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L'intégration d'un nouveau support publicitaire mobile auprès du marché publicitaire algérien

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par Djilali LOGAB
Université d'Alger - Magister marketing 2008
  

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2-LES FORMES DES MEDIAS :

Plusieurs formes des medias sont aujourd'hui fonctionnelles et participent a l'évolution des entreprises et des marchés publicitaires et on peut citer a titre indicatif (puisque ils seront détaillés dans la section 2 de ce chapitre) :

- les médias visuels, comme la presse et l'affichage. - les médias auditifs, comme la radio.

- les média audio-visuels, comme la TV et le cinéma. - L'Internet.

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medias chauds et froids :

Médias chauds et froids3, concept développé par le sociologue Marshall Mc-Luhan pour distinguer les médias. Un média chaud lorsqu'il encourage la passivité comme la presse, la radio ou le cinéma. A l'opposé, un média est froid quand il favorise la participation du public comme la télévision et l'affichage. Ce concept va dans le sens de la phrase célèbre : << le média est message >> qui signifie que le choix d'un média, indépendamment de la quantité de l'audience, donne une image venant se rajouter à l'image du message. Ainsi, dans la définition et le choix des médias porteurs, il faut tenir compte de l'effet du média luimême sur le contenu du message.

3-LE CHOIX DES MEDIAS :

En même temps qu'il élabore son message publicitaire, le responsable marketing doit choisir les médias qui les véhiculeront. Il faut d'abord déterminer la couverture, la fréquence et l'impact désirés, puis répartir l'effort entre médias et supports, enfin, arrêter la programmation et passer a l'exécution.

Choisir des médias revient à:

Sélectionner la meilleure manière d'obtenir le nombre d'expositions désirées auprès de la cible.

En général, le publicitaire attend de son action une réponse spécifique de la part du marché visé, par exemple, un certain taux d'essai. Celui-ci dépend, à son tour, d'un certain nombre de facteurs, par exemple, la notoriété de la marque. Considérons la relation entre notoriété et essai décrit sur (figure 18-A) ci-dessous, pour obtenir un taux d'essai de S*, il faut avoir une notoriété de N*.

3 Rémi Pierre Heude << le guide de la communication pour l'entreprise >>,ed axima,paris,2003,p

L'étape suivante consiste à déterminer combien d'exposition E* sont nécessaires pour atteindre le niveau de notoriété choisi, l'effet du nombre d'expositions sur la notoriété dépend de la couverture, de la fréquence et de l'impact :

- La couverture C est le nombre d'individus (ou foyers) exposés à un message au moins une fois au cours de la compagne.

- La fréquence F est le nombre de fois qu'un individu (ou foyer) est, en moyenne, exposé au message au cours de la compagne.

- L'impact I correspond à la valeur qualitative d'un message dans un support (ainsi, une annonce pour une nouvelle machine-outil a davantage d'impact dans l'usine nouvelle que dans la croix

Fréquence=5

Impact=1,5

Fréquence =5

Notoriété Impact=1

N* Fréquence=3

Impact=1

Essai

S*

N* E*

Notoriété Couverture

Figure 18-A : Relation entre la notoriété figure 18-B : Relation entre la couverture,

Et le taux d'essai d'un produit la fréquence, l'impact et la notoriété

Figure 18 : Le Choix des médias

La figure 18-B illustre la relation entre notoriété et couverture; naturellement, La notoriété sera d'autant plus grande que la couverture, la fréquence et l'impact seront élevés. Ces éléments, cependant, doivent s'équilibrer. Supposons que le média-planner dispose d'un budget d'1.000.000DA et que le coût aux mille expositions soit de 5 DA. Il peut acquérir 200 millions d'expositions. S'il cherche à obtenir une fréquence moyenne de 10, son objectif de couverture sera de 20 millions de personnes. S'il désir, au contraire, investir dans les médias à meilleur

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impact, vendus 10 DA les mille expositions, il ne peut plus atteindre que 10 millions de personnes sauf s'il accepte de modifier la fréquence.

Plus généralement :

Le nombre total d'expositions n'est autre que la couverture multipliée par la fréquence moyenne ; on l'appelle aussi G.R.P (Gross Rating Points) 4. Ainsi, lorsqu'un plan média prévoit d'atteindre 80% des foyers ciblés en moyenne 3 fois, on peut dire qu'il a plus de poids, sans savoir cependant si cela tient à la couverture ou à la fréquence.

- Le nombre réel d'expositions est égal au nombre total d'expositions multiplié par l'impacte moyen ; ainsi Le problème de la sélection des médias se ramène aussi à une simple question : pour un budget donné, quelle est la meilleure combinaison de couverture, de fréquence et d'impact ? Supposons que le média-planner souhaite utiliser des médias d'impact moyen ; il lui reste à déterminer la couverture et la fréquence. Tout dépend de la situation rencontrée :5

4 Kotler & Dubois OPCIT ,p 592.

5 Don Schultz, Denis Martin & autres » Strategic Advertising Campaigns», Crain Books, Chicago, 1984, p 340

Situations qui privilégient Situations qui privilégient

la couverture la fréquence

-Nouveaux produits ; -Forte concurrence ;

-Marché porteur ; -Message complexe ;

-Marque défensive ; -Taux de rachat élevé ;

-Forte fidélité à la marque ; - Faible fidélité à la marque ;

-Cible large ; - Cible étroite

-Taux de rachat long. -Forte résistance d

Consommateur.

Figure 19 : Les Situations qui privilégient la Couverture et la Fréquence. Source : Ph. Kotler & D. Dubois, Marketing Management, Op.cit, p.592

De nombreux publicitaires pensent qu'il faut une certaine fréquence pour que la publicité produise son effet, un faible taux de répétition étant synonyme de gaspillage. Toutefois, une répétition trop forte est inutile si elle ne contribue pas à renforcer la notoriété, la connaissance ou l'appréciation positive du produit. Elle devient franchement dangereuse si elle engendre l'ennui ou l'irritation.

Herbert Krugman estime, pour sa part, que trois expositions sont souvent suffisantes6 :

« La première est, par définition, unique. Elle provoque une réponse cognitive du type De Quoi S'agit-il ? La seconde engendre plusieurs effets : soit une réponse similaire à la précédente si l'audience n'a pas remarquée le premier message...soit une réponse évaluative du type Qu'en penser ? Enfin, la troisième exposition sert de rappel. Elle permet également à l'audience de se dégager d'une `Histoire' qu'elle estime maintenant connaître ».

6 Herbert Krugman, » What Makes Advertising Effective?» Harvard Business Review, Mars-Avril 1975, p 96

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La thèse de Krugman doit être nuancée. D'abord, par ce qu'il considère, le nombre d'expositions réelles et non le nombre d'occasions de voir.

Il faut acheter plus de trois messages si l'on veut être certain que l'audience a été exposée trois fois. Ensuite, Krugman n'a pas pris en considération l'idée de répéter le message pour le remettre en mémoire.

3-1-les critères de choix des medias :

Les médias les plus adaptés sont choisis en fonction de divers critères 7 :

a- les contraintes légales :

Pour certains produits, il peut être interdit d'utiliser un ou plusieurs médias (à la télévision, les publicités pour la distribution de l'alcool, le tabac sont interdites).

b-la capacité à véhiculer le message :

Plus largement est longue, plus la presse sera intéressante. En revanche, si l'effet visuel est primordial, la télévision ou le cinéma seront plus indiqués.

c-la couverture de la cible :

Le cinéma est par exemple aujourd'hui fréquenté surtout par

les jeunes.

d-le coût :

Il faut pouvoir répéter pour être efficace, et donc avoir un budget adapté. Le coût de la télévision est, par exemple, faible par rapport à

7 Marie Camille DEBOURG & autres « pratique du Marketing »BERTI Editions, Alger, 2004, p 324.

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l'audience mais le budget nécessaire pour y faire une campagne reste très important.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe