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Etude des potentialités mellifères de deux zones du Burkina Faso: Garango (Province du Boulgou ) et Nazinga (Province du Nahouri )

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par Issa NOMBRE
Université de Ouagadougou - Doctorat unique spécialité : sciences biologiques appliquées option: biologie et écologie végétales 2003
  

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V. Etude des grains de pollen d'espèces mellifères

L'analyse des pollens d'échantillons de miel des deux zones permet de compléter les résultats des observations directes de butinage. Cette analyse nécessite dans un premier temps une bonne collection de lames de référence et aussi une description des grains de pollen des espèces mellifères.

5.1. Lames de référence

L'acétolyse des grains de pollen des espèces en fleurs prélevées autour des différents ruchers dans l'aire de butin e des abeilles a permis de con

ag stitu er 46 lames de

référence des grains de po d'espèces mellifères reparties 4

llen en 2 genres et 24

familles (Annexe 3). Ces lames sont déposées au Laboratoire de Biologie et Ecologie Végétales de l'Unité de Formation et de Recherche en Sciences de la Vie et de la Terre (UFR/SVT) de l'Université de Ouagadougou.

écrits (Annexe 4 et

5.2. Description des grains de pollen

Vingt un (21) grains de pollen d'espèces mellifères ont été d 5). Cette description montre :

t :

- Deux types de grains de pollen en fonction de leur association. Ce n

so

* les monades constituées d'un seul grain de pollen. Ils sont dominants au niveau des pollens décrits (19 espèces) ;

* les polyades constituées de plusieurs grains de pollen qui se rencontrent essentiellement chez les Mimosaceae.

- Une variation de leur dimen . Les dimensions vont des très petits pollens (D < 20

sion

um) qui comprend les pollens de Terminalia avicennioides, Lonchocarpus laxiflorus,

Feretia apodanthera, Mitragyna inermis, Eucalyptus camaldulensis, Psidium guajava, Anogeissus leiocarpus aux larges pollens (50<D<100 um) chez Parkia biglobosa.

- Que le nombre ou la forme des apertures est également varié. En effet On distingue :

* des apertures de forme arrondie ou subcirculaire : on parle de pore ou « porus » et le pollen est dit poré;

* des apertures de forme allongée ; on parle de sillon ou « colpus » et le pollen est colpé lorsque l'endoaperture est absent, ou colporé lorsque l'endoaperture est présente.

En fonction du nombre de pores ou de sillons on note :

** des pollens monoporés qui se rencontrent chez Pennisetum glaucum ; ** des pollens triporé s chez Piliostigma thonningii ;

** des pollens polyporés chez Acacia polyacantha et Parkia biglobosa ;

** des pollens tétracolporés chez Vitellaria paradoxa et Khaya senegalensis ; ** des pollens tricolpés chez Vitex doniana et Stereopermum kunthianum ;

** des pollens tricolporés et hexalo bés chez Anogeissus leiocarpus, Combretum paniculatum et Terminalia avicennioides ;

*d es pollens tricolporés et Trilobés dans les autres familles.

- Enfin elle montre que l'ornementation de la surface des grains de pollen est :

* réticulée chez Stereospermum kunthianum, Mitragyna inermis et Psidium guajava ;

* perforée chez Piliostigma thonningii, Lonchocarpus laxiflorus, Vitellaria paradoxa et Vitex doniana ;

* striée chez Terminalia avicennioides, Lannea microcarpa, Sclerocarya birrea ; * lisse chez Eucalyptus camaldulensis ;

* striato-perforée chez Feretia apodanthera ;

* scabrée chez Pennisetum glaucum.

Nous pouvons constater donc que les pollens des espèces visitées sont variés tant par leurs dimensions, leur ornementation, que par leur système apertural. Ces caractères ne semblent donc pas influencer le mécanisme de butinage de Apis mellifera adansonii Lat (Nombré et al. 2002 c). La valeur nutritive du grain de pollen, notamment sa teneur en azote, joue le rôle attractif car les abeilles ne récoltent du pollen que lorsque sa teneur en azote es t supérieure à 35% (Louveaux, 1984). De plus, le rôle attractif des abeilles semble êt re exercé aussi par la présence du pollencoat dans l'exine (Lobreau-Callen, 1985). En effet des substances lipoïdes contenues dans le pollen-coat renferment des corps volatiles, odorants, avec un très fort pouvoir attractif pour les abeilles (Dobson, 1983 ; Lobreau-Callen, 1994).

Les pollens de taille inférieure à 30 um avec 16 espèces semblent être les plus visités au détriment des pollens de tailles supérieures à 30 um. Cela corrobore les résultats de Andrew cité par Lobreau-Callen (1987) qui montrent que les abeilles recherchent prioritairement les pollens de petite taille en laissant de côté les gros pollens.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius