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Les impacts du maraàŪchage sur la végétation ligneuse dans la région des Niayes centrales (Mboro- Diogo ) au Sénégal

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par Sierge NDJEKOUNEYOM
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Diplôme d'études approfondies 2007
  

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1.3 Le secteur de Mboro

La morphologie assez spécifique des bas-fonds à Mboro et tout autour pourrait justifier, au moins en partie, la densité plus élevée du couvert végétal comparativement à Diogo et Andal. Mboro est marqué, sur le plan morphologique, par des dépressions aux proportions exceptionnelles et qui le plus souvent communiquent, formant ainsi une même entité. La succession dunes-dépressions étroites des secteurs d'Andal et surtout de Diogo cesse ici pour faire place à des bas-fonds plats sans discontinu de plusieurs dizaines d'hectares.

Ces gigantesques organismes dépressionnaires sont bordés par des bourrelets de palmiers qui marquent une brutale rupture avec la végétation plus steppique des sables dunaires. Cette palmeraie occupe également les bas-fonds et s'organise en fonction de la nature de la dépression, de sa morphologie et du niveau de battement de la nappe phréatique qui, ici, n'est jamais bien profonde.

Ainsi dans des espaces continus et plats la palmeraie forme des ilots boisés bien distincts tandis qu'à l'intérieur des cuvettes logées dans les bas-fonds on observe de véritables galeries forestières large de 20, 50 voire 70m. Vers l'emplacement du relevé 39, la conservation de la flore authentique des niayes est assez impressionnante, elle est liée à son isolement et sa difficulté d'exploitation.

Plus loin au nord vers Touba Ndiaye la situation est moins favorable avec un éclaircissement plus important de la couverture végétale. Bien que le peuplement d'Elaeis guineensis garde sa vigueur, son sous-bois est considérablement dégarni. On note par ailleurs que les individus de Borassus aethiopum sont plus fréquents ici que partout ailleurs.

Malgré la prédominance des bas-fonds, la topographie enregistre quant même des élévations à la faveur desquelles Maytenus, Balanites, Acacia et Euphorbia se manifestent. De même des espèces à l'aise sur les versants comme Piliostigma sont assez fréquentes dans les bas-fonds asséchés ou Azadirachta et Sesbania, très envahissants, dominent.

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