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Contribution à  la lutte contre la traite transfrontalière des enfants en Afrique de l'Ouest

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par Médessè Laetitia SEDEGNAN
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Cycle I diplomatie et relations internationales 2008
  

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B- Rôle des partenaires au développement et des acteurs non
étatiques

L'Etat, pouvoir politique, à lui seul ne saurait lutter efficacement contre

la traite des enfants. Ainsi, son action doit être complétée par celle d'autres acteurs. Ainsi, nous avons les Institutions Internationales, oeuvres de la coopération avec les Etats partenaires. Les Organisations Non Gouvernementales (ONG), et les Organisations de la Société Civile (OSC) s'investissent également dans la lutte.

22 Informations reçues au MFE

En termes de coopération bilatérale, bon nombre d'Etats s'investissent dans cette lutte au côté du Bénin. Ainsi, se trouve en bonne place la France dont le plan de coopération comporte un volet protection de l'enfant. Le Royaume du Danemark a, entre autres, initié avec le MFE, en 2002, un projet de lutte contre la migration et le trafic des enfants dans le département du Zou23. Dans le cadre de la coopération multilatérale, l'Union Européenne (UE) a mis sur pied en 2002, un projet de lutte contre la traite des enfants. Il a pris fin en 2005. Les structures internationales, les ONG et autres viennent en appoint à tous les acteurs précités.

A la tête de ces structures, on retrouve l'UNICEF dont l'objectif principal est la protection des enfants. Entre autres programmes, l'UNICEF dispose d'un programme de protection qui vise à lutter contre toutes les formes d'abus des droits des enfants. Le plan de coopération entre le Bénin et l'UNICEF est compris dans la période allant de 2004 à 2008. L'UNICEF est la structure habilitée à apporter un appui technique aussi bien eu gouvernement qu'aux ONG. Le Bureau International du Travail (BIT) est également présent au Bénin. A travers le projet sous-régional de lutte contre la traite des enfants en Afrique de l'Ouest et du centre, il a engagé une lutte contre le travail et l'exploitation des enfants. Au bénin, l'OIT intervient à travers le Programme International d'Elimination du Travail des Enfants (IPEC). Ce programme a pour objectif :

· le suivi du respect des conventions internationales sur les pires formes de travail des enfants ;

· l'appui technique aux structures gouvernementales et non gouvernementales dans le cadre de la lutte contre l'exploitation économique des enfants...

23 Au Bénin, le département du Zou se trouve etre l'une des régions les plus pourvoyeuses d'enfants destinés à la traite transfrontalière en l'occurrence. Plusieurs enfants originaires d'Agbangnizoun et de Zakpota ont été rapatriés du Nigeria dans le cadre de la lutte contre la traite des enfants. En 2003, au nombre des deux-cents soixante-un (261) enfants rapatriés des carrières d'Abéokouta au Nigeria, deux-cents cinquante-six (256) étaient originaires du Zou (Sud du Bénin) et deux-cents un (201) venaient de Zakpota (Département du Zou) : Source : Fondation Terre des Hommes : « Les petites mains des carrières de pierre », 2005.

Contribution à la lutte contre la traite transfrontalière des enfants en Afrique de l'Ouest

 
 

Les ONG et OSC sont légion et luttent aux côtés de l'Etat et des Institutions Internationales. Elles ont le mérite d'être les premières à reconnaître au Bénin, le caractère transfrontalier du phénomène.

Néanmoins, le constat fait, est que certaines structures ignorent non seulement le rôle qui est le leur mais également les textes qui traitent de la question de la traite des enfants. Elles font de la lutte, un `'fonds de commerce». Il s'agit de certaines ONG qui oublient le caractère non lucratif de leurs structures et qui cherchent à faire fortune à travers leur `supposée» lutte contre le phénomène de la traite des enfants. Cet état de chose ralentit un tant soit peu le processus de lutte vu que l'Etat, dans une certaine mesure, considère comme acquis la partition à jouer par les ONG dont il autorise la création.

Tout comme l'Etat, ces structures, dans leurs oeuvres, s'intéressent beaucoup plus à l'éducation, à la lutte contre la pauvreté et à la réinsertion des enfants qui sont victimes de la traite et qui ont été interceptés à l'intérieur comme en dehors du territoire national. Un document faisant état de la procédure de prise en charge des enfants victimes de la traite a été produit à cet effet par le gouvernement béninois appuyé par l'UNICEF. Il définit les acteurs qui doivent s'impliquer dans cet aspect de la lutte depuis la détection de l'enfant dans son foyer ou sur son lieu de travail jusqu'à son insertion. En ce qui concerne la traite transfrontalière, seule la coopération danoise a apporté son aide à la BPM sans toutefois aborder la question de la gestion des frontières.

Pourtant, l'on ne peut ignorer que la perméabilité des frontières facilite la traite et gêne les actions de l'Etat et des structures qui lui viennent en appoint. Pour apporter un éclaircissement à cet aspect de la question, nous procéderons à l'analyse des caractéristiques actuelles des frontières afin de

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voir si leur impact dans le processus de lutte contre la traite des enfants peut être ignoré ou s'il doit être pris en compte.

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