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Les impacts du maraàŪchage sur la végétation ligneuse dans la région des Niayes centrales (Mboro- Diogo ) au Sénégal

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par Sierge NDJEKOUNEYOM
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Diplôme d'études approfondies 2007
  

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III. LA DISCUTION DES CONCEPTS

Toute étude, qu'elle se veuille scientifique ou non, se doit en préambule de clarifier les terminologies qu'elle entend utiliser sous peine de créer de fâcheux malentendus. Certains concepts que nous aborderons ont à cet effet une forte polysémie ou relèvent d'une compréhension populaire marquée par une profonde confusion. Ainsi n'emploie t-on pas indifféremment le terme de flore en lieu et place de celui de végétation ou celui d'association pour caractériser une formation végétale ?

3.1 Le paysage

La notion de paysage est une notion particulièrement mal définie en ce sens qu'elle admet une multitude d'acceptions différentes. Nous avons tenté d'en montrer l'ambigüité dans notre précédent travail. Mais il semble nécessaire de procéder à nouveau à une analyse succincte afin de dissiper quelque peu le brouillard sémantique qui plane encore autour de ce concept. En effet chaque fait géographique est un système complexe dans lequel de multiples composantes visibles et invisibles sont en interaction permanente. La démarche paysagère rappelle avant tout qu'un phénomène géographique ne dépend jamais d'un seul facteur mais d'un complexe de facteurs, eux- même interdépendants. Nous entendrons donc le paysage ici, en particulier sous l'angle du relief, de la végétation et de l'interaction de différents facteurs anthropiques et naturels sur le milieu biophysique.

2.2 Le terroir

Le terme terroir admet également plusieurs acceptions (agronomique, géographique etc). Il peut s'entendre comme une étendue de terrain présentant certaines caractéristiques qui l'individualisent au point de vue agronomique. Cependant cette approche ne répond pas au souci de notre problématique ni à la réalité des campagnes sénégalaises. En 1964 une définition administrative considère cette entité territoriale comme comprenant autant que possible « les terres de culture, de jachère, de pâturage, de parcours et reboisement régulièrement utilisés par le ou les villages qu'il couvre, ainsi que les terres en friche jugées nécessaires à son extension ». Il s'agit donc d'une portion de territoire sur lequel une ou des communauté(s) s'identifie(ent) et exerce(nt) des activités. Cet espace est caractérisé par des données d'agroécologie et de société. Nous nous rangeons à cette dernière acception.

2.3 La dynamique ou l'évolution de la végétation

Il est à peine nécessaire de rappeler que la végétation est une des composantes les plus sensibles du milieu physique, elle est de ce fait sujette à d'importantes variations qui convoquent des notions comme dynamique ou évolution. Ces variations peuvent être la conséquence immédiate ou lointaine de modifications du milieu telle une sécheresse, une catastrophe naturelle ou plus ordinairement l'action de l'homme. Mais elles peuvent aussi être propres à la végétation elle-même qui évolue spontanément par étapes successives pour atteindre un état d'équilibre avec les conditions écologiques du milieu considéré.

C'est à cette évolution qui conduit au climax que cette notion de « dynamique de la végétation » doit être en principe réservé. L'action humaine peut par contre contrarier cette évolution ou si non provoquer un retour vers un stade antérieur dont le terme ultime n'est autre que le sol nu. Des pratiques comme le reboisement peuvent déterminer une nouvelle évolution progressive vers un stade similaire dit subclimax ou un stade différent ou paraclimax. Aussi aurons-nous plus souvent recours au terme « d'évolution de la végétation » qu'à celui de dynamique qui recouvre un contenu beaucoup plus précis.

Premièrement intuitive, l'espèce est une notion par laquelle on distingue un individu d'un autre en le rattachant à une communauté ayant les mêmes traits physionomiques. Cependant ce critère intuitif est fréquemment sujet à confusion. Aussi définit-on l'espèce au sens biologique comme un ensemble de populations effectivement ou potentiellement interfécondes dans les conditions naturelles et au sens taxinomique comme l'unité fondamentale de la classification qui distingue les grandes unités suivantes : le règne, embranchement, classe, ordre, famille, genre, espèce, variété.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote