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La presse écrite au Cameroun à  l'ère des revendications d'indépendance:approche historique

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par Alain ASSOMO
Université de Yaoundé II Cameroun - Master II recherche en sciences de l'information et de la communication 2010
  

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journal La voix du Cameroun

La précédente partie a présenté plusieurs sources qui évoquent l'interdiction temporaire en 1950 du journal La voix du Cameroun par les autorités coloniales après la publication dans ses colonnes d'un article relayant les résolutions du premier congrès de l'UPC. Il s'agit d'André-Jean Tudesq et Serge Nédélec (1998 :78), Ferdinand Chinji-Kouleu (2006 :85), Marc Joseph Omgba Etoundi (2000:79) et Ruben Um Nyobé (1989 :72). En confrontant ces différentes sources, certains faits semblent constants et concordants:

- Le journal La voix du Cameroun était édité par l'UPC ;

-Il servait d'organe d'information à ce parti politique nationaliste ;

- Ce journal a subi des pressions de l'administration coloniale pour ses écrits contre la colonisation.

- La voix du Cameroun, selon André-Jean Tudesq et Serges Nédélec  et selon Chinji-Kouleu a été interdit temporairement par l'administration coloniale entre mai 1950 et janvier 1952 à la suite de la publication d'un article intitulé « La colonisation c'est le vol, c'est le pillage, c'est le meurtre ». Même si Marc Joseph Omgba Etoundi et Ruben Um Nyobé ne précisent pas la nature de ces pressions, on voit bien que Ruben Um Nyobé évoque l'interruption du journal à la suite du premier congrès de l'UPC qui s'est déroulé à Dschang. Et précisément André-Jean Tudesq et Serges Nédelec , de même que Ferdinand Chinji-Kouleu indiquent que le journal a été interdit à la suite d'un article publié en avril 1950 dans lequel il relayait l'information concernant les résolutions du premier congrès de l'UPC tenue à Dschang.

Ces différentes sources concordent donc sur le fait que le journal La voix du Cameroun a souffert du fait de son appartenance à l'UPC et du fait de ses écrits qui n'étaient pas appréciés par l'administration coloniale française. Le journal ,on peut le dire si on s'en tient à cette confrontation de sources, a été interdit entre mai 1950 et janvier 1952, soit 21 mois de suspension d'activité qu'a connu cet organe de presse. Cette interdiction temporaire l'a contraint à ne pas paraître, privant ainsi les Camerounais d'une publication qui était le seul support d'informations édité par les nationalistes entre 1949 et 1954, année pendant laquelle sera fondé un autre journal de l'UPC qui portera le titre L'étoile. Cette interruption allait donc certainement empêcher à La voix du Cameroun de couvrir et de publier tous les sujets d'actualité concernant les réclamations de souveraineté formulées par les nationalistes au cours de cette période de suspension qu'a connu le journal.

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