WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Mise en place d'un réseau VPN au sein d'une entreprise. Cas de la BRALIMA Sarl en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Eric BAHATI - SHABANI
Institut supérieur de commerce Kinshasa - Licencié en réseaux informatiques 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV.4. Les flux clients/serveurs

Le concept client/serveur se décline en réalité en plusieurs modèles :

La base de données et la logique applicative sont situées sur le serveur. Le poste client soumet une requête et attend les résultats, qui, seuls, transitent par le réseau.

Le serveur héberge la base de données, et la logique applicative réside sur le poste client. La puissance de traitement est donc reportée sur les postes clients. Les échanges sur le réseau sont aussi fréquents que les manipulations de la base.

La logique applicative et les données sont réparties entre le serveur et le client. La procédure d'interrogation consiste à extraire tout ou partie de la base de données centrale, puis à opérer des traitements complexes sur la base de données locale.

Le réseau n'est sollicité que lors des extractions de la base de données. La synchronisation des bases peut intervenir en dehors des heures ouvrées44.

1. Démarche pour la conception d'un réseau

Le choix d'un réseau dépend souvent d'un compromis coût/performance, les éléments techniques étant indissociables des éléments économiques, qui constituent des arguments décisifs pour le choix d'une solution45.

44 Idem, Page 298

45J.L. MONTAGNIER, Pratique des réseaux d'entreprise : du câblage a l'administration, du réseau local aux réseaux télécom, Eyrolles, Paris, 1997, Page 300.

2. Identification des applications

Cette phase consiste à synthétiser les résultats de l'analyse de l'existant et à traduire qualitativement ces données sous forme de flux prévisionnels. Il s'agit ici de caractériser les flux de chaque application (type, périodicité) et d'identifier les acteurs qui émettent et ceux qui reçoivent.46

Tableau 1 : Caractériser les flux applicatifs

Application

De < - >Vers

Objet

Type de flux

Système

Périodicité

Base de données

DG <->
Kimpoko

Base de
référence
a la DG

Client /Serveur

Unix, Win
5P2

Mise a jour TLN
Consultation TU

Messagerie

Intra-Région
et Inter-
Regions

Gestion de
l'annuaire
centralisée

Transfert de
fichiers (Word,
Excel, etc.)

Lotusnotes

Echange entre
bureaux toutes
les 30 min

IV.1.2. Estimation de la volumétrie

Les flux doivent ensuite être quantifiés, soit à partir de données existantes, soit sur la base d'hypothèses. Si on part d'un réseau existant, soit pour l'optimiser, soit pour le faire évoluer, le consultant peut s'appuyer sur des statistiques indiquant les volumes échangés entre deux sites47.

La volumétrie est calculée différemment selon le type de flux. Souvent, elle doit ~tre extrapolée à partir d'informations

D V bj T d Sè Pédiié
partielles.

Ce travail doit donc être réalisé indépendamment ase de Mse à jour TLN

pour chaque application que le réseau intersites sera susceptible de
Kimpoko référencevéhiculer. Ces résultats doivent ensuite être consolidés sous forme

nées Client /Seveur Unx, Win Consultation TLJ à DG

de matrice de flux présentant les volumes échangés entre chaque

SP2

site. L'échelle de temps généralement utilisée est le mois ; cette périodicité permet en effet de lisser les variations.

Intra-Région Gstion de Transfert de

La volumetrie globale pour un site est generalement issue d'une volumétrie unitaire estimée pour un utilisateur et Régions centralisée Excel, etc les min calculée par la formule48 :

Vj = Vu x U

47J.L. MONTAGNIER, Pratique des réseaux d'entreprise : du câblage a l'administration, du réseau local aux réseaux télécom, Eyrolles, Paris, 1997, Page 300.

Vj : est le volume journalier à calculer pour un site ; Vu: est le volume journalier estimé pour un utilisateur ; U : est le nombre d'utilisateurs pour un site donné.

Tableau 2 : Estimation de la volumétrie

Applications

Estimation de la volumétrie

Calcul de capacité de fichier/jour

Messagerie

8 messages par utilisateur et par jour

1600 Ko

Transferts de fichiers

60 % des utilisateurs ou 40 % des applications = 100 Ko par jour

6000 Ko

Total

7600 Ko

IV.1.3. Volumétrie liée à la messagerie

Les volumes de données générés par une messagerie bureautique peuvent être modélisés sur la base des hypothèses suivantes :

 

Environ 8 messages par jour et par utilisateur à destination d'un autre site (20 % des messages sont à destination d'un site extérieur, 80 % restent locaux) ;

Environ 100 Ko par message. Cette valeur dépend beaucoup de l'utilisation qui est faite de la messagerie au sein de la société. Plus celle-ci est utilisée, plus les messages ont tendance à être importants (pièces jointes) ;

La taille de l'annuaire est basée sur 100 octets par utilisateur ; Synchronisation hebdomadaire (voire toutes les nuits) de l'annuaire : transfert depuis les sites distants vers le siège (si la gestion est décentralisée), consolidation de l'annuaire, puis transfert depuis le siège vers les sites distants.

 
 

Les messageries bureautiques transportent les messages sous forme de copies de fichiers entre les serveurs bureautiques. La périodicité des échanges dépend du paramétrage ; elle est généralement comprise entre 5 et 30 minutes.

Ces transferts de fichiers occupent donc

régulièrement la bande passante des liens.

IV.1.4. Volumétrie liée aux transferts de fichiers

La volumétrie liée aux transferts de fichiers dépend des applications présentes au sein de la société. Son évaluation repose donc sur une analyse précise de l'existant et/ou des besoins. Elle peut être modélisée sous la forme 60 % des utilisateurs réalisant l'équivalent d'un transfert de 6000 Ko par jour à destination d'un site distant.

IV.1.5. Volumétrie liée aux applications transactionnelles site central.

Dans la plupart des cas, on peut estimer qu'un utilisateur échange 100 à 200 écrans de 2 Ko à 4 Ko par jour avec le site central. Cette évaluation est bien sûr éminemment variable selon le contexte à considérer. La taille des écrans varie, par exemple, en fonction des applications, et la fréquence des échanges en fonction du type de travail de l'utilisateur (saisie intensive, consultation, etc.). Il convient donc d'estimer la volumétrie moyenne à partir de tests.

IV.1.6. Volumétrie liée aux applications transactionnelles

Même remarque que pour les applications

transactionnelles, sauf que la taille des pages varie entre 4 Ko et 100 Ko, une page pouvant contenir des images GIF (fixes ou animées).

En prenant en compte les fichiers GIF, JPG et HTML, la moyenne constatée est de 4 Ko. Si l'on se réfère aux transferts de fichiers réalisés à partir d'Internet (documents .pdf, .docx ou txt), la moyenne constatée est de 100 Ko.

IV.1.7. Volumétrie liée à d'autres services

Différents services peuvent emprunter le réseau intersites, notamment en provenance de sites rattachés dans le cas où les passerelles de communication sont centralisées.

IV.1.8. Dimensionnement des liens49

Le mode de calcul de la bande passante requise pour une application dépend du type de flux qu'elle génère. Elle est basée sur la volumétrie estimée lors de la phase précédente.

Pour dimensionner une liaison, il convient tout d'abord d'estimer les besoins en termes de débit instantané. La formule généralement admise pour le calculer est la suivante :

Bp = Vj x Th x Ov x x x (8 x 1,024)

L'explication des paramètres est la suivante :

Bp : est la bande passante instantanée que l'on veut calculer

pour une liaison et qui est exprimée en Kilo bits par secondes (Kbps)

Vj : est le volume journalier estimé en kilo - octets (Ko). Cette

valeur est la somme des flux devant circuler sur le lien considéré et le maximum pris entre les flux montant et descendant.

Th : est le coefficient permettant de calculer le trafic ramené à

l'heure chargée.

Ov : est l'over Head dO aux protocoles de transport.

Tu : est le taux maximum d'utilisation de la bande passante du

lien.

Le rapport 1/3600 permet de ramener la volumétrie sur une heure en secondes tandis que le rapport 8 * 1,024 permet de convertir les kilobits (1 octet = 8 bits, 1 Ko = 1024 octets et 1000 bits = 1Kb)50.

Calculer les débits

Pour dimensionner une liaison, il convient d'estimer les besoins en termes de débit instantané. La formule de calcul généralement admise est la suivante :

49J. L. MONTAGNIER, Pratique des réseaux d'entreprise : du câblage a l'administration, du réseau local aux réseaux télécom, Eyrolles, Paris, 1997, Page 302 - 303
50J. L. MONTAGNIER, Pratique des réseaux d'entreprise : du câblage a l'administration, du réseau local aux réseaux télécom, Eyrolles, Paris, 1997,, Page 303

La signification des paramètres est la suivante :

Bp : est la bande passante instantanée calculée pour une liaison exprimée en Kbit/s.

Vj : est le volume journalier, estimé en Ko. Cette valeur représente la somme des flux devant circuler sur le lien considéré (le maximum pris entre les flux montants et descendants).

Th : est un coefficient permettant de calculer le trafic ramené à l'heure chargée. On considère généralement que le trafic journalier est concentré sur une heure chargée.

Cette hypothèse part du constat que, sur 8 heures de travail, les utilisateurs sont les plus actifs sur deux périodes de pointe, entre 08 h et 11 h, et entre 15 h et 16 h. Les valeurs généralement admises sont comprises entre 20 % et 30 % du trafic journalier concentré sur une heure.

Ov est l'overhead généré par les protocoles de transport (TCP, IP, PPP). Ce coefficient est généralement affecté d'une valeur de 20 %. Il tient compte des en-têtes et des paquets de service (acquittements, etc.).

Le taux maximal d'utilisation de la bande passante du lien. Cette correction permet de prendre en compte le fait que l'on utilise rarement 100 % du débit nominal d'un lien.

Ce taux est généralement fixé à 80 % de la bande passante, ce qui donne un surdimensionnement du lien de l'ordre de 25 %. Pour des liaisons à haut débit, ce taux peut atteindre 90 %.

Le rapport 1/3600 permet de ramener la volumétrie sur une heure en secondes, tandis que le rapport 8*1024 permet de convertir les kilo-octets en kilobits (1 octet = 8 bits, 1 Ko = 1024 octets et 1000 bits = 1 kilobit). Si l'on prend la valeur standard pour ces paramètres, la formule devient :

Bp : 7600 x 30% x 20% X (8x1,024)

Bp : 7600 x 0,3 x 0,2 x 1,25 x 0,00028 x 8,192 Bp : 1,307443 Kbps

Pour ce faire, la bande passante sera de 1,307443 Kbps.

En ce qui concerne le cas de notre réseau, il y aura un certain nombre des routeurs tout en sachant qu'un réseau VPN site-à-site, qu'il soit en mode infrastructure.

La communication entre les différentes la Direction générale et le site s'effectue par le moyen de la tunnellisation, configurée dans un réseau en mode infrastructure et au niveau des stations dans un réseau VPN site-à-site.

Le VPN IPsec, reposant sur le protocole de cryptage IPsec. Dans ce cas, il n'y a pas séparation logique, mais création d'un tunnel crypté qui garantit la confidentialité des informations vis-à-vis des autres utilisateurs.

IV.1.9. Choix du réseau de transport

Le choix d'un réseau de transport est souvent le résultat d'une étude de coUt. L'approche peut être réalisée de plusieurs façons.

Le choix d'un réseau de transport dépend essentiellement du mode de facturation (basé sur la volumétrie et/ou des temps de connexion), des débits souhaités et aussi de la topologie retenue51.

Etant donné que les fournisseurs du réseau de transport (Providers) en République Démocratique du Congo définissent ou proposent au préalable une bande passante eu égard au nombre des machines à utiliser, nous étions obligés dans le cadre de ce projet d'adopter cette façon de voir les choses.

Cela étant, nous avons pu visiter l'entreprise Fournisseur d'Accès Internet, qui est la Global Broadband Solutions ; qui a attiré notre attention par rapport aux renseignements qui nous ont été fournis lors de notre passage.

IV.1.10. Choix des matériels

Techniquement, la meilleure solution repose sur les routeurs Cisco dans le cas de notre projet, d'autant plus que ces matériels permettent également le pontage.

L'intérêt du routeur est de segmenter l'espace d'adressage des protocoles routables et de permettre un contrôle précis des flux grâce à ses fonctionnalités de filtrage et de priorité.

Ces dernières technologies apportent une nette amélioration dans l'efficacité du contrôle de flux réseaux.

Outre les mécanismes de filtrage, les routeurs Cisco peuvent également se voir dotés de mécanismes de sécurité permettant l'utilisation d'un réseau public non sûr comme lien de transit, tout en assurant la confidentialité, l'intégrité des informations et l'authentification de l'émetteur.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon