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Essai d'analyse écogéographique de la végétation sectorielle du Fiherenana

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par Nourddine MIRHANI
Université de Toliara Madagascar - Maà®trise en géographie 2007
  

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IV.3- Relevés floristiques

« Le relevé est un ensemble d'observations écologiques et phytosociologiques qui concernent un lieu déterminé » (EMBERGER et collab., 1983). GOUNOT (1969) précise pour sa part qu'un relevé proprement dit comprend la liste de toutes les espèces présentes avec pour chacune d'elles la notion de l'abondance-dominance et de la sociabilité ainsi que des indications géographiques et écologiques sommaires. C'est à travers ces définitions que nous avons essayé d'organiser notre travail.

IV.3.1- LocAlisATioN eT sélecTioN Des pArcelles

Les sites d'études ont été localisés avec l'appui des cartes géographiques, des prospections préliminaires et surtout grâce à l'aide de la population locale par sa connaissance du milieu. Ils étaient par la suite sélectionnés préalablement sur les cartes forestières de Madagascar (1961- 1963) pour les situer enfin sur terrain grâce à un GPSetrex.

Les parcelles à étudier ont été choisies en fonction de leur accessibilité et dans un ensemble homogène de facteurs écologiques appartenant à un même site. L'homogénéité du tapis végétal ne peut exister que si la mosaïque est répétitive, c'est-à-dire résulte d'un agencement plus ou moins régulier de ses différentes parties (GOUNOT, 1969). Ce principe a été retenu comme critère principal pour sélectionner les parcelles d'inventaires.

IV.3.2- DiMeNsioN eT FoRMes d'uNiTés

Diverses dimensions et formes d'unités d'inventaires ont été proposées par de nombreux auteurs (PERRIER DE LA BATHIE (1921), MORAT, 1973, THOMASSON, 1982,...) suivant le milieu de prospection. Dans cette végétation du S-W, nous avons adopté la méthode de transect et de placeau.

TRANSECT MULTIVARIABLE

C'est une méthode d'Inventaire Biologique Rapide (IBR) inspirée de celle topographique de DUVIGNEAUD (ROGER, cours). Elle a été utilisée dans les forêts denses sèches et sclérophylles de moyenne altitude et dans la lisière savane-forêt dense sèche. Elle nous a fourni des informations sur la physionomie de la végétation.

On a tendu une corde sur une longueur de 50 m puis on a dénombré la flore sur une bande de 5 m de large de part et d'autre de la ficelle. Cependant, vu les difficultés liées à la pénétration dans les forêts pour installer les dispositifs de relevé, la méthode la plus adaptée est celle du transect discontinu. Cette discontinuité consiste à découper et à décaler un transect de 50 m en segments de 10 m évoluant parallèlement (figure 4). A l'aide d'une boussole, les transects ont été orientés vers une même direction : NE-SW. Ils ont été subdivisés en placettes décrites comme suit :

5 placettes de 10 m x 5 m dans lesquelles toutes les espèces ayant un diamètre à hauteur de poitrine (DHP) supérieur ou égal à 10 cm seront relevées (classe III);

4 placettes carrées de 5 m x 5 m pour le recensement de toutes les espèces ayant un diamètre compris entre 3 et 10 cm au quart de leur hauteur (classe II) ;

2 segments carrés de 5 m x 5 m numérotés pour le relevé de toutes espèces ayant un diamètre au quart de leur hauteur de moins de 3 cm et une hauteur totale de 20 cm et plus (classe I).

Les placettes ont été choisies subjectivement pour permettre à l'inventaire de fournir le maximum d'espèces. Les relevés ont été effectués sur parcelles dégradées et parcelles témoins.

Pour la lisière savane-forêt, les plantes ont été dénombrées dans une bande de 20 m de longueur sur 3 m de largeur.

PLACEAU

Cette méthode a été utilisée dans les savanes et dans les formations marécageuses. La surface à échantillonner doit être au moins égale à l'aire minimale, « surface sur laquelle la quasi-totalité des espèces de la communauté végétale sont représentées » (GOUNOT, 1969).

Pour déterminer cette aire minimale, nous avons procédé comme suit :

on délimite un carré (1) de 1 m2 par des piquets et une corde et on y détermine les différentes espèces. Puis, on double cette surface (1+2), soit 4 m2 et on ajoute les espèces nouvelles qui apparaissent et on refait la même procédure jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espèces nouvelles qui apparaissent (figure 5).

Pour le cas des formations dunaires, sur sable roux, sur les rebords du plateau calcaire, les inventaires se sont déroulés dans des parcelles de 10 m x 10 m. Ces dimensions étaient retenues par PERRIER DE LA BATHIE ( 1921) pour la variété floristique du Sud malgache.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault