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Incidence du développement de la bancarisation et libéralisation financière en république démocratique du Congo de 1998 à  2008

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par Blaise MUTOMBO MUTOMBO
Université protestante au Congo - Licence en finances, banque et assurances 0000
  

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5.5 PERSPECTIVES POUR LE DEVELOPPEMENT DU SYSTEME BANCAIRE

Le taux de bancarisation est le reflet du niveau de la structure d'une économie. La faiblesse de ce taux en RDC est un indice de l'importance du secteur informel. Dans un but ultime de développement et de dynamiser notre système bancaire, des propositions suivantes sont formulées en sa faveur :

- encourager l'épargne, la production et les nouveaux investissements en passant par la stabilisation du cadre macroéconomique.

- créer des banques sectorielles (banques agricole, de MF, de développement, ...)

- simplifier la matière de l'actuel code fiscal,

- Améliorer la communication entre la population et les établissements de crédit et l'informer des opportunités qui sont offert par le marketing,

- développer les systèmes de moyens de paiement et les adapter aux différentes couches de la population,

- définir un cadre juridique régissant la monétique bancaire et faire la promotion de l'utilisation de moyens de paiement scripturaux,

- l'autorité monétaire doit contraindre les entreprises d'effectuer le paiement des salaires en utilisant le circuit bancaire (par des moyens scripturaux) et lutter contre l'utilisation des espèces.

- mettre en place un système d'assurance obligatoire des banques pour garantir les dépôts de clients,

- faciliter l'émergence d'un marché des capitaux par la mise en place du cadre réglementaire et prudentiel, 

- intégrer les marchés monétaires des secteurs formels et informels de l'économie,

- supprimer les tracasseries administratives ; beaucoup se plaigne lorsqu'il s'agit d'entreprendre en RDC, il y a beaucoup de formalité, cela décourage les investisseurs,

- « modifier les lois et règlement trop permissif en terme d'intervention sur les comptes bancaires qui ne devraient se faire qu'en bout de procédure et non au début, réduire et alléger les taux notamment des taxes de dépôts69(*) »,

- aligner le système de moyen de paiement au niveau du standard international,

- développer le marché financier (jusque là limité au BTR),

- diversifier et adapter les produits financiers aux besoins de la population,

- désigner un médiateur entre les banques et les la population bancarisée,

- garantir la justice,

- lutter contre la dollarisation de l'économie.

- exiger aux banquiers de publier leur situation financière.

Toutes ces mesures, pour ne citer que celles là, s'inscrivent dans le sens de relevé le niveau faible de la bancarisation du pays et de permettre son envole. De plus, le développement du crédit informel qui est l'unique source de dépôt et d'emprunt pour les pauvres, sera facilitée par la croissance du système financier formel qui offre des occasions de placement rentables aux institutions ou aux agents financiers formels.

C'est à la BCC, seule autorité chargé du contrôle et de la supervision des établissements de crédit et de l'orientation de l'économie du pays de définir un cadre pouvant permettre à ce secteur de remplir son rôle de financement de l'économie et d'entamer encore des reformes profondes pour l'assainissement de ce secteur. Car, ce pays ne peut pas se développer avec un taux de bancarisation aussi faible.

De ce qui précède, le secteur bancaire congolais est en phase de construction, il y a lieu d'espérer. L'entré de nouveaux acteurs dans le système à amener la concurrence ayant poussé à des innovations. Aujourd'hui, nous assistons à une monétisation des opérations bancaire (installation des guichets automatique, des cartes bancaire, ...). L'offre de services financiers s'améliore graduellement. La pénétration des activités des IMF dans la population est fort considérable et elle n'est plus un luxe pour les pauvres.

En effet, le problème de faible bancarisation et ses corollaires font corps avec le problème de sous développement au même titre que les difficultés d'accès à la santé, à l'eau potable, à l'électricité, à l'éducation au transport et à la communication. L'Etat et les banques doivent joués un rôle clé dans la construction d'un système bancaire et financier fiable et sécurisé pouvant permettre le développement d'une bancarisation de masse et en particulier au près de population actuellement non bancarisé, souvent par manque de confiance dans le système existant.

* 69 FEC, Op cit PP 42-43

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