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Etude des potentialités mellifères de deux zones du Burkina Faso: Garango (Province du Boulgou ) et Nazinga (Province du Nahouri )

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par Issa NOMBRE
Université de Ouagadougou - Doctorat unique spécialité : sciences biologiques appliquées option: biologie et écologie végétales 2003
  

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III. Méthodes

3.1. Observations de l'activité de butinage des abeilles

L'observation directe du butinage permet d'identifier les plantes visitées par les abeilles et les nutriments (nectar, pollen, miellat, résine) qu'elles prélèvent. Ces observations ont été réalisées à l'oeil nu pour les herbes et les arbustes et à l'aide d'une paire de jumelles (Leica 10X50 BA) pour les arbres. Lorsqu'une plante est visitée par des abeilles, elle est dite mellifère. La nature mellifère d'une plante est basée principalement sur sa production de nectar ou de pollen. Si elle fournit aux abeilles uniquement du nectar, elle est dite nectarifère, pollinifère si elle fournit du pollen, enfin mixte (nectarifère et pollinifère) si elle fournit le nectar et le pollen.

Un échantillon fleuri des espèces visitées est prélevé, mis à sécher sous presse pour servir à la constitution des lames de référence. Ces espèces ont été déterminées in situ ou à l'aide de flores telles Berhaut (1967) et Hutchinson et Dalziel (1963).

La connaissance des plantes fournissant le nectar et/ou le pollen est insuffisante si elle n'est pas accompagnée de la période de disponibilité des nutriments (FAQ, 1986). Le suivi phénologique permet d'apprécier la durée de la floraison des plantes mellifères et donc la durée de la disponibilité en nectar et/ou en pollen (Crane, 1980 ; Guinko et al., 1992). Des fiches phénologiques ont été conçues pour enregistrer la floraison (fl.) parmi les différentes phénophases. Chaque phase a été codifiée comme suit: fl1 = début de floraison, fl2 = optimum de floraison, fl3 = fin de floraison.

L'importance mellifère d'une plante est appréciée à travers la fréquence de butinage des abeilles, laquelle est fonction de la qualité et de la quantité des

nutriments fournis. Cette fréquence permet de connaître les préférences alimentaires des abeilles (Guinko et al. 1987). Nous avons, à l'instar de Pion et al. (1983) compté le s abeilles visitant la fleur ou l'inflorescence pendant 10 mn.

Les esp ces intensément visitées +++, les esp

è sont notées èces
moyennement visitées ++ et les espèces faiblemen t visitées +.

Un coefficient de ressemblance de Jaccard ( Pj) a été a liqué

pp pour déterminer

le degré de similitude entre les espèces mellifères e

d s deux zones.

c) x 100 c = nombre d'esp èces communes aux deux zones

b = nombre d'esp ces spécifi s à

è que la zone une

a = nombre d'espèces spéc ifiques à la deuxième zone

3.2. Suivi de

l'

évolution du poids des ru hes

c

La pesée des ruches est essentielle pour la conduite d'un rucher (Lavie, 1968) e t le suivi régulie r de la variation du poids des c

ru hes permet de déterminer avec

précision les pér iodes de miellées et les périodes de disette ( awa

S dogo, 1993). Le

suivi du p oids p ermet d'établir une corrélation entre la productivité mellifère des plantes et la production réelle des ruches (Guinko et al., 1987). Cinq ruches par ru cher, choisies de manière aléatoire, sont pesées mensuellement à l'aide d'un peson de 50 kg ayant une précision de 200 g et d'un trépie d métallique. Une moyenne mensuelle est établie par rucher.

3.3. Comparaison de la productivité de différents types de ruches Parallèlement au suivi de l'évolution du poids, nous avons voulu comparer la productivité de trois types de ruches (kenyane, Dadant, rectangulaire à cadres)

installés dans le rucher expérimental de Lergo. Ainsi pour chaque type, trois ruches choisies de manière aléatoire parmi cinq installées ont été régulièrement suivies.

Des récoltes de miel ont été effectuées essentiellement pendant la g rande miellée (mi-mars déb ut mai) pendant deux ans. Le miel brut (avec les rayons) obtenu a été pesé et une moyenne partielle a été établie par type de ruche. Les données ainsi obtenues ont été statistiquement analysées selon le test de Fisher ou test de comparaison de plusieurs moyennes. Un taux a été calculé pour cha cune des deux méthodes d'extraction : égouttage et centrifugation.

Les difficultés de manipulation liées au fait que la ruche permet une sortie massive des abeilles ou des constructions des rayons en travers, ont été graduées comme suit : +++ : très difficile, ++ : moyen, + : facile.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon