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Gestion foncière et discipline urbanistique en Côte d'Ivoire: apports et limites du permis de construire

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par André Olivier BOHOUSSOU
Université de Cocody Abidjan - Maitrise de recherche en géographie 2008
  

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4. La dynamique de l'occupation de l'espace urbain.

Selon le dictionnaire de géographie de Pierre Georges (1974), l'implantation d'établissement industriel a pour corolaire la fixation d'une masse importante d'ouvriers qui ont des besoins de logements, l'intensification des activités commerciales et de la naissance d'un certain nombre de service. La création de l'espace urbain est le fruit d'activité économique. Pour Atta Koffi (1978), la ville résulte de l'inscription sur le terrain de la croissance économique. Selon lui, c'est le développement à Bouaké qui a contribué à façonner à différent niveau l'espace urbain. Il poursuit pour dire que c'est l'habitat qui est le premier centre d'intérêt de l'espace urbanisé. L'extension et la forme de la ville selon Pierre Georges (1974), se modèlent sur le cadre physique. La situation et le site s'associent intimement donc pour donner au plan son originalité. Relatant toujours la forme de la ville, il poursuit pour dire que la ville en se développant, autour d'un noyau initial, s'articule de façon diverse en éléments de dimensions variables plus ou moins continues, quartiers ou groupe de quartiers. Il est rejoint par Atta Koffi (1975), qui déclare que les espaces urbains se sont toujours organisés à partir d'un seul ou de deux grands axes routiers qui traversent la ville en largeur et en longueur. A cet effet, il soutient que la plupart des sites des villes choisies par le colonisateur ont été déterminé en fonction d'un village existant déjà.

Parlant de la dynamique d'extension de la ville de Guiglo, Kadet Bertin (1999), soutient que la dynamique de l'extension de Guiglo a été possible grâce à la politique de développement économique et sociale de la nation. En effet, Guiglo a bénéficié d'importants investissements de la part des autorités à la fin des années 1960 (projet Frar, Fiau et au plan quinquennaux).

Pour Atta Koffi (1984), l'extension spatiale de la ville de Bouaké s'est faite à partir de la gare qui a ravi le rôle de centre de gravité de la ville au poste militaire. Il ajoute que cette extension spatiale est aussi le fruit du fort attrait de la ville lié à son rôle de centre administratif régional et d'une forte immigration. Une forte immigration qui à sans doute favorisé l'explosion démographique. Dans ce même contexte, Philipe Haeringer (1977), explique que la croissance démographique à Abidjan à favorisé l'extension rapide de cette ville. Pour lui, l'extension d'Abidjan a été rapide parce qu'il fallait assumer sans trop de mal plusieurs doublements de la population. Cette situation mal maitrisé par les pouvoirs publics occasionne souvent des occupations lâches et anarchiques de l'espace urbain. Donnant son avis sur la question, Agnès Serre (2000), mentionne que c'est l'absence de politique urbaine à long terme à Belém qui a favorisé l'occupation anarchique des terrains urbain libre. L'absence des pouvoirs publics en plus du manque croissant de logement dans nos villes a sans doute pour conséquence l'occupation anarchique de l'espace urbain et la prolifération de l'habitat spontané.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault