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Prévention du VIH/ sida à  l'université de Kinshasa. Expérience de l'ONG G. R. A. I. M (Groupe de Réflexion, d'Action et d'Information Médicale )

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par Gogo MUANGISA N'GONDI
Institut national des arts - Graduat 2005
  

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I.1.7. Aspects sociaux du Sida

Le Sida sert de loupe à la vision que l'on peut avoir des sociétés industrialisées actuelles où s'affrontent la science, le caritative, le rejet, l'excessif, l'irrationnel. Cette affection a modifié nos conceptions concernant les relations sexuelles, l'éducation, la santé publique, la science, le droit de l'homme.

L'apparition de la pandémie à VIH est indissociablement liée au sexe et à ses interdits (homosexualité, multiplicité des partenaires, prostitution, ...), à la drogue, à la mort. Les humeurs vitales que sont le sang et les spermes sont devenues vecteurs de mort.

Les caractéristiques du Sida ont surpris le public et les médias : son émergence récentes, son virus est capable de s'intégrer dans les chromosomes humains, sa cible, le système immunitaire, barrière de protection la plus sophistiquée de notre organisme, son mode de transmission par le sexe et par le sang, son fort taux de mortalité avec, pour prévention dans une société hyper médicalisée où les plus grandes audaces médicochirurgicales étaient couronnées de succès,..., le préservatif. La discrimination et la stigmatisation restent les problèmes majeurs de la personne infectée.

Selon un rapport de l'ONUSIDA, de nombreuses personnes vivant avec le VIH craignent le rejet social plus que les conséquences de la maladie sur leur santé. La peur du rejet et de la discrimination est aussi une de causes majeures de réduction des traitements de prévention et des soins ainsi que des services d'appui, même lorsqu'ils sont gratuits, par les personnes vivant avec le VIH ou risquant d'être infectées. Ce qui a pour effet de diminuer l'efficacité des réponses nationales.

Dans certaines de nos sociétés africaines, cette maladie est vue comme une malédiction, un mauvais sort. Ainsi les personnes affectées sont rejetées, isolées, méprisées, sous-estimées, réduites à rien. On s'approche de moins à moins de ces personnes. On n'a plus besoin d'eux ; elles sont bonne à rien. C'est pourquoi l'isolement et la déconsidération entrainent rapidement les malades à la mort.

Pour d'autres encore, le Sida est le fruit d'un comportement sexuel déséquilibré, infidèle, inhumain, bestial, sans protection aucune,... dont les facteurs qui entrainent à cela sont multiples : la recherche de l'argent, des postes, des plaisirs pour les plaisirs, la pauvreté, la recherche d'être et de paraitre, l'exhibition de sa beauté, la recherche d'une vie facile, etc. c'est pourquoi, les malades atteints du Sida récoltent les fruits de leurs mauvaises semences. On se moquent d'eux, on les critiquent, les torturent par des propos incendiaire, on les isolent. Il n'en est pas question de cette seule constatation car, les raisons et le mode de transmission sont multiples.

Les personnes touchées sont les professeurs, étudiants, avocats, clients, élèves, personnels de santé, chômeurs, employés, bref, tout le monde sont concerné. Cela rend les débats autours du VIH plus compliqué en raison de la multiplicité des manières dont l'épidémie touche la société.

Au fur et à mesure que le nombre de personnes vivant avec le VIH augmente, le rejet, la discrimination et les violences des droits prennent des propositions croissantes, conduisant à saper les réalisations si durement acquises dans de nombreux pays et mettant en péril les perspectives de réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.

En guise de conclusion à cette section, nous disons que le Sida est une maladie sexuellement transmissible et mortelle qui se caractérise par la réduction totale des cellules de défense naturelle de l'organisme humain contre les agressions extérieures.

Trois modes de transmission le plus courant sont connus : transmission par le sang, par le rapport sexuel et de la mère à l'enfant. A ce jour, aucun traitement curatif n'est envisagé. La seule thérapeutique reste la prévention, qui résout la lutte à l'information et à l'éducation. L'apparition de cette pandémie a changé le monde aujourd'hui.

A cause de cette infection, certains pays ont sécurisé leur frontière, les malades atteints du Sida sont parfois rejeté par la société, exclus,... certaines personnes sont conscientes de l'effet mortel de la maladie. Mais cette prise de conscience est encore embryonnaire, surtout chez les toxicomanes. L'utilisation des préservatifs, qui constitue, selon les analystes, la barrière de vaincre la maladie par l'acte sexuel, est loin d'être accepté par certaines personnes.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius