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L'impact de la crise sur le secteur industriel au Maroc ( cas de la région de Meknes-Taffilalt )

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par Meriam, Safae, Jihane LAKHAL, CHELAL, ERRAMI
Université Moulay IsmaàŻl Meknès - Maroc - Licence en sciences économiques et gestion 2010
  

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4-L'aide au développement 

Lors de la crise, les formes traditionnelles d'aide n'ont pas eu l'efficacité escomptée. Ceci provoque dans certains pays du sud des conséquences désastreuses29(*).

Il est désormais devenu urgent d'imaginer de nouveau modes plus pragmatiques d'aide au développement. Les prévisions de l'ONU pour l'Europe de l'Est et l'Afrique subsaharienne sont particulièrement sombres. L'augmentation du nombre de personnes dans le monde souffrant de la pauvreté passera de 105 à 143 millions si la croissance restait stable.

5- Effet sur le marché de l'emploi

La crise financière et économique s'est rapidement transformée en crise de l'emploi avec de nombreuses suppressions de postes et de conséquences potentiellement graves sur le plan social. L'exemple le plus pertinent est celui de l'Afrique subsaharienne où le taux de chômage a augmenté d'environ 0.6% en 2009 soit 3 millions de chômeurs en plus entre 2007 et 2009.

Si la crise économique attire l'attention sur l'évolution du taux de chômage, la qualité des emplois disponibles est, elle aussi, source de préoccupation. Dans certains pays en développement, jusqu'à 60 % de la main d'oeuvre travaille de manière informelle, c'est-à-dire sans contrat de travail écrit ou sans sécurité sociale. En Inde par exemple, le taux de chômage officiel s'établissait à 4.7 % en 2005, alors que 83 % des travailleurs  n'appartenant pas au secteur agricole occupaient des emplois informels, sans bénéficier d'une protection de l'emploi, d'une assurance-chômage ou de droits à la retraite30(*).

La crise économique actuelle pourrait entraîner un pic de l'emploi informel sous l'effet des suppressions d'emplois dans le secteur formel, ce qui aboutirait à une détérioration des conditions de travail et à une baisse des salaires pour les revenus les plus faibles.

6- Le tourisme

Le secteur touristique pourrait également subir le contrecoup d'une contraction consécutive à la crise financière. Certains pays, en particulier l'Afrique du Sud, Maurice, l'Égypte, le Kenya, la Tunisie et le Maroc ont enregistré une augmentation considérable de l'activité touristique au cours des dernières années. Le succès enregistré par ces pays dans la diversification de leurs sources de recettes d'exportation pourrait être gravement compromis par une récession mondiale31(*).

7-Le taux de croissance

Les pays de l'Afrique du nord ont enregistré des taux de croissance qui n'ont guère dépassé 3 %, y compris dans les pays exportateurs du pétrole. Ainsi, avec la production d'hydrocarbures, les économies de la Libye et de l'Algérie ont connu un brutal ralentissement avec une croissance de 1.8 et 2.1 % respectivement, selon le rapport de la Commission économique pour l'Afrique (CEA). Le PIB de la Tunisie a évolué de 3% à la suite de la baisse de la production manufacturière et de l'activité touristique, alors que la Mauritanie s'est contentée de 2.3%, sous l'effet de la baisse de la production de minerai de fer qui a freiné l'activité économique. L'Egypte, quant à elle, a connu une expansion de 4.7% grâce aux mesures audacieuses de relance budgétaire et monétaire prises par le gouvernement32(*) .

Pour le Soudan, il a réalisé une croissance de 3.5% en 2009 contre 7.6% en 2008, à cause de la chute des apports d'IED et la faible performance du secteur du bâtiment. Cependant, le Maroc a réalisé la plus forte progression de taux de croissance en Afrique du Nord en 2009, selon la CEA. En effet selon un récent rapport de cette commission, au moment où le taux de croissance moyen enregistré en Afrique du Nord est à peine de 3.5% en 2009, le Maroc a pu réaliser dans un contexte de marasme économique mondial une évolution de son PIB de pas moins de 5.3% au cours de la même année.

En outre, au moment où l'Afrique du Nord a bien résisté à la crise et a réalisé un taux de croissance honorable, les autres sous-régions du continent ont plutôt cédé à cette difficile conjoncture. En effet, d'après le même rapport, la croissance en Afrique a accusé une baisse de 3.3% passant de 4.9% en 2008 à 1.6% en 2009 à cause de la contraction de la demande et des prix des exportations africaines ainsi que du repli des flux financiers et des envois de fonds en Afrique.

* 29  « L'aide au développement, une solution efficace à la crise ? » in Problèmes économiques , n°2978 ,mercredi 16 septembre 2009,France, p29.

* 30 SOROS, G,  « Comment comprendre et sortir de la crise ? Les pays émergents ?  » in L'Economiste n° 3192 , 15 mars 2009,p 10

* 31 Idem.

* 32  « L'Afrique, première victime de la crise ? » in Problèmes économiques , n°2978, mercredi 16 septembre 2009, France, p20.

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