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Participation des pétroliers producteurs au budget de l'état. Analyse et perspectives. Période de 2008 à  2010

( Télécharger le fichier original )
par Frédéric BALINTWALI MUGISHO
Ecole nationale des finances RDC - Diplôme de l'école nationale des finances en finances publiques 2012
  

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3.3.5.2. PART DANS LES RESSOURCES PROPRES

Les ressources propres sont constituées des recettes courantes, exceptionnelles ainsi que celles des provinces. Pour mieux observer l'importance des recettes sous étude, les recettes courantes sont

présentées en recettes douanières (DGDA), recettes fiscales (DGI), recettes non-fiscales (DGRAD) et recettes des pétroliers producteurs.

Ce rapprochement est nécessaire pour connaître à quel point les recettes sous étude interviennent dans l'autofinancement des dépenses de l'Etat.

Graphiques 3.7. et 3.8. Importance relative de différentes catégories des
recettes propres
(% par rapport au montant total des ressources propres)

Prévisions Réalisations

19,0

100%

90%

80%

11,6

10,3

8,7

35,4 35,2 33,0

20%

10%

0%

2008 2009 2010

70%

60%

50%

40%

30%

Recettes des provinces

Recettes exceptionnelles

Recettes des pétroliers producteurs

DGRAD

DGI

35,8 35,5

34,0

9,9 10,4 15,7

DGDA

13,7 7,2

9,5

11,6

15,5

6,2

10,2

12,8

8,1

9,5

50%

9,9

9,8

26,3 30,5 26,5

40%

30%

20%

30,8 31,1 30,8

10%

0%

2008 2009 2010

100%

90%

80%

70%

60%

Source : Elaborés sur base des données statistiques de le DPSB/ Ministère du Budget

Commentaire

A travers ces graphiques, il est possible d'observer plus facilement la part des recettes des pétroliers producteurs dans les ressources propres. En considérant les trois années en bloc, en termes de prévisions, elles se situent après les recettes exceptionnelles et celles de la DGRAD, la DGDA étant en tête suivie de la DGI. Mais en termes de réalisations, elles occupent la troisième position en devançant les recettes exceptionnelles et celles de la DGRAD.

3.3.5.3. PART DANS LES RECETTES COURANTES

Avec la cession et la rétrocession des recettes à caractère national et l'intermittence des recettes exceptionnelles, il nous semble encore préférable de descendre dans une autre ramification budgétaire et relever l'importance des recettes des pétroliers producteurs.

Nous nous intéressons ici, aux recettes courantes qui comprennent les recettes de la DGDA, de la DGI, de la DGRAD et des pétroliers producteurs.

Tableau 3.8. Rapprochement des recettes des pétroliers producteurs par
rapport aux recettes courantes
(en millions de CDF)

 

Prévisions

Réalisations

Exercice
Budgétaire

Recettes
courantes

R. des pétroliers
producteurs

Prop.%

Recettes
courantes

R. des pétroliers
producteurs

Prop.%

2008

1 086 832

180 300

16,6

1 206 053

229 623

19,0

2009

1 480 889

136 947

9,2

1 427 973

138 120

9,7

2010

2 318 771

297 773

12,8

2 154 940

274 335

12,7

Source : Elaboré sur base des données statistiques de la DPSB R. : recettes

Prop.% : proportions en pourcentage

Commentaire

En 2008, les recettes courantes totales et les recettes des pétroliers producteurs prévues étaient respectivement de l'ordre de 1086,8 milliards et 180,3 milliards de CDF. En réalisations, la grande plus-value enregistrée permet aux recettes des pétroliers producteurs d'atteindre le 19% des recettes courantes en s'élevant à 229,6 milliards de CDF.

En 2009, pour l'ensemble des recettes courantes, les assignations n'étaient pas atteintes mais les recettes des pétroliers producteurs avaient connu une plus value et avaient gardé presque la même proportion par rapport au total des recettes courantes en passant de 9,2% en prévision à 9,7% en réalisation.

En 2010, dans l'ensemble, en prévisions comme en réalisations, les recettes courantes ont connu une augmentation considérable et les recettes des pétroliers producteurs remontent en s'établissant à 297,8 millions de CDF en prévisions (soit 12,8% des

recettes courantes et à 274,3 millions de CDF en réalisations (soit 12,7%).

Les graphiques qui suivent reviennent avec beaucoup plus des détails sur les recettes courantes des années sous étude.

Graphiques 3.9. et 3.10 Importance relative de différentes recettes courantes Prévisions Réalisations

39,5

40,0

DGDA

35,8

36,0

DGI

16,6

45,0

35,0

DGRAD

Recettes des pétroliers producteurs

0,0

9,9

19,0

39,2

35,4

11,6

12,7

9,7

2008 2009 2010

35,0

30,0

25,0

20,0

15,0

10,0

5,0

39,7 40,0

2008 2009 2010

45,0

12,7

12,8

37,4

31,9

14,1

16,6

12,1

38,9

9,2

34,4

40,0

35,0

30,0

25,0

20,0

15,0

10,0

5,0

0,0

Source : Tableau 3.8.

Commentaire

Ces deux graphiques montrent la répartition des recettes courantes dans le but de dégager la hauteur des recettes des pétroliers producteurs par rapport aux autres recettes de sa catégorie.

En prévisions comme en réalisations, ces recettes viennent en dernière position mais là n'est pas la considération que l'on doit donner à ces recettes. Rappelons ici, qu'il s'agit de recettes perçues dans un seul secteur de production du pétrole brut alors que les recettes douanières, fiscales et non-fiscales comprennent les recettes de tous les autres secteurs. Toute chose étant égale par ailleurs, les recettes perçues auprès des sociétés pétrolières de production sont répertoriées comme des droits administratifs au budget de l'Etat formant ainsi pour certaines les recettes de la DGRAD et pour d'autres les recettes exceptionnelles. (Voir tableau 1)

L'analyse que nous nous sommes proposé de mener tire à sa fin. Les différents tableaux et graphiques sont éloquents et parlent d'euxmêmes sans pour autant nécessiter plusieurs commentaires de notre part étant donné que, après chaque illustration, nous nous sommes attelé à produire nos constats et commentaires ainsi que ceux des auteurs des données des statistiques employées notamment la BCC, la DPSB et l'ITIERDC.

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