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L'impact de la microfinance en Mauritanie

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par Thierno Abdallahi DIA
Université de Nouakchott - Maitrise 2012
  

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Section II: Evolution du secteur de la MF au Sénégal et en Mauritanie

Paragraphe 1: l'évolution du secteur de la microfinance au Sénégal

Après la forte croissance de la MF, durant la période 1993-2003, le secteur de la microfinance poursuit son expansion même si le rythme est moins soutenu.

L'analyse des données recueillies auprès des institutions de microfinance, encore appelées systèmes financiers décentralisés (SFD) dans la zone de l'UEMOA a permis d'avoir des informations. Le rapport décrit également le niveau de couverture des différentes régions administratives au Sénégal à travers le taux de pénétration de la population, le volume des dépôts et l'encours de crédit par région administratives.
Une stagnation du nombre de membres/clients qui est passé de 1 447 700 à 1 485 000, soit un taux de pénétration de la population totale de 12,13% à la fin du premier semestre. Les SFD ont fait des efforts significatifs dans l'apurement de leurs fichiers clients et ne comptent plus que 28 000 comptes inactifs contre 222 834 en fin 2010. La proportion de la clientèle féminine (compte non tenu des femmes membres de groupements) a baissé d'un point passant de 44 à 43% ; 

La hausse sensible de l'encours des dépôts (+12%) qui est passé de 135,2 à 151,46 milliards FCFA pour environ 1 197 000 épargnants, soit une épargne moyenne de 126 515 FCFA. La part des dépôts à terme est de 27%, soit 41,15 milliards FCFA. L'épargne mobilisée par la clientèle féminine au 30 juin 2011 se chiffre à 32,26 milliards FCFA, soit près de 21,3% des dépôts ; 

Une légère augmentation de l'encours de crédit (+4,17%) qui est passé de 170,45 à 177,55 milliards FCFA. Cet encours correspond à environ 405 000 emprunteurs actifs, soit un crédit moyen de 438 702 FCFA contre 443 450 FCFA au 31 décembre 2010. L'encours de crédit femmes se chiffre à 44,28 milliards FCFA, soit 25% du total ; 

Une croissance assez significative de l'actif des SFD (+11,73%) qui passe de 253 à 282,5 milliards FCFA. La part du crédit dans le total actif n'est que de 63% ;
La dégradation de la qualité du portefeuille à risque : le ratio du PAR à 30 jours est passé de 4,80% à 8,31% en six mois seulement ; néanmoins le PAR à 90 jours est globalement correct (3,65% contre 3,55%), même si le taux d'abandon de créances a doublé (0,5% contre 0,26% au 31 décembre 2010) ;

La légère hausse du ratio d'autosuffisance opérationnelle (+2,71%) qui est passé de 110,8% à 113,8% ;
La baisse du taux de capitalisation (-7%) qui est passé de 27,33 à 25,45%.

le secteur de la micro finance a tendance à croître très rapidement depuis que le gouvernement s'est engagé dans son assainissement et une meilleur coordination de ses activités avec l'adoption de la loi 95-03 du 11/01/95 portant règlement des institutions mutualistes ou coopératives d'épargne et de crédit dont le décret d'application sera pris en nombre 1997. L'engagement du gouvernement depuis 1990 à conduit à la mise en place d'un projet de réglementation nationale, qui d'ailleurs, a inspiré l'UEMOA dans l'élaboration et l'adoption de lois -cadre régissant les SDF au sein des pays de l'union. Donc le nombre de structures financières décentralisées (SDF) qui s'est passé de 18 à 724 unités entre 1993 et 2003 se répartit comme suit : il s'agit de 311mutuelles ; de 401 groupements, de 4 unions, une fédération, d'une confédération et de 7 organisations signataires de convention cadre. C'est dans cet environnement, que les institutions de microfinance au Sénégal ont entamé une progression fulgurante, en terme de nombre de structures crées et d'indicateurs de performances. Malgré cette évolution significative l'octroi du microcrédit n'est pas satisfaisant pour une partie importante de la population.

Au niveau de la concertation et de la représentation, l'opérationnalité reste encore un défi à relever les acteurs de la micro finance. Ces structures offres des services et produits financiers à bon nombre de populations actives à divers de l'économie nationales contribuant ainsi à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté. Sur le plan de couvertures géographiques l'ont peu noter que l'accroissement plus marqué au niveau des groupements d'épargne et de crédit (GEC) que les régions de Thiès (24,17%) et Dakar (19,33%), du fait de la concentration démographique et des activités socio -économiques. Ces deux régions concentrent plus de 40% des SDF alors que les régions de Fatick, Ziguinchor, Tambacounda et Matam accueillent, ensemble à peine plus de 18% des structures existants. Les facteurs explicatifs de disparité entre ces deux zones sont à rechercher surtout du coté de la distance et de l'enclavement pour la seconde zone et la difficile conciliation entre les coûts administratifs d'une couverture géographique optimale et la couverture de ces charges par les produits

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard