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Prévention du VIH/ sida à  l'université de Kinshasa. Expérience de l'ONG G. R. A. I. M (Groupe de Réflexion, d'Action et d'Information Médicale )

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par Gogo MUANGISA N'GONDI
Institut national des arts - Graduat 2005
  

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I.1.4. Transmission

Depuis l'apparition des premiers cas du Sida en 1981 et l'identification du virus en 1983, différentes études ont permis de comprendre les modes de transmission de virus et les situations où il n'y a pas de risque de contamination.

Les modes de transmission connus jusque-là sont :

- Transmission par le sang ;

- Transmission sexuelle ;

- Transmission de la mère à l'enfant.

I.1.5. Traitement

Actuellement, il n'existe pas un médicament susceptible de guérir le Sida. L'ensemble des interventions thérapeutiques visent à retarder l'apparition des complications de la maladie, à le prévenir lorsque cela est possible et, enfin, à réduire leurs conséquences lorsqu'elles surviennent.

Néanmoins, les chercheurs essayent de mettre au point des produits dont la chimiothérapie donne des résultats transitoires. Parmi ces produits citons l'AZT (l'Azido-thymidine), qui est considéré comme la seule thérapeutique potentiellement efficace.

On parle de plus en plus des traitements antirétroviraux (ARV). Les ARV sont des médicaments qui agissent directement sur le cycle de réplication virale (multiplication de virus) avec comme objectif de la bloquer. Ces thérapeutiques ont l'avantage réservé presque exclusivement aux pays industrialisés, où se trouvent 5% uniquement de la charge mondiale de la morbidité liée au VIH/SIDA14(*).

Grâce au progrès accomplis ces dernières années, ces traitements sont à la portée des pays en développement. Mais la fourniture de ces traitements à un grand nombre de personnes où les ressources sont limitées continue de poser problèmes. Entre autres : au coût élevé des médicaments, à la complexité des traitements, au manque de personnel de santé qualifié, à l'insuffisance des infrastructures permettant de suivre les malades sous traitement, aux problèmes d'observance du traitement et à la menace que constitue la pharmaco-résistance.15(*)

En effet, même les traitements antirétroviraux ne constituent pas une solution efficace surtout dans les pays à faibles revenus et aux endroits où l'accessibilité aux soins de santé est quasi inexistante.

Aussi longtemps que la science médicale n'a découvert aucun moyen de guérir le Sida et aucun vaccin, la voie principale vers la diminution de la propagation du VIH reste la prévention.

I.1.6. Prévention

La prévention reste au coeur de lutte contre l'infection par le VIH. L'absence des traitements et de vaccin résout la lutte contre le Sida à l'information et à l'éducation. Les mesures préventives doivent tenir compte des faits que la transmission du virus nécessite deux conditions : le contact avec un individu ou un objet infecté par le virus et la pénétration du virus à l'intérieur de l'organisme. De ces deux modes de contamination du virus se déduisent trois points sur lesquels devra porter la prévention, à savoir :

- Prévention de la transmission par le sang ;

- Prévention de transmission sexuelle ;

- Prévention de la transmission mère-enfant.

I.1.6.1. Prévention de la transmission par le sang

L'accent doit être mis sur la nécessité de la réduction du nombre de transfusions et le respect des règles d'hygiène de base (pas de réutilisation du matériel à usage unique).

Toutefois, « les mesures préventives adoptées par l'organisation de la transmission sanguine s'articulent à trois étapes de la chaîne qui part du donneur de sang pour aboutir à la délivrance du produit sanguin au receveur »16(*). Ces mesures sont :

1. L'exclusion des donneurs de sang appartenant aux groupes exposés ;

2. Le dépistage systématique des anticorps anti-VIH sur chaque don de sang ;

3. Le traitement chaque fois que possible des produits sanguins, pour éradiquer l'agent infectieux.

Ces mesures si elles ne peuvent annuler le risque de transmission du VIH par l'acte transfusionnel, le diminuent considérablement et doivent aboutir à restaurer la capitale confiance entre donneur et receveur de sang.

* 14 ARV : une approche de santé publique, OMS, 2004, p.2

* 15 Idem, p.2

* 16 JP CASSUTO, Op.Cit, p.64

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