Immunodéficience Acquise (SIDA), signalé dans presque tous les pays industrialisés et en voie de développement.2(*)

Reconnue comme la pandémie la plus meurtrière qu'a connue l'humanité depuis les six derniers siècles, le sida n'en finit pas de faire des ravages dans le monde. Les récents chiffres mis en avant par l'ONUSIDA font toujours aussi froid dans le dos surtout lorsqu'il s'agit de l'Afrique. Selon cet organisme, « le sida constitue une crise de développement et, dans certaines régions du monde, il est en train de devenir rapidement une crise de sécurité. Son impact démographique du développement est sans pareil ».3(*)

Plus de 15 millions le nombre d'africains emportés par l'épidémie depuis son apparition. 10 millions des personnes infectées sont des jeunes âgés de 15 à 24 ans et 3 millions ont moins de 15 ans. Dans certains pays, 40% d'adultes sont atteints par la maladie, peut-on lire dans ce rapport.

Sans un effort considérable en matière de prévention, 68 millions des personnes mourront entre 2000 et 2010, selon les dernières estimations du programme des nations unies pour le sida4(*).

Derrière ces chiffres se cachent les conséquences socio-économiques de la pandémie. Les indicateurs de développement comme l'espérance de vie ont reculé dans les pays gravement touchés. On assiste à un remodelage de la pyramide des âges où une faible proportion de jeunes adultes supporte un nombre grandissant d'enfants et des personnes âgées.

Des nouvelles stratégies ont été mises en place à l'université de Kinshasa par l'ONG GRAIM, pour lutter contre la maladie, mais force est de constater que la riposte actuelle n'est globalement pas à mesure de la gravité de la situation.

Ainsi, selon une enquête réalisée par nous à l'UNIKIN, nous avons constatés que moins d'étudiants participent aux activités du GRAIM, beaucoup n'ont pas une connaissance approfondie de la maladie et de son évolution, plusieurs refusent l'utilisation des préservatifs lors des rapports sexuels.

S'agissant du Sida, nous avons relevés plusieurs études qui nous ont parues utiles d'évoquer, en vue de nous en servir pour bien aborder le problème de la prévention à l'UNIKIN en vue de bien mener une action cohérente et efficace d'intervention.

Alice DESCLAUX et Claude RAYNAUT5(*), dans une étude intitulée « urgence, précarité et lutte contre le VIH/SIDA en Afrique », pensent que le SIDA progresse selon les lignes de faille des sociétés et se développe là où l'accès à l'information, à la prévention, l'indépendance économique et les respects de droits de l'homme ne sont pas garantis pour tous.

D'autres auteurs, à l'instar de J.P CASSUTO6(*) et autres ont prouvé que la réduction de l'infection passe par l'application des mesures préventive au niveau de la population générale.

Laurent BELLEC7(*) estime que l'infection par le VIH n'est pas une maladie contagieuse, mais une maladie transmissible, elle est donc potentiellement évitable. Cette pandémie résulte, selon DOLIDO8(*), de changements sociaux.

De ces observations, nous pensons que l'information, l'application des mesures préventives et les changements sociaux sont des faits très importants à observer pour le cas de l'UNIKIN. La modification du comportement reste la seule voie principale vers la diminution de la propagation de la maladie.

En outre, des progrès extraordinaires ont été faits pour communiquer à la population des informations de base sur le VIH. Et pourtant, malgré ces niveaux généralement élevés de connaissances, la plupart des étudiants demeurent vulnérables au VIH, et ignorent les faits essentiels.

Il n'est pas surprenant que la vaste majorité des étudiants soupçonnés ou qui savent qu'elles sont infectées ne souhaitent pas révéler publiquement leur statut sérologique. Pour les spécialistes, cette situation est la conséquence du manque d'information et d'orientation aux questions de Sida.9(*)

En évaluant cette situation, il y a lieu de se poser plusieurs questions sur le devenir de la population estudiantine, entre autres :

Ø Pourquoi le Sida continue toujours à être présent à l'UNIKIN et pourtant, il y a une faculté de Médecine présente dans ce site ?

Ø Quelles stratégies utilisées pour rendre efficaces les actions de prévention déjà opérationnelles à l'UNIKIN en vue de réduire la prévalence ?

* 2 Faire face au sida. Les priorités de l'action publique face à une épidémie mondiale. Rapport de la Banque Mondiale sur les politiques de développement, 1998, p.22

* 3 Onusida. Rapport sur l'épidémie mondiale du VIH/SIDA, juin 2000, p.7

* 4 PMLS, Evaluation d'un programme national de lutte contre le sida, OMS, Genève, 1995

* 5 A. DESCLAUX, C. RAYNAUT, Urgence, précarité et lutte contre le VIH/SIDA en Afrique, Ed. L'Harmattan, Paris, 1997, p.13

* 6 JP CASSUTO et Allii, Sida et infection par le VIH, 3ème Ed., Masson, paris, 1996, p.235

* 7 L. BELLEC, La transmission sexuelle du sida, Ed. que sais-je ? PUF, Paris, 2001, p.3

* 8 M. DOLIVO et Alli, Maladies transmises par voies sexuelles, Masson, 2ème Ed., Paris, 1997, p.267

* 9 DAYKON, K., sexualité sans tabou, CMSF, Tananarive, SD, p.2

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"