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Contrôle interne: finalité de l'audit interne. Etude de cas: audit du cycle de financement des opérations Commerce extérieur par Crédit Documentaire «Credoc » ; (BNA )

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par Sarah Belimane
Ecole supérieure de commerce Alger - Post- graduation spécialisée (PGS ) en comptabilité et audit 2012
  

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Conclusion

Un système de contrôle interne efficace est une composante essentielle de la gestion d'un établissement et constitue le fondement d'un fonctionnement sûr et prudent d'une organisation bancaire. Il concerne la banque dans toutes ses activités et s'applique aux biens, aux individus et aux informations, quelles que soient les circonstances ou l'époque de l'année.

Toutefois, on ne peut contrôler que ce qui est organisé. En conséquence, l'ensemble des activités de la banque doit, au préalable, être structuré : définition des niveaux de contrôle, organisation rigoureuse de la fonction.

La mise en oeuvre du dispositif de contrôle dans le secteur bancaire est clairement orientée vers la gestion des risques, le développement des dispositifs et d'une culture de contrôle, et la recherche d'efficacité et de performance.

Afin de veiller du bon fonctionnement de système de contrôle interne au niveau d'une organisation, il est recommandé aux responsables de mettre en place une structure de surveillance et de suivi de ce système appelée : Audit Interne.

C'est une activité dont la finalité est d'évaluer d'améliorer et d'aider l'organisation à atteindre ses objectifs. C'est également une fonction indépendante et impartiale à l'intérieur de l'organisation, généralement rattachée à la direction générale et au service de l'ensemble des membres de l'organisation.

En effet, l'auditeur interne, est le garant du bon fonctionnement des systèmes de contrôle interne présents au sein de l'entreprise. Son rôle est de veiller à ce que l'ensemble des risques soient maîtrisés par les opérationnels.

Dans ce mémoire qui est le fruit de notre passage au sein de différentes structures de la Banque Nationale d'Algérie, nous avons essayé de répondre aux questions précédemment énoncés dans l'introduction, en affirmant ou infirmant les hypothèses proposées.

En ce qui concerne la vérification des hypothèses proposées nous constatons que :

1. La définition du contrôle interne qui aujourd'hui fait référence est celle du COSO, qui le définit comme un processus mis en oeuvre par le conseil d'administration, les dirigeants et le personnel d'une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants : la réalisation et l'optimisation des opérations, la fiabilité des informations financières, la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.

La réalisation de ces objectifs nécessite l'existence des instruments appelés composantes du contrôle interne. Ces composantes sont :

I L'environnement de contrôle ;

I Evaluation des risques ;

I Activités de contrôle ;

I Information et communication ;

I Pilotage.

Ce qui infirme notre première hypothèse.

2. A- Le contrôle interne est l'affaire de tous. Qu'elles soient des parties internes (personnel, conseil d'administration....) ou externes (les auditeurs externes..) à l'entité. Ces deux parties constituent l'ensemble des acteurs du contrôle interne.

B- Le processus de mise en place d'un système de contrôle interne d'une activité donnée, nécessite la définition de la mission ; l'identification des facteurs de réussite ; la connaissance des « règles à respecter ». Ces trois points constituent les préalables de toute démarche de mise en place dudit dispositif.

Après avoir identifié ces préalables il appartient aux responsables de préciser le cadre de contrôle, qui est composé d'un certains nombre de dispositifs. Ces dispositifs peuvent être regroupés sous les rubriques suivantes :

+ Les dispositifs de pilotage

- Objectifs ;

- Moyens ;

- Systèmes d'information.

+ Les dispositifs de contrôle

- Organisation ;

- Méthodes et procédures ; - Supervision.

Et donc notre deuxième hypothèse est renforcée par cette réponse.

3. L'auditeur interne dispose de plusieurs outils pour accomplir sa mission, ces outils peuvent être classés de la manière suivante :

v Outils de description :

· L'observation ;

· La narration ;

· L'organigramme fonctionnel ;

· La grille d'analyse des taches ;

· Le diagramme de circulation ;

· La piste d'audit. I Outils d'interrogation :

· Les sondages statistiques ;

· Les interviews. I Outils informatiques : logiciels...

I Outils méthodologiques :

· Les questionnaires (check-list)

· La FRAP ;

· Les rapports. 1 Les vérifications, analyses et rapprochements divers : (confirmation par des tiers).

Nous arrivons donc, par cette réponse à affirmer notre troisième hypothèse.

4. Il existe plusieurs démarche pour accomplir la mission d'audit interne (Démarche IFACI, celle de Jacques Renard...etc). mais chaque mission se déclenche par la réception d'un ordre de mission et se conclue par l'élaboration d'un rapport d'audit interne.

La mission d'audit interne est répartie en trois phases. D'abord la phase de préparation (planification) ; ensuite la phase de réalisation et enfin la phase de conclusion.

La phase de préparation (planification) est celle la plus importante, dont l'auditeur interne doit consacrer plus de temps et d'importance avant d'allers sur terrain.

Donc, En répondant à la quatrième question, nous infirmons l'hypothèse correspondante.

5. La Banque Nationale d'Algérie (BNA) accorde beaucoup d'importance au système de contrôle interne, notamment après l'obligation faite par la banque d'Algérie (Règlement 02-03 de la BA), aux banques de se doter d'un système de contrôle interne. Ce dernier est suivi à tous les niveaux de la banque: Agence ; DRE ; Direction d'Audit Interne comme suit :

I Le contrôle effectué par l'employé au niveau de l'agence quotidiennement sous la supervision de son directeur est appelé : Auto-contrôle.

I Le contrôle effectué au niveau de la DRE (Direction du Réseau d'Exploitation), constitue un contrôle permanent, appelé Contrôle du premier degré.

I Le contrôle effectué par la structure d'Audit Interne sous de la responsabilité de la direction générale et le comité d'audit, constitue un contrôle ponctuel ou intermittent, appelé contrôle du second degré.

De plus la BNA a créée récemment, une nouvelle structure responsable du suivi du système de contrôle interne et de la consolidation des reporting reçus des différents niveaux de contrôle ; appelée : Supervision de Contrôle Interne (SCI).

Par cela, nous affirmons notre dernière hypothèse.

Difficultés de la recherche

Tout au long de la durée de recherche plusieurs difficultés nous ont rencontré, telles que : - L'insuffisance du temps consacré pour l'élaboration de ce travail ;

- Refus d'affectation à certaines structures de la banque ayant une relation avec le thème de la recherche (SCI...).

Recommandations

Puisque nous avons pris le soin de traiter le contrôle et l'audit internes au sein de la BNA, nous recommandons aux différents responsables de la banque ce qui suit :

- Le nombre de personnel, doit être adéquat au volume des opérations traitées ; - Faire tourner le personnel, pour assurer un niveau élevé de polyvalence ;

- Renforcer le contrôle hiérarchique ;

- Les moyens doivent être adaptés aux objectifs fixés, donc c'est aux responsables de négocier les moyens pour réaliser les objectifs ;

- Chaque structure doit avoir un organigramme définissant clairement les responsabilités ;

- Assurer la protection du patrimoine ;

- Procéder à la mise à jour et l'adaptation des manuels de la BNA au nouveau système informatique Delta V8;

- Vérification des documents avant toute validation ;

- Procéder à la formation continue ;

- La Direction d'Audit Interne (DAI) doit accorder plus d'importance aux reportings de premier degré ;

- Assurer une coordination entre les structures du contrôle de premier de degré et celles du second degré ;

- Recruter des effectifs compétents en audit interne, pour éviter l'externalisation de la fonction, et minimiser les charges correspondantes ;

- Procéder à la formation continue ;

- Avoir plus de coordination entre la DAI et la SCI (Supervision de Contrôle Interne).

Perspectives de la recherche

Ce travail comporte certainement quelques insuffisances en raison des difficultés précédemment citées. Certaines questions ambigües restent en suspens et méritent d'être étudier. Parmi lesquels nous pourrons citer :

v' Le contrôle interne outil de sécurisation des opérations bancaires ; v' Le pilotage de système de contrôle interne ;

v' Le contrôle interne au centre de l'activité bancaire ;

v' Utilité de la cartographie des risques pour l'auditeur interne.

Enfin, nous souhaitons que notre travail soit d'une grande utilité pour tous ceux qui auront à le consulter.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard