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Essai d'analyse écogéographique de la végétation sectorielle du Fiherenana

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par Nourddine MIRHANI
Université de Toliara Madagascar - Maà®trise en géographie 2007
  

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III.3- Mise en valeur de l'espace

111.3.1- MODE D'EXpLOITAT1ON ET pRAT1OuE cuLTuRALEs

III.3.1.1- L'exploitation

Dans la vallée et sur le lit du Fiherenana, les surfaces cultivées ne connaissent pas la jachère. Les sols sont renouvelés par des dépôts alluvionnaires fins après les crues. Par contre, en milieu forestier, la terre est rentable pour 3 à 4 ans, on parle ici de culture sur brûlis ou « hatsake ». Au-delà, elle devient « monka ». La mise en valeur a eu lieu après 8 à 10 ans.

III.3.1.2- Assistance

Les Animateurs Maison de Paysans fournissent une aide technique aux riverains du Fiherenana. Les producteurs du coton sont encadrés depuis longtemps par la société Hasyma. Elle leur fournit les semences et les intrants agricoles nécessaires sous forme de crédits. Le Projet National Maïs appuyait la production de cette culture dans la région de Toliara. Des financements pour le 5e FED et le 7e FED ont été accordés pour la réhabilitation des espaces agricoles. Grâce à ce support, Maromiandra a pu irriguer 200 ha de rizières. En 2006, le curage des canaux d'irrigation dans la commune de Behompy était sous le patronage du F.I.D. Malgré ces appuis à la production, le type d'agriculture est extensive, archaïque et rudimentaire. Les principaux matériaux sont le coupe-coupe, la bêche et la charrue attelée.

III.3.1.3- Le labour

« Le labour est une opération primordiale en culture évoluée car elle permet une meilleure utilisation de réserves hydriques et minérales du sol » (MCF/Mémento de l'agronome, 1980). Il se pratique sur la plaine alluvionnaire de Miary, dans la vallée de Sakave, etc. Les paysans utilisent la charrue ou bien ils bêchent directement le sol. Tout dépend des conditions pédologiques. Dans le « bush » comme dans les forêts galerie, dense sèche et dense sclérophylle, la pratique du « Hatsake » s'impose. La riziculture fait appel au piétinage sans labour. D'une façon générale, le labour débute avant la saison pluvieuse. Après ce travail, l'exploitation a besoin d'eau.

III.3.1.4- La prise d'eau

Le système d'irrigation est le plus adapté dans cette région semi-aride. La surface irriguée dans le Bas-Fiherenana est de 3100 ha, le débit dans les canaux est estimé à 1000 l/s (D R D R Toliara). Les terres agricoles dépendent des canaux d'irrigation du Génie Rural ou de ceux qui sont alimentés par des prises traditionnelles. Ce cas est général dans toutes les communes. Dans la vallée, le sous-écoulement est utilisé pour les cultures de contre-saison, qui se pratiquent avant la saison des pluies. Du côté de Miary, les villageois ont recours à l'eau de borne fontaine et/ou des puits pour arroser leurs jardins. Les cultures sur le plateau sont pluviales, il s'agit particulièrement des plantations de maïs.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand