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Education familiale et comportement des élèves en milieu scolaire

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par Pierre Aimé NJIKI NJIK
Ecole normale d'instituteurs de l'enseignement général Douala Cameroun -  0000
  

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    L'éducation se conçoit comme la formation de l'individu sur les plans physique, moral et intellectuel afin qu'il s'intègre harmonieusement au sein de la société. Cette tâche ardue commence au sein de la famille qui constitue la cellule de base en matière d'éducation et, s'achemine dans les institutions scolaires. Ainsi, les parents se doivent, avec efficacité, d'éduquer leur enfant par le dialogue, des conseils, le respect par un comportement sans faille pour que ces enfants soient dotés du savoir, du savoir-être et du savoir-faire.

    Le constat fait en milieu scolaire, laisse recensé un ensemble d'écarts de conduite répétés dont font preuve les élèves, mettant de ce fait un hic dans le comportement de ceux-ci. La question qu'il convient de poser ici est celle de savoir ce qui en est à l'origine. BANDURA, en affirmant que « l'apprentissage se fait par imitation », nous a poussés à jeter un regard accusateur à la famille qui est son premier éducateur.

    Dans le souci d'étayer cette gangrène sociale, et en vue d'établir une relation de cause à effet entre l'éducation familiale et le comportement manifesté par les élèves en milieu scolaire, nous allons orienter notre travail à travers quatre chapitres : la problématique de l'étude (chapitre 1), l'insertion théorique du sujet (chapitre 2), la méthodologie de la recherche (chapitre 3) et, la présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats de la recherche (chapitre 4)

    Chapitre 1

    INTRODUCTION

    La problématique est un ensemble construit autour d'une question principale, des hypothèses de recherche et, des lignes d'analyse qui permettent de traiter le sujet choisie. Dans un travail de recherche, elle est une composante essentielle car, elle est l'ensemble des questions qui découlent d'un problème ou d'une situation pertinente. Aussi, est-il question dans ce chapitre de formuler le problème, de définir les objectifs de notre étude, de donner l'intérêt et de délimiter l'étude.

    I1- FORMULATION DU PROBLEME

    « L'Homme est un loup pour l'Homme » ; Cette pensée du philosophe anglais Thomas HOBBES se confirme au regard des multiples actes de violences enregistrés au sein de la société ; ce constat est aussi fait lorsque nous faisons un tour d'horizon dans le milieu scolaire.

    D'aucun pense, et notamment Lyne CHAMPOUX et Carole COUTURE (1992 : 8), que la présence ou l'absence d'encadrement dans une classe, ou encore du ton de la voix utilisé par un enseignant ou une enseignante pour se faire entendre constituent les antécédents du comportement d'un enfant.

    D'autres, par contre pensent que cela est le reflet de ses désirs et de ses préférences, de ses motivations et de ses affects, de ses pensées et de ses croyances, c'est le cas (2007 : 6) du Comité d'éthique du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).

    Mais nous, nous pensons que le comportement violent en milieu scolaire est la conséquence de l'éducation familiale ; c'est ce qui nous amène à formuler notre thème de la manière suivante : « éducation familiale et comportement des élèves en milieu scolaire » ; autrement dit, la manifestation de la violence en milieu scolaire n'est-elle pas due à l'éducation que ceux-ci reçoivent dans le cadre familial ?

    Cette question secondaire nous amène à nous poser une question d'ordre général.

    I2- QUESTION DE RECHERCHE

    Encore appelé question principale, la question de recherche est une interrogation précise qui met en évidence la relation entre deux variables.

    Dans le cadre de notre étude, il convient de se poser la question suivante : quel est l'impact de l'éducation familiale sur le comportement des élèves en milieu scolaire ? La réponse à cette question nous conduit à définir les objectifs de notre étude.

    I3- OBJECTIF DE L'ETUDE

    Ici, nous entendons par objectif le but recherché. A la suite d'une question principale, il ne peut y avoir qu'un seul objectif général ; ensuite, il sera concrétisé en objectifs spécifiques ou opérationnels.

    I3-1 objectif général

    L'objectif général vise à établir une relation de cause à effet entre les variables mise en cause dans le thème.

    En ce qui concerne le notre, l'objectif visé est de démontrer que l'éducation familiale influence le comportement des élèves en milieu scolaire.

    Pour atteindre notre objectif général, nous procèderont par des étapes successives appelées objectifs spécifiques.

    I3-2 objectifs spécifiques

    Ce sont les activités que le chercheur compte mener sur le terrain en vue d'atteindre l'objectif général. Dans le cadre de notre étude nous voulons :

    ü Vérifier l'interdépendance qui existe entre le langage contracté en famille et la conduite que suscite l'élève en milieu scolaire.

    ü Examiner la relation de cause à effet qui se produit entre la sérénité manifesté en famille et la conduite relevé de l'enfant en milieu scolaire.

    Il s'en dégage dès lors un intérêt dans l'étude de ce thème.

    I4- INTERET DE L'ETUDE Parler de l'intérêt de cette étude, c'est relater en quoi et à qui cette étude peut être importante car, c'est un profit pour la Science. De ce fait, il convient de distinguer deux types d'intérêt :

    I4-1 intérêt fondamental

    L'intérêt fondamental est l'importance que revêt cette étude dans la production de nouvelles connaissances, on parle de la portée scientifique du chercheur. Plusieurs autres théories ont expliquées ce phénomène social, le présent document constitue un support de réflexion susceptible d'aider les jeunes chercheurs à conduire des recherches similaires mais, orientées vers de nouvelles bases.

    I4-2 intérêt appliqué

    L'intérêt ici réside dans l'ensemble des entités qui sont, ou peuvent être intéressées par les résultats de notre recherche. A cet effet, nous pensons aux parents, aux élèves et aux enseignants.

    Pour ce qui est des parents, la lecture de ce document leurs permettra de prendre connaissance de l'incidence des actes posés en famille sur le comportement ou la conduite des enfants en milieu scolaire.

    Aux enseignants, cette étude leurs est indispensable en ce sens qu'elle leur fournit éléments justificatifs relatif au comportement des élèves, car en tant qu'éducateurs, les enseignants ont le devoir d'initier la collaboration entre eux et les parents en vue de remédier les mauvaises conduites des enfants en milieu scolaire.

    Quant aux élèves, ce document leurs sera d'une grande utilité dans la mesure où, étant au centre de l'activité pédagogique, ils apprendront à bien se comporter s'ils veulent être des hommes intègres.

    I5- DELIMITATION

    En vue de l'efficacité du travail, nous mènerons notre recherche dans une sphère précise, sur un point et à partir d'un temps bien déterminé.

    I5-1 Délimitation théorique ou thématique

    Notre thème fait parti d'un vaste champ théorique des sciences de l'éducation, mais seul l'aspect théorique nous intéresse. Dans notre cas, elle se focalise sur les différents concepts mis en évidence dans ce thème à savoir l'éducation familiale et le comportement des élèves à l'école.

    I5-2 Délimitation spatio-temporelle

    Elle est relative à la définition de l'espace et du temps que l'étude a couvert. A cet effet, faute de couvrir tout le territoire national, nous avons délimité notre étude dans l'arrondissement de Yaoundé IV à l'école publique de Mvan-Aéroport groupe B2, région du Centre, département du Mfoundi, année scolaire 2010-2011, période allant du 07 Décembre 2010 au 18 Avril 2011.

    CONCLUSION

    La problématique de l'étude définie, il convient à présent d'entamer la phase théorique du travail.

    Chapitre 2

    INTRODUCTION

    L'insertion théorique sert de cadre et de modèle théorique de recherche, elle peut être définit comme un ensemble d'éléments que le chercheur utilise pour introduire dans ses investigations des explications au fait proposé. C'est l'occasion pour nous de définir les différents concepts du thème, d'analyser les théories qui expliquent, soutiennent et éclaircissent notre sujet, de jeter un regard sur l'inventaire des principaux travaux de recherche déjà effectués et en rapport avec l'éducation familiale et le comportement des élèves en milieu scolaire et enfin, de formuler des hypothèses qui vont nous servir de piste de recherche sur le terrain.

    II1- Définition des concepts

    ü Education

    D'après Larousse de poche (2003 :269), éducation est « formation aux usages, aux bonnes manières. »

    Pour Emile DURKHEIM (1922 :8) « l'éducation est l'action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale »

    Dans le cadre de notre étude, c'est l'ensemble des connaissances acquises par un élève en vue de son épanouissement au sein de la société.

    ü Famille

    Pour Larousse de poche (1991 :229), la famille c'est : « le père, la mère et les enfants vivant sous le même toit. »

    Selon l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, la famille est « une institution sociale, juridique et économique qui existe dans toute les sociétés humaines »

    Nous, nous définissons la famille comme un ensemble de personne uni, vivant sous le même toit et permettant à tous ses membres de s'épanouir.

    ü Education familiale 

    L'encyclopédie libre wikipédia l'a définit comme « le processus par lequel une famille élève, éduque un enfant, depuis la naissance de ce dernier, jusqu'à son âge adulte »

    C'est dans cette optique que nous aussi, nous concevons cette notion.

    ü Comportement :

    D'après Larousse (2003 :165), comportement c'est : « manière de se comporter, de se conduire »

    Pour John Broadus WATSON (1994 :153), « le comportement est l'ensemble des réactions objectivement observables qu'un organisme généralement pourvu d'un système nerveux exécute en réponse aux stimulations du milieu, elles-mêmes objectivement observable ».

    Dans le cadre de notre étude, c'est l'ensemble des réactions d'un individu, la conduite de l'élève.

    ü Elève

    Pour Larousse (2003 :27), c'est : « une personne qui reçoit les leçons d'un maître ».

    Pour le CNRTL, un élève est un « enfant ou jeune qui reçoit l'enseignement d'un établissement scolaire ou d'une école spécialisée. »

    Dans notre étude, c'est un individu mineur qui est au centre du processus enseignement-apprentissage.

    ü Milieu

    Larousse (2003 :515) le définit comme « sphère sociale, cadre, entourage ».

    C'est le sens que nous donnons à cette notion.

    ü Scolaire

    Le CNTRL définit scolaire comme « relatif aux écoles, à l'enseignement qu'on pense y dispenser, aux personnes qui les fréquentent ».

    C'est dans cette optique que nous concevons aussi cette notion

    ü Milieu scolaire

    Nous l'a définissons comme l'environnement de l'élève.

    ü Comportement des élèves

    Nous l'a définissons comme l'ensemble des attitudes, de conduite, de manière qu'adoptent les apprenants dans un milieu scolaire

    Il convient dès lors de relativiser les théories ayant trait au sujet.

    II2- THEORIES RELATIVES AU SUJET

    L'on entend par théories, un ensemble d'idées, de concepts abstraits, plus ou moins organisés, appliqués à un domaine particulier. Elle se veut nécessaire parce qu'elle permet d'expliquer et de comprendre le problème posé dans le travail de recherche.

    Nous voulons, pour mieux étayer l'éducation en famille et le comportement des élèves, les rapprocher par les théories suivantes :

    ü La théorie du Béhaviorisme de J.B. WATSON

    ü La théorie de l'Hospitalisme de R.A. SPITZ

    II2-1 LA THÉORIE DU BÉHAVIORISME DE JOHN BROADUS WATSON (1878 - 1958)

    Le Béhaviorisme est le courant de pensé en psychologie dit `scientifique' selon lequel les conduites observables découlent nécessairement d'un ou de plusieurs facteurs, eux-mêmes observables. La théorie du béhaviorisme dont nous évoquons ici aborde l'apprentissage humain à partir de son système de stimulus et réponse élaboré pour les animaux et, propose que le lien entre le stimulus-réponse se renforce selon la fréquence des répétitions. Il explique ainsi le conditionnement classique et suppose que toute éducation dépend d'un jeu de reflexes. Aussi, veut-il que la psychologie devienne une science expérimentale où les faits observés sont au centre de la démarche de compréhension du comportement humain.

    Ainsi, lorsque WATSON parle de système de stimulus et réponse, cela traduit sans doute la relation entre sa pensée et notre thème par la mise en exergue de la relation de cause à effet entre le comportement de l'enfant et le milieu familial dans lequel il vit.

    II2-2 La théorie de l'Hospitalisme de René Arpad SPITZ

    L'hospitalisme est la régression mentale des malades hospitalisés pour de longues périodes. La théorie de l'hospitalisme de SPITZ recouvre l'ensemble des troubles physiques du à une carence affective par privation de la mère survenant chez les jeunes enfants placés en institution dans les dix-huit premiers mois de la vie. C'est un état d'altération physique grave qui s'installe progressivement chez les jeunes enfants suite à une carence affective tandis qu'ils sont placés en institution. Dans cette théorie, Spitz énonce les manifestations du comportement de l'enfant en fonction du moment où l'enfant a été séparé de l'affection de sa mère.

    Lorsque Spitz parle de relativité entre la carence affective et les manifestations du comportement de l'enfant, il soulève la question de l'influence de la carence d'une éducation familiale pleine sur le comportement de l'individu dans son environnement objet de notre étude ; il s'établit dès lors un lien entre cette théorie et notre thème.

    Nous envisageons à présent les travaux déjà mené dans ce sens.

    II3- REVUE DE LA LITTERATURE

    Considérant qu'un travail de recherche se veut scientifique, il apparait nécessaire de lui associer une revue de la littérature. Celle-ci est une connaissance de l'état actuel de la recherche, elle nous permet de porter un regard sur ce qui a d'ores et déjà été dit autour du thème, d'identifier, de situer et d'évaluer les recherches antérieures, les observations et commentaires relatifs à notre thème. Nous allons pour cela définir le rôle de la famille dans l'éducation d'un enfant, présenter l'impact de l'éducation dans l'environnement de l'enfant et, présenter les opinions qui convergent à l'explication de ce phénomène.

    II3-1 Rôle de la famille dans l'éducation d'un enfant.

    Le discours sur le comportement change selon les époques et les écoles. L'évolution de ce discours au cours du siècle écoulé donne l'impression que telle approche, qui a pu être dominante à une époque donnée, s'est effacée devant une autre qui tient à son tour le devant de la scène.

    L'éducation d'un enfant passe par la connaissance d'un certain nombre de paramètres relatifs à la complexité de l'être humain. La famille qui est l'unité de base de tous les phénomènes humains, occupe la part la plus importante dans l'éducation d'un enfant ; elle gagnerait pour réussir dans cette tâche de, comprendre l'enfant, de le respecter, de l'aider et de le guider dans sa socialisation. C'est ainsi que certaines opinions ont expliqué ce phénomène ; c'est le cas de MACAIRE (1993 : 13) qui prescrit « c'est au père et surtout à la mère d'initier l'enfant à la prière, de lui enseigner les bonnes manières et les premières notions de politesse, de le corriger de ses caprices enfantins, de le surveiller pour le maintenir dans le droit chemin et l'exciter au bien », guide ainsi la famille dans ce rôle d'encadreur en lui donnant les qualités à développer chez l'enfant.

    Pour Yann PELLISIER (1997 : 7), « tout enfant agit s'il est autorisé à agir ». Ainsi, les parents se doivent de guider l'enfant dans la conduite à suivre lorsqu'il l'envoi dans un environnement hors familial.

    KUATE (2010 : 9) s'en est mêlée en définissant le rôle de la famille dans la socialisation de l'enfant : « dans une famille, il devrait régner la paix, la confiance, des saines activités. Les enfants en bénéficient largement car les avantages et les aises de ceux qu'on aime se transposent tout naturellement dans les relations extérieures ». Il apparait dès lors que la famille est le moteur de l'éducation d'un enfant, l'instance de socialisation la plus déterminante.

    Il convient pour la famille aujourd'hui de manifester son caractère affectif, considérer l'approche genre, d'utiliser des procédés qui permettent à l'enfant de s'adapter rapidement à son milieu parce qu'une famille qui pratique le bon exemple améliore qualitativement la formation d'un enfant.

    D'autres études ou alors opinions convergent dans le même sens que nous dans l'explication de ce phénomène : Ainsi, concernant les possibilités de l'éducation, LOCKE, HERBERT et ROSTAND dans la thèse de l'endogène pensent que l'Homme n'est qu'un pure produit de l'hérédité c'est-à-dire l'ensemble des comportements manifestés par un individu en général et un enfant en particulier, n'est que le reflet des caractères héréditaires.

    Il importe dès lors d'évaluer l'éducation inculquée en famille dans l'environnement de l'enfant.

    II3-2 Impact de l'éducation familiale dans l'environnement de l'enfant

    Le dicton qui dit : « Tel père, tel fils » exprime le doigt accusateur qui est porté à l'endroit des parents pour qui l'enfant a des écarts de conduite au sein de la société. C'est dire que le comportement manifesté par l'enfant dans son entourage n'est que le reflet de l'éducation qu'il reçoit à la maison.

    MACAIRE (1993 :435) en caractérisant l'enfant comme : « doué d'aptitudes et de tendances générales communes à toute nature humaine, différenciés d'ailleurs et nuancés suivant les tempéraments et les caractères, l'enfant nait sans habitudes. A moins qu'il ne souffre de tares héréditaires ou psychologique, très difficile à redresser », traduit le fait que les enfants naissent sans habitudes et c'est leurs environnements qui en fait ce qu'ils sont aux yeux de la société. Ainsi, l'enfant sociable, égoïste, actif, l'enfant bien portant, l'enfant généreux, l'enfant spontané, confiant, à caractère difficile, crédule, docile, sage, est un ensemble de caractères que l'enfant acquiert dans sa croissance.

    De ce fait, une bonne éducation familiale pousserait l'enfant à poser des actes louables ; par contre, le contraire lui donnerait de mauvaises habitudes ; par ailleurs, La connaissance du comportement, depuis son enracinement biologique jusqu'à ses manifestations les plus élaborées, est donc une étape essentielle pour comprendre l'être humain et sa place parmi les autres êtres vivants.

    II4- DEFINITION DES VARIABLES

    La variable peut être perçue comme un élément dont les valeurs peuvent changer et prendre différentes formes quand on passe d'une observation à une autre. Selon GRAWITZ (1990) cité par MENGUE (2008 :13), « la variable n'est pas seulement un facteur qui varie durant l'enquête, c'est un facteur qui se notifie en relation avec d'autres et ce sont ces fluctuations qui constitue l'objet de la recherche ». Définir les variables revient à déterminer les critères de mesure que l'on utilisera pour l'investigation. Nous distinguerons deux types : la variable indépendante et la variable dépendante.

    II4-1 variable indépendante (VI)

    C'est la variable qui est manipulée dans l'expérience par le chercheur ; c'est la cause présumé de la variable dépendante. Dans le cas de notre étude, elle est la suivante : `éducation familiale'

    II4-2 variable dépendante (VD)

    C'est la variable qui subit l'influence, qui est affectée par la manipulation de la variable indépendante, c'est la variable réponse. En ce qui nous concerne, elle est la suivante : `comportement des élèves en milieu scolaire'

    Les variables définies nous conduisent à formuler les hypothèses y afférentes.

    II5- FORMULATION DES HYPOTHESES

    Une hypothèse est une affirmation provisoire suggérée comme explication d'un phénomène et qui montre la relation entre deux ou plusieurs variables. Nous en distinguons deux types : l'hypothèse générale à partir de laquelle découleront les hypothèses de recherche.

    II5-1 hypothèse générale (HG)

    C'est la réponse provisoire à la question de recherche ou principale. Elle est la ligne directrice sur laquelle le chercheur s'engage. Pour notre étude, elle est la suivante : « l'éducation en famille influence le comportement des élèves en milieu scolaire ». Cette hypothèse n'est pas facilement vérifiable, c'est la raison pour laquelle le chercheur l'éclate en plusieurs hypothèses secondaires ou de recherches.

    II5-2 hypothèse de recherche (HR)

    C'est une hypothèse mesurable et vérifiable elle complète et favorise la compréhension de l'H.G. C'est des propositions de réponses aux questions secondaires. Nos hypothèses de recherche sont les suivantes :

    ü HR1 : le langage poli en famille entraine une bonne conduite de l'élève en milieu scolaire.

    ü HR2 : la sérénité en famille favorise la conduite de l'élève en milieu scolaire.

    II5-3 indicateurs de mesures et modalités des variables

    Les variables sont rendues opérationnelles par les indicateurs et leurs modalités

    II5-3-1 indicateurs

    L'indicateur est un ensemble de données mesurable, observable, quantifiable et opérationnelle qui aident à recueillir les infos sur le terrain. Pour notre variable indépendante nous avons recensé : `langage', `dialogue', `sérénité', `tolérance' et, pour la variable dépendante, nous avons : `conduite'

    II5-3-2 modalités

    La modalité est la valeur que peut prendre un indicateur, elle est constitué des différentes positions ou réponses possibles qui découlent de nos différentes hypothèses et que le chercheur propose au cour d'un sondage afin que les enquêtes puissent exprimer leur choix. Dans le cas d'espèce, les modalités de la VI sont : `poli', `mutuel', `régulier', `absolue' ; celle de la VD sont : `bonne', `mauvaise', `passable'

    CONCLUSION

    La définition des concepts élaborés, les théories explicatives du sujet produites, la revue de la littérature concernée étant faite, le rôle des différents éléments constitutif du tableau synoptique énumérés, il convient dès lors de procéder à la méthodologie de la recherche.

    Chapitre 3

    INTRODUCTION

    Tout travail scientifique doit reposer sur une démarche logique dans la collecte des données. La méthodologie est une démarche à suivre. C'est celle là qui permet au chercheur de collecter les informations qui lui permettront de vérifier les hypothèses.

    Dans cette perspective, nous voulons dans ce chapitre définir le type de recherche menée, la population de l'étude, l'échantillon utilisé, la technique d'échantillonnage appliquée, ainsi que la définition des instruments de collectes et d'analyses des données utilisées

    III1- TYPE DE RECHERCHE

    En sciences de l'éducation, l'on distingue plusieurs types de recherche : les recherche de types expérimentale, comparative, exploratoire... celle qui nous permet d'établir un lien entre les variables et dont nous allons exploiter est de type exploratoire. Elle consiste pour le chercheur à sonder une opinion par la production d'une batterie de question que l'on soumet à un échantillon puis, à collecter et analyser les données recueillies par les outils statistiques tels que le Khi carré (÷2)

    III2- POPULATION DE L'ETUDE

    Pour Larousse (2003 :628) la population c'est : « ensemble d'êtres d'une catégorie particulière ». Au sens purement statistique, c'est un ensemble limité d'individus de même espèce, trouvés ensemble sur lequel on fait des statistiques.

    Dans le cadre de notre travail, c'est un ensemble d'individus susceptible de subir des expérimentations d'une recherche. On en distingue trois types :

    III2-1 population parent

    La population parent est un univers plus large dans lequel les résultats pourraient être généralisés. Pour nous, elle est constituée de l'ensemble des élèves du niveau III des écoles primaires du Cameroun.

    III2-2 population cible

    C'est l'ensemble de sujets sur lesquels le chercheur généralise ses résultats ; c'est avec elle qu'il désire travailler. Pour notre étude, elle est l'ensemble des élèves du niveau III de la Région du Centre principalement ceux de l'arrondissement de Yaoundé IV

    III2-3 population accessible

    C'est l'ensemble des individus disponibles au chercheur, où est issu l'échantillon et, auprès de laquelle il recueille les informations. La notre est l'ensemble des élèves du niveau III (CM2 et CM1) de l'Ecole Publique de Mvan-Aéroport groupe B2

    Tableau N°2 : REPARTITION DE LA POPULATION ACCESSIBLE

    Ecole

    Classe

    Population

    Pourcentage

    Ecole publique de Mvan-Aéroport groupe B2

    CM2

    108

    51,68%

    CM1

    101

    48,32%

    Total

    209

    1OO%

    III3- ECHANTILLON DE L'ETUDE TECHNIQUE D'ECHANTILLONNAGE

    III3-1 échantillon

    L'échantillon est un sous ensemble de la population constituée selon certains critères. Il doit être représentatif et, pour en prouver, il faut calculer le taux de sondage (TS) qui doit absolument être supérieur à 20%.

    Dans le cas spécifique de notre étude, l'échantillon est de 83 sujets

    Tableau n°3 : RÉPARTITION DE L'ÉCHANTILLON

    Ecole

    Classe

    Echantillon

    Pourcentage

    Ecole publique de Mvan-Aéroport groupe B2

    CM2

    43

    51,80

    CM1

    40

    48,20

    Total

    83

    100%

    Le taux de sondage (TS) est le suivant :

    Application : TS = %

    39,71% > 20% échantillon représentatif

    III3- 2 techniques d'échantillonnage

    C'est la technique utilisée pour déterminer l'échantillon. Pour se faire, nous avons choisi la méthode probabiliste et la technique d'échantillonnage aléatoire simple ou au hasard. Celle-ci a consisté à introduire dans un panier, les papiers fermés des différents noms des élèves de chaque classe, puis à choisir un élève neutre qui a fait un tirage sans remise jusqu'à l'obtention de l'échantillon souhaité.

    III4- DESCRIPTION DE L'INSTRUMENT DE COLLECTE DES DONNEES

    L'instrument de collecte de données est le procédé qu'utilise le chercheur pour atteindre un résultat. Pour vérifier l'effectivité du problème posé, nous avons utilisé comme instrument le questionnaire.

    Le questionnaire est une batterie de question théoriquement validée, structurée et organisée en fonction des hypothèses sur lesquelles le chercheur voudrait avoir les infos.

    Nous l'avons construit à partir des indicateurs des variables. Notre questionnaire est composé de trois parties :

    ü Le préambule qui informe le répondant sur l'objet de la recherche

    ü L'identification du répondant qui nous renseigne sur le questionné

    ü Les questions proprement dite qui sont relatives aux questions de recherche.

    Notre questionnaire, constitué des questions fermées, a subit deux étapes pour sa validation.

    III5- VALIDATION DE L'INSTRUMENT DE COLLECTE DE DONNEES

    La validation de l'instrument de collecte de données en recherche s'est faite en deux phases :

    D'abord, les questions que nous avons constituées ont été porté à l'appréciation de la Directrice de mémoire afin qu'elle juge de la fiabilité et de la pertinence de celles-ci par rapport aux modalités et indicateurs des variables de l'étude.

    Ensuite, il a été question de faire une pré-enquête qui pour GRAWITZ (1996) cité par KENGNI (2003 :24) « consiste à essayer sur un échantillon réduit, les instruments prévus dans l'enquête ». Elle nous a permis de voir si les questions sont accessibles. Cette opération a été faite au groupe scolaire bilingue les "AS" de Mvan le 23 Mars 2011 sur 15 élèves du CM2 et, il en est sorti après dépouillement que les questions nous semblaient mal libellées ce qui nous a amener à les reformuler.

    III6- PROCEDURE DE COLLECTE DES DONNEES

    Muni de l'attestation de recherche délivré par le Directeur de l'ENIEG Privée TCHEB'S, nous nous sommes rendu à l'Ecole Publique de Mvan-Aéroport groupe B2 et avons pris contact avec le Directeur pour les formalités d'usage. Celui-ci nous a permis de passer notre questionnaire auprès des élèves du CM2 et CM1 ; ceci s'est fait avec le concours des maitresses.

    Après que le questionnaire soit rempli, nous l'avons récupéré le même jour pour éviter d'éventuelles pertes. Nous avons distribué 83 exemplaires : 43 au CM2 et 40 au CM1 et les avons tous récupérés soit un taux de récupération de 100%

    III7- MODE DE TRAITEMENT ET D'ANALYSE DES DONNEES

    Il s'agit ici de décrire comment nous avons dépouillé nos questionnaires. Pour le faire, nous avons eu recourt au dépouillement manuel qui a consisté à dissocier pour chaque question le type de réponse et décompter le nombre de fois que chacune de ces réponses intervenait. Nous avons ainsi dénombré chaque réponse et avons consigné leur pourcentage dans des tableaux.

    III8- INSTRUMENT STATISTIQUE DE VERIFICATION DES HYPOTHESES

    Pour vérifier nos hypothèses, nous avons utilisé comme outil statistique le Khi-Carré qui est le test qui s'applique mieux à l'étude de type exploratoire conformément aux différents objectifs.

    Il sert à vérifier si les fréquences observées diffèrent significativement des fréquences attendues et si deux variables sont dépendantes ou pas. Il est noté :

    ÷2 = Ó

    Fo = fréquence observée

    Fe = fréquence théorique

    Les étapes de la vérification sont les suivantes :

    1. Le rappel et la formulation des hypothèses statistiques Ho et Ha

    Ho = hypothèse nulle ; Ha = hypothèse alternative

    2. Choisir le seuil de signification ou le degré de confiance á

    3. Calcul du test statistique 2cal)

    4. Détermination de la valeur critique 2lu) lu sur le tableau statistique

    5. La comparaison du 2cal) et du 2lu)

    6. La décision (soit accepter Ho, soit rejeter Ho)

    7. Conclusion

    CONCLUSION

    En définitive, la méthodologie occupe une place de choix dans une recherche qui se veut scientifique. Elle nous a facilité l'examen ou la définition de la population accessible, l'échantillon et la méthode d'échantillonnage, de décrire l'instrument de collecte et d'analyse de données et parler de sa validation, de définir la méthode et l'outil d'analyse des données. Il nous reste à présenter les données recueillies, les analyser, les interpréter afin d'en faire des suggestions.

    Chapitre 4

    INTRODUCTION

    Cette partie du travail de mémoire nous permettra de présenter, d'analyser et d'interpréter les résultats obtenus après la consultation du questionnaire adressé aux élèves, pour à la fin parler des implications théoriques et pratiques et pour ainsi faire des recommandations.

    IV1- PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

    Nous le ferons à travers les tableaux et leurs commentaires

    Tableau n°4 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LEUR SEXE

    Sexe

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Masculin

    36

    43,37

    Féminin

    47

    56,63

    Total

    83

    100

    Il ressort de ce tableau que 43,37% de notre échantillon est de sexe masculin tandis que 56,63% est de sexe féminin.

    Tableau n°5 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LEUR ÂGE

    Tranche d'âge

    Effectif

    Pourcentage (%)

    8 - 11 ans

    50

    60,24

    12 - 14 ans

    31

    37,35

    15 - 16 ans

    2

    2,41

    Total

    83

    100

    Au regard de ce tableau, nous constatons que 60,24% des enquêtés a entre 8 et 11 ans, 37,35% se trouve entre 12 et 14 ans et 2,41% a entre 15 et 16 ans.

    Tableau n°6 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON LA PERSONNE AVEC QUI ILS HABITENT

    Avis

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Parents

    74

    89,15

    Tuteurs

    9

    10,85

    Seul

    0

    0

    Total

    83

    100

    Il ressort de ce tableau que 89,15% des enquêtés habite avec leurs parents, 10,85% habite avec leurs tuteurs et aucun seul

    Tableau n°7 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON QU'ILS SONT OU PAS OFFENSÉS EN FAMILLE

    Avis

    Effectif

    Pourcentage

    Oui

    21

    25,30

    Non

    62

    74,70

    Total

    83

    100

    D'après ce tableau, 25,30% des enquêtés est offensé en famille, tandis que 74,70% ne l'est pas

    Tableau n°8 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON QU'IL EXISTE TOUJOURS OU PAS L'HARMONIE EN FAMILLE

    Avis

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Oui

    6O

    72,29

    Non

    23

    27,71

    total

    83

    100

    Il ressort de ce tableau que 72,29% des enquêtés vive en harmonie en famille et 27,71% ne le vive pas

    Tableau n°9 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON QU'ILS LEURS ARRIVENT D'INJURIER OU PAS LEURS FRÈRES

    Avis

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Oui

    70

    84,33

    Non

    13

    15,67

    Total

    83

    100

    Au regard ce tableau, 84,33% des enquêtés injurie leur frère tandis que 15,67% ne le font pas.

    Tableau n°10 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON QU'ILS A ONT DÉJÀ ASSISTÉ OU PAS À UNE BAGARRE EN FAMILLE

    Avis

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Oui

    48

    57,83

    Non

    35

    42,17

    Total

    83

    100

    Il en ressort que 57,83% des enquêtés ont déjà assisté à une bagarre au sein de la famille et 42,17% pas du tout

    Tableau n°11 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON QU'ILS REÇOIVENT OU PAS DES INJURES DES PARENTS

    Avis

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Oui

    67

    80,72

    Non

    16

    19, 28

    Total

    83

    100

    Le constat est fait que 80,72% des enquêtés reçoivent les injures de leur parent alors que 19,28% n'en reçoivent pas

    Tableau n°12 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON QU'ILS LEURS ARRIVENT D'INJURIER OU PAS LEURS CAMARADES

    Avis

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Oui

    76

    91,56

    Non

    7

    8,44

    Total

    83

    100

    Il en ressort que 91,56% des enquêtés injurient leurs camarades tandis que 8,44% ne le font pas

    Tableau n°13 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON CE QU'ILS PENSENT DE LEURS COMPORTEMENTS À L'ÉCOLE

    Avis

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Offensif

    17

    20,48

    Violent

    4

    4,82

    Doux

    55

    66,27

    Brute

    7

    8,43

    Total

    83

    100

    Au regard de ce tableau, 66,27% des enquêtés sont doux, 20,48% sont offensifs, 8,43% sont brute et 4,82% sont violent

    Tableau n°14 : RÉPARTITION DES ENQUÊTÉS SELON QU'ILS SE COMPORTENT OU PAS COMME LEURS PARENTS

    Avis

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Oui

    29

    34,94

    Non

    54

    65,06

    Total

    83

    100

    Il ressort de ce tableau que 34,94% des enquêtés se comportent comme leurs parents et 65,06% sont en déphasage.

    IV2- VERIFICATION DES HYPOTHESES

    La vérification des hypothèses se fait à travers les sept étapes citées au chapitre 3

    IV2-1 vérification de l'hypothèse de recherche n°1 (HR1)

    HR: le langage poli en famille entraine une bonne conduite des élèves en milieu scolaire.

    1ère étape : rappel et la formulation des hypothèses statistiques

    Ho : le langage poli en famille ne dépend pas de la conduite des élèves en milieu scolaire

    Ha : le langage poli en famille influence positivement la conduite en milieu scolaire

    2ème étape : détermination du degré de confiance á

    Il permet de déterminer jusqu'à quel degré ce que nous disons aura la chance d'être juste. En science sociale, il est á = 0,05 soit 5%

    3e étape : Calcul du test statistique 2cal)

    Tableau n°15 : CONTINGENCE ENTRE LE LANGAGE EN FAMILLE ET LA CONDUITE DES ÉLÈVES EN MILIEU SCOLAIRE

    conduite

    langage

    Bonne

    Mauvaise

    Total

    Fo

    Fe

    Fo

    Fe

    Poli

    7

    1,35

    9

    14,65

    16

    Impoli

    0

    5,65

    67

    61,35

    67

    Total

    7

    76

    83

    Tableau n°16 : CALCUL DU ÷2 DE HR1

    Il se fait à partir de la formule suivante : ÷2corrigé = Ó qui est en

    fait la correction de continuité de YATES utilisé parce que certains Fe

     
     
     
     
     
     

    7

    1,35

    5,65

    5,15

    26,52

    19,64

    9

    14,65

    5,65

    5,15

    26,52

    1,81

    0

    5,65

    5,65

    5,15

    26,52

    4,69

    67

    61,35

    5,65

    5,15

    26,52

    0,43

    83

    ÷2corrigé

    26,57

    4e étape : calcul du nombre de degré de liberté (NDDL) et détermination de la valeur critique (÷2lu)

    NDDL = (nc - 1) (nl - 1)

    nc = nombre de colonne = 2 nl = nombre de ligne = 2

    NDDL = (2 - 1) (2 - 1) = 1

    Puisque NDDL = 1, alors ÷2lu = 3,84

    5e étape : règle de décision

    Si ÷2cal > ÷2lu alors Ho est rejetée

    Si ÷2cal < ÷2lu alors Ho est acceptée

    Dans notre cas ÷2cal = 26,57 > ÷2lu = 3,84

    6e étape : décision

    Puisque ÷2cal > ÷2lu alors Ho est rejetée

    7e étape : conclusion

    Le langage en famille influence positivement la conduite des élèves en milieu scolaire.

    Calcul du Coefficient De Contingence (CC)

    Ce coefficient permet de dire s'il existe une forte, une moyenne ou une faible relation entre les deux variables. On le calcul suivant la formule CC =

    Pour notre étude il est CC = = = 0,49

    CC = 0,49 ? il existe une faible relation entre les variables

    IV2-2 vérification de l'hypothèse n°2 (HR2)

    HR: la sérénité en faille favorise la bonne conduite des élèves en milieu scolaire.

    1ère étape : formulation des hypothèses statistiques

    Ho : la sérénité en famille est indépendante de la conduite des élèves en milieu scolaire

    Ha : il existe une relation significative entre la sérénité en famille et le comportement des élèves en milieu scolaire.

    2e étape : choix du seuil de signification

    á = 0,05 soit 5%

    3e étape : calcul du Khi-carré

    Tableau n°17 : CONTINGENCE ENTRE LA SÉRÉNITÉ EN FAMILLE ET LA CONDUITE DES ÉLÈVES EN MILIEU SCOLAIRE

    sérénité

    conduite

    Bonne

    Mauvaise

    Total

    Fo

    Fe

    Fo

    Fe

    Offensif

    11

    7,17

    6

    9,83

    17

    Violent

    2

    1,68

    2

    2, 31

    4

    Doux

    21

    23,19

    34

    31,81

    55

    Brute

    1

    2,96

    6

    4,05

    7

    Total

    35

    48

    83

    Tableau n°18 : CALCUL DU KHI-CARRÉ DE HR2

     
     

    Fo-Fe

    (Fo-Fe)2

    [Fo-Fe]²/Fe

    11

    7,17

    3,83

    14,67

    2,04

    6

    9,83

    -3,83

    14,67

    3,83

    2

    1,68

    0,32

    0,1024

    0,06

    2

    2,31

    -0,31

    0,96

    0,42

    21

    23,19

    -2,19

    4,79

    0,2065

    34

    31,81

    2,19

    4,79

    0,15

    1

    2,96

    -1,96

    3,84

    1,29

    6

    4,05

    1,95

    3,80

    0,94

    83

    ÷2

    8,93

    4e étape : détermination de la valeur critique (÷2lu)

    NDDL = (2 - 1) (4 - 1) = 1×3 = 3

    NDDL = 3 ? ÷2lu = 7,81

    5e étape : règle de décision

    Si ÷2cal > ÷2lu alors Ho est rejetée

    Si ÷2cal < ÷2lu alors Ho est acceptée

    Dans notre cas ÷2cal = 8,93 > ÷2lu = 7,81

    6e étape : décision

    Puisque ÷2cal > ÷2lu alors Ho est rejetée

    7e étape : conclusion

    La sérénité en famille influence significativement la conduite en milieu scolaire

    Calcul du Coefficient De Contingence (CC)

    CC = = = = 0,31

    CC = 0,31 ? il existe une faible relation entre les deux variables

    Tableau n°19 : SYNTHÈSE DES RÉSULTATS

    Hypo.

    á

    NDDL

    ÷²cal

    ÷²lu

    Décision

    Conclusion

    HR1

    0,05

    1

    26,57

    3,84

    ÷²cal > ÷²lu

    Ho est rejetée

    Il existe une relation significative entre le langage en famille et la conduite des élèves en milieu scolaire.

    HR2

    0,05

    3

    8,93

    7,81

    ÷²cal > ÷²lu

    Ho est rejetée

    Il ya un lien significatif entre la sérénité en famille et la conduite des élèves en milieu scolaire.

    IV3- ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

    IV3-1 interprétation des résultats

    L'interprétation des résultats d'une recherche est le processus qui consiste à remonter à la théorie et à la pratique à partir du modèle et au moyen des résultats.

    Dans le cas d'espèce, il a été établit que plus le langage qu'adopte les parents à la maison est ordurier, plus la conduite de l'élève à l'école est reprochable ; cela s'est confirmé au regard du ÷2cal > ÷2lu

    En effet, la lecture du tableau n°11 nous présente que sur 83 élèves qui constituent notre échantillon, 67 soit 80,72% reçoivent les injures de leurs parents tandis que 16 soit 19,28% reçoivent une éducation sans injures en famille. Cette réalité mérite que l'on s'attarde un peu sur l'importance de l'adoption du langage poli sur le comportement de l'enfant en milieu scolaire car, de la lecture du tableau n°15 relatif à la contingence entre le langage en famille et la conduite des élèves en milieu scolaire se rapportant à l'HR1, il ressort que sur 67 élèves qui reçoivent les injures de leurs parents, tous ont une mauvaises conduite.

    Quant à l'HR2, la lecture du tableau n°10 nous pousse à croire que plus il y a des bagarres au sein de la famille, plus il y a mauvaises conduite des élèves car, sur 83 sujets enquêtés, 48 soit 57,83% confirment qu'ils ont déjà assisté à une bagarre dans le milieu familial et 35 soit 42,17% n'ont pas encore assisté.

    Si l'on s'attarde sur la relation qui lie la sérénité en famille et le comportement des élèves, il apparait d'après le tableau n°17 de la contingence entre la sérénité en famille et la conduite des élèves que sur 35 élèves dont la sérénité est absolue en famille, 21 ont un comportement doux, 1 est brute, 2 sont violents et 11 offensifs. Il apparait ici que plus de la moitié des élèves où la sérénité règne en famille sont doux.

    IV3-2 implications théorique et pratique

    Du point de vue théorique, la confirmation de l'hypothèse générale établit une vérité générale à savoir : l'éducation familiale a une influence sur le comportement de l'élève en milieu scolaire. Autant cette éducation sera contrôlée, autant il s'en suivra des comportements honorables.

    Du point de vue pratique, ces résultats impliquent qu'il faut assainir la formation de base qui est pratiquée à la maison, la débarrasser de toutes incommodités qui entrave son perfectionnement ou son efficacité dans la société car, un environnement familial sain caractérisé par la tendresse, l'attention, le bon exemple, le respect pour autrui, la tranquillité posse l'enfant implicitement à `l'amour du prochain' gage de l'harmonie dans la société.

    IV3-3 limites de l'étude

    Par limites, nous entendons les bornes de quelque chose. Dans le cadre de notre travail, c'est en quelque sorte les difficultés que nous avons rencontrées au cours de notre investigation, lesquelles nous ont empêché de mener les recherche un peu plus en profondeur.

    Limites temporelles

    Le temps court dans le recueil d'information du fait de la publication un peu tardive des résultats de la 2e vague du concours d'entrée à l'ENIEG

    Limites financières

    Le manque de moyens financiers pour étendre notre étude dans les établissements de l'arrondissement de Yaoundé IV

    Limites matérielles

    Nous avons recensé le manque de document dans la bibliothèque quasi inexistante de l'école

    IV4- RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS

    Au vue des résultats auxquels nous sommes parvenus, il est indispensable que nous donnions quelques recommandation et suggestions pour améliorer l'environnement éducatif que se soit à l'école ou à la maison.

    IV4-1 recommandations

    Aux élèves, nous recommandons le respect des conseils que leurs prodiguent leurs parents et enseignants de leurs être ouvert, copier les comportements des parents exemplaires pour les reproduire partout où besoin s'en fera sentir car ils constituent le fer de lance de la nation.

    IV4-2 suggestions

    A l'Etat

    Etant donné que la famille est l'ensemble de départ du processus éducatif, nous demandons à l'Etat de donner l'opportunité aux parents d'élèves de biens les éduquer en organisant dans les différentes villes du pays des séminaires à leur intention pour les aider dans l'éducation de leur progéniture et éviter ainsi les dérapages dont sont victimes les élèves.

    Aux parents

    Etant la cellule de base, elle se doit d'assainir l'environnement dans lequel vivent les enfants en étant des modèles, de privilégier la communication avec les enfants, leurs donner des conseils et favoriser la liberté d'expression, surtout mettre un accent sur l'application des règles d'hygiène pratique, d'éducation civique et morale que reçoivent les élèves à l'école.

    Aux enseignants

    Nous leurs suggérons de tout apprendre aux élèves qui leurs considèrent comme parent et pour qui ils ont beaucoup de respect. Il doit chercher non seulement à ramener ceux qui font preuve de comportement hors normes mais aussi ne pas dévier ceux dont les agissements sont appréciés grâce aux conseils et aux discipline ayant très.

    Il était question dans cette étude de vérifier s'il y a un lien entre l'éducation familiale et le comportement des élèves en milieu scolaire. Parvenu au terme de ce travail, nous pouvons dire que cet objectif a été atteint à partir du moment où nos deux hypothèses sont confirmées. Autrement dit l'éducation familiale influence le comportement des élèves en milieu scolaire.

    Cette étude a été possible grâce au premier chapitre qui nous a permis de formuler le problème, ensuite le chapitre deux qui nous a aider à faire une revue de la littérature. Au moyen d'une méthodologie analysée au chapitre trois, nous sommes parvenus au chapitre quatre qui nous a permis de présenter, analyser, vérifier, interpréter les résultats. Des suggestions conséquentes ont été faites à l'endroit de toutes personnes intéressées par cette étude.

    Cependant, loin d'épuiser la recherche dans ce vaste domaine des sciences sociales, les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) ne pourraient-elles pas être considérées comme antécédents aux comportements des élèves en milieu scolaire ?

    1- OUVRAGES GENERAUX

    MACAIRE, F. (1993) : Notre beau métier, Versailles, nouvelle édition, 448 pages

    2- MEMOIRES

    ü KUATE, F. (2010) « Climat familiale et acquisition des connaissances chez l'apprenant : cas des élèves du CMII de l'Ecole Publique du Plateau Atemengue-Yaoundé ». Mémoire CAPIEMP, ENPLIEG les Moinillons de Yaoundé, 38 pages.

    ü KENGNI, C. (2003) « Harmonie conjugale et comportement des élèves en milieu scolaire ». Mémoire CAPIEMP, ENIEG de Bafang, Bafang, 47 pages.

    ü MENGUE, A. (2008) « encadrement familial et performances scolaires des apprenants » ENIEG Privée de Yaoundé, 35 pages

    3- DICTIONNAIRES

    ü Larousse de Poche (2003). Édition mise à jour, Paris, 1010 pages

    ü Larousse de poche (1991). Nouvelle édition augmenté, 726 pages

    4- WEB GRAPHIE

    ü http : //fr. wikipédia.org/wiki/éducation_familiale

    ü www.cntrl.fr/définition/éducation

    ü www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html

    ü www.cnrs.fr/fr/organismethique/comets/doc/comportement pour le CNRS

    ü CHAMPOUX, L. et al (1992) :« école et comportement »

    http://www.comportement.net/publications/observation.PDF

    ü DURKHEIM, E. (1922) : Education et sociologie, version numérique, université du Québec, 53 pages

    http://alain-leger.lescigales.org/docs/Durkh3.pdf

    ü Centre National de la Recherche Scientifique (Comité d'éthique) « réflexions sur éthique et sciences du comportement humain » 23 février 2007 (05/04/2011 à 16h57)

    http://www.cnrs.fr/fr/organisme/ethique/comets/docs/comportement_070226.pdf

    ü POLLISSIER, Y. (1997) « éducation familiale » 4-4-11 15h02

    http://www.pellissier.ch/yann/_annexes/Education_Familiale_Cours.pdf






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote