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Mise en place d'un réseau VPN au sein d'une entreprise. Cas de la BRALIMA Sarl en RDC

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par Eric BAHATI - SHABANI
Institut supérieur de commerce Kinshasa - Licencié en réseaux informatiques 2011
  

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I.9.2.Architecture à longues distances

Les humains ont toujours voulu communiquer plus vite et plus loin. Les Gaulois, écrit Jules César dans "La guerre des Gaules", avec la voix, de champ en champ, pouvaient transmettre une nouvelle à 240 km de distance en une journée.

Dans les réseaux locaux, les exploitants sont, en général, propriétaires des lignes de transmission suivants les divers types de médias. Ce qui est concevable sur des petites distances. Mais lorsque les distances deviennent longues, il n'est plus possible de posséder les lignes. Pour connecter deux ou plusieurs ordinateurs, on fera appel aux services des opérateurs de télécommunication13.

11 PetitBertrand, Op. Cit, Page 21

12 PujolleGuy, Les Réseaux, 3e Edition mise à jour, Edition Eyrolles, à Paris, 2000, Page 23

13 Prof. IVINZA LEPAPAA.C., Notes de cours, Télématique II, L2 Info de gestion, ISC-KIN, 2011-2012, Page 85

Section I. : Interconnexion des réseaux I.1. Définition

L'interconnexion est un mécanisme qui consiste à mettre en relation, indépendamment de la distance qui sépare et des protocoles qu'elle utilise, des machines appartenant à des réseaux physiquement distincts.

Selon LORENZ Pascal, cité par le Professeur MIS A.C. IVINZA LEPAPA dit que le domaine des réseaux locaux était limite à l' origine au partage des périphériques lourds (disques magnétiques, imprimantes), il a évolué aujourd'hui vers celui des applications distribuées.

Des plus en plus, le besoin se fait sentir de raccorder des stations à des serveurs, mais également des LAN voisins ou distincts, à travers des réseaux plus vastes (MAN, WAN)14.

La problématique de l'interconnexion consiste à déterminer la solution à mettre en oeuvre:

o Lorsque le réseau à créer dépasse les distances maximales imposées par la norme du réseau à mettre en place,

o Lorsqu'on doit relier deux réseaux utilisant des protocoles différents.

L'interconnexion de deux réseaux d'architectures différentes nécessite un équipement d'interconnexion spécifique dont la dénomination varie suivant les différentes couches de l'OSI. Cette interconnexion est possible grâceà un certain nombre de dispositifs, qui sont au nombre de quatre:

+ Répéteur

C'est un équipement servant à régénérer ou à remettre en forme un signal affaibli. Le répéteur ne modifie pas le contenu du signal et n'intervient qu'au niveau physique du modèle OSI. Les répéteurs sont des boitiers d'interconnexion qui n'apporte que des adaptations au niveau physique.

Ils sont principalement utilisés dans les réseaux IEE 802.3. Ils servent à raccorder deux segments de câbles ou deux

réseaux identiques (Ethernet) qui constituent alors un seul réseau logique15.

+ Pont

C'est un équipement permettant de relier plusieurs réseaux locaux de même typeou soit pour étendre le réseau d'établissement, soit pour constituer un réseau étendu multiétablissements. Le pont travail comme un filtre qui transmet d'un réseau à l'autre les trames dont l'adresse ne figure pas dans le premier réseau.

Principes:

· Le pont se présente généralement sous forme de boitier empilable disposant d'un nombre réduit d'interface: Ethernet, Token - ring et Wan. Certains ponts proposent un port RNIS configurable au choix en tant que liaison principale ou liaison de secours ;

· Le pont (bridge) fonctionne dans la couche liaison du modèle OSI et assure la conversion du format de la trame et adapte sa longueur. Il filtre les trames en fonction de l'adresse du destinataire, positionne certains bits, segmente le trafic et élimine la congestion sur une partie du réseau16.

+ Routeur

Il permet l'interconnexion de réseaux présentant des différences physiques des bits et de la composition des trames, couche 1 et 2 du modèle OSI. Ils gèrent les en-têtes des trames et des paquets jusqu'à la couche 3 (couche réseau).

15 Prof. IVINZA LEPAPAA.C., Notes de cours, Télématique II, L2 Informatique de gestion, ISC-KIN, 2011-2012

16 Idem

Permettant de relier de nombreux réseaux locaux de telle façon à permettre la circulation de données d'un réseau à un autre de la façon optimale. Contraire au pont, le routeur est concerné par le routage de niveau paquet, ce qui lui confère des propriétés très différentes.

Il ne permet pas de constituer un réseau unique à partir de plusieurs sous-réseaux ; il a comme fonction l'interconnexion de réseaux différents dans le sens où les adresses des utilisateurs des réseaux distants ne sont connues que par leur adresse de niveau paquet et non par une adresse de niveau physique17.

Outil logiciel ou matériel pour diriger les données à travers un réseau. Il s'agit souvent d'une passerelle entre plusieurs serveurs pour que les utilisateurs accèdent facilement à toutes les ressources proposées sur le réseau. Le routeur désigne également une interface entre deux réseaux utilisant des protocoles différents.

Principes

· Les routeurs agissent au niveau de la couche réseau et effectuent le routage de paquets, c'est-à-dire ils sont chargés de trouver le meilleur chemin pour acheminer les paquets vers le destinataire.

· Les routeurs relient des sous structures qui sont des réseaux différents.Le routeur intègre le plus souvent une fonction de passerelle (gateway) qui leur permet d'acheminer les paquets des différentes architectures, par exemple IP vers X25.

Il est composé de deux parties, à savoir : Partie logicielle et partie matérielle18.

La partie logicielle a pour but d'acheminer les paquets vers l'interface correcte du routeur, tandis que la partie matérielle du routeur est composée des ports appelés « interfaces » qui reçoivent et émettent les paquets au format correspondant à l'architecture du réseau destinataire (Ethernet, FDDI, Token Ring).

17 PujolleGuy, Les Réseaux, 3e Edition mise à jour, Edition Eyrolles, à Paris, 2000, Page 709

18 Prof. IVINZA LEPAPAA.C., OD. Cit., ISC-KIN, 2011-2012

+ Passerelle

Nous avons constaté que l'on ne peut pas concevoir aujourd'hui un réseau sans un passage vers l'extérieur, c'est pourquoi, nous disons que la passerelle permet de relier des réseaux locaux de types différents.

Il faut interconnecter les réseaux, pour qu'ils puissent s'échanger des informations. Le noeud qui va jouer le rôle d'intermédiaire s'appelle passerelle ou « gateway ».

C'est un système de programmes assurant la compatibilité entre deux environnements, logiciels ou matériels. En ce qui concerne l'interconnexion de réseaux, la passerelle met en oeuvre les couches hautes du modèle OSI, contrairement aux ponts et aux routeurs19.

+ Protocole

Un protocole est une méthode standard qui permet la communication entre des processus (s'exécutant éventuellement sur différentes machines), c'est-à-dire un ensemble de règles et de procédures à respecter pour émettre et recevoir des données sur un réseau. Il en existe plusieurs selon ce que l'on attend de la communication.

Certains protocoles seront par exemple spécialisés dans l'échange de fichiers (le FTP), d'autres pourront servir à gérer simplement l'état de la transmission et des erreurs (c'est le cas du protocole ICMP), etc.

Sur Internet, les protocoles utilisés font partie d'une suite de protocoles, c'est-à-dire un ensemble de protocoles reliés entre-deux. Cette suite de protocole s'appelle TCP/IP.

Elle contient, entre autres, les protocoles suivants: HTTP, FTP, ARP, ICMP, IP, TCP, UDP, SMTP, Telnet, NNTP.

19 LAROUSSE REFERENCES, de MorvanPierre, Dictionnaire de l'informatique, France, 1996

[28] Section II. Sécurité informatique II.1. Introduction

La sécurité informatique est de nos jours devenue un problème majeur dans la gestion des réseaux d'entreprise ainsi que pour les particuliers toujours plus nombreux à se connecter à Internet. La transmission d'informations sensibles et le désir d'assurer la confidentialité de celles-ci est devenue un point primordial dans la mise en place de réseaux informatiques.

La sécurité informatique c'est l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour réduire la vulnérabilité d'un système contre les menaces accidentelles ou intentionnelles. Il convient d'identifier les exigences fondamentales en sécurité informatique.

La sécurité informatique, d'une manière générale, consiste à assurer que les ressources matérielles ou logicielles d'une organisation sont uniquement utilisées dans le cadre prévu.

II.1.1. Sécurité physique et environnementale20

La sécurité physique et environnementale concerne tous les aspects liés à la maitrise des systèmes et de l'environnement dans lesquels ils se situent.

Cette sécurité repose sur:

( La protection des sources énergétiques et de la climatisation (alimentation électrique, refroidissement, etc.) ;

( La protection de l'environnement (mesure ad hoc notamment pour faire face aux risqué d'incendie, d'inondation, etc.) ;

( Des mesures de gestion et de contrôle des accès physiques aux locaux, équipements et infrastructures (avec entre autres la traçabilité des entrées et une gestion rigoureuse des clés d'accès aux locaux) ;

20Ghernaouti-Hélie S., Sécurité informatique et réseaux, Edition DUNOD, Paris, 2011, Page 7

" Le plan de maintenance préventive (tests, etc.) et corrective (pièces de rechange, etc.) des équipements ce qui relève également de la sécurité de l'exploitation des environnements ;

" Etc.

II.1.2. Sécurité logique et applicative21

La sécurité logique fait référence à la réalisation de mécanismes de sécurité par logiciel contribuant au bon fonctionnement des programmes et des services offerts.

Elle s'appuie généralement sur une mise en oeuvre adéquate de la cryptographie, de procédures de contrôle d'accès logique, d'authentification, de détection de logiciels malveillants, de détection d'intrusions et d'incidents, mais aussi sur des procédures de sauvegarde et de restitution des informations sensibles sur des supports fiables spécialement protégés et conservés dans des lieux sécurisés.

Cette sécurité repose sur :

o La robustesse des applications ;

o Des contrôles programmés ;

o Des jeux de tests ;

o Des procédures de recettes ;

o L'intégration de mécanismes de sécurité, d'outils

d'administration et de contrôle de qualité dans les applications ;

o La sécurité des progiciels (choix des fournisseurs, interfaces sécurité, etc.) ;

o Un plan d'assurances sécurité ;

o Etc.

21Ghernaouti-Hélie S., Sécurité informatique et réseaux, Edition DUNOD, Paris, 2011, Page 8

II.1.1. La sécurité du système d'information22

L'objectif de la sécurité des systèmes d'information est de garantir qu'aucun préjudice ne puisse mettre en péril la pérennité de l'entreprise.

Cela consiste à diminuer la probabilité de voir des menaces se concrétiser, à en limiter les atteintes ou dysfonctionnements induits, et autoriser le retour à un fonctionnement normal à des coûts et des délais acceptables en cas de sinistre.

La sécurité ne permet pas directement de gagner de l'argent mais évite d'en perdre.

Ce n'est rien d'autre qu'une stratégie préventive qui s'inscrit dans une approche d'intelligence économique. Pour ce qui concerne les données et les logiciels, la sécurité informatique implique qu'il faille assurer les propriétés suivantes:

la confidentialité (aucun accès illicite): maintien du secret de l'information et accès aux seules entités autorisées; l'intégrité (aucune falsification): maintien intégral et sans altération des données et programmes; l'exactitude (aucune erreur); la disponibilité (aucun retard): maintien de l'accessibilité en continu sans interruption ni dégradation; la pérennité (aucune destruction): les données et logiciels existent et sont conservés le temps nécessaire; la non-répudiation (aucune contestation).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci