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L'intégration d'un nouveau support publicitaire mobile auprès du marché publicitaire algérien

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par Djilali LOGAB
Université d'Alger - Magister marketing 2008
  

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5-LES MASS MEDIA :

A l'époque des débuts de la publicité, on ne mesurait que très approximativement l'efficacité des différentes techniques publicitaires, les annonceurs ne pouvant se fonder que sur les chiffres de tirage des journaux. Le même problème s'est posé plus tard pour la publicité télévisée et radiodiffusée, dont il n'existait pas une mesure précise de l'audience. Depuis, des organismes indépendants se sont créés et sont aujourd'hui considérés comme les indicateurs de référence. Ils emploient des statisticiens qui déterminent les caractéristiques des spectateurs de chaque émission de télévision et des auditeurs de radio ainsi que celles du lectorat des différents titres de la presse écrite, afin de proposer des mesures de l'audience, en termes quantitatifs et qualitatifs. Il est ainsi possible de savoir approximativement combien de personnes sont touchées par un message publicitaire, mais aussi quel genre de personnes et à quel endroit.

a- Presse écrite :

Dans la presse écrite française, les « baromètres » des

investissements publicitaires sont l'Office de justification de la diffusion (O.J.D) et le Centre d'études des supports publicitaires (CESP). L'O.J.D fournit annuellement les chiffres de diffusion de l'ensemble des publications, détaillant le pourcentage d'abonnés et de ventes au numéro, la croissance ou la baisse des ventes de ces journaux. Cependant, les annonceurs ont également besoin d'études plus détaillées permettant de connaître en profondeur les lecteurs types de chaque publication.

Le CESP fournit ainsi aux publicitaires des renseignements sur les caractéristiques socioprofessionnelles du lectorat de chaque journal. En fonction de ces variables, les publicitaires calculent le << coût au mille » pour chaque journal (le montant de l'investissement nécessaire pour toucher mille consommateurs potentiels) et choisissent les publications se rapprochant le plus du << coeur de cible » de leurs produits. La << qualité » du lectorat d'un journal est le plus souvent proportionnelle à son pouvoir d'achat : plus le lectorat d'un journal sera aisé, plus le prix de la page de publicité sera élevé.

b-Audiovisuel :

Les radios et les télévisions analysent également leur audience pour les annonceurs. Ils passent ainsi par plusieurs organismes d'audiométrie pour déterminer combien d'auditeurs ou de téléspectateurs regardent telle émission diffusée sur l'ensemble du réseau (ou à un niveau régional), à un moment donné, la part de marché de l'émission rapportée aux émissions concurrentes (50 /100 des téléspectateurs branchés sur leur téléviseur à un instant t regardaient le programme de telle chaîne, etc.) et même la variation de l'audience en cours d'émission.

En France, c'est une société indépendante, Médiamétrie, qui calcule l'audience des émissions de radio et de télévision. Pour la télévision, elle dispose de deux instruments afin de déterminer l'audience des chaînes et celle de chaque émission. Le premier est une boîte noire (le médiamat) placée sur le téléviseur d'un échantillon représentatif de la population française (environ mille foyers), qui enregistre en permanence l'activité du poste. Le second instrument de mesure est la pratique d'enquêtes téléphoniques en cours d'émissions et après leur diffusion. Ces méthodes fournissent ainsi un taux d'audience pour chaque émission, qui sert à déterminer le prix de chaque écran de publicité. Pour les chaînes commerciales qui dépendent exclusivement des revenus de la publicité, un bon score, particulièrement entre 19 heures et 22 heures, où l'on enregistre la plus forte audience télévisuelle, détermine leur situation économique et financière.

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c-Autres médias : Radio, Affichage et Cinéma :

De la même façon, mais dans des proportions moindres, les radios, les sociétés d'affichage publicitaire ont mis en place des organismes pour quantifier le nombre de personnes touchées par leurs affiches. Le développement d'Internet a également amené les professionnels du secteur à proposer une mesure de l'audience et des comportements des consommateurs sur le réseau en ligne.

La publicité dépendant par nature de variables psychologiques difficiles à cerner, le domaine des études d'opinion est complexe et soulève de nombreuses controverses. Les chercheurs en sociologie, sémiologie et autres disciplines des sciences humaines, dont les travaux sont utilisés par les publicitaires, ont ainsi affiné leurs techniques afin de cerner au mieux les attentes des consommateurs. L'étude des motivations se concentre notamment sur les impulsions inconscientes qui déterminent le mécanisme d'achat.

1/- Les caractéristiques des grands médias :

Chaque média a ses avantages et ses faiblisses que l'on peut résumé suivant le tableau ci-dessous :(figure 21)

MEDIAS

POINTS FORTS

POINTS FAIBLES

Télévision

- Bonne qualité de reproduction. - Bonne couverture.

- Bonne attention.

- Coût élevé.

- Faible sélectivité.

- Longs délais d'achat.

Radio

- Audience massive.

-Sélectivité géographique. - Faible coût.

- Non créateur d'image. - Attention réduite.

- Audience fuyante.

Affichage

- Flexibilité.

- Bonne fréquence.

- Faible concurrence.

- Attention faible.

- Sélectivité limitée.

- Qualité de reproduction moyenne.

Cinéma

- Excellente qualité de reproduction.

- Bonnes conditions de réception du message.

- Grande sélectivité.

- Faible pénétration.

- Distribution lente des contacts. -Longs débris d'achat.

- Standardisation des achats. - Coût élevé.

Presse écrite

- Flexibilité.

- Crédibilité.

- Profondeur.

- Opportunité.

- Bonne couverture locale.

- Courte durée de vie.

-Qualité de reproduction médiocre. - peu créateur d'image.

Figure 21 : Les caractéristiques des grands médias.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon