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L'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en sciences économiques et sociales au baccalauréat en terminale B: cas du Gabon

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par Léon- Axel MVE ESSAME
Ecole normale supérieure Gabon - Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire 2012
  

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INTRODUCTION GENERALE

Introduction générale

La réforme du baccalauréat, évoquée depuis 2005 au Gabon, concerne les épreuves écrites et orales sur la nécessité d'une nouvelle orientation de l'enseignement/apprentissage des différentes disciplines fessant l'objet d'une évaluation pendant l'examen.

De façon générale, une épreuve est définit sur le plan éducatif, comme une composition ou une interrogation écrite ou orale visant à évaluer de façon objective le niveau de connaissances d'un élève lors d'un examen ou d'un contrôle continu en classe. Dans cette optique, pour amener les élèves de la classe de terminale, candidats au baccalauréat à mieux assimiler cette épreuve orale, il ya lieu de s'imprégner de l'évolution et des réformes de l'épreuve orale à l'examen du baccalauréat.

Ainsi, En ce qui concerne l'épreuve orale en terminale B, notamment en Sciences Economiques et Sociales. Le souci de cette épreuve découle après la réforme de l'épreuve écrite en Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat, qui a vu l'introduction d'une nouvelle épreuve ou un nouveau type de sujet, avec l'ajoute à coté de la dissertation, de la note argumentaire et la mise en place d'une grille de correction.

De ce fait, la question de l'épreuve orale se pose avec acuité en milieu éducatif relevant du ministère de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale. Considéré comme une épreuve évaluative de type sommative d'un élève déclaré admissible à l'examen du baccalauréat après l'écrite, l'épreuve orale revêt une particularité dans le caractère du non anonymat de l'examinateur d'une part et du candidat admissible d'autre part. Ce qui, est à l'origine de deux problèmes à savoir :

-un problème pédagogique, qui relève de la subjectivité tant sur l'épreuve que sur l'enseignant-examinateur, car indépendant de la notation inévitablement subjective d'un enseignant-examinateur ;

-un problème social, qui découle des relations extra-académique d'un enseignant, ou d'un candidat et l'environnement social. Ainsi, la majorité des enseignants, redoutant entre autres les pressions qu'ils ne manqueraient pas de subir.

En ce qui concerne le premier problème en terme pédagogique, celui-ci touche essentiellement l'éthique et déontologie d'un enseignant membre du jury dans son mode d'évaluation. Ainsi, le mode d'évaluation de l'examinateur s'avère subjectif en termes du non respect du temps de l'épreuve orale, les modalités de réalisation de l'orale en Sciences Economiques et Sociales, voir la non-conformité du questionnaire et l'attribution du sujet ou thème de l'épreuve orale. Ceci laisse ainsi une marge de manoeuvre au caractère très subjectif de cette épreuve.

Quant-au deuxième problème, il relève du lien social d'un enseignant et le candidat. Ce qui permet d'engendrer les problème de corruption, de moyenne sexuellement transmissible d'une part, puis l'influence des relations parentale et autres d'autre part. Ainsi, les enseignants-examinateur ne montrent guère d'enthousiasme à l'idée d'assumer seuls la charge de l'attribution de la précieuse note.

Dans ce cas, la question de l'épreuve orale au BAC s'avère opportune pour trois raisons :

-la nécessité d'une réforme de cette épreuve en vue de crédibiliser davantage les résultats du second tour des admissibles à l'examen du baccalauréat tant sur la mise en place et le respect d'une méthodologie claire et cohérente tout au long du second cycle des lycées et collèges afin d'évaluer, en faveur les plus méritants en toute objectivité sur le plan pédagogique ;

-la réflexion sur les modalités d'une suppression de cette épreuve qui s'apparente à un réseau source de critiques en termes d'évaluation ;

-la préservation de la neutralité et l'éthique dans le processus scolaire qui doit se désintéresser du comportement d'affiche en lieu public et perméable de corruption et de dysfonctionnement du système éducatif tout entier.

Dans ce cadre, comment réformer l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales au Baccalauréat ? En outre doit-on réformer ou supprimer de façon directe l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat ? C'est à ces questions

que s'attèle à répondre le présent travail en prenant appuis sur le système éducatif gabonais.

Pour mener à bien cette étude, nous nous sommes donnés pour instruments de recueil d'informations : l'entretient avec les enseignants et les anciens candidats admissibles au baccalauréat série B et le questionnaire adressé aux élèves de terminale B du Lycée Monseigneur Bessieux.

En ce qui concerne l'entretient, nous nous sommes intéressés aux enseignants-examinateurs aux baccalauréats 2009, 2010 et 2011 dans les différents centres de Libreville. Cela nous a permis de collecter les informations sur le degré de pression subit par les enseignants, les enjeux financiers impliqués par cette épreuve et la problématique d'une base de sujet, de même que le respect des normes pédagogiques du déroulement de cette épreuve.

Quant-au questionnaire, il est reparti entre les élèves, étudiants et certains enseignants volontaires qui ont bien voulus nous restituer les fiches d'information. Au niveau des élèves, le questionnaire a été adressé aux élèves de terminale B1 qui fut la classe de mon tuteur M. ESSONO Christian, en fonction au Lycée Monseigneur Bessieux de Libreville, l'établissement auquel, nous avons effectué le stage pratique. Pour les étudiants, il s'agit essentiellement des étudiants en licence 1 Sciences Economiques à l'Université de Libreville.

Notre échantillon était fondé sur une base de cinquante (50) élèves, quinze (15) étudiants et dix (10) enseignants. Mais, compte tenu des effectifs réduits au Lycée Monseigneur Bessieux, il s'est avéré que notre échantillon s'est plutôt basé sur quarante deux (42) élèves, dix (10) étudiants et trois (3) enseignants. Etant donnée que notre travail porte sur les Sciences Humaines et Sociales, notamment les Sciences Economiques et Sociales. Ainsi, le critère de décision est validé sur un effectif supérieur ou égale trente (N 30).

L'enquête sur le terrain, nous a permis de rendre compte des difficultés de l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat en terminale B dans le système

éducatif gabonais. Pour apporter notre modeste contribution à cet état du système éducatif gabonais, nous nous sommes attelés à présenter un travail en deux (2) parties, à savoir les analyses théoriques et pédagogique d'une part ; puis, les analyses empiriques d'autre part, afin de mettre en évidence la réforme de l'enseignement/apprentissage ou la suppression de l'épreuve orale au baccalauréat en Sciences Economiques et Sociales de série B.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams