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Contribution à  l'amélioration de la situation financière d'une entreprise d'état: cas de l'OCBN (Organisation Commune Bénin-Niger des chemins de fer et de transports )

( Télécharger le fichier original )
par G. Olivier et W.Eustache HOUNKPEVI et HOLONOU
Université d'Abomey Calavi au Bénin - Licence professionnelle en sciences économiques 2011
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DU BENIN

MINI STERE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

uNIVERsrrE D'iksomEY-cikunn

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

(FASEG)

OPTION : SCIENCES DE GESTION

FILIERE : COMPTABILITE, AUDIT ET CONTROLE DE GESTION

THEME :

CONTRIBUTION A L'AMELIORATION DE LA SITUATION FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE D'ETAT : CAS DE L'OCBN

Réalisé et présenté par :

Eustache W. HOLONOU & Olivier G. HOUNKPEVI

Sous la supervision de:

M. Armel AGUNOU Dr Toïdi MOUTAIROU

Chef division comptabilité Enseignant à la FASEG (UAC)
à l'OCBN

Décembre 2011

LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION N'ENTEND DONNER NI APPROBATION, NI IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS LES MEMOIRES. CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME PROPRES À LEURS AUTEURS

« Version corrigée après soutenance bon à déposer » Abomey-Calavi, le

Dr Toïdi MOUTAIROU

v' A mon père kouessi HOLONOU et a ma mère Claudine HOUNGBEDJI pour tout leur sacrifice. Je n'ai pas des mots justes pour extérioriser toute ma reconnaissance ;

v' A toi Valérie M. LINTA, pour tout ton soutien et tes conseils, trouve en ces mots ma sincère gratitude.

v' A tous mes amis, Horace, Jules, Emilienne et mes autres parents qui de près ou de loin ont participé à la réalisation de ce travail.

Eustache W. HOLONOU

v' A mes parents Hounga HOUNKPEVI et Félicienne HOUNKPEVI née MEGONOU, qui m'ont soutenu au cours de ma formation et qui de jour comme de nuit ne cesse de penser à ma réussite. Chers parents, voici concrétisées vos aspirations. Les multiples soutiens trouvent ici leur justification.

v' Aux frères et soeurs HOUNKPEVI pour tous vos conseils et exhortations au travail bien fait. Ce travail est le fruit de nos efforts.

Olivier G. HOUNKPEVI

Nous adressons nos sincères remerciements et toute notre gratitude :

> Au Professeur Magloire LANHA Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l'université d'Abomey- Calavi pour son grand intérêt qu'il porte pour la formation LMD.

> A tout le corps enseignant de la FASEG pour l'enseignement de qualité que vous nous avez donné.

> Au Docteur Toïdi MOUTAIROU notre directeur de mémoire pour avoir accepté de nous orienter pour la rédaction.

> A monsieur Gervais AGBOTON assistant de recherche à la FASEG/UAC pour ses conseils, ses remarques pertinentes et sa disponibilité permanente.

> Aux honorables membres du jury pour leur disponibilité à apprécier notre travail.

> A Monsieur Armel AGUENOU Chef Division comptabilité de l'OCBN, notre maitre de stage qui nous a fourni les documents nécessaires à la réalisation de notre oeuvre.

> A tous les responsables et agents de l'OCBN pour leur ouverture, leur appui et leur sincérité dans la collecte des données.

> A tous ceux qui, de près ou de loin a contribué à la réalisation de cette oeuvre.

LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS

BFR : Besoin en Fonds de Roulement

CA : Chiffre d'affaires

DAF : Direction Administrative et financière

DFC : Département Finance Comptabilité

EBE : Excédent Brut d'Exploitation

EBIT : Earning Before Interests and Taxes

EL : Effet de Levier

FRN : Fonds de Roulement

GV : Grande Vitesse

OCBN : Organisation Commune Bénin-Niger des chemins de fer et de

transports

OCDN : Organisation Commune Dahomey-Niger des chemins de fer et de

transports

PV : Petite Vitesse

RAO : Résultat des Activités Ordinaires

RE : Résultat d'Exploitation

RF : Résultat Financier

RHAO : Résultat Hors Activités Ordinaires

RN : Résultat Net

ROE : Return On Equity

ROI : Return On Investments

TN : Trésorerie Nette

VA : Valeur Ajoutée

LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES

Tableau N°1 : Présentation des principaux ratios et agrégats 39

Tableau N°2 : Evolution des masses de l'actif de l'OCBN 42

Tableau N°3 : Evolution des masses du passif de l'OCBN 43

Tableau N°4 : Evolution du ratio d'autonomie financière 46

Tableau N°5 : Evolution du ratio de permanence des capitaux de l'OCBN 47

Tableau N°6 : Evolution du ratio des dettes à court terme de l'OCBN 48

Tableau N°7 : Evolution des ratios de structure de l'actif de l'OCBN 50

Tableau N°8 : Evolution du chiffre d'affaire de 2005 à 2008 51

Tableau N°9 : Evolution de la marge brute sur matière 53

Tableau N°10 : Evolution de la Valeur Ajoutée 54

Tableau N°11 : Evolution de l'EBE de l'OCBN 55

Tableau N°12: Evolution du résultat d'exploitation

de l'OCBN de 2005 en 2008 56

Tableau N°13 : Evolution du résultat financier 57

Tableau N°14 : Evolution du RAO de l'OCBN 58

Tableau N°15: Evolution du RHAO de l'OCBN 59

Tableau N°16 : Evolution du résultat net de l'OCBN 60

Tableau N°17 : Evolution de la marge brute sur chiffre d'affaires 61

Tableau N°18 : Evolution de la marge nette sur chiffres d'affaire 62

Tableau N°19 : Evolution du ROI brut avant impôt 63

Tableau N°20 : Evolution du ROE 64

Tableau N°21: Evolution de l'effet de levier financier de l'OCBN 65

Tableau N°22: Evolution de la rentabilité sociale de l'OCBN 66

Tableau N°23 : Evolution du FRN de l'OCBN 67

Tableau N°24 : Evolution du BFR de l'OCBN de 2005 à 2008 68

Tableau N°25: Evolution de la TN de l'OCBN de 2005 à 2008 69

Tableau N°26 : Evolution du ratio de liquidité générale 70

Tableau N°27: Evolution du ratio de liquidité réduite 71

Tableau N°28 : Evolution du ratio de liquidité immédiate 72

Tableau N°29: Evolution du ratio de solvabilité globale 72

Graphique N°1 : Evolution du chiffre d'affaire 52

Graphique N° : Evolution du FRN, du BFR et de la TN 69

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE

SECTION1 : Présentation de l'OCBN 4

SECTION2 : Déroulement du stage 15
Chapitre II : CADRE THEORIQUE ETMETHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

Section1 : Problématique, objectifs et hypothèses 20

Section2 : Revue de littérature et méthodologie de recherche 24

Chapitre III : ANALYSE DE LA SITUATION FINANCIERE DE L'OCBN

Section 1 : Présentation et traitement des données 42

Section 2 : Analyse de l'équilibre et de la liquidité, validation

des hypothèse et suggestions 68

CONCLUSION GENERALE 76

Bibliographie

Annexes

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE

Dans le but d'exploiter les richesses africaines, le colonisateur avait réalisé beaucoup d'infrastructures. Dans le domaine du transport, les réseaux ferroviaires étaient d'une grande importance car ils leur permettaient d'acheminer les matières premières de l'intérieur des pays africains vers les côtes pour y être embarqué dans les navires. Le réseau ferroviaire du Dahomey-Niger était l'une de ces réalisations.

Ainsi après le départ des colons, ces diverses infrastructures ont été bénéfiques pour les pays colonisés de ce fait le réseau ferroviaire Dahomey-Niger devient la propriété commune des deux Etats et prend l'appellation d'Organisation Commune Dahomey-Niger des chemins de fer et des transports.

Qu'elle soit privée ou publique, l'entreprise doit relever le même défi : faire plus et mieux avec moins de ressources afin de créer plus de richesses à un coût moindre tout en satisfaisant la collectivité. Cependant pour jouer ses rôles et atteindre les objectifs précités, elle a le devoir de financer ses besoins à travers un bon plan de financement. Il n'est pas rare de constater que beaucoup d'entreprises ont du mal soit à trouver de financements pour leurs projets soit à trouver la structure financière adéquate pour la survie ou la croissance de leurs entreprises. La gestion comptable et financière devient donc une des tâches fondamentales à laquelle doivent s'atteler les dirigeants d'entreprises. Sa vocation première est d'assurer quotidiennement la pérennité de l'entreprise en lui maintenant un niveau de liquidité suffisante. Elle contribue à une gestion efficiente des comptes bancaires, à une immunisation de l'entreprise contre les risques de taux d'intérêt et de change, d'insolvabilité et de baisse de rentabilité qui lui seraient dommageable dans un contexte concurrentiel.

La mauvaise gestion, les malversations, le manque d'ambition...font que depuis quelques années les entreprises publiques n'arrivent plus à supporter la concurrence.

Au nombre de ces entreprises publiques, l'Organisation Commune Bénin- Niger est aussi confrontée à de nombreux problèmes.

Ainsi pour remédier à ses problèmes et reprendre sa position dans l'économie nationale, il urge pour les dirigeants de l'OCBN de se doter d'un nouveau dynamisme en matière de gestion financière. C'est dans cette optique

que nous avons jugé bon de travailler sur le thème «contribution à l'amélioration de la situation financière d'une entreprise d'Etat : cas de l'OCBN ».

La suite de notre recherche sera organisée de la façon suivante :

* Dans le premier chapitre, nous présentons le cadre institutionnel de l'étude ;

* Le cadre théorique et méthodologique de l'étude fera l'objet du deuxième chapitre ;

* Et enfin le troisième chapitre sera consacré à l'analyse de la situation financière de l'OCBN.

CADRE INSTITUTIONNEL

DE L'ETUDE

CHAPITRE PREMIER :

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE

Ce chapitre nous amènera à faire la présentation de l'OCBN d'une part et à exposer le déroulement du stage dans ses locaux d'autres parts.

SECTION1 : Présentation de l'OCBN

Paragraphe 1 : Historique et structure organisationnelle de l'OCBN

A- HISTORIQUE

Confronté à des difficultés d'accès à l'intérieur des pays africains et au transport des matières premières vers les côtes, le colonisateur a initié des constructions de chemin de fer. Les français, pour concurrencer l'axe ferroviaire Lagos-Kano en construction par les Anglais, décident de relier la République du Dahomey à celle du Niger qui était une vaste colonie enclavée productrice du bétail, de peaux et d'arachide.

Les Tavaux de construction débutèrent le 26 Juin 1900 par l'axe central Cotonou-Parakou. Le 04 Septembre 1902, commença l'exploitation du premier tronçon Cotonou-Attogon long de 65 km.

Au même moment qu'ils construisaient l'axe Cotonou- Parakou, deux autres axes étaient en construction :

- l'axe Cotonou-Porto-Novo-Pobè, long de 107 km ;

- l'axe Pahou-Ouidah-Sègbohouè, long de 34 km qui débouchait plus tard sur Grand-Popo

Prévu pour être poursuivi jusqu'à Niamey en passant par KandiMalanville-Dosso, les travaux ont été interrompu à Parakou à cause de la seconde guerre mondiale.

Ce chemin de fer fut exploité successivement par :

- le service des travaux de chemin de fer du Bénin ;

- la compagnie française des chemins de fer ;

- la régie Bénin-Niger ;

- de 1959 à nos jours par l'OCDN qui entre temps a changé de nom pour devenir l'Organisation Commune Bénin-Niger des chemins de fer et des transports (OCBN).

Jusqu'en 1988, le chemin de fer a été le mode de transport le plus fiable et le plus utilisé dans le corridor Bénin-Niger.

Au nombre des trois lignes que détient l'OCBN, seul l'axe de 438 Km qui n'est rien d'autre que la ligne centrale vers le nord est actuellement en service. Il est de rails de 22 Kg à 20% ; 30 Kg à 75% et 36 Kg à 5%.

B- Structure organisationnelle

L'OCBN, société bi-étatique, est placée sous la tutelle des ministres chargés des transports du NIGER et du BENIN. Son nouvel organigramme du 12 Avril 2007, est fait d'organes de décision et de direction (voir annexe N°1).

1- Organe de Décision (OD)

L'Organe de Décision est formé par un Conseil d'Administration et le Comité de Direction.

a) Conseil d'Administration

Le Conseil d'Administration est l'organe suprême de décision qui définit la politique de l'organisation. Composé de 24 membres, il se réunit deux (02) fois par an de façon alternative entre les deux pays pour les sessions ordinaires. Le ministre nigérien des transports assure la présidence du conseil d'administration. Notons que les sessions extraordinaires peuvent être tenues sur convocation de ce dernier.

b) Comité de Direction

Composé de huit (08) membres choisis au sein du conseil d'administration, le comité de direction est dirigé par le ministre béninois en charge du transport. Le comité de direction exerce, par délégation du conseil d'administration, les pouvoirs que ce dernier détient par l'application de l'article 9 sous réserve pour lui d'agir dans le cadre des programmes approuvés et dans la limite des crédits ouverts par le conseil. Le compte rendu est présenté par le président du comité au terme de l'exercice de sa gestion.

2- Organe de Direction

Depuis le 10 Août 2007, date d'adoption d'une nouvelle structure organisationnelle et ce conformément aux dispositions des actes constitutifs, l'OCBN est gérée par une direction générale assistée par deux directions opérationnelles dont l'une est chargée des affaires administratives et financières et l'autre chargé des transports et du matériel. Les départements et divisions sont repartis sous chacune des deux directions opérationnelles.

a) La Direction Générale

La direction générale de l'OCBN est dirigée par un béninois. Ce dernier est assisté par un directeur général adjoint nigérien par convention .Le directeur général assisté de son adjoint est chargé d'une façon générale de

l'exécution des décisions prises par le comité de direction à qui il rend compte de sa gestion. L'adjoint se charge d'assumer l'intérim pendant les missions, les congés et d'autres causes d'absence du directeur général. Le management de la structure, la définition des stratégies et le contrôle de l'équipe de direction revient à la direction générale.

b) La Direction Administrative et Financière

La Direction Administrative et Financière (DAF) a pour mission principale la gestion du personnel, mais aussi de la gestion comptable et financière. Elle a en sa direction cinq (05) départements dont :

· Le département finance et comptable

Elle comprend trois divisions. Il y a la division comptabilité et contrôle des recettes, la division comptabilité centrale et enfin la division trésorerie.

- La division comptabilité et contrôle des recettes

- La division trésorerie

- La division comptabilité centrale

· le département des ressources humaines

Ce département est composé de trois divisions dont la division du personnel, la division formation professionnelle et la division affaires juridiques.

· le département des approvisionnements

Composé de deux divisions à savoir la division achats et transit et la division gestion des stocks, ce département a pour mission essentielle l'achat des pièces, du matériel et du stockage de ces derniers.


· le département santé et assistance sociales

Ce département est composé de deux divisions à savoir : la division assistance sociale et le bloc sanitaire. Ce département a pour mission essentielle de donner les premiers soins aux personnels avant d'être envoyé vers des centres plus équipés. L'organisation dispose d'une maternité qui permet aux femmes des agents et aux personnels féminins de faire des consultations et des accouchements.

· le département informatique et communication

Le département informatique et communication assure la mission qui lui est assignée par l'intermédiaire de deux divisions dont l'une est dénommée division

c) La direction des transports et du matériel

Cette direction est composée de trois départements dont nous pouvons citer :

· le département matériel et traction

Le département matériel et traction est composé de deux divisions qui sont : la division énergie thermique et électrique et la division mécanique générale et wagonnage.

Sa mission principale est l'entretien et la réparation de tout le matériel roulant et moteur qu'il met à la disposition du département des transports. Il est chargé de la fabrication métallique, en bois et des travaux de fonderie. Il s'occupe également de la maintenance, l'entretien et la gestion des voies ferrées par l'intermédiaire des districts. Il gère les bâtiments et ouvrages d'arts, les terrains non bâtis et assure l'installation, la gestion des télécommunications et signalisations.


· le département des transports

Ce département est composé de : la division commerciale, la division trafic, la division mouvement et enfin les agences. Le département des transports a deux objectifs fondamentaux à atteindre.

Le premier objectif concerne le volet commercial qui regroupe toutes les opérations de contact avec la clientèle en vue d'obtenir du fret et de trouver avec les clients les solutions aux problèmes liés à l'acheminement par rail et par route.

Le second vise la mise en place des locomotives pour assurer l'acheminement des marchandises et le transport des voyageurs qui n'est pas opérationnelle actuellement vers le Niger et le Nord- Bénin et vice versa.

Le département des transports met en oeuvre la politique commerciale de l'OCBN en matière d'acheminement des marchandises et de transport de voyageurs ainsi que la politique d'exploitation des voies ferrées et des routes grâce à la dynamique de ses services et agences (Port, Parakou, Niamey, Maradi).

· le département de l'équipement

Le département de l'équipement assure la mission qui lui est assignée par l'intermédiaire de deux divisions qui sont : la division voie et génie civil et la division télécommunication.

· le département d'audit et de contrôle

Directement lié à la direction générale, le département d'audit et contrôle est composé de deux divisions qui sont : la division d'audit interne et la division contrôle de gestion.

Ce département a pour mission essentielle de veiller au respect des règles et procédures en vigueur à l'OCBN. Il évalue également périodiquement l'efficacité du contrôle interne et effectue des inspections et contrôles exceptionnels ou inopinés à la demande de la direction générale ou des autres directions. Il dispose du bureau audit comptable et finance, du bureau audit commercial et de l'exploitation, du bureau audit technique, du bureau contrôle budgétaire, du bureau suivi analytique de l'exploitation et du bureau étude économique pour mener à bien ses tâches de contrôle. Mais les difficultés de la comptabilité font que sa mission d'audit interne ne fonctionne pas comme cela se doit. En dehors de cela le manque de moyens de transport fait que l'inspection est inefficace.

Paragraphe2: Activités, environnement, ressources de fonctionnement et défis de l'OCBN

A. Activités de l'OCBN

Entreprise publique à caractère industriel et commercial, l'OCBN effectue une activité principale et des activités annexes.

1- Activité principale

L'OCBN est une entreprise prestataire de service chargée de l'administration et de la gestion des chemins de fer Bénin-Niger, et de l'opération de compensation des transports Rail-routes. En un mot son activité principale est l'exploitation des chemins de fer.

2- Activités secondaires

- la location de ses domaines sous forme de contrat bail ;

- la location des citernes ;

- les embranchements qui consistent à prolonger les rails vers des endroits voulus par un client voulant bénéficier des services de l'organisation.

B. Environnement de l'OCBN : son marché et ses concurrents

L'OCBN avait le quasi monopole du transport des marchandises vers le Nord- Bénin et vers certains pays de l'inter land (Niger, Mali, Burkina-Faso...). Son marché est donc constitué des clients béninois et étrangers

Avec l'avènement de la libéralisation du secteur des transports et l'achèvement du bitumage de la route de Savè - Parakou, l'OCBN se trouve confrontée à une concurrence rude et déloyale face aux transporteurs routiers qui offrent presque le même service qu'elle et à moindre coût.

C. Ressources de fonctionnement de l'OCBN

Pour mener à bien la mission qui lui est assignée, l'OCBN est dotée de certaines ressources de fonctionnement au nombre desquelles nous avons : le capital, les voies ferrées et matériels roulants, les moyens humains et les gares et agences.

1- Le capital

Doté d'un capital de deux milliards (2.000.000.000) de francs CFA en 1959, l'OCBN fonctionne aujourd'hui avec un capital de vingt trois milliards neuf cent dix-huit millions deux cent soixante quatre mille cinquante-six (23.918.264056) francs CFA suite à l'incorporation des plus values de réévaluation d'actif effectué en 1993.

2- Les voies ferrées et matériels roulants

L'OCBN dispose de trois axes d'une longueur totale de 579 Km. Ces trois axes sont composés de deux axes côtières (l'axe Cotonou- et l'axe Cotonou-grand-) et d'un axe centrale Cotonou-Parakou qui est le seul actuellement en service.

Pour ce qui concerne les matériels roulants, l'OCBN a un parc de :

- une locomotive BB

- neuf (9) locomotives CC et ;

- d'un nombre important de wagon (plate-forme, tombereau, citerne)

3- Les moyens humains

L'OCBN emploie présentement un personnel composé de 677 agents réparti comme suit :

> Par catégorie socioprofessionnelle

Catégorie

Nombres

Cadre

19

Agent de maîtrise

24

Personnel d'exécution

570

Agent occasionnel

B

7

Agent occasionnel

D

57

Total

677

Source : service personnel

> Par tranche d'âge

Tranche

Nombres

25ans - 35 ans

64

35 ans - 45 ans

285

45ans - 55ans

309

55 ans et plus

19

Total

677

Source : service personnel

4- Les agences et les gares > Les agences

L'OCBN dispose de quatre agences qui sont :

- Agence port ;

- Agence de Parakou ; - Agence de Niamey ; - Agence de Maradi ;

> Les gares

Nous avons recensé au total 24 gares :

Gare Cotonou

Gare Dassa

Gare Zongo

Gare Glazoué

Gare Cadjèhoun

Gare Agouagon

Gare Godomey

Gare Savè

Gare Pahou

Gare Ouoghi

Gare Tori

Gare Alafia

Gare Allada

gare Koroko

Gare Ouagbo

Gare Kilibo

Gare Akiza

Gare Toui

Gare Kinta

Gare Tchaourou

Gare Bohicon

Gare Tchatchou

Gare Setto

Gare Parakou

Source : Réalisé par nous même

D. Défis de l'organisation Elle a pour défi :

- de relancer ses activités puisqu'elle dispose d'importants moyens qui peuvent lui permettre de fonctionner ;

- de rechercher de nouveaux marchés dans le but d'accroitre son chiffre d'affaires afin de rentabiliser les investissements effectués

SECTION2 : Déroulement du stage

Nous avons effectué notre stage au département finance comptabilité (DFC) de l'OCBN. Ce département est chargé de l'élaboration des états financiers et de toutes les opérations y afférents. Il compte 4 divisions :

· la division comptabilité et contrôle des recettes ;

· la division trésorerie ;

· la division comptabilité centrale ;

· le service approvisionnement.

Durant notre stage, nous avons parcouru toutes ces quatre divisions de la DFC.

A. La division comptabilité et contrôle des recettes

Elle comprend trois bureaux :

1. Le bureau contrôle des recettes et gestion des titres de transport

Ce bureau s'occupe du contrôle des tickets voyageurs, bagage P.V, G.V. Il est également chargé d'effectuer les statistiques voyageurs et bagages, de l'émission des billets voyageurs et bagages. Mais avec la suspension temporaire du train voyageur en novembre 2006, ce bureau n'exerce plus ces tâches mais aide plutôt les autres services de contrôle dans l'exécution de leur attribution.

2. Le bureau comptabilité des gares Dans ce bureau, nous avons procédé à :

- la collette des documents en provenance des gares et des agences

- la transmission des journaux des expéditions P.V au bureau comptabilité client

- au contrôle correct du report des pièces comptables dans les journaux de caisse

- au contrôle de la correspondance Solde de caisse-inventaire de caisse pour chaque journal des caisses.

Après tout ceci, nous avons effectué les imputations comptables des journaux de caisse et la transmission des relevés mensuels des billets et expédition expresse ainsi que les relevés justificatifs des arrivages au bureau «contrôle des recettes».

3. Au bureau comptabilité client

Ce bureau est chargé de contrôler le report des factures sur les journaux manuels des expéditions, de gérer l'échéancier client, d'effectuer le recouvrement auprès de la clientèle par des tournées hebdomadaires.

Les travaux effectués dans ce bureau sont entre autre :

- l'imputation comptable des journaux des expéditions puis la saisie dans le journal informatique des ventes ;

- le suivi quotidien de l'en-cours par client ;

- l'émission de relevés de factures tous les 15jours ;

- la transmission des journaux d'expédition accompagnés des factures au bureau contrôle des recettes

B. La division trésorerie

Elle est composée de 2 bureaux : «opérations bancaires» et «caisse

1. Le bureau des opérations bancaires

Ce bureau est chargé d'effectuer les encaissements par chèques et virements, d'effectuer la gestion des prêts et des crédits documentaires

Nous avons exécuté les travaux suivants :

- comptabilisation quotidienne des opérations ci-dessus citées dans les journaux de trésorerie à partir des pièces comptables ;

- comptabilisation des journaux manuels de banque, de chèques à
l'encaissement, et de caisse transmis par les centres comptables ;

- évaluation quotidienne de la situation de la trésorerie ;

- établissement des états de rapprochements bancaires.

2. La caisse centrale Ce bureau est chargé :

- d'effectuer les encaissements et décaissements en espèces ;

- de comptabiliser ces opérations dans les journaux manuels de caisse à partir des pièces comptables.

Signalons que les stagiaires n'ont pas accès à la caisse centrale C. La division comptabilité centrale

Elle comprend actuellement 2 bureaux opérationnels
1. Le bureau comptabilité générale

Chargé de la gestion des immobilisations, de la prise en charge des écritures provenant de la gestion des stocks et de la paye ; dans le bureau comptabilité générale nous avons:

- établi et liquidé des ordres de mission - établi et liquidé des ordres de recettes

- arrêté des comptes

2. Le bureau comptabilité fournisseurs

Ce bureau est chargé de la comptabilisation de toutes les écritures traitées à Cotonou, y compris celles des transporteurs routiers.

Nous avons procédé :

- A la comptabilisation provisoire des factures fournisseurs; - A la certification de ces factures auprès de la DAG.

CADRE THEORIQUE ET

METHODOLOGIQUE

DE L'ETUDE

CHAPITRE II

Chapitre II : CADRE THEORIQUE ET

METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

Section1 : Problématique, objectifs et hypothèses

Dans cette partie nous allons aborder la problématique, nous exposerons ensuite les objectifs de l'étude et nous finirons par les hypothèses de recherches.

Paragraphe 1 : Problématique et intérêt de l'étude

A. Problématique

Le développement d'une région à travers son activité économique est fonction de l'ouverture de cette dernière vers le reste du monde grâce au transport. Le transport constitue ainsi l'une des plus importantes activités humaines mondiales. Il occupe une place indispensable dans l'économie et joue un rôle prépondérant dans le désenclavement des régions. Il facilite le déplacement des citoyens entre différents points géographiques et crée par conséquent des liens entre ces régions.

Plusieurs modes de transport sont utilisés : le transport aérien, le transport maritime et le transport terrestre. Pour ce qui concerne le transport terrestre, les chemins de fer offrent plus d'avantages pour le transport des voyageurs et des marchandises lourdes sur de longues distances que le transport routier.

Chargée de l'administration et de la gestion des chemins de fer et des transports ferroviaires entre le Bénin et le Niger, l'Organisation Commune Bénin Niger (OCBN) est un outil de coopération régionale. Elle s'occupe du

transport des voyageurs sur la ligne Cotonou-Parakou et le transport des marchandises de Cotonou vers Le Nord Bénin et Niger.

Du fruit de nos investigations sur le terrain, il ressort que, comme la plupart des entreprises publiques béninoise, l'OCBN détenait le monopole jusqu'à la fin des années 80 et réalisait des résultats performants ; ce qui impressionnait beaucoup d'Etats. Mais avec la libéralisation de l'économie intervenue au début des années 90 visant à relancer le secteur privé et aussi l'achèvement du bitumage de certaines routes menant au nord Bénin, l'OCBN est confrontée à une rude concurrence routière.

Avec l'arrivée de nouvelles compagnies de transport, les clients potentiels de l'organisation ont changé de prestataire de service pour le transport de leurs marchandises dans l'enceinte portuaire de Cotonou et se sont confiés aux transporteurs routiers.

La perte du monopole avait entrainé la baisse des chiffres d'affaires de l'OCBN. Cette baisse faisait que l'organisation n'arrivait plus à réparer, à entretenir et à renouveler les locomotives et matériels de transports. En plus de la baisse du chiffre d'affaires, l'absence de subvention des deux Etats, l'inconscience professionnelle, l'absentéisme, le détournement, la pression politique, le vieillissement du personnel, l'absence de politique recrutement, la détérioration du climat social, la démotivation du personnel ainsi que la cessation répétée des paiements faisaient partir des problèmes qui secouent l'organisation.

À partir de 2006, l'Etat béninois a initié quelques réformes visant à améliorer la situation de cette organisation. Ces réformes ont consisté à acheter de nouvelles locomotives, à régler une partie des arriérés de salaire, à nommer de nouveaux dirigeants à la tête de l'organisation. Au lendemain de

toutes ces réformes, nous pensons qu'il serait bien de s'intéresser à la situation financière de l'organisation.

Etant bien conscient que la situation financière englobe beaucoup de facteurs très importants, notre étude portera sur la problématique liée à l'équilibre financier de l'OCBN. Pour bien orienter notre travail de recherche relatif à cette problématique, des questions méritent d'être posées. Au nombre de ces questions nous avons :

- l'organisation respecte-t-elle les règles d'orthodoxie financières ? - l'OCBN arrive-t-elle à bien gérer sa trésorerie ?

Face à toutes ces questions, notre travail sera d'analyser la situation financière de l'OCBN.

C'est pour cela que nous avons jugé utile d'apporter notre modeste contribution à travers le thème : «Contribution à l'amélioration de la situation financière d'une entreprise d'Etat: cas de l'OCBN »

B. Intérêts de la recherche

L'intérêt de notre étude est de :

· parvenir à une connaissance parfaite de l'OCBN en faisant apparaître aussi bien ses atouts que ses faiblesses;

· aider les deux Etats à avoir une vue globale sur la situation financière de l'organisation ;

· participer au rayonnement de l'OCBN

Paragraphe2: Les objectifs et hypothèses de l'étude

A- Les objectifs

Les objectifs sont de deux ordres à savoir : l'objectif général et les objectifs spécifiques.

1- Objectif général

L'objectif général de notre étude est d'apprécier la situation financière en vue d'améliorer la rentabilité de l'OCBN.

2- Les objectifs spécifiques Pour atteindre cet objectif principal nous nous proposons :

· d'identifier les facteurs qui seraient à la base du déséquilibre financier de l'organisation ;

· d'apprécier les indicateurs financiers de l'OCBN.

B- Hypothèses

A ces objectifs, les hypothèses suivantes peuvent être formulées :

+ les ressources de l'OCBN ne lui permettent pas d'assurer l'équilibre financier ;

+ les indicateurs financiers de l'OCBN sont mauvais.

Section2 : Revue de littérature et méthodologie de recherche

Paragraphe1: Définition des concepts et revue de littérature

A. Définition de quelques concepts de base

En effet, la compréhension du sujet nécessite d'abord la définition de quelques concepts de base.

1) Le bilan

Le bilan est défini comme la photographie de la situation patrimoniale de l'entreprise à un instant donné, qui est en général la date de clôture d'exercice. Il exprime la situation financière de l'entreprise à chaque instant et est présenté sous la forme de tableau à double entrée enregistrant les ressources et les emplois. Il reflète l'inventaire des biens et des dettes de l'entreprise.

La différence entre ce que l'entreprise possède et ce qu'elle doit à des tiers représente le capital de l'entreprise, incluant le résultat (bénéfice ou perte) de la période considérée.

Le passif réunit l'ensemble des ressources qui se décomposent, suivant leur origine, en :

- capitaux personnels dans le cas de l'entreprise individuelle ou capital social, dans le cas de la société de personnes,

- capitaux empruntés aux fournisseurs, créanciers, banques, etc.

L'actif représente l'emploi qui est fait des ressources figurant au passif. Il comprend donc :

- l'actif immobilisé : biens qui servent de façon durable à l'activité de l'entreprise. Ce sont les immobilisations telles que terrains, constructions, matériels et installations, fonds commercial, etc.,

- l'actif circulant : il regroupe les biens qui, sauf exceptions, ne restent pas durablement dans l'entreprise c'est à dire les stocks, les en cours de fabrication, les créances, les disponibilités, etc.

Nous avons trois différents types de bilan : -le bilan comptable ;

-le bilan fonctionnel ;

-le bilan financier.

a. Le bilan comptable

Ce bilan regroupe les informations de manière détaillée au respect des principes comptables fondamentalement admis. La série des ressources indique la triple origine des capitaux économiques mis en oeuvre dans l'entreprise. Quant à la série des emplois, elle indique l'emploi fait des capitaux à la date du bilan.

b. Le bilan fonctionnel

Le bilan fonctionnel est dressé à partir du bilan comptable. Il est dit fonctionnel parce que les postes y sont classés selon la fonction à laquelle ils se rapportent. On distingue les fonctions principales suivantes :

-la fonction de financement ; -la fonction d'investissement ; -la fonction d'exploitation.

c. Le bilan financier

Le bilan financier est un bilan organisé en vue d'évaluer le patrimoine de l'entreprise et d'apprécier le risque de faillite à court terme. Les postes sont évaluer à valeur actuelle et sont classés selon le critère de liquidité à l'actif et d'exigibilité au passif. Ce bilan regroupe généralement les éléments en deux masses à l'actif (l'actif à court terme et l'actif à long terme) et deux masses au passif(les ressources stables et les dettes à court terme).

2) Notion de reclassement, restructuration et de regroupement de bilan

a. Le reclassement du bilan

On parlera de reclassement de bilan lorsqu'un analyste, lors d'une analyse comparative rend homogènes les états financiers de deux ou plusieurs entreprises qui n'utilisent pas le même plan comptable ou qui ne prennent pas en considération certaines charges de la même façon ou encore qui n'utilisent pas la même méthode de valorisation des stocks, des amortissements...

b. La restructuration du bilan

La restructuration du bilan consiste quant à elle à éliminer du bilan les éléments comptables connus de « non- valeur » afin d'apprécier le patrimoine financier à sa juste valeur.

Deux grands agrégats sont à distinguer à l'actif du bilan lors de la restructuration : les actifs fixes élargis qui constituent le haut du bilan et les actifs circulants restreints qui constituent le bas du bilan.

La restructuration du passif du bilan se fait également en deux grandes masses et soulève moins de difficultés que celle de l'actif. Il s'agit des capitaux permanents (ressources acycliques) et les capitaux à court terme (ressources cycliques).

c. Le regroupement du bilan

Regrouper un bilan financier consiste à le synthétiser en quatre grandes masses : deux à l'actif et deux au passif. Le regroupement est présenté de la manière suivante:

· à l'actif on a les actifs élargis et les actifs circulants restreints ;

· le passif regroupe les capitaux permanents et les dettes à court terme.

3) Notion de ratio financier

En comptabilité un ratio est un rapport calculé entre deux masses fonctionnelles du bilan et/ou du compte de résultat. Il se traduit par un pourcentage ou un coefficient. Il existe plusieurs ratios permettant de formuler une opinion motivée sur la situation financière d'une entreprise, d'en apprécier l'évolution d'une année sur l'autre ou de permettre un « positionnement sectoriel » en rapprochant les valeurs des ratios de l'entreprise de celles des entreprises qui appartiennent au même secteur.

Les ratios servent à mesurer la rentabilité, la structure des coûts, la productivité, l'équilibre financier, la solvabilité, la liquidité, etc.

a. Les ratios de rentabilité

La rentabilité est définie comme la capacité d'un capital placé ou investi en vue de produire un revenu, exprimé en termes financiers. Les ratios de

rentabilité servent à déterminer si les profits bruts sont meilleurs que les années précédentes, si les profits nets sont supérieurs aux autres années, et si les frais d'administration fluctuent par rapport aux ventes. Elle est exprimée à travers la rentabilité commerciale (Marge brute sur chiffre d'affaires), la rentabilité économique (Return On Investment : ROI des Anglo-Saxons) et la rentabilité financière (Return On Equity : ROE)1.

a-1) La rentabilité commerciale

La marge brute sur chiffre d'affaires exprime le ratio de rentabilité de l'activité commerciale. Ce ratio ne tient pas compte des charges "non décaissées" (les dotations aux amortissements et provisions), des résultats financiers, des résultats exceptionnels et des impôts.

Si la marge brute sur ventes est négative ou si elle est insuffisamment positive, cela signifie que l'entreprise a une structure d'exploitation qui risque à plus ou moins brève échéance de la mettre en péril.

a-2) La Rentabilité économique

L'entreprise a besoin de l'ensemble de ses actifs pour générer ses bénéfices. Il est donc important de mesurer la rentabilité qu'elle génère sur ses investissements. C'est un ratio qui exprime la performance industrielle et commerciale de l'entreprise indépendamment de son financement et permet des comparaisons dans le temps et dans l'espace. Le ROI est calculé par le rapport entre le résultat d'exploitation avant impôt et l'actif total réel.

1 WELE P. et DOMONHEDO F. (2011), « cours d'Analyse financière »

a-3) Rentabilité financière

La finalité de l'entreprise est d'offrir une bonne rentabilité à ses actionnaires ; il convient d'évaluer cette rentabilité par rapport aux capitaux propres investis. La rentabilité des capitaux propres, se mesure par le rapport résultat net/capitaux propres. Elle est aussi égale à la somme de la rentabilité économique et de l'effet de levier. Cette rentabilité permet aux apporteurs de capitaux propres de juger si l'entreprise a réalisé un résultat acceptable au moyen du capital à risque dont elle dispose et s'il est possible de distribuer un dividende, à condition que la liquidité le permette.

b. Principe et ratios de l'équilibre financier b-1) Principe de l'équilibre financier

Etant donné que le bilan est un document de synthèse dans lequel sont regroupés l'ensemble des ressources dont dispose l'entreprise et l'ensemble des emplois qu'elle en a fait, il met clairement en évidence l'origine des emplois. Ainsi, l'équilibre minimum est respecté si les capitaux utilisés pour financer les immobilisations restent à la disposition de l'entreprise pour une durée au moins correspondant à la durée de l'immobilisation.

Toute entreprise doit alors veiller à respecter cet équilibre financier minimum, c'est-à-dire que les valeurs immobilisées soient financées par les capitaux permanents et de même durée. Toutefois l'entreprise ne doit pas se contenter de cet équilibre, elle doit essayer de trouver une marge de sécurité satisfaisante, c'est-à-dire qu'elle doit avoir un fonds de roulement positif pour couvrir des imprévus au lieu de recourir aux découverts bancaires. Ainsi l'étude

de l'équilibre financier permet d'avoir une idée sur la liquidité et la solvabilité de l'entreprise.

b-2) Les ratios de l'équilibre financier > Le fonds de roulement net

Le fonds de roulement est comme le surplus des ressources permanentes après financement des emplois durables. Il existe deux manières de le calculer :

- Par le haut du bilan : FRN = Capitaux permanents - Actifs immobilisés - Par le bas du bilan : FRN = Actifs circulants - Dettes à court terme

Si le Fonds de roulement net est positif alors les capitaux permanents financent les actifs immobilisés et l'excédent des capitaux permanents sur les immobilisations finance les actifs circulants : Situation prudente de l'entreprise.

Si le fonds de roulement net est négatif alors la société est imprudente et finance une partie de ses immobilisations par des dettes à court terme. Toutefois cela peut simplement refléter d'importants crédits fournisseurs face à une rotation rapide des stocks (cas des Grandes distributions alimentaires)

> Besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement d'exploitation est la différence entre les actifs circulants d'exploitation et les dettes à court terme d'exploitation. Le besoin en fonds de roulement hors exploitation est égal à la différence de ces mêmes éléments hors exploitation. Le BFR est lié au décalage entre les recettes de l'entreprise et les dépenses nécessaires pour réaliser son activité. C'est un

besoin de financement à court terme déterminé par les caractéristiques de l'exploitation de l'entreprise : durée du cycle de production, rotation des stocks, délais de paiement des fournisseurs et des clients.

Dans le cas d'un besoin en fonds de roulement positif et le fonds de roulement négatif, il faut recourir à un financement externe.

> La trésorerie nette (TN)

La trésorerie nette représente la différence entre le fond de roulement net et le besoin en fonds de roulement. Elle est aussi égale à la différence entre les actifs circulants financiers (les placements de trésorerie et valeurs disponibles) et les dettes financiers à court terme (dettes à court terme dans les établissements de crédits).

B. Revue de littérature

Tout travail scientifique demande au moins un minimum de connaissances sur le thème à traiter. La revue de la littérature nous permettra d'évoquer les travaux de quelques études et certains ouvrages qui nous ont permis de cerner notre étude.

Entreprise

Le mot « entreprise » comporte plusieurs définitions selon qu'il soit défini par un juriste, un spécialiste en sciences de gestion ou un spécialiste en sciences humaines.

il prit l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif».

Ainsi l'entreprise est définie comme une unité économique financièrement indépendante qui produit des biens et/ou services destinés à des marchés donnés.

Trois aspects ressortent de cette définition :

- l'entreprise produit : elle crée ou transforme des biens ou des services susceptibles de satisfaire les besoins des individus, des autres entreprises ou des collectivités ;

- l'entreprise produit pour le marché, cela veut dire qu'elle vend les biens ou les services qu'elle produit ;

- l'entreprise est financièrement indépendante, c'est-à-dire qu'elle produit et vend de sa propre autorité, sous sa responsabilité, à ses risques et périls.

C'est en ce sens que COLSON2 dit que : «L'entreprise désigne toute organisation qui met en oeuvre des agents naturels, du travail et des capitaux pour produire des richesses ou des services destinés à être vendus (...) Que l'entreprise ait pour objet de fournir au public des biens matériels, blé ou pain, fils ou vêtements, charbon ou machines, en gros ou en détail, qu'elle vende des services tels que le transport par chemin de fer, qu'elle mette simplement en rapport les acheteurs ou les vendeurs (...) qu'elle procure des capitaux, comme une banque, ou des travailleurs, comme un bureau de placement, elle a toujours le même caractère essentiel, qui est de produire des richesses ou des

2 COLSON, Cours d'économie politique, IV, p. 5.

services qu'elle offre sur le marché, et ce caractère est essentiellement commercial ».

D'une manière générale, l'entreprise est une structure économique et sociale, financièrement indépendante, produisant des biens et des services destinés à un marché concurrentiel ou monopolistique. Elle constitue l'unité fondamentale de l'économie de marché.

Gestion

Plusieurs auteurs ont défini de différentes manières le concept de gestion. PERRY G. et FRANKLIN S. (1985), définissent la gestion comme « étant un processus spécifique consistant en activités de planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à déterminer et à atteindre des objectifs définis grâce à l'emploi d'êtres humains et à la mise en oeuvre d'autres ressources»

Abordant dans le même sens, LAUZER P. et TELLER R. (1989), affirment que : «Gérer une entreprise, c'est la conduire vers les objectifs qui lui ont été assignés dans le cadre d'une politique concertée, par les responsables, en mettant en oeuvre les ressources qui leur sont confiée».

SIMERAY J. P. (1974), vient conforter les deux autres dans leur position en affirmant que : «Gérer c'est conduire vers un objectif et d'abord le choisir. La finalité de l'entreprise étant économique, l'art de son gouvernement sera appelé «gestion». Son rôle sera d'assurer sa prospérité, c'est-à-dire l'expansion dans la rentabilité ». La rentabilité étant définie comme la capacité d'un capital placé ou investi de produire un revenu, exprimé en termes financiers.

D'après MEYER J. (1969), «l'action de gestion apparaît comme

l'utilisation optimale par un responsable des moyens à sa disposition pour atteindre les objectifs fixés. Cette action est intermédiaire entre l'action de direction qui a pouvoir sur les objectifs et sur les moyens et l'action d'exécution qui n'a pouvoir ni sur les objectifs ni sur les moyens».

De toutes ces définitions nous retiendrons que la gestion est un processus par lequel on planifie, organise, dirige et contrôle les ressources d'une organisation afin d'atteindre les buts visés.

Ainsi pour assurer une bonne gestion tout dirigeant doit accorder une place importante à l'évolution de sa situation financière qui est évaluée par l'analyse financière.

Selon RIFKI S. (2008), l'analyse financière est la discipline « qui englobe les méthodes permettant d'apprécier les équilibres et les performances des entreprises.»

Pour COHEN E. (1997), l'analyse financière constitue « un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière de l'entreprise, aux risques qui l'affectent, aux niveaux et à la qualité de ses performances».En s'appuyant sur le traitement et interprétation d'informations comptables ou d'autres informations de gestion, cette discipline participe à des démarches de diagnostic, de contrôle et d'évaluation qui ont tout d'abord concerné les entreprises privées à caractère capitaliste, mais grâce à l'extension de son champ d'application, ses méthodes tendent à être utilisées de plus en plus largement et concernent aujourd'hui toutes les institutions dotées d'une certaine autonomie financière qu'il s'agisse des entreprises de toute forme, des

associations, des coopératives, des mutuelles ou de la plupart des établissements publics.

Quant à PEYRARD M. (2001), l'analyse financière est une méthode d'évaluation financière des entreprises et des titres. Elle consiste à collecter, interpréter et analyser les informations (financières et économiques) sur une entreprise et son environnement.

Selon BROUVMN B. et LEFEBRE H. (1977) l'analyse en termes de ratios a un intérêt particulier qui repose principalement sur trois propriétés spécifiques:

- Ils mesurent de manière directe et synthétique les performances de l'entreprise, les conséquences des décisions d'investissement et de financement et les principaux traits de la structure financière ;

- Ils permettent les comparaisons cohérentes dans le temps et facilitent de faire l'analyse de l'évolution de l'entreprise avec les différents aspects de son fonctionnement ;

- Ils permettent également de faire des comparaisons cohérentes dans son environnement professionnel en rapprochant les résultats individuels des valeurs centrales observées dont les entreprises exerçant la même activité dans le même secteur.

PHILIPPS A. et RAULET C. (2003), conclurent que le diagnostic financier est le but de l'analyse financière qui, elle-même, est orientée par les motivations qui ont présidé à la demande du diagnostic. Ils continuent en disant : « On admettra facilement que le diagnostic financier a pour objectifs principaux de mesurer la rentabilité économique, celle des capitaux investis, d'apprécier les conditions dans lesquelles sont réalisés les équilibres financiers et d'en déduire

le degré d'autonomie de l'entreprise. De façon plus opérationnelle, il s'agit de faire le point pour :

- détecter des symptômes révélant des phénomènes susceptibles d'entraver à plus ou moins brève échéance la poursuite des buts et objectifs de l'entreprise et mettre en péril la continuité de son activité

- prendre des décisions correctives tant au niveau de la gestion à court terme que des plans à moyen terme ».

Il est à signaler que la réussite et la survie d'une entreprise dépendent de la place qu'elle accorde au système de planification à long terme, car il définit le cadre global du développement. C'est-à-dire le rythme de croissance de l'actif, les conditions de l'équilibre financier, les modalités de financement externe.

En résumé, l'analyse financière consiste à étudier une entreprise sur le plan financier en s'appuyant sur ses documents comptables et sur des informations économiques et financières relatives à la société ou à son secteur d'activité. Elle sert à apprécier la santé financière de l'entreprise, sa gestion et sa rentabilité ainsi que ses perspectives de développement. L'analyse financière intéresse surtout :

· les chefs d'entreprise, qui ont besoin d'avoir une idée sur la situation financière de leurs entreprises,

· les banquiers qui ont besoin de porter un jugement sur la solidité et la solvabilité de l'entreprise avant de lui accorder un crédit,

· les fournisseurs qui veulent être assurés d'être payés,

· les salariés et collaborateurs qui s'interrogent sur la marche de l'entreprise dans laquelle ils travaillent.

Paragraphe2: Méthodologie de recherche

En vue de valider nos hypothèses, nous avons fait recours aux techniques et méthodes suivantes :

A- Les Techniques

La technique est «un ensemble des moyens et des procédés quipermettent au chercheur de rassembler des données et des informations sur son sujet de recherche»3

Dans le cadre de notre étude nous avons utilisé différentes méthodes à savoir : la recherche documentaire et les interviews pour évaluer la situation financière de l'OCBN sur les 4 dernières années.

1- La recherche documentaire

Elle nous a été très utile dans la définition des concepts de notre sujet et dans l'analyse du thème d'étude. Notre démarche de recherche documentaire se résume en trois points :

- l'utilisation des connaissances antérieures sur le diagnostic financier;

- les états financiers de l'OCBN des années 2005, 2006, 2007 et 2008 ont été les premiers documents que nous avons cherché à avoir ;

- la recherche des informations d'ordre qualitatif dans les différentes bibliothèques

2- Technique d'interview

Nous avons utilisé essentiellement l'interview libre qui consiste en un entretien avec les responsables à divers niveaux impliqués dans la gestion

3 GRAWITZ, M., op cit, p.344

comptable et financière à l'OCBN. Des informations sont aussi collectées auprès des différents agents de l'OCBN.

Ces informations nous ont permis de faire un rapprochement entre les pratiques et les théories relatées dans les manuels de procédures et nous ont imprégnés dans les réalités profondes du cadre et du milieu de travail.

B- Méthodes d'analyse

La méthode est l'ensemble des démarches qui suit l'esprit pour découvrir et démontrer la vérité. Pour atteindre notre objectif, plusieurs méthodes ont été utilisées. Il s'agit de :

1- La Méthode historique

Elle nous a permis de connaître l'historique de l'OCBN et nous a facilité de consulter les documents financiers des 4 dernières années de cette organisation.

2- Méthode comparative

Elle nous a été d'une grande importance car elle nous a permis de comparer les états financiers, présentés année par année, afin d'en apprécier la performance.

C- Les outils d'analyse

Pour pouvoir mieux apprécier la situation financière de l'OCBN nous calculerons certains ratios de la trésorerie puis analyserons les tableaux et les graphes conçus à partir des données collectées.

Les ratios que nous aurons à utiliser pour analyser sont résumés dans le tableau ci-après:

Tableau N°1 : Présentation des principaux ratios et agrégats

Ratios

Formules

Ratio d'Autonomie Financière

Capitaux Propres

Passif Total

Ratio de permanence des capitaux

Capitaux Permanent

Passif Total

Ratio des dettes à court terme

Dettes à Court Terme

Passif Total

Ratio des Actifs Immobilisés

Actif Immobilisé

Actif Total

Ratio des actifs circulants

Actif à Court Terme

Actif Total

Marge brute sur chiffres d'affaires

EBE

Chiffre d'affaires

Marge nette sur chiffre d'affaire

résultat d'exploitation

chiffre d'affaire

ROI brut avant impôt

EBIT

Actif total

ROE

Résultat net

Capitaux propres

L'effet de levier financier

(ro - KD) D/ Cp

Ratio de rentabilité sociale

Charges salariales

Valeur Ajouté

Fonds de roulement net

Ressources stables - Emplois

Le ratio de liquidité générale

Actif à Court Terme

Passif à Court Terme

Ratio de liquidité réduite

valeur réalisable + valeur disponible

Dettes à Court Terme

Ratio de liquidité immédiate

valeur disponible

Dette à Court Terme

Ratio de solvabilité globale

Actif total

Capitaux étrangers

Source : Réaliser par nous même

D- Méthode de validation des hypothèses

Avant toute chose, faisons un bref rappel de nos hypothèses de recherche. Hypothèse n°1: les ressources de l'OCBN ne lui permettent pas d'assurer l'équilibre financier,

Hypothèse n°2: les indicateurs financiers de l'OCBN sont mauvais

Pour tester nos hypothèses, nous avons défini pour chaque objectif spécifique, des instruments d'analyse correspondants.

L'hypothèse n°1 sera confirmée si le FRN est négatif sur toute la période d'étude ;

L'hypothèse n°2 sera validée si sur toute la période d'étude les ratios de rentabilité commerciale, économique et financière sont négatifs.

ANALYSE DE LA

SITUATION FINANCIERE

DE L'OCBN

CHAPITRE III :

Chapitre III : ANALYSE DE LA SITUATION FINANCIERE DE L'OCBN

. Cette partie de notre travail sera consacrée à la présentation et au

traitement des données d'une part et aux approches de solution d'autres parts. Section 1 : Présentation et traitement des données

Paragraphe 1: Analyse du bilan de l'OCBN

Le bilan comptable d'une entreprise est un document de synthèse, établi au minimum chaque fin d'année. Il décrit séparément les éléments actifs et passifs de l'entité et fait apparaître de façon distincte les capitaux propres et autres fonds propres.

Tableau N°2 : Evolution des masses de l'actif de l'OCBN

Eléments

2005

2006

2007

2008

Actif Immobilisé

30 051 904 542

27 047 644 268

25 520 485 222

25 390 416 615

Actif circulant

5 166 815 537

4 795 776 744

5 218 273 154

5 415 419 432

Trésorerie Actif

531 389 556

84 059 255

171 756 464

520 814 381

Total

35 750 109 635

31 927 480 267

30 910 514 840

31 326 650 428

Source : Etats financiers de l'OCBN

Tableau N° 3: Evolution des masses du passif de l'OCBN

Eléments

2005

2006

2007

2008

Capitaux Propres

22 451 835 392

16 768 986 946

14 554 648 394

12 158 506 412

Dettes Financières

6 820 066 209

6 249 384 670

5 856 417 789

7 155 834 621

Dettes à Court

Terme

6 478 208 034

8 909 108 651

10 499 448 657

12 012 309 395

Total

35 750 109 635

31 927 480 267

30 910 514 840

31 326 650 428

Source : Etats financiers de l'OCBN

A. Analyse des masses du bilan

Elle permet d'examiner l'évolution des donnés financières de l'entreprise. Cette évolution peut être visualisée à l'aide de pourcentage de variation annuelle ou à l'aide d'indice.

1. L'actif du bilan

a- L'actif fixe ou l'actif immobilisé

De 30 051 904 542 en 2005, l'actif immobilisé de l'OCBN a baissé en 2006 et est passé à 27 047 644 268 soit une variation relative de -10%. Cette chute continue en 2007 pour atteindre 25 520 485 222 avec une variation de -5,65%. En 2008 l'actif immobilisé passe finalement à 25 390 416 615 soit une baisse annuelle moyenne de 1 553 829 309.

De 2005 à 2008, années d'étude, nous constatons que l'actif immobilisé de l'OCBN diminue d'année en année. Cette évolution décroissante est due essentiellement à la non acquisition de nouvelles immobilisations alors que les anciennes se déprécient chaque année.

b- L'actif circulant

Passer de 5 166 815 537 en 2005 à 4 795 776 744 en 2006, l'actif circulant de l'OCBN a subi une chute de 7,18%. Mais en 2007, l'évolution devient croissante avec un taux de 8,81% et arrive à hauteur de 5 218 273 154 puis continue dans cette même lancée en atteignant 5 415 419 432 en 2008.

La baisse de l'actif circulant en 2006 est la conséquence de la non existence des actifs circulant HAO au cours de cette année

c- La trésorerie actif

Les valeurs disponibles de l'OCBN ont considérablement baissé en 2006, passant à 85059255 contre 531389556 en 2005 pour une variation relative de -98,45%. Elle a commencé par croître en 2007 et 2008 avec des valeurs respectives de 171 756 464 et 520 814 381. Mais la trésorerie active n'a toujours pas atteint le montant obtenu à la période initiale d'étude.

2-Le Passif du bilan a- Les Capitaux Propres

En 2005 les capitaux propres sont de 22 451 835 392. Ils ont subi une baisse de 25,31% en 2006 et se retrouvent à 16 768 986 946. Cette dégringolade continue en 2007 avec un taux de -13,20%. En 2008, elle persiste et atteint 12 158 506 412 soit en général une baisse annuelle moyenne 3431109660.

L'examen du bilan nous montre que le capital n'a pas subi de modification au cours des 4 années d'études. Cette baisse des capitaux propres est due au fait que l'OCBN ne réalise que des résultats déficitaires ce qui agit

négativement sur le capital de l'entreprise. On constate aussi une réduction du montant des subventions d'année en année.

b- Les dettes financières et ressources assimilées

Quittant 6 820 066 209 en 2005 pour 6 249 384 670 en 2006 puis 5 856 417 789 en 2007 avec des taux de diminution respectifs de 8,37% et 6,29%, les dettes financières de l'OCBN ont amorcé une progression en 2008 et sont arrivées à hauteur de 7 155 834 621.

Cette évolution des dettes financières ne fait qu'imiter celle des emprunts. C'est-à-dire que la diminution des dettes financières en 2006 et 2007est due au remboursement d'une partie des emprunts au cours de ces années.

c- Les dettes à court terme

Les dettes à court terme sont de 6 478 208 034 en 2005. Elles atteignent 8909108651 en 2006 soit une croissance de 37,52%. Cette tendance continue en 2007 avec un taux de croissance de 17,85%. Enfin elle atteint en 2008 une valeur de 12 012 309 395, soit un taux de croissance annuel moyen de 23,26%.

Au cours des 4ans d'étude, toutes les composantes du poste « Dettes à court terme » ont connu respectivement d'évolution. Cette évolution s'explique par l'accumulation des dettes fournisseurs, fiscales et sociales.

B. L'analyse des ratios de structure

Elle consiste à rapporter chaque poste de l'actif ou du passif au total de l'actif ou du passif. Elle permet d'examiner la part relative de chaque rubrique à la constitution du bilan et de voir la contribution de chaque poste à la composition du patrimoine. Elle vient ainsi compléter l'analyse des masses du bilan.

1. Les ratios de structure du passif a. Ratio d'autonomie financière

Il indique le degré d'indépendance de l'entreprise vis-à-vis des tiers. Pour qu'une entreprise ait autonomie financière, son ratio doit être supérieur à 0,5.

Ratio d'Autonomie Financière =

Capitaux Propres

Passif Total

Tableau N°4 : Evolution du ratio d'Autonomie Financière de l'OCBN

Année

2005

 
 

2006

 
 

2007

 
 

2008

 

Capitaux propres

22 451 835

392

16

768 986

946

14

554 648

394

12

158 506

412

Passif total

35 750 109

635

31

927 480

267

30

910 514

840

31

326 650

428

Ratios

0,628

 
 

0,525

 
 

0,471

 
 

0,228

 

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'examen du tableau montre que le ratio d'autonomie financière de l'OCBN a une évolution décroissante sur toute la période d'étude. Ce tableau indique également que en 2005 et 2006 ce ratio est supérieur à 0,5 ce qui traduit une indépendance financière de l'OCBN vis-à-vis de ses créanciers. Par contre en 2007 et 2008 ce ratio étant toujours positif est inférieur à la limite recommandée, ce qui fait qu'elle a perdu son autonomie financière.

b. Ratio de permanence des capitaux

Ce ratio indique l'importance des ressources stables, c'est à dire les capitaux propres et les dettes à long terme, dans la constitution du passif.

Ratio de permanence des capitaux =

Capitaux Permanents

Passif Total

Tableau N°5 : Evolution du ratio de permanence des capitaux de l'OCBN

Année

2005

 

2006

 

2007

 
 

2008

 

Capitaux permanents

29 271 901

601

23 018 371

616

20 411 066

183

19

314 341

033

Passif total

35 750 109

635

31 927 480

267

30 910 514

840

31

326 650

428

Ratios

0,819

 

0,721

 

0,660

 
 

0,617

 

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

En 2005 le ratio de permanence des capitaux est de 0,819. Il est passé à 0,721 en 2006 puis à 0,66 en 2007. Cette tendance est maintenue en 2008 et le ratio s'est retrouvé à 0,617.

Ce tableau nous permet de constater que les capitaux permanents occupent une place importante dans les ressources de l'OCBN. Ce ratio a connu une évolution décroissante qui est due d'une part aux remboursements des emprunts à leurs échéances et au fait que l'OCBN n'a réalisé que des résultats déficitaires sur les 4 années d'étude.

c. Le ratio des dettes à Court terme

Tout comme le ratio de permanence des capitaux, il représente la proportion des moyens de financement à court terme dans les ressources de l'entreprise.

Ratio des dettes à court terme =

Dettes à Court Terme

Passif Total

Tableau N°6 : Evolution du ratio des dettes à court terme de l'OCBN

Année

2005

2006

 

2007

 
 

2008

 

Dettes à Court Terme

6 478 208 034

8 909 108 651

10

499 448

657

12

012 309

395

Passif total

35 750 109 635

31 927 480 267

30

910 514

840

31

326 650

428

Ratio

0,181

0,279

 

0,340

 
 

0,383

 

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'observation de ce tableau montre une évolution croissante du ratio des dettes à court terme. De 0,181 en 2005 il est passé à 0,279 en 2006 puis à 0,340 en 2007 et atteint 0,383 en 2008.

Ratio des actifs circulants =

Actif à Court Terme

Actif Total

Nous constatons alors que l'OCBN fait de plus en plus recours aux ressources à court terme pour le compte de ses activités.

2. Les ratios de structure de l'actif

Ces ratios donnent une indication sur la répartition des emplois

a. Ratio des Actifs Immobilisés

Il mesure l'importance des actifs immobilisés dans la formation des emplois.

b.

Ratio des Actifs Immobilisés =

Actif Immobilisé

Actif Total

Ratio des actifs à Court terme

Ce ratio traduit la part réservée aux actifs à court terme (valeur d'exploitation, valeur réalisable et les valeurs disponibles) dans le patrimoine de l'entreprise

Tableau N°7 : Evolution des ratios de structure de l'actif de l'OCBN

Année

2005

2006

2007

2008

Actif immobilisé

30 051 904 542

27 047 644 268

25 520 485 222

25 390 416 615

Actif à court

terme

5 698 205 093

4 879 835 999

5 390 029 618

5 936 233 813

Ratio 14

0,841

0,847

0,826

0,811

Ratio 25

0,159

0 ,153

0,174

0,189

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

Le ratio de l'actif immobilisé n'a pas connu de baisse considérable. De 0,841 en 2005, il arrive à 0,847 en 2006 et poursuit dans le même sens en atteignant 0,826 en 2007 puis 0,811 en 2008. Quant au ratio des actifs à court terme il a connu une évolution croissante passant de 0,159 en 2005 il se fixe à 0,189 en 2008.

De l'analyse du tableau il ressort que les actifs immobilisés occupent une place prépondérante dans les emplois de l'OCBN. On en déduit également que durant les quatre ans de notre étude que l'organisation a gardé une certaine constance dans sa politique d'investissement.

Paragraphe 2 : Analyse du compte de résultat et de la rentabilité

A. Analyse du résultat à travers les soldes intermédiaires de gestion

4 Ratio des Actifs Immobilisés

5 Ratio des actifs circulants

1. Le chiffre d'affaires hors taxes

Il représente l'ensemble des affaires réalisées par l'OCBN, dans le cadre de ses opérations courantes, avec les tiers au cours d'une période considérée.

Tableau N°8 : Evolution du Chiffre d'Affaires (CA) de 2005 à 2008

Eléments

2005

 

2006

 

2007

 

2008

 

Chiffre d'Affaires (CA)

1 860 956

331

1 633 579

409

1 787 449

375

899 198

155

Variation du Chiffre d'Affaires en %

-

 

-13,92%

 

8,61%

 

-49,69%

 

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

CAN+1 - CAN

Pourcentage de variation du CA = x 100

CAN

Graphique No1 : Evolution du CA sur les 4 années d'études

CA en millier de
franc CFA

2000000

1800000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1600000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1400000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1200000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1000000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

800000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

600000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

400000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

200000

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Années

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2005 2006 2007 2008

Source : Réalisé par nous- mêmes à partir des états financiers

Le tableau et le graphique indique nt l'évolution du chiffre d'affaires en dents de scie ; de 1 860 956 331 en 2005 elle est passée à 1 633 579 409 en 2006 avec une variation relative de - 13,92% puis remonte à 178 7449 375 en 2007 avec une variation relative de 8,61% avant de descendre à nouveau à 899 198 155 en 2008.

L'OCBN n'ayant comme activité que le transport, la baisse de son chiffre d'affaires constatée est due essentiellement à la chute de sa part de marché au port de Cotonou et en partie à l'arrêt du train voyageur.

2. La marge brute sur matière

Comme l'OCBN n'achète pas de matières premières et ne vend pas de produits fabriqués, sa marge brute sur matière se repose sur les travaux et services vendus.

Tableau N°9 : Evolution de la marge brute sur matière

Eléments

2005

 

2006

 

2007

 

2008

 

MB/matière

1 424 249

079

1 202 429

907

585 586

718

631 852

726

Variation en (%)

-

 

-15,57

 

-51,30

 

7,90

 

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'observation du tableau nous montre que la marge brute sur matière de l'OCBN en 2005 est de 1 424 249 079, elle a connu une baisse de 15,57% en2006 par rapport à 2005. Cette baisse continue et atteint 51,30% de la marge brute réalisée en 2006 avant de connaitre une petite évolution de 7,90% par rapport à celle réalisée en 2007.

Cette situation est due à l'incapacité de l'OCBN à satisfaire la demande de sa clientèle à cause de la détérioration des locomotives. La suspension du train voyageur en novembre 2006 est aussi l'une des causes de la baisse observée.

3. La valeur ajoutée

Elle exprime la création ou l'accroissement de valeur apportée par l'entreprise, dans l'exercice de ses activités professionnelles courantes, aux biens et services en provenance des tiers.

Tableau N°10 : Evolution de la Valeur Ajoutée VA

Eléments

 

2005

 

2006

 

2007

 

2008

 

VA

 
 

518 910

209

365 924

680

987 582

832

109 660

671

Variation VA (%)

de

la

-

 

-29,48

 

169,89

 

-88,90

 

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'examen de ce tableau indique une valeur ajoutée de 518 910 209 en 2005 qui a subi une diminution de 29,48% en passant à 365 924 680 en 2006. Une croissance spectaculaire de 169,89% en 2007 a été observée avec une valeur de 987 582 832 et une régression en 2008 de 88,90% par rapport à celle réalisée en 2007.

Toutes ces variations peuvent s'expliquer par:

- la concurrence que l'OCBN a subie, ce qui réduit sa part de marché

- la baisse du chiffre d'affaires alors que les charges de productions sont restées constantes

4. L'excédent brut d'exploitation (EBE)

C'est le solde obtenu après payement de l'ensemble des charges de personnel et des prélèvements obligatoires.

Tableau N°11 : Evolution de l'EBE de l'OCBN

Eléments

2005

2006

2007

2008

VA

518 910 209

365 924 680

987 582 832

109 660 671

Charges de

personnel

1 920 810 927

1 543 803 934

1 446 708 108

1 264 262 467

EBE

-1 401 900 718

-1 177 879 254

-459 125 276

-1 154 601 796

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

Le tableau N° 11 indique que l'OCBN a réalisé un EBE de -1 401 900 718 en 2005. En 2006 et 2007, étant négatif, l'EBE a connu une légère amélioration par rapport à 2005 avant de chuter en 2008 à -1 154 601 796.

Les charges de personnel de l'OCBN ont connu un affaiblissement remarquable d'année en année et pourtant elle a réalisé sur toute la période d'étude un déficit brut d'exploitation car son EBE est resté négatif sur toute la période. La situation du déficit brut d'exploitation peut donc s'expliquer par le fait que l'OCBN n'arrive pas à créer suffisamment de valeur ajoutée pouvant couvrir ses charges de personnel.

5. Le résultat d'exploitation (RE)

Il montre les performances économiques de l'entreprise

indépendamment de sa politique de financement. Autrement dit, le résultat d'exploitation ne tient pas compte des produits et coûts financiers.

Tableau N°12: Evolution du résultat d'exploitation de l'OCBN de 2005 en 2008

Eléments

2005

 
 

2006

 
 

2007

 
 

2008

 
 

Déficit brut

d'exploitation

(1 401

900

718)

(1 177

879

254)

(459 125 276)

(1 154

601

796)

Transfert de

charges

2 392

970

 

1 061 617

 

3 462

665

 

1 418

887

 

Dotation aux

amortissements

(1 543

709

375)

(1 532

205

113)

(1 532

312

821)

(1 537

385

397)

Résultat d'exploitation

(2 934

217

123)

(2 709

022

750)

(1 987

975

432)

(2 690

568

306)

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

Le résultat d'exploitation de l'OCBN est resté négatif de 2005 à 2008. Durant les trois premières années d'étude il tendait vers une amélioration parce qu'il passe de -2 934 217 123 en 2005 à -2 709 022 750 puis ensuite à -1 987 975 432 avant de s'enfoncer dans la négativité en 2008.

Nous constatons que Les charges d'amortissement viennent accentuer la négativité du l'EBE.

6. Le résultat financier (RF)

Le résultat financier est le solde qui renseigne sur l'influence des opérations strictement financières sur le résultat global.

Tableau N°13 : Evolution du résultat financier

Eléments

2005

 
 

2006

2007

 

2008

 

Revenus financiers

35

833

458

53 911

 

0

 
 

2

 

Gains de change

 

5

 

0

 

0

 
 

0

 

Transfert de

charges

 

21

 

0

 

0

 
 

0

 

Frais financiers

(100

170

680)

(276 965 614)

(223

249

550)

(87

524

454)

Pertes de

change

 

(1)

 

0

 

0

 

(14

756

850)

Résultat financier

(64

337

197)

(276 911 703)

(223

849

550)

(100

661

302)

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

Le résultat financier de l'OCBN est négatif sur toute la période. Il est de -64 337 197 en 2005, de -276 911 703 en 2006, de -223 849 550 en 2007 puis de -100 661 302 en 2008.

Cette situation est due au fait qu'elle ne réalise pratiquement pas de produits financiers pouvant couvrir ses charges financières.

7. Le Résultat des Activités Ordinaires (RAO)

C'est le résultat provenant de l'activité normale. Il s'agit d'un résultat courant avant impôt sur le résultat.

Eléments

2005

2006

2007

2008

Résultat d'exploitation

(2 934 217 123)

(2 709 022 750)

(1 987 975 432)

(2 690 568 306)

Résultat financier

(64 337 197)

(276 911 703)

(223 849 550)

(100 661 302)

Le Résultat des Activités Ordinaires

(3 007 554 320)

(2 985 934 453)

(2 211 824 982)

(2 791 229 608)

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'observation du tableau montre que l'OCBN a réalisé un RAO négatif de 2005 à 2008. Au cours des trois premières années d'étude quand bien même que le RAO soit négatif il évolue de façon croissante car de -3 007 554 320 en 2005, il passe à -2 985 934 453 en 2006 et à -2 211 824 982 en 2007. En 2008 il s'élève à -2 791 229 608.

Ce résultat est la conséquence de la négativité du résultat d'exploitation et du résultat financier.

8. Le Résultat Hors activité Ordinaire (RHAO)

Il mesure l'impact des activités exceptionnelles intervenues au cours de l'exercice.

Eléments

2005

2006

 

2007

2008

Produits HAO

0

0

 
 

0

235 469 757

Reprises HAO

251 362 406

251

362

406

245 313 520

235 886 937

Valeurs des

cessions d'immobilisation

(142 236 044)

0

 
 

0

0

Charges HAO

(282 939 640)

0

 
 

(2 513 570)

(7 508 570)

Résultat Hors

Activité Ordinaire

(165 445 218)

251

362

406

242 799 950

463 848 124

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'OCBN a réalisé sur presque toute la période d'étude un RHAO positif sauf en 2006 où nous avons un RHAO de -165 445 218. Les autres RHAO étant bien même positif n'ont pas connu une croissance continue.

9. Le résultat net

Le résultat net est l'indicateur définitif de la capacité de l'entreprise à dégager un bénéfice propre et à assurer la rémunération des capitaux investis.

Notons que l'OCBN n'est pas assujettie à l'impôt sur les bénéfices commerciaux et industriels selon l'article 20 de la convention d'application du protocole d'accord signée le 13 Octobre 1977 et rappelé dans l'article 3 du protocole d'accord portant régime fiscal et douanier de l'OCBN (voir annexe

No2)

Tableau N°16 : Evolution du résultat net de l'OCBN de 2005 et 2008

Eléments

2005

 

2006

2007

 

2008

 

Résultat A.O

-3 007 554

320

-2 985 934 453

-2 211 824 982

-2

791

229

608

Résultat H.AO

-165 445

218

251 362 406

242 799 950

 

463

848

124

Résultat net

-3 172 999

538

-2 734 572 047

-1 969 025 032

-2

327

381

484

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

Le résultat net a suivi le même rythme que l'excédent brut d'exploitation. Ainsi de -3 172 999 538 en 2005, il passe à -2 734 572 047 l'année suivante puis à -1 969 025 032 et enfin remonte à -2 327 381 484 en 2008.

Cet état de chose est le résultat de la non insuffisance des RHAO pour couvrir les RAO qui sont déjà négatifs.

B. Analyse de la rentabilité de l'OCBN

Evaluer la rentabilité d'une entreprise revient à déterminer sa performance. Cette évaluation passe par l'examen de l'aspect de l'entreprise sur plusieurs points de vue :

- la performance commerciale à travers la rentabilité commerciale - la performance économique à travers la rentabilité économique - la performance financière à travers la rentabilité financière

- la performance sociale à travers la rentabilité sociale.

1. La rentabilité commerciale

Deux ratios peuvent servir à l'analyser : la marge brute sur chiffres d'affaires et la marge nette sur chiffre d'affaires.

> La marge brute sur chiffres d'affaires

Elle exprime la rentabilité de l'activité commerciale. Elle ne tient pas compte des charges non décaissées et des impôts.

marge brute sur chiffres d'affaires =

EBE

Chiffre d'affaires

Tableau N°17 : Evolution de la marge brute sur chiffre d'affaires

Eléments

2005

2006

2007

2008

marge brute sur chiffres d'affaires

-0,75

-0,72

-0,27

-1,28

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

Toutes les marges brutes sur chiffre d'affaires présentées dans ce tableau sont négatives ; on en déduit alors que l'activité commerciale n'est pas rentable. Cette situation est la conséquence du déficit brut d'exploitation observé plus haut.

> Marge nette sur chiffre d'affaires

est fortement influencée par la politique de l'entreprise en matière d'amortissements et des provisions.

Marge nette sur chiffre d'affaire =

Résultat d'exploitation

Chiffre d'affaires

Tableau N°18 : Evolution de la marge nette sur chiffres d'affaire

Eléments

2005

2006

2007

2008

Marge nette sur chiffre d'affaire

-1,58

-1,66

-1,11

-2,99

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'OCBN a réalisé une marge nette sur chiffre d'affaires négative de 2005 à 2008. Sachant que la marge nette sur chiffres d'affaires est influencée par la politique d'amortissement de l'entreprise, une brève comparaison des deux marges révèle que l'OCBN a adopté une politique d'amortissement qui pèse beaucoup sur sa marge.

2. La rentabilité économique (ROI6)

EBIT

Actif total

ROI brut avant impôt =

Encore appelée rentabilité des capitaux investis, le ROI a pour but de donner une indication sur la capacité bénéficiaire de l'entreprise en neutralisant la rémunération du capital investi, qu'il s'agisse de fonds propres ou de fonds de tiers.

L'EBIT (earnings before interests and taxes) est le résultat avant charge financières et impôts et se calcule de façon suivante :

EBIT = EBE

- Dotation aux amortissements + Résultat financier

+ Résultat exceptionnel

Pour le calcul du ROI net avant impôt on ne prend en considération que l'actif fixe.

Tableau N°19 : Evolution du ROI brut avant impôt

Eléments

2005

2006

2007

2008

EBE

(1 401 900 718)

(1 177 879 254)

(459 125 276)

(1 154 601 796)

Dotation aux

Amortissements

(1 543 709 375)

(1 532 205 113)

(1 532 312 821)

(1 537 385 397)

Résultat financier

(64 337 197)

(276 911 703)

(223 849 550)

(100 661 302)

Résultat exceptionnel

(165 445 218)

251 362 406

242 799 950

463 848 124

EBIT

(3 175 392 508)

(2 735 633 664)

(1 519 287 697)

(1 289 600 371)

Actif total

35 750 109 635

31 927 480 267

30 910 514 840

31 326 650 428

ROI brut en %

-8, 88

-8,57

-4,92

-4,12

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

d'année en année. Ce qui signifie que l'OCBN fait un effort remarquable afin de rentabiliser ses capitaux investis.

3. La rentabilité financière (ROE7)

La rentabilité financière mesure la rentabilité des capitaux propres de l'entreprise. Elle intéresse principalement les propriétaires de l'entreprise car il leur permet de juger si l'entreprise a réalisé un résultat acceptable au moyen du capital à risque dont elle dispose.

 

ROE =

Résultat net

 
 
 

Tableau N°20 : Evolution du ROE

Eléments

2005

2006

2007

2008

ROE en %

-14,13

-16,31

-13,53

-19,14

 

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'observation du tableau indique une rentabilité financière négative sur la période. Elle signifie que les capitaux propres de l'OCBN ne sont pas rentables.

4. L'effet de levier financier EL

Il est défini comme l'incidence de la structure financière de l'entreprise sur la rentabilité des capitaux propres. Sous certaines conditions, l'appel à l'endettement permet, grâce à un effet dit de « levier », d'accroitre la rentabilité des capitaux propres.

Soit ro = ROI avant impôt et charges financières, Cp = total des capitaux propres,

D = total des fonds des tiers (total des dettes), KD =taux d'intérêt moyen grevant les dettes

EL = (ro - KD) D/ Cp

L'effet de levier financier peut être également calculé par différence entre la rentabilité financière et la rentabilité économique.

Effet de levier (EL) = ROE - ROI

Tableau N°21: Evolution de l'effet de levier financier de l'OCBN

Eléments

2005

2006

2007

2008

EL en %

- 5,25

- 7,74

-8,61

-15,02

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'effet de levier financier est négatif et encore décroissante sur les quatre ans. On peut alors conclure que le recours à l'endettement joue défavorablement sur la rentabilité de l'entreprise.

5. La rentabilité sociale

intéressant à la part des salaires dans la valeur ajoutée dégagée par l'entreprise.

Rentabilité sociale =

Charges salariales

Valeur Ajouté

Tableau N°22: Evolution de la rentabilité sociale de l'OCBN

Eléments

2005

2006

2007

2008

Charges salariales

1 920 810 927

1 543 803 934

1 446 708 108

1 264 262 467

VA

518 910 209

365 924 680

987 582 832

109 660 671

Ratio

3,70

4,22

1,46

11,53

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

La rentabilité sociale de l'OCBN est positive et évolue en dents de scie sur les quatre ans. De 3,70 en 2005, il atteint 4,22 puis chute à 1,46 avant de remonter à 11,53 en 2008.

L'examen de ce tableau montre que la valeur ajoutée de l'OCBN n'arrive pas à couvrir les charges de personnel. Les valeurs observées au niveau de ce ratio s'explique par le fait que l'OCBN distribue aux employés plus qu'ils n'en produisent.

Section 2 : Analyse de l'équilibre, de la liquidité et validation des hypothèses et approches de solutions

Paragraphe 1 : Analyse de l'équilibre financier et de la liquidité de l'OCBN

A. Analyse de l'équilibre financier

Trois agrégats permettent de vérifier si le principe de l'équilibre financier est respecté ou non. Il s'agit du Fonds de Roulement net (FRN), du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) et de la Trésorerie Nette (TN).

1. Le fonds de roulement net (FRN)

Le montant du FRN peut être calculé soit par le haut soit par le bas du bilan. + Par le haut du bilan

Fonds de roulement net =Ressources stables - Emplois

+ Par le bas du bilan

Fonds de roulement = Actifs circulants - dettes circulantes

Tableau N°23 : Evolution du FRN de l'OCBN

Eléments

2005

 

2006

 
 

2007

 
 

2008

 
 

FRN

-780 002

941

-4 029

272

652

-5 109

419

039

-6 076

075

582

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

Le fonds de roulement est négatif sur toute la période de l'étude. Il est de -780 002 941 en 2005, passe à -4 029 272 652 en 2006 puis en 2007 il atteint -5 109 419 039 et enfin arrive à hauteur -6 076 075 582 en 2008.

Cet état de chose est du à la faiblesse des capitaux permanents devant normalement financés les actifs stables. L'OCBN est ainsi confrontée à un problème de déséquilibre financier.

2. Le besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement correspond au besoin de financement lié au cycle d'exploitation.

BFR =Emplois circulants - Ressources circulantes

Tableau N°24 : Evolution du BFR de l'OCBN de 2005 à 2008

Eléments

2005

 
 

2006

 

2007

 

2008

 

BFR

-1 311

392

497

-4 113 331

907

-5 281 175

503

-6 596 889

963

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'analyse du tableau montre de 2005 à 2008, l'OCBN n'a pas eu un besoin pour financer son cycle d'exploitation ce qui est traduit par la négativité du besoin en fonds de roulement.

Cette situation peut s'expliquer par le fait que les dettes à court terme ont financé la totalité de l'actif circulant et dégagent un surplus pour renforcer la trésorerie ou l'actif à plus d'un an (actif stable)

0

3. La trésorerie nette (TN)

Elle permet d'équilibrer le montant du fonds de roulement et celui du besoin en fonds de roulement.

TN = Fonds de roulement - Besoin en fonds de roulement

Tableau N°25: Evolution de la TN de l'OCBN de 2005 à 2008

Eléments

2005

 

2006

 

2007

 

2008

 

TN

531 389

556

84 059

255

171 756

464

520 814

381

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

La trésorerie est positive sur toute la période d'étude. Elle subit une baisse en 2006 avant d'amorcer une évolution croissante à partir de 2007

Graphique N°2 : Evolution de FRN, du BFR et de la TN

FRN, BFR, TN en

millions 1000

Année

-1000 -2000 -3000 -4000 -5000 -6000

2005 2006 2007 2008

FRN BFR TN

-7000

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

période d'étude. On en déduit que le cycle d'exploitation a généré des ressources qui arrivent à financer le fonds de roulement net négatif et a dégagé un surplus de trésorerie.

B. Analyse de la liquidité et de la solvabilité de l'OCBN

1. La liquidité

La liquidité de l'entreprise est assimilée à son aptitude à générer suffisamment de ressources pour faire face aux différentes échéances qui se présentent. Pour ce faire, on met en rapport les éléments de l'actif circulant avec les dettes à court terme. A cet effet on distingue :

a. Le ratio de liquidité générale

Ce ratio représente la couverture des fonds de tiers à court terme par des actifs circulants restreints. Il décrit aussi le fonds de roulement net par le bas du bilan exprimé en terme relatif.

Ratio de liquidité générale =

Actif à Court Terme

Passif à Court Terme

Tableau N°26 : Evolution du ratio de liquidité générale

Eléments

2005

 

2006

2007

 
 

2008

 
 

Actif à CT

5 698 205 093

4

879 835 999

5 390

029

618

5 936

233

813

Passif à CT

6 478 208 034

8

909 108 651

10 499

448

657

12 012

309

395

Ratio

0,88

 

0,55

0,51

 
 

0,49

 
 

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

L'observation du tableau indique l'incapacité de l'organisation à faire face à ses dettes à court terme par l'argent encaissé suite au paiement de ses débiteurs et à la vente de ses stocks parce que sur toute la période de l'étude le ratio est inférieur à 1.

b. Le ratio de liquidité réduite

Ce ratio ne tient pas compte des stocks qui constituent le poste des actifs à moins d'un an dont la liquidité est la plus incertaine

valeur réalisable+valeur disponible

Ratio de liquidité réduite =

Dettes à Court Terme

Tableau N°27: Evolution du ratio de liquidité réduite

Eléments

2005

2006

2007

2008

Ratio

0,62

0,44

0,43

0,42

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

On constate que ce ratio évolue de manière décroissante et est inférieur à 1 sur toute la période. Cette situation montre que l'OCBN est incapable de régler ses dettes à court terme par l'argent encaissé suite au paiement de ses débiteurs.

c. Le ratio de liquidité immédiate

Ce ratio montre dans quelle mesure les liquidités de l'entreprise permettent de payer l'ensemble des dettes. Il prend en compte que les disponibilités ou les liquidités.

valeur disponible

Ratio de liquidité immédiate=

Dette à Court Terme

Tableau N°28 : Evolution du ratio de liquidité immédiate

Eléments

2005

2006

2007

2008

Ratio

0,08

0,009

0,02

0,04

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

Comme on peut déjà s'attendre à, le ratio de liquidité immédiate est très inférieur à 1. N'ayant pas pu honorer ses engagements à court terme par la totalité des actifs à court terme, l'OCBN n'a pas la capacité nécessaire à faire face à ses dettes à court terme rien que par sa disponibilité.

2. La solvabilité

Ratio de solvabilité globale =

Actif total

Capitaux étrangers

Elle est définie comme la capacité d'une entreprise à honorer ses engagements dans une optique de cessation d'activité.

Tableau N°29: Evolution du ratio de solvabilité globale

Eléments

2005

2006

2007

2008

Ratio

2,69

2 ,11

1,89

1,63

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des états financiers

Le ratio de solvabilité présenté dans ce tableau évolue de façon décroissante. L'OCBN est capable de régler ses dettes par la vente de ses éléments d'actif. Mais nous constatons que cette capacité s'affaiblit d'année en année.

Paragraphe 2 : Validation des hypothèses et approches de solution

A. Validation des hypothèses

Hypothèse No1

L'analyse des agrégats significatifs de l'équilibre a révélé que le FRN est négatif sur toute la période de l'étude. Cette situation peut s'expliquer par ;

- le fait que l'OCBN finance ses emplois durables par des ressources à court terme ;

- le fait que la négativité perpétuelle du résultat net vient diminuer à chaque fois les capitaux propres, ce qui ne donne pas une grande autonomie financière à l'organisation ;

- la faiblesse voir la quasi inexistence des emprunts (dettes à long terme) pour renforcer les fonds propres.

Au vue de tout ce qui précède l'OCBN est financièrement déséquilibrée ce qui confirme l'hypothèse No1 de notre travail qui stipule que : «les ressources de l'OCBN ne lui permettent pas d'assurer l'équiibre financier ».

Hypothèse No2

L'analyse du résultat à partir du tableau N°16 montre un résultat déficitaire sur toute la période. De -3 172 999 538 en 2005 il s'est retrouvé à -2 327 381 484 en 2008.

L'analyse de la performance commerciale, économique et financière à travers respectivement la marge brute sur chiffre d'affaires (tableau N°17), la rentabilité économique (tableau N°19) et la rentabilité financière (tableau N°20) révèle une négativité de tous ces indicateurs. Par exemple en 2008 la marge brute sur chiffre d'affaires est de -1,28 , le ROI de -4,12 et le ROE de -19,14.

Après toutes ces analyses nous constatons que les indicateurs financiers de l'OCBN sont médiocres.

En somme l'hypothèse N°2 qui énonce que : « les indicateurs financiers de l'OCBN sont mauvais » est confirmée.

B. Approches de solution

Au plan financier

L'amélioration de la situation financière de l'organisation passe par la correction de l'équilibre financier. Pour atteindre cet équilibre, l'OCBN doit procéder à l'injection de nouveaux fonds pour renforcer ses capitaux permanents. Cette injection de fonds peut être faite soit par augmentation du capital par apport nouveau, soit par contraction des dettes à long terme ou encore par la combinaison des deux opérations.

L'idéal serait que le renforcement des capitaux permanents soit fait par l'augmentation du capital. Mais étant une structure appartenant à deux Etats, l'augmentation du capital par apport nouveau sera difficile et lente à cause de la divergence des politiques d'investissement des deux Etats et de la lenteur administrative. Il est alors utile pour l'organisation de s'orienter vers les possibilités d'avoir des emprunts à moyen et long terme.

Les deux Etats doivent revoir à la hausse le montant des subventions d'investissement octroyées à l'OCBN.

Au plan commercial et technique

Le repositionnement de l'OCBN sur le marché des transports passe inévitablement par la mise en oeuvre d'une bonne politique commerciale. Cette politique va consister à faire connaitre les prestations de l'organisation au public à travers les campagnes publicitaires, à relancer les activités du train voyageur. Les dirigeants doivent mettre en exergue les avantages que le transport ferroviaire offre par rapport aux autres moyens de transports.

Les dirigeants doivent opter pour une comptabilité analytique afin de suivre les coûts pour mieux réajuster les tarifs ferroviaires.

Pour que l'OCBN puisse gagner la confiance des clients en offrant des services de qualité, ses dirigeants doivent continuer à renouveler les chemins de fer et équipements ferroviaires, éliminer les barrières physiques et non physiques qui entravent le développement du trafic.

Un programme d'entretien et de maintenance des machines s'avère être

Au plan social L'OCBN gagnerait beaucoup à

- reprendre la formation de son personnel,

- assurer de bonnes conditions de travail à ses employés,

- sensibiliser tout le personnel sur l'importance de leur rôle au développement de l'organisation.

Il est important de signaler que aucune de ces reformes ne peut porter sans un engagement réel et franche de la part des politiques.

CONCLUSION GENERALE

La bonne santé de la situation financière d'une entreprise est caractéristique de son bien être. L'analyse financière occupe alors une place importante dans la gestion de toute entreprise. Elle s'appuie sur le passé et le présent des agrégats d'appréciation de la rentabilité et d'équilibre financier.

L'analyse faite à partir des états financiers de l'OCBN, nous révèle ses points forts et ses points faibles.

Les points qu'on peut qualifier de point fort :

- une autonomie financière,

- un besoin en fonds de roulement négatif,

- un secteur de transport toujours en développement, - une stratégie de développement.

Les points qu'on peut qualifier de point faible :

- une concurrence déloyale très vive,

- un déséquilibre financier,

- une négativité des rentabilités commerciales et financières, - un déficit perpétuel des résultats nets.

En résumé l'analyse de la structure financière expose la supériorité des points faibles de l'OCBN par rapport à ses points forts. À travers ces points, nous pensons amener les deux Etats particulièrement les dirigeants de l'OCBN à réfléchir sur la situation financière de l'organisation afin d'opter pour une gestion financière rigoureuse nécessaire à sa survie. Si bien même qu'elle soit

dans cette situation elle dispose des qualités et capacités qui peuvent faire d'elle une grande entreprise pérenne.

Les suggestions formulées ne constituent pas sans doute une panacée mais nous pensons que leur prise en compte pourrait contribuer pour peu au rayonnement de l'organisation.

BROWN B. et LEFERE H. (1977), «Analyse financière tome II », 38ème session COHEN E. (1997), « Analyse financière », 4ème éd. Economica, Paris

DEHA J. et SOGBADJI J. (2009), « Diagnostic financier d'une entreprise en difficulté : cas de l'OCBN », Mémoire de maîtrise en sciences économiques.

DOHINNON J. H. et FADE E. F. (2007), « STRUCTURE FINANCIERE DE LA SONACOP S.A : ANALYSES ET PERSPECTIVES », Mémoire de maîtrise FASEG/UAC

GRAWITZ M. (1991), « Méthodes des sciences sociales », 8ème édition, Dalloz, Paris.

LAUZER.P et TELLER R. (1989), « Contrôle de gestion et budget », 5ème édition, SIREY

MEYER J. (1969), « Le contrôle de gestion », 3ème éd, PUF, Paris

PERRY G. R. et FRANKLIN S. (1985), « Principe de Management », éd Economica, Paris

PEYRARD M. (2001), « Dictionnaire de finance », 2ème édition Vuibert, Paris

PHILIPPS A. et RAULET C. (2005), « Analyse comptable et financière », 9ème édition Dunod, Paris

SIMERAY J.P. (1974), « Le contrôle de gestion tome 1, Entreprise moderne », édition, Paris, 1974

WELE P. et DOMONHEDO F. (2011), « cours d'Analyse financière »

www.google.com www.vernimen.net www.wikipedia.org

TABLE DES MATIERES

Dédicaces I

Remerciements III

Liste des sigles et abréviations IV

Liste des tableaux et graphiques V

Sommaire VII

INTRODUCTION GENERALE 1

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ETUDE

SECTION1 : Présentation de l'OCBN 4

Paragraphe 1 : Historique et structure organisationnelle de l'OCBN 4

A- HISTORIQUE 4

B- Structure organisationnelle 5

3- Organe de Décision (OD) 5

c) Conseil d'Administration 6

d) Comité de Direction 6

4- Organe de Direction 6

d) La Direction Générale 6

e) La Direction Administrative et Financière 7

f) La direction des transports et du matériel 8
Paragraphe2: Activités, environnement, ressources de

fonctionnement et défis de l'OCBN 10

E. Activités de l'OCBN 10

1- Activité principale 10

2- Activités secondaires 10

F. Environnement de l'OCBN : son marché et ses concurrents 11

G. Ressources de fonctionnement de l'OCBN 11

5- Le capital 11

6- Les voies ferrées et matériels roulants 12

7- Les moyens humains 12

8- Les agences et les gares 13

H. Défis de l'organisation 14

SECTION2 : Déroulement du stage 15

D. La division comptabilité et contrôle des recettes 15

4. Le bureau contrôle des recettes et gestion des

titres de transport 15

5. Le bureau comptabilité des gares 15

6. Au bureau comptabilité client 16

E. La division trésorerie 16

1. Le bureau des opérations bancaires 17

2. La caisse centrale 17

F. La division comptabilité centrale 17

1. Le bureau comptabilité générale 17

2. Le bureau comptabilité fournisseurs 18

Chapitre II : CADRE THEORIQUE ETMETHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

Section1 : Problématique, objectifs et hypothèses 20

Paragraphe 1 : Problématique et intérêt de l'étude 20

C. Problématique 20

D. Intérêts de la recherche 22

Paragraphe2: Les objectifs et hypothèses de l'étude 23

C- Les objectifs 23

1- Objectif général 23

2- Les objectifs spécifiques 23

D- Hypothèses 23

Section2 : Revue de littérature et méthodologie de recherche 23

Paragraphe1: Définition des concepts et revue de littérature 24

C. Définition de quelques concepts de base 24

4) Le bilan 24

d. Le bilan comptable 25

e. Le bilan fonctionnel 25

f. Le bilan financier 26

5) Notion de reclassement, restructuration et de

regroupement de bilan 26

d. Le reclassement du bilan 26

e. La restructuration du bilan 26

f. Le regroupement du bilan 27

6) Notion de ratio financier 27

c. Les ratios de rentabilité 27

a-1) La rentabilité commerciale 28

a-2) La Rentabilité économique 28

a-3) Rentabilité financière 29

d. Principe et ratios de l'équilibre financier 29

b-1) Principe de l'équilibre financier 29

b-2) Les ratios de l'équilibre financier 30

D. Revue de littérature 31

Paragraphe2: Méthodologie de recherche 37

E- Les Techniques 37

3- La recherche documentaire 37

4- Technique d'interview 37

F- Méthodes d'analyse 38

3- La Méthode historique 38

4- Méthode comparative 38

G- Les outils d'analyse 38

H- Méthode de validation des hypothèses 40

Chapitre III : ANALYSE DE LA SITUATION FINANCIERE DE L'OCBN

Section 1 : Présentation et traitement des données 42

Paragraphe 1: Analyse du bilan de l'OCBN 42

C. Analyse des masses du bilan 43

1. L'actif du bilan 43

a- L'actif fixe ou l'actif immobilisé 43

b- L'actif circulant 44

c- La trésorerie actif 44

2. Le Passif du bilan 44

a. Les Capitaux Propres 44

b. Les dettes financières et ressources assimilées 45

c. Les dettes à court terme 45

B- L'analyse des ratios de structure . 46

1. Les ratios de structures du passif 46

· Ratio d'autonomie financière 46

· Ratio de permanence des capitaux 47

· Le ratio des dettes à Court terme 48

2. Les ratios de structure de l'actif 49

c. Ratio des Actifs Immobilisés 49

d. Ratio des actifs à Court terme 49

Paragraphe 2 : Analyse du compte de résultat

et de la rentabilité 50

C. Analyse du résultat à travers les soldes intermédiaire

de gestion 50

1. Le chiffre d'affaires hors taxes 51

2. La marge brute sur matière 53

3. La valeur ajoutée 53

4. L'excédent brut d'exploitation (EBE) 54

5. Le résultat d'exploitation (RE) 55

6. Le résultat financier (RF) 56

7. Le Résultat des Activités Ordinaires (RAO) 57

8. Le Résultat Hors activité Ordinaire (RHAO) 58

9. Le résultat net 59

D. Analyse de la rentabilité de l'OCBN 60

6. La rentabilité commerciale 61

7. La rentabilité économique 62

8. La rentabilité financière 64

9. L'effet de levier financier 64

10. La rentabilité sociale 66

Section 2 : Analyse de l'équilibre, de la liquidité et validation

des hypothèses et approches solutions 67

Paragraphe 1 : Analyse de l'équilibre financier et de la liquidité

de l'OCBN 67

C. Analyse de l'équilibre financier 67

1. Le fonds de roulement net 67

2. Le besoin en fonds de roulement 68

3. La trésorerie nette 69

D. Analyse de la liquidité et de la solvabilité de l'OCBN 70

3. La liquidité 70

d. Le ratio de liquidité générale 70

e. Le ratio de liquidité réduite 71

f. Le ratio de liquidité immédiate 71

4. La solvabilité 72

Paragraphe 2 : Validation des hypothèses et approches

de solution 73

C. Validation des hypothèses 73

D. Approches de solution 74

CONCLUSION GENERALE 77

Bibliographie

Annexes

Table des matières






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