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Les odontalgies, la bactériologie buccale et la santé

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par Emile NTUMBA KABONGO
Université de Lubumbashi - Graduat 2010
  

Disponible en mode multipage

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Les odontalgies, la bactériologie buccale et la santé car du clinique universitaire de LUBUMBASHI/ RDC

Par : NTUMBA KABONGO Emile

Expert en santé publique

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

ECOLE DE SANTE PUBLIQUE

EPIGRAPHE

Oh ! Le plan astucieux du malin ! Oh ! La vanité, et la fragilité, et la folie des hommes ! Lorsqu'ils sont instruits, ils se croient sages, et ils n'écoutent pas les recommandations de Dieu, car ils les laissent de côté, pensant savoir par eux - mêmes, c'est pourquoi, leur sagesse est folie et elle ne leur profite pas. Et ils périront.

Mais être instruit est une bonne chose si on écoute les recommandations de Dieu...

DEDICACE

A l'être suprême, Dieu tout puissant, l'architecte de toute chose, maître de temps et de circonstance de m'avoir permis d'arriver au bout de ce premier cycle et en qui je me suis toujours confié.

A toi mon père KABONGO Ferdinand, pour nous avoir montré que rien de tout ce qui est grand n'est facile ; qui au - delà de ces moyens s'est dépensé pour notre instructions.

A toi ma mère BANKANGA Régine qui nous a soutenu par ses conseils et prières.

A toi mon oncle paternel Dr Michel BADIBANGA pour ton assistance tant morale que financière, recevez nos sincères et vives remerciements.

A vous mes amis et compagnons de lutte, pour votre amour, votre patience et le rôle aussi réconfortant que vous jouez à mes cotés, recevez l'expression de mon amour, nous citons : Huguette KASONGO, TSHIBANGU Nico ; DIALUNGANA Djo ; Antoine KONDO ; Junior BUSAMBU ; MATALA Delphin ; OMARI Ben ; Grace KASANGULE ; KASONGO LUBUNDA Solange ; KABANGO Jacques ; KISANSWE Félix ; Junior YUMBA ; MUKONKOLE Aaron.

Nous vous dédions ce travail fruit d'une patience et d'un courage remarquable, qu'il soit pour nous le signe d'un indéfectible attachement ...

Emile KABONGO

AVANT PROPOS

Ce travail, symbole de maturité acquise au cours de notre formation du premier cycle, n'est pas seulement le fruit de nos propres efforts, mais hélas le résultat de collaboration de tous ceux qui se sont dévoués pour notre formation.

Pour cela, il nous sera très ingrats de passer sous silence sans remercier les différentes personnes qui ont concouru à son l'élaboration.

Nos remerciements s'adressent au Dr KAIJ KAKAMBAL qui en dépit de ses nombreuses occupations a bien voulu accepter la direction de ce travail.

Nous pensons aussi a toute notre famille oncles et collègues : Vicky KABONGO, Stany KABONGO, Théthé KABONGO, Marie KABONGO, Gode KABONGO, Etienne - Marcel KABONGO, Jonathan KABONGO, Jethro KABONGO.

A la famille Badibanga : Maman Fifi MUKUNDJI ; KABENA BANDIBANGA; KALUNDA BADIBANGA ; MUTEBA BADIBANGA ; TSHIKA BADIBANGA; KAMBUYI BADIBANGA; MICHEL BANDIBANGA, trouvez ici l'expression de ma gratitude pour tous ce que vous fûtes pour nous.

Emile KABONGOPLAN DE TRAVAIL

- EPIGRAPHE

- DEDICACE

- AVANT PROPOS

- INTRODUCTION

PREMIER PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES : Les généralités.

CHAPITRE I : RAPPELS ANTOMO-PHYSIOLOGIQUE SUR LA SPHERE BUCCO-DENTAIRE

CHAPITRE II : LES AFFECTIONS BUCCO-DENTAIRES LES PLUS COMMUNES

II.1 : Les paradontopthies

II.2 : La pathologie carieuse

II.3 : Les complications infectieuses odontogènes

DEUXIEME PARTIE : CONSIDERATIONS PRATIQUES

CHAPITRE I : POPULATION, MATERIELS ET METHODE

CHAPITRE II : LES RESULSTATS

CHAPITRE III : DISCUSSION

- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

- REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

- TABLE DE MATIERE

I. INTRODUCTION

La cavité buccale est la partie initiale du tube digestif située entre les deux os maxillaires et entourée par les dents, les gencives, la langue, le palais et les amygdales palatines.

C'est un milieu ou a lieu diverses secrétions, l'ingestion et le broyage des aliments. Ces aliments sont acidifiants et parfois alcalinisant qui peuvent avoir des effets néfastes sur la cavité buccale et sur le reste des parties du corps.

En cas d'affection de l'un des organes faisant partie de cette cavité, une ou plusieurs fonctions seront perturbées voir tout l'organisme en sera affecté et le malade se verra dans l'obligation d'aller consulter un stomatologue.

Le sujet que nous exploitons permettra de connaître les odontalgies, les types de microorganismes susceptibles d'être incriminé dans l'atteint infectieuse à la base de ces douleurs dentaires obligeant un individu à venir en consultation dans un service de stomatologie (cas du clinique universitaire).

Départ leurs étiologies, les odontalgies faisant suite à certaine affection bucco - dentaire peuvent aboutir à d'autres troubles du système manducateur et parfois aller jusqu'à créer l'atteinte d'autres organes nobles, à distance

I.1. PROBLEMATIQUE

Suite à cet état de chose, évoqué précédemment une série des questions se posent en nous.

Ø Quels sont les motifs de consultation le plus fréquente en stomatologie au clinique universitaire de Lubumbashi. ?

Ø Quelles sont les pathologies bucco - dentaires à la base ?

Ø Quelles sont les causes majeures?

Ø Quelle est la tranche d'âge la plus touchée, le sexe...

Ø Existe - t - il une spécificité concernant tel ou tel type de microorganisme, qui parmi ceux qui colonise la cavité buccale ?

I.2. HYPOTHESE

Nous pensons que les douleurs dentaires, les saignements de gencive sont les motifs de consultation le plus fréquente dans le service de stomatologie.

Nous pensons aussi que la carie dentaire, la parodontopathie sont parmi les affections bucco - dentaires les plus répandues dans notre milieu, elles peuvent touchées les deux sexes et les différentes tranches d'âge ; nous osons croire que les différentes causes sont liées à certaines habitudes en rapport avec l'hygiène bucco - dentaire et l'hygiène alimentaires... a cela s'ajouteraient certains facteurs liés au niveau professionnel.

I.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

L'intérêt porté à ce sujet encore rare dans la littérature dans notre milieu scientifique est de démontrer que les affections de la cavité buccale constitué un vrai problème de santé public dans notre milieu. Il est donc nécessaire de connaître la situation sur le terrain et quels en sont exactement les facteurs qui concourent à leurs apparitions cela nous permettrait une mise en place de certaines mesures préventives et une prise en charge adéquate.

I.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL

Connaître :

Ø Les motifs de consultation le plus fréquente en stomatologie au clinique universitaire

Ø Le type des microorganismes qui colonise la cavité buccale.

I.5. METHODOLOGIE

Pour bien mener notre étude nous utiliserons un méthode descriptive transversale en utilisant les fiches des malades reçus dans le service de stomatologie du clinique universitaire de Lubumbashi.

I.6. DELIMITATION ET SUBDIVISION DU TRAVAIL

Notre recherche a eu lieu aux cliniques universitaires de Lubumbashi, dans le service de stomatologie.

Hormis l'introduction et la conclusion générale notre travail comprend deux grandes parties à savoir :

Ø La partie théorique qui traite sur les rappels anatomo - physiologique de la sphère bucco - dentaires, des affections bucco dentaires les plus communes

Ø La partie pratique qui traite sur la présentation des données et des résultats ainsi que leur interprétation.

PREMIERE PARTIE THEORIQUE : LES GENERALITESCHAPITRE I : RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES DE LA SPHERE-BUCCO-DENTAIRE

I. LA CAVITE BUCCALE

La bouche est le premier segment du tube digestif. C'est une cavité irrégulière dont la capacité variée suivant que les mâchoires sont rapprochées ou plus ou moins écartées l'une de l'autre.

La cavité buccale est divisée par les arcades gingivo - dentaire en deux parties, l'une périphérique ou vestibule de la bouche, l'autre centrale ou cavité buccale proprement dite.

I.1 Le vestibule Le vestibule de la bouche est un espace incurvé en forme de fer a cheval, compris(e) entre les arcades alvéolo-dentaire d'une part, les lèvres et les joues d'autre part. La cavité vestibulaire s'ouvre à l'extérieur par l'orifice buccal.Elle est tapissée par la muqueuse buccale qui prend sur les arcades le nom de gencive.I.2 La cavité buccale proprement dite Elle n'a sur le squelette ni paroi inférieur, ni paroi antérieure. Elle est limité par :- En avant et sur les côtés par la mandibule et les arcades gingivo - dentaires.- En haut par la voûte palatine- En bas par le plancher buccal sur lequel la langue fait saillie.- En arrière la cavité buccale communique avec le pharynx par un orifice, l'isthme du gosier.I.2.1. Les arcades gingivo - dentaires Les maxillaires sont revêtus ou voisinage du bords alvéolaires d'une muqueuse très adhérente, épaisse, résistante, de couleur rosée appelée gencive.La gencive s'arrête d'une part avec la muqueuse des joues et des lèvres le long des gouttières vestibulaires, d'autre part avec la muqueuse de la voûte palatine en haut et du plancher buccal en bas. La gencive s'arrête le long des lèvres internes du bord alvéolaire, suivant une ligne festonnée dont les parties saillantes s'étendent d'une face à l'autre du maxillaire dans les interstices inters dentaires. Ainsi chaque dent est entourée par la muqueuse gingivale sur tout le pourtour de l'orifice alvéolaireI.2.2. La voûte palatine Elle présente sur la ligne médiane un raphée blanchâtre qui se prolonge sur le voile. A l'extrémité antérieure du raphée se trouve une saillie allongée d'avant en arrière, le tubercule palatin, en rapport avec l'orifice inférieur du canal palatin antérieur. De part et d'autre de ce tubercule, la voûte présente des crêtes transversales ou obliques en nombre variables appelées crêtes palatines.I.3 L'organe dentaire

L'organe dentaire est composé de la dent et du parodonte.I.3.1 Les dents.

I.3.1 a. Définitions Les dents sont des organes de consistance très dure de coloration blanche implantée sur le bord alvéolaire des maxillaires.I.3.1.b. Les caractères généraux Chaque dent se compose de :- La racine incluse dans l'alvéole- La couronne qui fait saillie hors du bord alvéolaire - Le collet par lequel la racine s'unit à la couronne

De plus elle est creusée d'une cavité centrale de la cavité pulpaire qui s'ouvre pour un orifice creusé ou sommet de la racine.La cavité pulpaire contient la pulpe de la dent, composée d'un tissu conjonctif rougeâtre et d'une ramification des vaisseaux et nerfs dentaires correspondants. La cavité pulpaire est entourée par une substance dure de couleur jaune appelée dentine ou ivoire. La dentine est elle même recouverte sur la couronne par un tissu transparent plus dur encore que l'ivoire, l'email et sur la racine par un tissu résistant, jaune opaque, le cément.

I.3.1.c. Les caractères particuliers des différentes catégories de dents On divise les dents, d'après leur forme particulière en incisives, canines, prémolaires et molaires. Les incisivesLa couronne des incisives est aplatie d'avant en arrière. Elle présente une face antérieure convexe ; une face postérieure convexe ; une face postérieure concave deux faces latérales étroites, triangulaires qui s'effilent du collet vers le bord libre ; un bord libre tranchant et dont l'angle externe est arrondi.La racine est conique aplatie transversalement son sommet est légèrement divisé en dehors.Les incisives sont ou nombre de quatre pour chaque mâchoire. Les incisives supérieures sont plus grandes que les inférieures. On distingue dans chaque demi -mâchoire une incisive centrale et une incisive latérale placée l'une à côté de l'autre, en dehors de la ligne médiane. L'incisive centrale est plus grande que l'incisive latérale. Les canines.La couronne a la forme d'une pyramide quadrangulaire terminée par une pointe mousse. La face antérieure est convexe, la face postérieure concave : les faces latérales sont triangulaires et pourvues d'un sillon longitudinal, le sommet est plus rapproché de la face latérale interne que de l'externe. La racine est aplatie transversalement et légèrement déviée en dehors. Les canines sont placées en dehors des incisives et sont au nombre de deux par arcade.

Les prémolairesLa couronne des prémolaires est cubique ou irrégulièrement cylindrique. On lui distingue :- Deux faces convexes, l'une externe et l'autre interne. Elles répondent l'une à la cavité vestibulaire et l autre a la cavité buccale proprement dite ;Deux faces planes, l'une antérieure et l'autre postérieure en rapport avec les dents voisines.- Une face triturante munie de deux tubercules ou cuspides, l'une externe et l'autre interne séparées par un sillon antéropostérieur. Le tubercule externe est plus volumineux que l interne.De plus les tubercules sont saillants sur les prémolaires supérieures que sur les inférieurs. Le tubercule interne est a peine marqué. La racine est généralement unique, aplatie d'avant en arrière et parcourue sur ses deux faces par un sillon longitudinal et en arrière de la canine. On les distingues dans chaque demi mâchoire en première et deuxième prémolaire en allant d'avant en arrière.

Les molairesLa couronne à la même forme que celle des prémolaires. Elle en diffère par son volume qui est beaucoup plus grand et par la configuration de la surface triturante qui présente en général quatre cuspides séparées par un sillon uniforme. Les molaires supérieures ont trois racines : deux externes et une interne. Les molaires inférieures n'ont que deux racines, l'une antérieure et l'autre postérieure. Les racines sont tantôt parallèles tantôt divergentes tantôt incurvées en crochet (dent barrée) On compte dans chaque demi mâchoire trois molaires qui sont désignées sous le noms de première, deuxième et troisième molaires en allant d'avant en arrière .La troisième molaire souvent plus petite que les autres est appelée dent de sagesse.I.3.2. Implantation et mode d'union de la dent à l'alvéole. Les dents sont implantées par leurs racines dans les alvéoles du bord dentaire des maxillaires et les racines s'adaptent exactement à la cavité alvéolaire.Par suite et en raison de la direction souvent divergente ou contournée des racines, les dents peuvent être maintenues mécaniquement dans leurs cavités alvéolaires. Cependant, les véritables moyens d'union de la dent à l'alvéole sont :- L'os alvéolaire et le cément- Le ligament alvéolo-dentaire- La gencive. Le ligament alvéolo-dentaire ou périoste est formé de fibres tendues des parois de l'alvéole ou cément de la racine. Il est en continuité avec la couche profonde de la gencive. La gencive en serre le collet de la dent. La muqueuse gingivale se dédouble en effet autour de l orifice de l alvéole en deux lames : l'une profonde constitue le périoste alvéolo-dentaire ; l'autre superficielle monte sur la partie extra alvéolaire de la racine jusqu'au collet et lui forme une gaine très adhérente.

I.3.3. Dentition et dentureI.3.3.1. DéfinitionLa dentition : est la formation des dents, leur accroissement en longueur et leur éruption. C'est un phénomène dynamique de longue durée allant de la vie foetale jusqu'à l'âge de 18 à 25 ans. C'est un concept dynamique.La denture : C'est l'ensemble de dents ayant normalement évolué constituant l'arcade dentaire. On distingue la denture temporaire (ensemble des dents d'un enfant de 0 à 5 ans) et la denture permanente a partir de 6 ans (ensemble des dents d'un adulte)a) La denture temporaireLa denture temporaire qualifie l'évolution des dents primaires ou dents de lait. Elle comprend 20 dents : 10 dents à chaque maxillaire. On note des grandes différences entre individus et peuples de diverses races en ce qui concerne la denture temporaire. L'enfant n'a pas de prémolaire.b) La denture permanenteLa denture permanente qualifie l'évolution des dents définitives ou dents d'un adulte. Elle comprend 32 dents dont 16 dents pour chaque maxillaire. Ces dents sont réparties de la manière suivante sur chaque hémi-arcade : 2 incisives, une canine, 2 prémolaires et 3 molaires.

c) Chronologie d'éruption des dentsL'éruption des dents varie beaucoup selon l'individu et les races.1. Eruption des dents temporaires. Elles apparaissent dans l'intervalle de temps allant du sixième mois ou trentième mois. L'éruption des dents temporaires s'opère schématiquement tous deux les mois .Chaque enfant évoluent normalement en principe dans l'ordre suivant :

- Incisives centrales et latérales : âge d'éruption entre sixième et douzième mois.- Canines : âge d'éruption entre 18 et 24 mois. - Deuxième molaire de lait : 20 et 30 mois2. Eruption de dents permanentes Les dents permanentes apparaissent dés la sixième année jusqu'à la dix huitième et vingt cinquième année. Mais cependant elles le font à des âges très variables selon l'individu et la race.De même cette période commence par l'éruption des premières molaires et se termine par celle des troisièmes molaires. Elle se poursuit à la cadence annuelle d un groupe dentaire venant remplacer les dents caduques correspondantes. Les dents étant comprises entre la région gingivo - alvéolodentaire.II. LES OS MAXILLAIRES1) Le maxillaire supérieurL'os maxillaire est surtout formé de tissus compacts. Le maxillaire se forme par deux centres d'ossification principaux : le post maxillaire et le prémaxillaire ou intermaxillaire. Le maxillaire est situé :- Au dessus de la cavité buccale- Au dessus de la cavité arbitraire- En dehors des fasses nasales2) La mandibuleLa mandibule est situé à la partie inférieure de la force, on lui distingue trois parties : une partie moyenne ; le corps et deux parties latérales ; les branches montantes qui s'élèvent aux deux extrémités postérieures du corps. 3) Le corpsLe corps est incurvé en fer à cheval, il représente une face antérieure convexe, une face postérieure concave, un bord inférieur libre.4) Les branches montantes

Les branches montants du maxillaire inférieure sont rectangulaires, allongés de haut en bas et présentant deux faces, l'une externe et l'autre interne et quatre bords.5) Les mâchoiresLes dents implantées sur les maxillaires dessinent deux courbes paraboliques, la mâchoire supérieure et de rayon plus grande que la mâchoire inférieure et déborde celui-ci surtout en avant. Les incisives, les canines et les prémolaires de deux mâchoires ont une direction a peu près verticale.III. LA LANGUE La langue occupe la partie moyenne de la cavité buccale et fait saillie dans cette cavité irrégulièrement ovalaire a grosse extrémité postérieure.La langue est aplatie de haut en bas sa face dorsale, ses bords, sa pointe et la partie antérieure de sa face inférieure sont revêtus par la muqueuse et libres dans la cavité buccale. La langue et un organe musculaire et muqueux. La muqueuse linguale recouvre toute la partie libre de l'organe ; elle est le siège des déglutination et la phonation. Les papilles de la langue recouvrent la face supérieure et les côtés de la langue, ce sont des prolongements de charion tapissé d épithélium .Il existe les papilles fongiforme, les papilles caliciformes au nombre de 9 au 11 et les papilles foliés.IV. LES GLANDES SALIVAIRES La salive est un liquide qui est continuellement sécrétée à l'intérieur de la bouche pour maintenir humide les muqueuses buccales et pharyngiennes, on distingue :- Les glandes salivaires mineurs qui sécrètent une faible quantité de salive- Les glandes salivaires majeurs qui déversent leur contenu dans la cavité buccale par les canaux.

Les trois paires de glandes salivaires sont :* Les glandes parotides* Les glandes submandibulaires

* Les glandes sublinguales.CHAPITRE II : LES AFFECTIONS BUCCO - DENTAIRES LES PLUS COMMUNES

I. INTRODUCTION La majorité des affections buccales sont d'origine dentaire, à partir des bactéries de la plaque qui donnent une lésion creusant et destructrice appelé la carie dentaire ou de celles de la flore du sillon gingivo - dentaire qui envahit le parodonte ou abouti à une parodontopathie. Plusieurs facteurs de risque, qui sont aussi des facteurs favorisant dont la mauvaise alimentation, le tabagisme et l'usage nocif de l'alcool. Une hygiène insuffisante de la bouche est aussi un facteur de risque. II. LES PARODONTOPATHIESII.1. Définition Ce sont des maladies inflammatoires ou dégénératives affectant le tissu de soutien de la dent aboutissant par un processus à la mobilité puis à la chute de la dent.II.2. Cause L'agent étiologique principal des parodontopathies est la composante bactérienne de la plaque dentaire Les bactéries aérobies ou facultatives gram positives se trouvent toujours en majorité dans les gingivites ou un enrichissement progressif de la flore totale parodontale en bactéries gram négatives apparaît.Dans la parodontite de l'adulte, la composition bactérienne à prédominance anaérobie varie d'un site à l'autre, d'un individu à l'autre.Dans la parodontite, l'agent étiologique majeur serait actinobacillus actinomy poter .Les formes localisés et parphyromanas gingivatis pour les généralisées.II.3. Types de parodontopathies Selon les stades d'affection, on distingue :- La gingivite bactérienne et - La parodontiteII.3.1. La gingivite bactérienneII.3.1.a. Définition La gingivite est une inflammation des tissus qui entourent la dent donc la gencive. Cette inflammation se limite à la gencive seulement

II.3.1.b. Cause Dans la plus part de cas, la gingivite est causée par l'accumulation de plaque bactérienne ou dentaire et une mauvaise hygiène buccale. Si elle n'est pas traitée, elle peut atteindre l'ensemble du parodonte et causer la parodontite, un état plus grave des maladies des gencives.

II.3.1.c. Manifestations cliniques Une gencive saine doit être de couleur rose et avoir l'aspect d'une pelure d'orange pour confirmer qu'elle est bien attachée à l'os alvéolaires. Son niveau ne doit pas être baissé autour des dents et inciter un déchaussement.Les signes de la gingivite peuvent être perçus en regardant sa gencive celle-ci peut-être rougeâtre, gonflée et lisse. Elle saigne très facilement ou contact, notamment lors du brossage des dents et parfois spontanée.Si la gingivite est aigue, il peut y avoir de la douleur.II.3.2. La parodontiteII.3.2.a. Définition C'est l atteinte du tissu de soutient de la dent faisant suite a une gingiviteII.3.2.b. Causes Les causes de la parodontite sont :La présence des bactéries qui colonisent l'espace entre la dent et la gencive formant ainsi des poches parodontales.Une mauvaise hygiène bucco-dentaireLes modifications hormonales liées à une grossesse ou à la ménopause...II.3.2.c. Manifestations cliniques L'un des signes de la parodontite est le déchaussement de dents donnant à celles-ci l'apparence d'être plus longues.Les dents peuvent être mobiles et sensibles, une mauvaise haleine peut se développer et persister dans la bouche.Les signes de la gingivite ne sont pas toujours présents lors de la parodontite.II.4. TraitementsLa plupart des parodontopathies répondent bien ou traitement visant à maîtriser la colonisation bactérienne.Le traitement de deux formes d'affection le plus courantes : la gingivite chronique et la parodontites de l'adulte sera d'abord envisagé.* Le traitement de la gingivite chronique peut s'effectué de la manière suivante :- Information du patient sur l'affection - Instruction pour le contrôle de plaque bactérienne - Suppression des facteurs de rétention de la plaque- Détartrage- Soins parodontaux de soutien.

* Le traitement de la parodontite chez l'adulte peut se faire en deux phases.1. Suppression du facteur étiologique principal ; la plaque dentaire ; c'est une phase de traitement non chirurgicale.2. La deuxième phase est essentiellement chirurgicale. A ce niveau le traitement orthodontique et le stade prothétiques terminaux éventuels sont réalisés.

III. LA CARIE DENTAIREIII.1. Définition C'est une maladie microbienne des tissus durs de la dent, provoquant leur destruction par formation de cavités à évolution plus ou moins rapide

III.2 Causes On distingue des causes d'origine externe et des causes d'origine interne. La cause de la carie est liée à la présence sur la dent de la plaque dentaire où la plaque bactérienne. Les bactéries de cette plaque transforment les glucides de l'alimentation en acide lactique qui attaque la surface de la dent et déminéralise l'émail puis la dentine. Les causes internes sont liées à l'insuffisance du fluor dans l'alimentation et l'insuffisance de sécrétion salivaire.

III.3 Description On distingue sur le plan anatomopathologique et clinique :

1. La carie simple de l'émail Le point atteint prend l'aspect d'une petite tâche d'un blanc crayeux. A ce stade, le plus souvent la carie n'est pas sensible ou très peu sensible aux agents physiques (froid, chaud, acide, sucré).

2. La carie simple de la dentineIl s'agit d'emblée d'une carie ou pulpite de la dentine mais plus souvent d'évolution d'une carie de l'émail. Elle se présente sous l'aspect d'un pertuis relativement étroit.

3. La carie pénétrante

Cette carie a une évolution rapide en direction de la pulpe. C est l atteint de la pulpe dentaire (tissu conjonctif nourricier)

III.4. Traitement Dans les grands délabrements, on recourt à des reconstitutions prothétiquesLa préparation d'une cavité destinée à recevoir une obturationUn curetage de dentine ramollie.III.5. Prophylaxie La prophylaxie repose sur l'hygiène buccodentaire, sur l hygiène alimentaire et sur l'emploi du fluor.III.6. Complication La carie évolue inexorablement vers la chambre pulpaire, occasionnant des troubles palpaires qui peuvent évoluer rapidement vers les lésions du ligament de l'apex, du tissu de voisinage.

IV. LES COMPLICATIONS INFECTIEUSES ODONTOGENES1. INTRODUCTIONLes complications infectieuses d'origines dentaires sont très fréquentes étant donné l'incidence élevée de la carie dentaire. Néanmoins d'autres causes stomatologiques peuvent provoquer des complications infectieuses. Les germes localisés dans ces infections sont généralement des germes saprophytes de la flore buccale mais souvent associés à des germes anaérobies.Il y a diverses complications telles que : les thrombophlébites craniofacialles, les infections focales et les cellulites...

2. LES CELLULITESA. DéfinitionLes cellulites d'origine dentaire sont des infections du tissu conjonctif qui est épaissi et douloureux du point de départ dentaire ou péri dentaire. B. Causes

Ce sont les germes que l'on retrouve habituellement dans la cavité buccale qui sont à la base des cellulites. L'infection est donc poly microbienne avec des germes aussi bien aérobies qui anaérobies. Les germes anaérobies ont la propriété de produire des enzymes protéolytiques et de gaz qui compriment les vaisseaux et dilatent les tissus.On distingue des causes déterminantes et des causes favorisantes.

a. Les causes déterminantesLe système dentaire et péri dentaire est responsable dans la plus part de cas :- Des mortifications pulpaires : les complications de la carie dentaire sont à mettre au premier plan après la destruction de la pulpe, le péri apex est atteint - Outre la carie, les traumatismes dentaires peuvent être à l'origine des cellulites.

b. Les causes favorisantesIl est toujours délicat de se prononcer sur ce point car ce ne sont pas forcement les bouches mal entretenues qui font plus d'accidents infectieux. Parmi les facteurs favorisants, on peut citer :- La négligence, l'absence de traitement dentaire - La diminution des défenses : Age, grossesses, carence protidique et vitaminique, l'immunosuppression, l'insuffisance hépatocellulaireCe pendant, il est vrai qu'on s'expose à des graves ennuis quand on opère sans précaution dans une bouche, chez un sujet porteur de certaines tares ou dont le système de défense est provisoirement déficientC. Formes évolutives des cellulites proprement dites

a. Cellulites aiguesPlusieurs stades peuvent être distingues :- Premier stade : la cellulite séreuse c'est la forme de début ; on retrouve les signes d'une desmodontite avec une tuméfaction douloureuse aux limites imprécise qui comble le silion et efface les méplats. La peau est tendue, chaude, légèrement érythémateuse ; les mouvements mandibulaires ou linguaux sont gênés à la suite de l'infiltration des tissus par le processus infectieux. - Deuxième stade : la cellulite suppurée ou cellulite collectée. La tuméfaction à se limiter, la peau devient rouge, tendue, luisante, chaude, la masse adhère au plan osseux. La douleur est plus important qu'au stade précèdent ; elle est intense, continue, lancinante, a prédominance nature, entraînant l'insomnie entravant l'alimentation, la déglutination et l'élocution. D'autres signes sont possibles suivant la localisation et la gravité. Sans traitement, le pus se crée un chemin vers la peau qui s'amincit.- Troisième stade : Cellulite gangreneuse ou cellulite diffusée. Heureusement rare, elle peut faire suite à la cellulite suppurée et est caractérisée par une destruction tissulaire par nécrose. b. Cellulites sub aigues et chroniques

Les cellulites résultent des cellulites suppurées mal traitées et présentent sous formes d'un module d'aspect variable, indolore à la palpation, adhérant à la peau avec présence d'un cordon induré le reliant à la zone en cause.D. Formes topographiques des cellulites

a. Les cellulites circonscritesVariétés anatomo clinique ; Elles occupent la zone anatomique dont elles portent le nom et correspondent généralement pour les raisons indiquées plus hautes a une étiologie dentaire ou péri dentaire assez précise.a.1. Les cellulites géniennesLa tuméfaction est le plus souvent basse, en arrière de la commissure labiale, atteignant sans le dépasser le rebord basilaire de la mandibule. Les prémolaires inférieures peuvent également au cours de son évolution, donner une telle localisation à la cellulite dont elle est responsable.a.2. Les cellulites vestibulairesLa déformation se situe d'habitude en face de la dent infectante. Ce n'est pas le cas de l'abcès migrateur de chompret et l'hirondelle.Au maxillaire, l'infection se localise à la muqueuse et au muscle buccinateurA la mandibule, du moins dans la région prémolaire, elle est placée sous le muscle.L'abcès palatins et sous périostes : les racines palatines des molaires ou des prémolaires sont responsables des cellulites et parfois aussi l'incisive latérale supérieure. a.3. Les cellulites sous mylo-hyoïdiennesC'est surtout la partie latérale de l'étage sous mylo-hyoïdiennes qui est intéressée. La tuméfaction évoluant vers l'extérieur, atteint en haut le bord basilaire qu'elle estompe, en dedans de la ligne médiane.a.4. Les cellulites labiales supérieures et labio - mentonnièresAu maxillaire, le muscle myrtiforme semble guider l'infection soit au dessus de lui et l'évolution se fait vers le seuil narinaire ou la cloison sont au dessus de lui, en direction de la lèvre supérieure qui prend alors un aspect de museau de tapirA la mandibule, les muscles carre et hauppe du menton jouent le même rôle. Au dessus de ce cloisonnement anatomique la lèvre inférieure est déformée : au dessous c'est le menton. a.5. Les cellulites masseterinesLa lésion se situe dans l'espace sous-masseterin la position de la coulée latérale du tissu cellulaire explique cette atteinte peu fréquente néanmoins. La deuxième molaire supérieure est coupable dans certains cas. La clinique est caractérisée par l'importance des douleurs et du trismus.E. DiagnosticOn diagnostique les cellulites par son nombre d'observations il faut préciser le type évolutif aigu, sub-aigu ou chronique cliniquement les signes généraux sont notables pyrexie, asthénie, pâleur, hébétude due aux nombreux antalgiques pris dans les heures voire les jours précédents. On distingue deux signes importants :Les signes fonctionnels sont marqués : les douleurs sont lancinantes avec irradiations diverses. Précisions que dans les zones anatomiques qui se laissent facilement distendre, ces dernières sont moins vives, malgré l'importance de la déformation. A l'opposé, un abcès de petit volume dans une région peu extensible est extrêmement pénible l'haleine est fétide, la salive abondante le trismus est d'autant plus marqué.Les signes physiques sont importants. La tuméfaction est assez bien limitée au niveau de la peau comme dans la souche. Les tissus de recouvrements, entraînent un geste vif de défense de la part de l'intéressé quand on la pratique. La masse adhérée aux plans sus et sous jacents.Elle garde de godet c'est-à-dire que lorsqu'on appuie dessus avec un doigt, il persiste pendant un moment parfois de percevoir une fluctuation.

F. TraitementF. a. Stade séreux1. AntibiothérapiePremière intension :Clamoxyl 1g deux à trois fois par jour, une semaine Deuxième intension :Pyostacine 1g deux fois par jour pendant une semaineBiorodogyl 1 comprimé 3 fois par jour une semaine.2. Antalgiques : niveau I et II- Bain de bouche- Surveillance clinique régulière.F. b. Stade collecté ou envoie de collectionHospitalisation : traitement intraveineuxAntalgiques : niveau I ou II Correction des désordres hydro électrolytiques.

DEUXIEME PARTIE : CONSIDERATIONS PRATIQUES

CHAPITRE I : POPULATION, MATERIELS ET METHODE

I. Présentation du milieu de recherche

Notre travail a été effectué aux cliniques universitaires de Lubumbashi (C.U.L) qui sont situées dans la ville de Lubumbashi et dans la commune qui porte le même nom.

Il est limité :

Ø Au nord par l'avenue KAMBOVE

Ø Au sud par l'avenue DJAMENA

Ø A l'Est par l'avenue KASAÏ

Ø A l'Ouest par l'école de SANTE PUBLIQUE et le lycée TWENDELEE.

Elles sont désignées comme l'hôpital général de référence ouvert à tous les étudiants, aux personnels de l'université et aussi ou reste de la population.

I.1. HISTORIQUE ET STATUT

Les cliniques universitaires de Lubumbashi (C.U.L) avaient à leur création l'appellation de « HOPITAL REINE ELISABETH » du royaume de la Belgique. Elle était confiée aux religieuses catholiques de la charité.

C'est après l'indépendance entre 1973 et 1976 sous le règne du feu président MOBUTU que l'Etat Zaïrois (actuel République Démocratique Congo) attribuait la gestion de cet hôpital au ministère de la santé publique. Par la politique de retour à l'authenticité pratique à cette époque l'hôpital changera de nomination et s'appela « HOPITAL MAMAN MOBUTU »

Depuis 1976, la gestion de l'hôpital fut confiée à l'université de Lubumbashi et cette institution médicale fait partie de la faculté de Médecine humaine. C'est ainsi qu'elle a changée de nouveau la nomination en prenant le nom de « clinique universitaires »

Les cliniques universitaires ont 2 types des constructions.

a) La construction pavillonnaire

1. Services hospitaliers :

- Médecine interne

- Pédiatrie

- Chirurgie

- Gynécologie et obstétrique

2. Services médico - technique :

- Laboratoire

- Radiologie

- Kinésithérapie

- Pharmacie

3. Services généraux

- Buanderies

- Morgue

- Bureau d'entretien

- Service de maintenance

- Cuisine et atelier

b) Les dispensaires spécialisés.

- Dermatologie

- Ophtalmologie

- Stomatologie

- Bloc de protection maternelle et infantile

- Service de gynéco obstétrique

- Service de chirurgie

- Service de médecine interne

- Service de pédiatrie.

Actuellement les cliniques universitaires ont une capacité d'accueil de 268 lits d'environ. Cette hôpital accueil toutes les classes sociales.

Etant une partie de la faculté de Médecine de Lubumbashi, elles forment un lieu d'enseignement de médecins et de recherche bio - médical dans la province du Katanga.

II. Population, Matériels et méthode

1. Population

Le présent travail est une étude transversale et descriptive, menée aux cliniques universitaires de Lubumbashi, spécifiquement dans le service de stomatologie.

Nos recherches ont couverts une période d'un mois et la récolte des données à débuter depuis le premier jour du mois d'avril 2010 jusqu'au 30 jour

Cette étude concerne 43 sujets, essentiellement des individus ayant consultés pendant cette période pour raison des douleurs dentaires (odontalgies) sous leurs différentes formes.

La sélection de notre échantillon se faisait au fur et à mesure que ses patients se présenté en consultation dans le service de stomatologie.

2. Matériel et méthodes

La consultation pour chaque cas s'est effectuée sur un fauteuil dentaire à la lumière naturelle associée à celle d'une lampe scialytique.

Pour l'examen endobuccal, on a utilisé la triade instrumentale exigée pour toute consultation en odontostomatologie.

Ainsi pour cette étude transversale descriptive, on a récolté pour chaque individu intégré dans nos recherches les paramètres suivants :

- L'âge le sexe, la commune de résidence, la profession ou occupation journalière, certaines données cliniques (après examen endobuccal), telles que : la pathologie diagnostiquée, son étiologie... Et pour les examens para cliniques spécifiquement les analyses bactériologiques, nous avions procédés au prélèvement dans la cavité et ou dans la lésion, de la salive des sérosités gingivales, du sang ou du pus. Cela se faisant à l'aide d'une seringue stérile à usage unique, qui était destinée au laboratoire pour analyse.

Les analyses on été effectuées dans le service de laboratoire des cliniques universitaire de Lubumbashi pour le dénombrement des germes en causes pour un antibiogramme.

Pour nos calculs, nous avons fait recours aux notions statistiques simples.

Pour chaque rubrique, nous avons ressorti la fréquence en pourcentage, nos résultats ont été exprimés sous forme des tableaux.

CHAPITRE II : LES RESULTATS

Nos résultats ont été dans l'ensemble présenté sous forme des tableaux

TABLEAU I : DISTRIBUTION DE LA POPULATION PAR TRANCHE

D'AGE

Tranche d'âge (an)

Effectifs

Pourcentage

0 - 10

5

11,6

11 - 20

4

9,3

21 - 30

18

41,9

31 - 40

8

18,6

41 - 50

4

9,3

51 - 60

2

4,6

< 60

2

4,6

TOTAL

43

100

Dans ce tableau nous remarquons ceci :

- La tranche d'âge de 21 à 30 ans est la plus touchée avec 18 cas soit 41,9 %

TABLEAU II : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LE SEXE

Sexe

Effectifs

pourcentage

Masculin

24

55,8

Féminin

19

44,2

TOTAL

43

100

Dans ce tableau nous constatons que sur 43 patients examinés, il y a eu 24 patients soit 55,8% du sexe masculin et 19 patients soit 44,2 % du sexe féminin. Soit un sexe ration de 1,3 en faveur des hommes.

Niveau d'étude

Effectifs

pourcentage

Analphabète

-

-

Maternelle

-

-

Primaire

9

20,9

Secondaire

13

30,2

Supérieur

21

48,8

TOTAL

43

100

TABLEAU III : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LE

NIVEAU D'ETUDE

Nous constatons ici que la plus part de nos patients examinés ont un niveau d'étude supérieur 48,8 % puis viennent ceux qui ont le niveau secondaire 30,2 % et enfin le niveau primaire 20,9 %.

TABLEAU IV : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LA

PROFESSION

Profession

Effectifs

pourcentage

Entreprise publique

8

18,6

Entreprise privée

5

11,6

Métier libéral

6

13,9

Ménagère

6

13,9

Etudiants+élèves

18

41,8

TOTAL

43

100

Concernant la profession nous avons constaté que la majorité de nos patients sont de la catégorie : étudiants, élèves et écoliers avec 18 patients soit 41,8 %.

Commune

Effectifs

pourcentage

Annexe

2

4,6

Kamalondo

-

-

Kampemba

8

18,6

Katuba

3

6,9

Kenya

2

4,6

Lubumbashi

21

48,8

Ruashi

4

9,3

Autres (kipushi & Likasi)

3

6,9

TOTAL

43

100

TABLEAU V : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LA

COMMUNE DE RESIDENCE

(Entité administrative résidentielle de la ville de Lubumbashi)

Nous constatons que la plus part de nos patients réside dans la commune de Lubumbashi 48,8%.

TABLEAU VI : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LE TYPE

DES DOULEURS (Motif de la consultation).

Type des douleurs

Effectifs

pourcentage

Spontanées

42

97,7

provoquées

1

2,3

TOTAL

43

100

Ce tableau nous montre que la majorité de nos patients ont consultés pour une douleur spontanée avec 42 cas soit 97,7 %.

TABLEAU VII : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES

PATHOLOGIES DIAGNOSTIQUEES.

Pathologies

Effectifs

pourcentage

Accident d'évolution (éruption)

1

2,3

Carie dentaire

28

65,1

Parodontopathie

7

16,3

Traumatisme

6

13,9

Cellulite d'origine dentaire

1

2,3

TOTAL

43

100

Ce tableau vous montre un taux élevé de carie dentaire dont 28 cas soit 65,1% ensuite viennent 7 cas soit 16,3% de parodontopathie.

TABLEAU VIII : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES

PATHOLOGIES ET L'AGE

Pathologie

Tranche d'âge (an)

0 - 10

11 - 20

21 - 30

31 - 40

41 - 50

51 - 60

< 60

Total

Accident d'avulsion

-

-

1

-

-

-

-

1

Carie dentaire

1

3

13

6

4

-

1

28

Cellulite d'origine dentaire

-

-

-

1

-

-

-

1

Parodontopathies

3

-

3

-

-

-

-

6

Traumatisme

1

1

2

1

-

1

-

6

Total

5

4

18

8

4

2

2

43

Ce présent tableau nous monte que :

- La tranche d'âge de 21 - 30 ans présente un grand effectif pour la carie dentaire avec 13 cas sur 28 et 2 cas sur 6 pour le traumatisme.

TABLEAU IX : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES

PATHOLOGIES ET LE SEXE

PATHOLOGIE

SEXE

MASCULIN

FEMININ

Total

Accident d'avulsion

-

1

1

Carie dentaire

13

15

28

Cellulite d'origine dentaire

1

-

1

Parodontopathie

5

2

7

Traumatisme

5

1

6

Total

24

19

43

Conformément à ce tableau nous constatons que :

- Pour les accidents d'avulsion : le sexe féminin est représenté avec un cas.

- Pour la carie dentaire c'est le sexe féminin qui est le plus touché avec 15 cas sur 28.

- Pour les cellulites d'origine dentaire s'est le sexe masculin qui est représenté avec 1 cas

- Pour la Parodontopathie : le sexe masculin est le plus touché avec 5 cas sur 7

- Pour les traumatismes c'est le sexe masculin qui est beaucoup représenté avec 5 cas sur 6.

TABLEAU X : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES

SUBSTANCES PRELEVEES

Substances prélevée

Effectifs

pourcentage

Pus

1

2,3

Salive + sérosité gingivale

42

97,7

TOTAL

43

100

Dans ce tableau nous voyons que le prélèvement de la salive et sérosité gingivale trône en tête avec 42 cas soit 97,7%. Ensuite vient le prélèvement de pus avec 1 cas soit 2,3%

TABLEAU XI : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES

GERMES IDENTIFIER AU LABORATOIRE

Germes

Effectifs

pourcentage

Pseudomonas aeruginosa

1

2,3

Staphylococcus aureus

4

9,3

Peptostreptococcus

1

2,3

Candida albicans

1

2,3

Pas de flore pathogène Isolée

36

83,7

Total

43

100

Ce tableau nous montre que :

- La majorité des échantillons n'ont pas de flore pathogène isolée dont 36 cas soit 83,7%.

- Parmi les germes pathogènes dénombrés se sont les Staphylococcus aureus est plus rencontré dans la cavité buccale avec 4 cas soit 9,3%.

TABLEAU XII : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LA

SENSIBILITE DES GERMES PATHOGENES (antibiogramme).

Culture

Antibiogramme

CEFATOXINE

CIPRO

NORFLO

GENTA

BACTRIM

AMPICILLINE

CEFUROXINE

LINCOMYCINE

Staphylococcus aureus

S

S

S

S

I

R

S

I

Pseudomonas aeruginosa

S

S

S

S

R

R

R

R

Peptostrepto coccus

S

S

S

S

S

S

S

S

Staphylococcus aureus

S

I

S

S

R

R

S

I

Candida albicans

-

-

-

-

-

-

-

-

Staphylococcus aureus

S

S

S

S

R

R

S

R

Staphylococcus aureus

S

S

S

S

R

R

S

R

Dans ce tableau nous remarquons :

- La sensibilité et la résistance du staphyllococcus aureus est différente d'un individu à l'autre

- Le pseudomonas aeruginosa est sensible à la Cefatoxine, Cipro, Norflo, Genta puis résistant à la Bactrim, Ampicilline, Cefuroxine, lincomycine.

- Le peptostreptococcus est sensible à tous les antibiotiques

- Le Candida albicans n'est ni sensible, ni résistant aux antibiotiques.

Chapitre III : DISCUSSIONS

Il ressort de nos recherches que certaines considérations ont été prises en fonction des paramètres étudies ci- dessous :

Le sexe, l'âge, le niveau d'étude, la profession, la commune de résidence, les types de pathologies, les types pathologies et le sexe, les types de pathologie et la tranche d'âge, les substances prélevées, le type des germes.

Dans l'ensemble des prélèvements effectués pendant cette période de recherche dans le service de stomatologie des cliniques universitaires de Lubumbashi, nous avons réalisé 43 prélèvement sur les patients dont l'âge est situé entre 0 - 70 ans.

- Ainsi nous avons constaté que la tranche d'âge la plus touchée est celle comprise entre 21 - 30 ans avec 41,9 %. Nous voyons que les affections bucco - dentaires sont l'apanage des jeunes adultes que les enfants et les vieilles personnes. Nous croyons que cela serait due au fait qu'à cette étape de la vie, dans le contexte socio culturelle de notre pays, l'individu est empiété dans le rouage du quotidien pour se tracer un chemin, et que souvent les soins sont alignés au second plan ; et c'est dans cette tranche d'âge que l'on retrouve la catégorie d'étudiants qui constituent une bonne portion des individus qui consultes aux cliniques universitaires de Lubumbashi.

- Le sexe masculin est le plus touché par les affections bucco - dentaire avec 55,8 % par rapport au sexe féminin qui n'a que 44,2 % ; nous pouvons ainsi affirmer que dans notre étude, les hommes ont été plus sensibles aux odontalgies, car le sexe ratio (1,3) est en leur faveur. Nous avons des difficultés pour en cerner les causes :

o Est-ce du à un déficit dans l'état d'hygiène buccale ? cause primaire des affections bucco - dentaires les plus rependues dans le monde.

- Par rapport au niveau d'étude, nous avons constaté que la majorité des nos patients ont un niveau d'étude supérieur, ceux - ci s'explique par le fait que l'hôpital est une institution de l'université, fréquenté plus par les étudiants.

- En ce qui concerne la profession la plus part de nos patients atteints par les affections bucco - dentaires sont des étudiants avec 41,8%.

- Pour ce qui est de la commune de résidence, nous constatons que la majorité de nos patients habitent la commune de Lubumbashi avec 48,8% parce que l'hôpital même qui nous a servi de cadre pour nos recherches se retrouve dans la dite commune et que les étudiants qui consultes le plus habitent le campus qui est dans la commune de Lubumbashi. Delà nous comprenons que la plus part des personnes préfèrent se faire soigner à un hôpital qui est proche de leur domicile.

- Quand à la pathologie, la majorité de nos patients sont atteint de la carie dentaire avec 65,1%. Parce que c'est la pathologie bucco - dentaire la plus rependue dans le monde, aussi les douleurs qu'elle occasionnent, sont insupportables.

- En ce qui concerne l'identification de germe, la plus part de nos prélèvement n'ont pas de flore pathogène isolée avec 36 cas soit 83,7 % alors que chez les autres, le Staphylococcus aureus est le plus retrouvé dans la flore buccale avec 4 cas soit 9,3%.

- Pour ce qui est de la culture microbienne, nous avons remarqué que le peptostreptococcus est la plus sensible aux antibiotiques alors que le pseudomonas aeruginosa et résistant à la moitié des antibiotiques utilisés.

CONCLUSION ET RECOMMADATION

Notre étude transversale, descriptive nous a permis de bien appréhender la problématique des odontalgies et de la bactériologie buccale dans la ville de Lubumbashi.

- Que la prévalence de la carie dentaire est trop élevée par rapport à celle des autres pathologies bucco - dentaires avec 65,1 %

- Que la tranche d'âge la plus touchée est celle comprise entre 21 à 30 ans et le sexe masculin est le plus touché par les pathologies bucco - dentaires en général.

- Que les étudiants sont plus concernés par les pathologies bucco - dentaires que les autres couches de la population.

- Qu'après la culture microbienne, 83,7% n'ont pas de flore pathogène isolée alors que le Staphylococcus aureus est la bactérie retrouvée plus dans la flore buccale

- Que la peptostreptococcus est le plus sensible aux antibiotiques alors que le pseudomonas aeruginosa est le plus résistant.

A la suite des recherches, nous pouvons conclure que la bouche est un écosystème complexe contenant des vastes colonies microbiennes qui prolifèrent sur et autour des dents, des gencives et de la langue.

Nous savons aussi que les bactéries qui se trouvent normalement dans la bouche peuvent migrer et nuire à d'autres parties du corps. Ceux - ci nous amène a affirmer que les affections bucco - dentaires sont réel problème de santé publique.

Eu égard à ce qui précède, nous avons donné quelques recommandations.

- Nous recommandons aux autorités politiques et médicales de procédés par l'éducation sanitaire à la population en vue d'une bonne hygiène dentaires et alimentaire ; surtout chez les étudiants et élèves, les sensibilisés sur le fait que les affections bucco - dentaires sont devenues actuellement un véritable problème de santé publique dans notre milieu.

Notre échantillon étant moindre contenu de nos moyens financiers limités, mais nous ouvrons le chemin à tous ceux dont l'étude intéresse.

BIBLIOGRAPHIE

1. ACKERMANN L. PONPIANS - MINIAC : L'Urgence en odontostomatologie massons et Cie julien PRELAT, Paris 1964

2. BERNARD et GENEVIEVE P. : Dictionnaire médical pour les régions tropical, édition du centre d'étude et de recherche pour la promotion de la santé ? Kangu - Mayombé, Zaïre 1984.

3. ROUVIERE : Anatomie humaine édition 12ème révise et augmenté : Paris, Pepa, New York, Barcelone, Milan, Mexico, San Paulo, 1985.

4. Site Internet :

a. Wikipedia, l'encyclopedie libre (W.W.W. Wikipedia. Org)

b. Web MD, better information; better teath (W.W.W.Web md. Com)

5. T.F.C

a. KIJ A MUSAS Solange: Profil épidémiologique des affections bucco - dentaires. Institut supérieur des techniques médicales de Lubumbashi 2006 - 2007.

b. SENGWA MWELWA : Profil épidémiologique des traumatismes bucco - maxillo-faciaux. Faculté de médecine, université de Lubumbashi 2008 - 2009.

c. SOBOLAYI KABWE MEBA : Profil épidémiologique des cellulites d'origines dentaires chez les enfants à Lubumbashi. Faculté de médecine, Université de Lubumbashi 2008 - 2009.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHIE I

DEDICACE II

AVANT PROPOS III

PLAN DE TRAVAIL IV

I. INTRODUCTION 1

I.1. PROBLEMATIQUE 1

I.2. HYPOTHESE 2

I.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2

I.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL 2

I.5. METHODOLOGIE 3

I.6. DELIMITATION ET SUBDIVISION DU TRAVAIL 3

PREMIERE PARTIE THEORIQUE : LES GENERALITES CHAPITRE I : RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES DE LA SPHERE-BUCCO-DENTAIRE 4

CHAPITRE II : LES AFFECTIONS BUCCO - DENTAIRES LES PLUS 16

COMMUNES 16

III. LA CARIE DENTAIRE......................................................... 20

DEUXIEME PARTIE : CONSIDERATIONS PRATIQUES 28

CHAPITRE I : POPULATION, MATERIELS ET METHODE 29

I. Présentation du milieu de recherche 29

I.1. HISTORIQUE ET STATUT 29

II. Population, Matériels et méthode 31

CHAPITRE II : LES RESULTATS 33

TABLEAU I : DISTRIBUTION DE LA POPULATION PAR TRANCHE 33

TABLEAU II : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LE SEXE 33

TABLEAU III : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LE 34

NIVEAU D'ETUDE 34

TABLEAU IV : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LA 34

PROFESSION 34

TABLEAU V : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES 35

COMMUNES DE RESIDENCE 35

TABLEAU VI : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES 36

PATHOLOGIES DIAGNOSTIQUEES. 36

TABLEAU VII : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES 37

PATHOLOGIES ET L'AGE 37

TABLEAU VIII : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES 38

PATHOLOGIES ET LES SEXES 38

TABLEAU IX : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES 39

SUBSTANCES PRELEVEES 39

TABLEAU X : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES 39

GERMES IDENTIFIER AU LABORATOIRE 39

TABLEAU XI : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LA CULTURE 40

Chapitre III : DISCUSSIONS 41

CONCLUSION ET RECOMMADATION 43

BIBLIOGRAPHIE 45

TABLE DES MATIERES 46






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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon