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Etude des potentialités mellifères de deux zones du Burkina Faso: Garango (Province du Boulgou ) et Nazinga (Province du Nahouri )

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par Issa NOMBRE
Université de Ouagadougou - Doctorat unique spécialité : sciences biologiques appliquées option: biologie et écologie végétales 2003
  

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I. Introduction

Trois ruchers d'une dizaine de ruches ont été installés dans les zones de Garango et Nazinga. Dans la première zone, les ruchers sont placés dans le village de Lergo situé à la lisière d'une savane boisée qui s'étend sur plus de 20 km de profondeur. Dans la seconde, le premier rucher a été installé à Walème (entrée Est du Ranch), le deuxième à 500 m au Nord du campement forestier et le troisième à Sia (sortie Quest du Ranch). Malgré les soins nécessaires (gaufrage, nettoyage, utilisation

de charme abeille et de parfum d'Aristée),

nous n'avons pas pu obtenir à temps assez

de colonies dans nos deux premiers ruchers. Après une année d'observations, nous
avons décidé de concentrer l'essentiel de nos observations sur le rucher de Sia où
toutes les dix ruches ont été colonisées. Par souci d'uniformité, nous avons également

concentré nos observations autour d'un

rucher dans la zone de Garango où par

contre aucun problè me de peuplement des ruches n'a été noté. Toutes les ruches ont été colonisées avec des essaims naturels. Cela permet d'évaluer le potentiel apière des différentes zones.

Les observations ont été réalisées sur un rayon de 2 km autour de chaque rucher. Cette distance, selon Crane (1980), Seeley (1985), Briane (1991) et Kepaletswe (1997) corres pond à l'aire de butinage de l'abeille Apis mellifera adansonii ; de plus, elle est supérieure au 500 m préconisée par Pechhacker (1997) et, est comprise entre la distance de 1,5 km utilisée par Louveaux (1984) et Philippe (1988) et de 3 km utilisée par Sawadogo (1993), FAQ (1986) et Caroll (1997). Cependant il faut noter que l'aire de butinage reste avant tout tributaire de la qualité du nectar. En effet les abeilles peuvent aller à 3 km, parfois plus, pour butiner une plante à teneur en sucre supérieure à 15 % en laissant dans les environs immédiats

du rucher les espèces ayant une teneur en sucres inférieure à 15 % (Philippe, 1991).

Les observations ont porté sur les mécanismes de butinage de l'abeille domestique, la floraison des espèces visitées, le suivi de l'évolution du poids des ruches et l'étude quantitative de la végétation.

II. Matériel

Le matériel utilisé se compose principalement de ruches modernes, de peson de 50 kg de portée avec une précision de 200 g, d'un support trépied, de cordes, d'un compact forestier, de rubans mètre, des grains de pollen, une pa ire de jumelles et des produits et matériel de laboratoire (centrifugeuse, hotte, bain-marie, lames et lamelles, béchers et pipettes, tubes à centrifuger coniques, acide sulfurique concentré, acide anhydride, acide acétique glacial, eau distillée, éthanol 50, 70 et 96°, acétone, paraffine ou verni à ongle, huile de silicone, gants).

2.1. Ruches

Trois types de ruches ont été utilisés (Fig. 10 ; et Annexe 3, planche. 4).

2.1.1. Ruche Dadant (ruche à hausse)

Elle a été inventée par Charles Dadant (FAQ, 1986 ; Anchling, 2000 c). Sa conception est basée sur deux faits : la tendance des abeilles à installer leur couvain près de l'entrée et le stock de miel au fond de la ruche d'une part et d'autre part à maintenir un égal espace appelé «bee-space» entre les rayons. D'ou l'idée qu'il était possible de diviser une ruche en deux parties (Fig. 10, a) : le corps de ruche en bas et la hausse en haut. Le corps de ruche abrite la reine, le couvain et la quantité de

réserves alimentaires nécessaires aux besoins de la population d'abeilles, tandis que la hausse est censée recevoir l'excédent de miel. Les cadres de 33 mm de large sont séparés par un «bee-space» de 7 mm. On compte dix cadres dans le corps de ruche et dix dans la hausse. Mais le corps de ruche (35 litres) est en général plus volumineux que la hausse (20 litres) (Tab. II).

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault