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Diagnostic et traitement des pathologies sur des ouvrages en génie civil. Cas d'un immeuble R+1 à  Gbegamey et le buste de Martin Luther King à  Dantokpa au Bénin

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par Lucien ZONGO
Ecole supérieure de génie civil Véréchaguine Andre௠Konstantinovich Bénin - Licence professionnelle en génie civil 2011
  

Disponible en mode multipage

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    INTRODUCTION GENERALE

    Le monde de la construction est frappé d'un mal ancien et tenace qu'il est convenu d'appeler la «sinistralité». On ne compte plus les «médecins» qui se sont penchés sur cette affection maligne sans parvenir à trouver de remède efficace. L'épidémie persiste, malgré les progrès de la science du Génie Civil. Serions-nous en face d'un mal incurable ?

    Réduire la sinistralité... le sujet revient de façon récurrente, et régulièrement les acteurs de la construction se réunissent pour en parler. Mais les débats s'enlisent le plus souvent devant la complexité du problème. Chacun se retranche derrière les effets pervers des dispositions réglementaires, la guerre des prix, la responsabilité des autres, etc.

    Dans ce grand village qu'est devenue la planète terre, la prise de conscience que le GENIE CIVIL est de façon incontournable la ressource la plus précieuse que l'humanité ne confirme ; donc l'exécution des travaux yafférents nécessite la connaissance et la maitrise des différentes étapes de construction.

    Fort de ce constat, nous pensons avoir pris une bonne option lorsque quelques années plus tôt, nous nous étions inscrits dans un cycle de formation pour l'obtention de la Licence Professionnelle en Génie Civil à l'Ecole Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE Andreï Konstantinowich (ESGC-VAK).

    La fin de cette formation est marquée par la soutenance d'un rapport de stage, préalablement effectué par l'étudiant dans une structure privée ou publique afin de concilier les théories reçues en classe aux pratiques de cabinets ou de chantiers en vue de sa préparation à intégrer la vie professionnelle.

    C'est ainsi que nous avons effectué au sein du Cabinet d'Architecture HUEZIZE un stage de trois (03) mois, et cela du 01 Mars au 31 Mai 2011 au cours duquel nous avons mené une étude pathologique sur des ouvrages en Génie Civil.

    Ce présent rapport s'articule autour des axes suivants :

    Premièrement, nous énoncerons le cadre institutionnel du stage et la méthodologie suivie pour la rédaction dudit rapport, subséquemment, nous relaterons le déroulement de notre stage et pour arguer, nous décrirons le traitement et l'analyse des résultats obtenus et éventuellement, les difficultés, remarques et suggestions enregistrées pendant le stage.

    1.1: PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL

    Le cabinet HUEZIZE est créé en 1977 par l'Architecte Innocent N. CAPO-CHICHI, diplômé de l'Ecole Spéciale d'Architecture de Paris (France), ancien professeur de l'Ecole Africaine des Métiers d'Architecture et de l'Urbanisme (EAMAU), et ancien chef du département du Génie Civil du Complexe Polytechnique et Universitaire d'Abomey-Calavi (CPU). Il est aujourd'hui solidement implanté dans l'espace national et international. Le Cabinet d'architecture HUEZIZE a pour vision l'édification d'un espace pour faire habiter l'homme. Cela fait appel à une multitude de disciplines et de spécialités où l'architecte joue le rôle de chef d'orchestre ; mettant ainsi en évidence la différence fondamentale entre l'habitat qui est un concept global et le logement qui est une notion réductrice pour lui.

    La tâche fondamentale de l'architecte, producteur d'espace habité, est d'amener, par une conversation judicieuse, l'utilisateur à exprimer ses besoins en fonction de l'utilisation ultérieure du bâtiment. L'Architecte aura alors comme mission de mettre sous forme d'espaces structurés et fonctionnels les besoins de l'utilisateur.

    Le Cabinet a le grand souci d'intégrer l'environnement à l'espace produit. L'approche de travail du Cabinet HUEZIZE est la concertation, le contact permanent avec le maître d'ouvrage et une évaluation critique des projets.

    1.1.1: Situation géographique de la Société

    HUEZIZE

    Fign° 1 : Situation géographique de la société

    1.1.2: Organigramme de la Société

    Bureau de l'Archiviste

    Directeur Général

    Directeur Administratif

    Directeur Technique

    Secrétariat

    Bureau de l'Ingénieur assistant

    Bureau chargé des affaires économiques

    Projeteur

    Bureau des métreurs et collaborateurs

    0

    Architecte

    Fign° 2 : Organigramme de la société

    1.1.3 : Quelques Références Techniques du Cabinet

    F Le stade Charles de gaulle de Porto-Novo (1978-2010);

    F La BCEAO de Parakou 1980 ;

    F La maison des fédérations (en cours) ;

    F Le Hall des arts de Cotonou 1977 ;

    F Le ciné concorde 1979 ;

    F Le ciné IRE AKARI de Porto-Novo 1981 ;

    F La brasserie de Parakou 1977 ;

    F Le bâtiment de L'UNICEF 2010 ;

    F L'OPT de CADJEHOUN 1980 ;

    F Poste de contrôle juxtaposé à KRAKE 1979;

    F La Caisse Autonome d'Amortissement  2001;

    F Brasserie d'Abomey 1985 ;

    F Usine d'EAU MINERALE de POSSOTOME 1984 ;

    F PRESIDENTIAL HOUSE (river /STATE NIGERIA) 1996;

    F 816 Villas individuelle et Appartements de 1 à 5 niveaux ;

    F L'hôtel du palais de Porto-Novo 2009 ;

    F 10 villas individuelles duplex 2010 ;

    F 10 Eglises à Cotonou et Porto-Novo 2010-2011 ;

    1.2: DEMARCHE METHODOLOGIQUE

    La démarche méthodologique est une approchepar laquellesera résumée notre analyse.Pour répondre à la demande du client, il est nécessaire decomprendre leplus précisément possible les besoinsetles caractéristiques de l'ouvrage à diagnostiquer. Pour cela, on effectueune visite sur site ou, à défaut de pouvoir s'y rendre, l'analyse de photos et de plans agrémentés de toutes les observations du client.

    Cette phase est primordiale pour préparer au mieux le futur diagnostic. Il s'agit de :

    - Connaître le type d'ouvrage sur lequel on va réaliser le diagnostic et l'environnementdans lequel il se trouve ;

    - Relever les principales dimensions de l'ouvrage et ses matériaux constitutifs ;

    - Noter les principaux types de désordres et estimer leur quantité.

    Afin de satisfaire notre étude, notre démarche sera décrite de la manière suivante :

    1.2.1 Pré diagnostic:

    · Visite générale

    · Définir les aspects du travail pour les études pluridisciplinaires

    1.2.2 Etudes pluridisciplinaires:

    · Etude documentaire, historique

    · Etudes socio-économique et l'habitabilité

    · Relevés graphiques (plans)

    · Inspection précise de l'ouvrage

    1.2.3 Diagnostic :

    · Présentation et Analyse de l'information récoltée

    · Conclusion (solutions)

    · Recommandation

    2.1 : PRESENTATION DES PROJETS EXECUTES

    Le cabinet HUEZIZE Architecture reconnu comme un modèle de cabinet d'architecture oeuvre aussi dans les études, le suivi et le contrôle des chantiers. Au cours de notre séjour au cabinet, plusieurs projets nous ont été soumis pour que nous puissions réellement toucher la réalité de l'homme de terrain. Certains projets se rapportaient à notre thème et d'autres étaient dans son ensemble.

    Vue la diligence et la ponctualité de notre hôte, le temps à faire d'autres choses que le travail y manquait. C'est dans ce cadre que l'opportunité nous a été offerte dans les locauxdu cabinet HUEZIZE Architecture de suivre la reprise sous-oeuvre sur le chantier de l'Union des fédérations du Benin, de faire des visites et des analyses des dégradations (corrosion) sur les bâtiments en bordure de mer dans le quartier AKPAKPA (voir annexes 5 et 6), de faire des levés sur les chantiers, de participer aux réunions des chantiers et du bureau ; aussi divers projets de Métré, de dessin nous avaient été destinés.

    Il est à noter que l'analyse des anomalies rencontrées sur ces différents ouvrages est l'objet principal de notre thème illustré ci-dessous.

    2.2 PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

    Le présent projet consiste à mener une étude pathologique à travers les ouvrages en Génie Civil.

    Aujourd'hui après des siècles de pierre de taille, le béton armé et l'acier ont effectivement remis en cause des principes profondément ancrés dans les esprits et les habitudes. De même, de nombreuses erreurs s'expliquent en grande partie par ce phénomène de persistance de représentation technique issue des procédés constructifs précédemment utilisés.

    Après avoir localisé quelques ouvrages dégradés dans la ville de Cotonou, nous avons expérimenté une étude de connaissance générale et technique au sein du cabinet.

    ü Les études pluridisciplinaires

    La première étape nécessite beaucoup de minuties. Pour reconstituer l'histoire de la construction et de l'exploitation de l'ouvrage, il faut analyser les mesures et les observations qui auraient été effectuées avant et après le constat des défaillances et comprendre le fonctionnement réel de l'ouvrage.

    Ainsi, il convient en premier lieu, de consulter le «dossier» de l'ouvrage qui doit comprendre :

    - Les hypothèses et les notes de calculs, les dessins conformes à l'exécution, les conditions effectives de réalisation et les éventuels incidents du chantier ;

    - Les résultats des essais, les mesures et les observations éventuellement réalisés pendant les travaux ;

    Si le dossier de l'ouvrage ne peut être entièrement reconstitué, des relevés sont effectués « in situ» et ont complété les calculs.

    Ces relevés permettent de reconstituer la géométrie des fondations existantes en réalisant les puits de reconnaissances destinés à s'assurer de la largeur et de la profondeur des semelles. Ces relevés mènent également à redéfinir :

    - Les terrains de fondation et leur caractéristique au moyen de reconnaissance poursuivie jusqu'aux couches susceptibles de porter, dans des conditions satisfaisantes de résistance et de tassement, les charges des superstructures ;

    - Les conditions hydrogéologiques afin de connaître les conditions réelles d'exploitation de l'ouvrage ;

    En un deuxième lieu, citer les causes possibles à savoir :

    - L'existence des erreurs ;

    - L'évolution de ces dernières par altération des matériaux ;

    2.2.1 : description du bâtiment 

    Photo n°1 : vue du bâtiment diagnostiqué(source : ZONGO & AÏWO)

    ESGC

    ESGC ANNEXE

    COLLEGE AUPIAIS

    VILLA R+1

    ECOLE PRIMAIRE DE GBEGAMEY

    0


    Fig n° 3 : LE PLAN DE SITUATION DE L'IMMEUBLE

    Le bâtiment a une forme rectangulaire de 21.20 m de long et de 10.00 m de large. Il est du Type R+1 à usage d'habitation dont le dernier niveau est couvert d'une double toiture (plancher corps creux d'épaisseur 25cm sur les balcons et une toiture en tuile (150×100 cm) sur le reste. Aucun joint de dilatation n'est observé dans le bâtiment. Datant d'une quarantaine d'années, il présente des désordres répétitifsprincipalement localisés sur les façades, sur les murs intérieurs et sur la dernière toiture et aussi sur les différents balcons. Les désordres observés sur le bâtiment correspondent à des fissures, des épaufrures, des efflorescences, la corrosion, etc. Ces anomalies affectent l'apparence et la durabilité de la construction, mais également, la sécurité des exploitants et des riverains.

    Le plancher haut RDC est réalisé en plancher corps creux d'épaisseur 25cm (du béton de compression de 5cm sur des corps creux de 20cm). Le bâtiment est couvert d'une toiture à deux (02) versantsde tuile (150×100 cm) supportée par une charpente en bois. Cette charpente est constituée de pannes de 23 x 8 cm positionnées à des intervalles réguliers suivant les pentes. Ces derniers sont posés sur les murs pignons érigés sur le plancher haut de l'étage.

    2.2.2 Description du buste de Martin Luther King

    Photo n°2 : vue du monument diagnostiqué(source : ZONGO & AÏWO)

    A titre d'ouvrage d'art nous avons interprété les anomalies visiblesdubuste de Martin Luther King, situé sur le pont de Dantokpa, sur la route d'AKPAKPA. Le monument est réalisé en mémoire du leader Afro-américain le Pasteur Martin Luther King. Inauguré dans les années 1972 sous le régime du Président KEREKOU, ce monument présente aujourd'hui d'énormes dégradations qu'il convient d'étudier en vue de sauver son existence. Avec une hauteur de 1.40m et une largeur de 0.93m assise sur socle en béton armé(BA), le monument est le buste du Pasteur Luther King.

    2.2.3. Présentation de la maison de l'Union des Fédérations du Benin

    Photo n°3 : vue sur le chantier de l'UFB(source : ZONGO & AÏWO)

    Le bâtiment est situé dans l'enceinte du terrain de UNAFRICA, limité au Sud par le Bâtiment principal du Ministère de la jeunesse du Sport et des Loisirs, à l'Ouest par le Hall des arts, et à l'Est par le boulevard de l'armée. Ce bâtiment connu sous l'ancien nom d'UGTAN avait abrité le prémier congrès de l'Union Générale des Travailleurs de l'Afrique noire en 1954 sous la présidence du président AHMED SEKOU TOURE.

    La Maison des Fédérations est un immeuble de 6 niveaux (R+5) dont le maitre d'ouvrage est le Ministère de la Jeunesse des Sports et Loisirs.

    3.1 : PRESENTATION DES RESULTATS

    3.1.1 : Diagnostic du bâtiment

    I- Le farinage

    Photo n°1 : vue sur le farinage(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Usure de peinture sous la forme d'une substance poudreuse blanche abondante.

    2. Analyse des désordres :

    · Utilisation d'une peinture dont la durabilité n'est pas suffisante pour une application à l'extérieur ;

    · Conséquence normale du vieillissement de la peinture ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Supprimer l'excès de résidus poudreux par nettoyage mécanique,

    · Rincer la surface ;

    · Appliquer une peinture ou une primaire adhèrant sur le fond farinant ;

    II- L'encrassement

    Photo n°2 : vue sur l'encrassement (source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Accrochage de salissure, de particules de poussière sur la peinture.

    2. Analyse des désordres :

    · Pollution ;

    · Poussière en suspension ;

    · Ruissellement des eaux de pluie ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Lessiver les salissuresà l'aide d'un produit adapté (type détergent) puis rincer abondamment ;

    · Bien laisser sécher le support ;

    · Appliquer une peinture de façade moins sensible à l'écrasement ;

    III. Les efflorescences

    Photo n°3 : vues sur les efflorescences(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Formation d'un dépôt cristallin blanchâtre sur la surface du film de peinture. Elles sont entrainées par l'humidité vers la surface des murs oùelles cristallisent lorsque l'eau s'évapore.

    2. Analyse des désordres :

    · Excès d'humidité ;

    · Efflorescences précédentes non éliminées ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Trouver la source d'humidité et la supprimer ;

    · Eliminer les efflorescences par brossage humide puis rincer ;

    · Appliquer une sous-couche;

    · Appliquer une peinture de façade ;

    Remarque : les peintures solvantesrésistent mieux aux efflorescences.

    III- Le nuançage


    Photo n°4 : vues sur le nuançage(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Altération plus ou moins localisée de la couleur caractériséepar une modification de teinte.

    2. Analyse des désordres :

    · Exposition importante et localisée de la façade au rayon UV ;

    · Quantité de revêtement insuffisante ;

    · Vieillissement de la peinture ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Nettoyer le support ;

    · Appliquer deux couches de peinture ;

    IV- Moisissures, Mousses, Algues

    Photo n°5 : vues sur les Moisisures, Mousses, Algues

    1. Le constat :

    Substances organiques qui se développent à la surface de la peinture en présence d'humidité.

    2. Analyse des désordres :

    · Présence importante et continuelle d'humidité ;

    · Infiltration d'eau ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Laver la surface contaminée à l'aide d'une solution algicide / fongicide ou une solution diluée d'eau de javel, l'application de cette solution peut se faire à la brosse, au rouleau ou au pulvérisateur ;

    · Rincer et attender que le support soit totalement sec avant la remise en peinture ;

    · Appliquer au moins deux couches de peinture ;

    V- Humidité dans le bâtiment

    Photo n°6 :vue sur l'humidité dans le bâtiment(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    L'humidité dans les bâtiments est souvent la conséquence d'une méconnaissance de la nature des sols environnants mais aussi des négligences dans la réalisation des ouvrages.

    Plusieurs causes peuvent expliquer le problème d'humiditédans la maison :

    · la condensation,

    · les remontées capillaires,

    · la façade poreuse,

    · les joints de maçonnerie dégradés,

    · la toiture

    2. Analyse des désordres :

    Au vu des désordres, on relève l'absence ou le mauvais fonctionnement des dispositifs de protection.

    Ø L'absence d'ouvrage

    · Cuvelage non prévu en presence d'une nappe phréatique non profonde ;

    · Drainage manquant autour du bâtiment ;

    Ø La défaillance de la paroi verticale

    · présence de fissures traversant la paroi ;

    Ø Défaut d'aménagement des abords

    · dallages dont la pente ramène l'eau vers le bâtiment et non l'inverse ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Réaliser impérativement et préalablement une étude de sol approfondie ;

    · Réaliser les ouvrages dans le strict respect des normes - DTU, des Avis Techniques et des Cahiers des charges concernés ;

    · Veiller tout particulièrement à la réalisation des points singuliers et au traitement des abords ;

    VI- Les fissures

    Photo n°7 : vues sur les fissures(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    La fissure désigne de façon générale toutes fentes, ouvertures linéaires (horizontales, verticales, ou obliques), ou traces plus ou moins régulières donc la largeur est comprise entre 0.200mm à 2mm, affectant la surface d'un enduit, d'un dallage ou d'un appareil sanitaire etc.

    Lorsqu'on constate la présence d'une fissure dans une maçonnerie, il faut toujours déterminer la cause de la déformation et son évolution probable.

    Certaines fissures n'ont qu'un inconvénient bénin bien qu'elles demandent un traitement, et peuvent vite être stabilisées : fissures de retrait de matériaux lors du séchage (enduit, ragréage, plâtre...) ou de mouvement différentiel à la jonction de deux matériaux de natures différentes (bois, brique) ; ces fissures ne concernent pas la structure du bâti.

    D'autres fissures peuvent en revanche, être le résultat d'un désordre affectant la structure du bâti ou de sol. Elles deviennent sérieuses lorsqu'elles portent atteinte à l'étanchéité à l'eau, ou à l'air des murs (fissures pénétrantes laissant passer l'eau de pluie à travers un mur extérieur).

    Plus graves encore sont les fissures qui traduisent un affaissement des fondations, ou des mouvements du sol (tassement différentiel).

    La première chose à faire en présence de fissures est de vérifier si elles sont apparues lors de la réalisation et n'ont jamais évolué ou si, au contraire, elles évoluent. Il est opportun de mettre sous observation leur évolution. La pause de témoins est alors conseillée. Elle permet de suivre l'évolution ou la stabilisation de la fissure.

    L'analyse de fissures, dans le bâtiment, est une affaire de sens pratique qui nécessite de l'expérience et du recul. Chaque cas de fissure est unique. Certaines choses sont à savoir : ses signes, les causes, la dangerosité, les procédures d'indemnisation, etc.

    Le retrait des mortiers, l'hétérogénéité des matériaux et la flexion des planchers sont les trois principales causes de fissuration des murs extérieurs des pavillons.

    Il apparaît nécessaire que les différents intervenants parlent le même langage pour définir les différentes fissures rencontrées, et on pourra par exemple reprendre les définitions que donne la norme NF P 84-404, référence DTU 42.1.

    La classification des fissures selon leurs ouvertures :

    a. Les microfissures

    Photo n°8 : vues sur les microfissures(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Ouvertures (discontinuités) linéaires dont la largeur est inférieure à 0,2 mm. Dans le cas d'enduits à base de liants hydrauliques, elles peuvent se présenter sous forme d'un réseau. Les microfissures n'atteignent pas l'épaisseur de l'enduit et n'ont pas de conséquence sur le support lui-même. Elles enlaidissent la façade mais n'entrainent pas d'infiltration d'eau dans le mur.

    2. Analyse des désordres :

    · L'enduit mal appliqué, ou le choix d'enduit n'est pas adapté à la maçonnerie ;

    · Un excès d'eau de gâchage ;

    · Un mauvais dosage de l'enduit ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Choisir et appliquer un produit adapté au support ;

    · Bien nettoyer le support ;

    · Utiliser une couche d'accrochage,

    · Bien humidifier le support ;

    · Respecter la quantité d'eau de gâchage ;

    · Respecter le temps de malaxage ;

    · Respecter l'épaisseur de l'enduit ;

    · Ré-humidifier l'enduit après application en cas de temps chaud et de vent sec ;

    b. Les fissures verticales

    Photo n°9 : vues sur les fissures verticales(source : ZONGO & AÏWO)

    Les variations de température ou d'humidité peuvent, de leur coté affecter la paroi de plusieurs manières. On sait, par ailleurs, que les matériaux présentent du fait des changements de température, des variations dimensionnelles non négligeables (dilatation, réaction).

    Ainsi, la paroi d'un mur pignon, de quelques mètres de longueur, tend en période froide à se rétrécir de plusieurs millimètres. Mais du fait de sa liaison rigide avec les planchers qui restent à une température à peu près constante, elle subit des contraintes de traction, susceptibles d'engendrer des fissures verticales.

    c. Les fissures horizontales

    Photo n°10 : vues sur les fissures horizontales(source : ZONGO & AÏWO)

    Le plancher haut du RDC est réaliséà l'aide des nervures en béton armé coulé sur place, sur une longueur de l'ordre de 10m ou plus. Un tel plancher peut prendre une légère déformation de flexion dans sa partie centrale. Elle ne nuit pas à sa solidité, mais peut s'accompagner d'une rotation de l'appui sur le mur de façade et d'un soulèvement de la rive du plancher. Cela génère une fissure horizontale sous son arrêt base d'appui.

    d. Les lézardes ou crevasses

    Photo n°11 : vues sur les lézardes ou crevasses(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Ce sont des ouvertures dont la largeur dépasse 2 mm et qui affectent le support dans toute son épaisseur.

    2. Analyse des désordres :

    Il ya urgence !

    · Mouvements de la maçonnerie ;

    · Mouvements du terrain, tassements différentiels ;

    · Mouvements de vibration sur la structure ou d'un choc provoqué par accident ;

    3. Modes de resolution possible :

    Les lézardes relèvent d'un traitement spécifique de la maçonnerie. Il conviendra d'évaluer soigneusement la cause de ses problèmes de structure, afin d'y apporter les remèdes appropriés avant même d'envisager la mise en peinture.

    e. Les épaufrures

    Photo n°12 : vues sur les épaufrures(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Ce sont des fragments détachés de la masse de béton. Dégât mécanique à la surface d'un élément sous forme d'éclat, et qui se situe souvent le long du tracé d'armature (gonflement par la rouille) ou sur les arrêts.

    2. Analyse des désordres :

    · Les chocs mécaniques sur le béton non protègé ;

    · Décoffrage précoce de l'élément ;

    · Action du climat ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Dégager les armatures au droit des cloques, fissures, traces de rouille, en ôtant le béton au burin pour les mettre à nu sur toutes les faces ;

    · Oter la rouille en plaque à la brosse métallique ;

    · Appliquer le MIGRASTOP 40 sur toute la surface ;

    VII- La corrosion

    Photo n°13 : vues sur la corrosion(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Ce sont des désordres affectant les structures en béton armé. Ils concernent la surface du béton par de fines fissures et des légères traces de teinte. Puis l'élargissement des fissures permet à la rouille (hydroxyde de fer) de suinter. Des aciers presque totalement corrodés apparaissent après soulèvement et détachement des éclats de béton.

    2. Analyse des désordres :

    · Porosité ;

    · Mauvais rapport entre le sable et le gravillon, excès d'eau ;

    · Insuffisances de vibration du béton au sein du coffrage peuvent également conduire à une importante porosité ;

    · Les conditions climatiques lors de la mise en oeuvre du béton ont une incidence certaine sur la porosité ;

    · Une dessiccation rapide, par un temps sec et chaud, du béton jeune dont la surface n'a pas été protégée par un produit de cure approprié peut être à l'origine d'une porosité excessive du matériau ;

    · L'enrobage des armatures n'est pas respecté, par suite d'une erreur de lecture de plan de ferraillage ou par suite d'une insuffisance de cales assurant le maintien des barres à l'intérieur des coffrages ;

    · Souplesse des cages d'armatures est alors défavorable sous la pression du béton et celles-ci peuvent se coller entre le coffrage ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Respecter les valeurs d'enrobage définies par les règles BAEL, DTU 21 et DTU 23.1 ;

    · Veiller à multiplier les cales de maintien des barres ;

    · Assurer une vibration suffisante au sein des coffrages ;

    · Protéger les surfaces avec un produit de cure approprié pour éviter la dessiccation par temps sec et chaud ;

    VIII- Infiltrations par points singuliers de couverture

    en tuiles

    Photo n°14 : vue sur l'infiltration par points singuliers de couverture en tuiles

    (source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    La plupart (75%) des infiltrations de couvertures de bâtiments en petits éléments se produisent au niveau des points singuliers :

    o Liaisons entre versants (faîtages, arêtiers).

    o Liaisons entre versants et murs (solins) et bordures de versant (rives latérales).

    2. Analyse des désordres :

    Les désordres constatés trouvent leur origine :

    Dans un défaut de conception

    · Mauvaise exposition du faîtage aux vents de pluies dominantes ;

    · Défaut de dimensionnement des chéneaux ;

    Dans un défaut d'exécution

    · Défaut de fixation des éléments de rive ;

    · Absence de protection à la tête de solin contre le ruissellement le long de la paroi ;

    · Recouvrement insuffisant de la première rangée sur noue ;

    3. Modes de résolution possible :

    · La couverture doit être avant tout conçue de manière à faciliter l'écoulement de l'eau, en y opposant le moins d'obstacles possibles ;

    · Sa conception doit tenir compte des exigences du site ;

    · Son exécution doit être confiée à un personnel qualifié ;

    · Il convient enfin d'attirer l'attention du Maitre d'Ouvrage sur son rôle déterminant dans le bon fonctionnement des ouvrages au travers de l'entretien.

    Remarque : Les règles de l'art précisent les critères de conception et d'exécution de ces points sensibles, intimement liés à la situation géographique et du degré d'exploitation de l'ouvrage à réaliser :

    - Règles NV 65 et N84.

    - DTU 40.21 à 40.25 pour les couvertures.

    IX- Le tassement du dallage

    Photo n°15 : vues sur le tassement du dallage(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Les dallages sur terre plein de la maison subissent des affaissements en pieds de murs périphériques.

    Ils se traduissent par l'apparition d'un vide entre le revêtement de sol et le début du mur. Des petites fissures dans les cloisons et les revêtements de sol l'accompagnent. L'inaptitude du sol à recevoir un dallage sur terre plein ou une réalisation approximative de la couche de forme en sont souvent à l'origine.

    2. Analyse des désordres :

    Un dallage sur terre plein est un ouvrage horizontale en béton d'une épaisseur minimale de 12 cm (pour le cas des batiments d'habitation) coulé sous une forme en matériaux choisis et mis en oeuvre pour constituer une assise stable. Cette forme est realisée à même le sol en place aprés décapage.

    Les principales causes d'affaissement de dallages sur terre-plein sont :

    Desterrainsinaptesàrecevoirundallagesurterre-plein:Parmilessolsinadaptés,ontrouveenparticulier:

    · Solsmeubles ;

    · Solsdenaturehétérogènepouvantentraînerdestassementsdifférentiels delaformeetdoncdudallage;

    · Terrainsencuvetteoupossédantunecoucheargileuse,peuperméable, justesousleniveaudesfondations,etdoncsusceptiblesdesubirdes stagnationsd'eauxpluviales;

    · Terrainssusceptiblesdesubirdesvariationsdeniveaudelanappe phréatique,entraînanttassementsetgonflementsdusol

    Réalisation proprement dite de la couche de forme :

    · Natureetcompositiondelacouche déformée netenantpascomptedes chargesappliquées ;

    · Formeréaliséeàpartirdematériauxinadaptés.Lesgranulats(cailloux, graviers,sables)enprovenancedecarrièresoudelitsderivière,bien calibrésetsansimpuretésargileuses,sontpréférablesàdesmatériaux dits «toutvenant»quicomportentparfoisunpourcentaged'éléments fins rendant la mise en oeuvre très délicate ;

    · Insuffisancedecompactagedelaforme.L'opérationdecompactagedu matériau déformé estlepoint-clédel'exécutiond'undallagesurterre-plein.L'objectifestd'atteindreleserragemaximaldusquelette granulaireafindeluiconférerlacapacitéportanteadéquateainsiqu'une bonnerésistanceàla déformation.Cetobjectifs'exprimeen%de l'optimumProctor.

    3. Modes de résolution possible :

    · Bienserenseignersurlanatureduterrainetleniveaudelanappe phréatique ;

    · Utiliserdesmatériauxadéquats(natureethumidité)pourlaconstitution de la forme ;

    · Compactersoigneusementlaformeparcouchesde20cmmaximum,enne négligeantpaslapériphériecontremursdefaçade ;

    X- Mouvement de fondations:

    Mouvements exceptionnels en sols sensibles

    Photo n°16 : vues sur les mouvements des fondations(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Les argiles dites « gonflantes » sont dangereuses pour les fondations : tassements en période de sécheresse, soulèvements quand l'eau revient.

    Cette alternance de tassements et de soulèvements provoque des dégâts dans les murs. Dans les cas graves, les fissures peuvent atteindre une largeur de 30 à 40 mm : on parle alors de lézardes.

    2. Analyse des désordres :

    En alternance saisonnière normale, les variations de teneur en eau du sol dit gonflant perturbent son équilibre hydrique sur moins d'un (1) mètre de profondeur.

    En revanche, une sècheresse prolongée entraine une forte évaporation d'eau entre la surface et le banc argileux sur une profondeur de 2 à 4 m. Ce phénomène provoque une importante diminution du volume du sol argileux, ce qui se traduit par un retrait pouvant atteindre une dizaine de centimètres.

    Ces mouvements du sol ne sont pas uniformes sous les bâtiments car ceux-ci forment un écran contre l'évaporation. Des efforts différentiels importants apparaissent donc entre le centre des pavillons et la périphérie, d'où l'apparition de fissures ou de lézardes.

    3. Modes de résolution possible :

    · Réaliser des sondages de sols dans les conditions du DTU 11.1 ;

    · Repérer si le site se trouve sur une zone concernée par le phénomène d'argiles gonflantes ;

    · Bien mettre en oeuvre les dispositions constructives nécessaires pour limiter les variations d'humidité dans le sol d'assise... ;

    Le recours à un BET spécialisé pour étudier les principales caractéristiques géotechniques du sol est indispensable.

    Des essais en laboratoire (limites d'Atterberg, essai à l'oedomètre) sont indispensables pour reconnaître précisément le type de sol rencontré et le potentiel de gonflement de toute couche argileuse douteuse.

    XI- Problèmes liés aux traitements des bois

    Photo n°17 : vue sur les problèmes liés aux traitements des bois(source : ZONGO & AÏWO)

    1. Le constat :

    Deux principaux agents biologiques sont à l'origine des dégradations observées sur les bois en oeuvre mal préservés :

    Il s'agit de champignons et d'insectes xylophages,

    En ce qui concerne les insectes, la présence en surface du bois de trous d'envol et de sciure dans les galeries est un témoignage flagrant de leur présence récente. Encore faut-il ne pas oublier l'attaque plus sournoise des termites qui tentent de circuler dans le bois sans manifester leur présence à l'extérieur.

    La présence des champignons est quant à elle le plus souvent mise en évidence visuellement par une dégradation de l'aspect du revêtement du bois (coloration plus brune du bois, fissuration des feuilles de peinture...).

    2. Analyse des désordres :

    Attaque par les insectes :

    Cas general

    Contrairement aux idées reçues, ce n'est généralement pas l'insecte adulte qui attaque le bois, mais ses larves qui s'en nourrissent afin d'assurer leur croissance avant leur envol final.

    Des générations successives d'insectes aux capacités migratoires limitées peuvent ainsi infester toute une charpente. L'essence de bois attaqué, le diamètre, la forme du trou d'envol et des galeries ainsi que la forme et la consistance de la sciure du bois donnent des indications quant à l'identité de l'insecte à l'origine des dégâts. Les insectes les plus fréquemment rencontrés étant généralement : les capricornes, les vrillettes, les hespérophanes, et les lyctus.

    Cas particulier des termites

    Vivant principalement dans la terre, les colonies de termites infestent le bois à la recherche de nourriture. Afin de l'atteindre mais ne supportant pas la lumière, le termite réalise des tunnels appelés "cordonnets" afin de traverser les vides éclairés. Mis à part la présence de ces cordonnets, seuls des sondages dans le bois permettent de déceler leur présence.

    L'aspect des dégâts est caractéristique, le termite préférant la partie plus tendre du boisdonne un aspect de feuilletage aux bois dégradés.

    Attaque par les champignons

    Le développement de champignons dans le bois est la conséquence du maintien d'une humidité > 20 % dans tout ou partie d'éléments de construction. Les filaments mycéliens se développent alors dans les vaisseaux du bois afin de trouver leur nourriture, pour ne laisser derrière eux que ce que l'on appelle communément la pourriture, mais qui peut prendre plusieurs formes selon son aspect visuel :

    · Pourriture cubique (aspect du bois brûlé) ;

    · Pourriture fibreuse ;

    · Pourriture molle ;

    3. Modes de résolution possible :

    · Éviter le risque de développement de champignons consiste avant tout à supprimer tout risque d'exposition prolongée à l'eau ;

    · Si l'on ne peut se prémunir de l'arrivée des insectes « volants », un traitement en surface du bois permet de tuer leurs larves dès qu'elles commencent à se nourrir et ainsi de protéger le bois ;

    Rémarque : Ne pas oublier de traiter les « coupes » réalisées sur chantier

    3.1.1.2 Récommandation

    Apres analyse des resultats du diagnostic mené, nous convenons que l'immeuble est réhabilitable. Nous invitons le Maitre d'Ouvrage à s'en remettre à un Cabinet d'Etude qui a l'Expertise.

    3.1.2 Diagnostic du monument

    Photo n°18: vues sur acier dénudé, cassures, Epaufrures, corrosion acier,Corrosion béton, défaut d'enrobage des armatures, le gonflement, l'usure, la porosité (source : ZONGO & AÏWO)

    Photo n°19 : vues sur les fissures dans la masse, les faïençages, les salissures, les efflorescences

    (source : ZONGO & AÏWO)

    Photo n°20: vues sur les fissures verticales, fissures horizontales, fissures obliques

    (source : ZONGO & AÏWO)

    Classement des défauts apparents des ouvrages

    Ce classement des défauts est applicable à la construction de tous les ouvrages destinés à contenir de l'eau, douce, polluée ou non, réalisés en béton armé, en maçonnerie. Il a pour but d'uniformiser les points de vue de ces agents, ce qui semble essentiel.

    Ce classement prend en compte six sortes de défauts, qui sont affectés d'un ou de plusieurs indices :

    A

    Ouvrage en bon état (neuf ou ancien), sans défaut.

    B

    Défauts existants dès la naissance de l'ouvrage et sans conséquences importantes, autre qu'esthétiques.

    C

    Défauts qui indiquent que l'évolution risque de se faire anormalement.

    D

    Défauts révélateurs d'une évolution de dégradation d'un ouvrage.
    Ils sont rangés en trois classes :

     

    D1

    Défauts qui indiquent un début d'évolution.

     

    D2

    Défauts qui indiquent une évolution avancée pour des ouvrages, qui ne sont pas en contact avec des liquides.

     

    D3

    Défauts qui indiquent une évolution avancée pour des ouvrages, en contact avec des liquides.

    E

    Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l'ouvrage.

    F

    Défauts indiquant la proximité d'un état limite et nécessitant soit une restriction d'utilisation, soit la mise hors service de l'ouvrage.

    Les défauts sont classés par ordre alphabétique. Pour chaque défaut il est donné :

    · une définition ;

    · quelques causes probables de son apparition ;

    · l'indice définissant la gravité du défaut ;

    · les modes de réparation possible ;

    · remarques et observations relatives aux modes de réparation.

    Ce catalogue n'est pas limitatif.

    Modes de réparation possible

    Les lignes qui suivent, constituent pour l'ouvrage, un répertoire des modes de réparation possible. Ceci se traduit dans la pratique pour un ou plusieurs défaut(s) constaté(s), par un ou plusieurs mode(s) de renforcement ou de réparation possible qui doivent conduire à un confortement de qualité et de fiabilité sensiblement identique.

    FICHE DE DIAGNOSTIC ET SOLUTIONS CORRECTIVES DU BUSTE

    NOM DU DEFAUT

    DEFINITION CAUSES PROBABLES

    INDICE DE GRAVITE

    MODES DE REPARATION POSSIBLE

    ACIERS DENUDES

    Armatures apparente

    Causes probables :

    Disparition ou enrobage insuffisant du béton

    Attaque du béton

    Chocs mécaniques.

    Cloquage ou éclat de l'enduit et/ou de l'enrobage avec gonflement.

    Plusieurs armatures apparentes sur une faible longueur

    Plusieurs armatures apparentes à un ou plusieurs lits et apparaissant sur au moins quelques dizaines de centimètres de longueur.

    Perte de matière et diminution de section

    Plusieurs armatures appartenant à un ou plusieurs lits et apparaissant sur une grande longueur, de l'ordre du mètre avec fortes diminutions de section.

    Nappes d'armatures visibles avec diminution de section

    Défauts qui indiquent le début d'évolution.

    Défauts qui indiquent une évolution avancée pour des ouvrages, qui ne sont pas en contact avec des liquides.

    Défauts qui indiquent une évolution avancée pour des ouvrages, en contact avec des liquides.

    Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l'ouvrage.

    Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l'ouvrage.

    Préparation des surfaces par sablage ou meulage : projection d'eau sous pression plus soufflage.

    Mise en place d'un joint souple.

    Rainurage.

    Mise en place d'un joint souple.

    Rainurage.

    Mise en place d'un joint souple.

    Rainurage.

    Reconstruction du joint.

    Mise en place d'un joint souple.

    Rainurage.

    Reconstruction du joint.

    Reconstitution du béton

    Mise en place d'un joint souple.

    Rainurage.

    Reconstruction du joint.

    Reconstitution du béton

    CASSURE

    Fissure ou éclatement important traversant de part en part de béton

    Elle est souvent accompagnée d'épaufrures et / ou de déformations

    Sur éléments non porteurs

    Sur éléments porteurs

    Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l'ouvrage.

    Idem

    Préparation des surfaces par sablage ou meulage : projection d'eau sous pression plus soufflage.

    +

    Fissures profondes par injection

    Idem

    CORROSION ACIER

    Désintégration des armatures par électrolyse ou attaque chimique ;

    S'observe sur les aciers dénudés ou sur le béton d'après la couleur des efflorescences.

    Causes probables

    Prise en compte ou évaluation insuffisante de la notion de fissuration ;

    Acier dénudé, mauvaise étanchéité, enrobage insuffisante, erreurs de calculs.

    Conséquences :

    Fissures dues à la redistribution des efforts, épaufrures, et déformations des poutres, dalles, instabilité et rupture.

    En béton armé quelques armatures corrodées sur plusieurs dizaines de centimètres.

    Dans le cas du béton armé, corrosion réduisant la section résistante de plus de 20%

    Défauts qui indiquent le début d'évolution

    Défauts qui indiquent une évolution avancée pour des ouvrages, qui ne sont pas en contact avec des liquides.

    Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l'ouvrage.

    Mise en place d'un joint souple.

    Rainurage.

    Idem

    Reconstitution du joint.

    Reconstitution du béton.

    CORROSION BETON

    Modification du béton, s'observe par gonflement, pelade du béton, désagrégation des composants du béton (granulats, ciments etc.)

    Causes probables

    Action de l'eau ou d'ambiance agressive, formation de sels de candlot, effet du gel.

    Conséquences :

    Perte de résistance, risque de corrosion des aciers.

    On notera la profondeur visible de l'attaque et son étendue :

    - En surface

    - En profondeur

    Défauts qui indiquent une évolution avancée pour des ouvrages, qui ne sont pas en contact avec des liquides.

    Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l'ouvrage.

    Préparation des surfaces par sablage ou meulage : projection d'eau sous pression plus soufflage.

    Création d'un joint.

    Les joints de structure

    EFFLORESC-ENCE

    Tache blanche en surface du béton provenant de la carbonisation.

    Causes probables :

    Mauvaise étanchéité de l'ouvrage

    La formation d'une pellicule d'efflorescence qui risque d'être évolutive

    Défauts existants dès la naissance de l'ouvrage et sans conséquences importantes, autres qu'esthétiques.

    Préparation des surfaces par sablage ou meulage : projection d'eau sous pression, plus soufflage et séchage par aérotherme ou autres.

    EPAUFRURE

    Fragment détaché de la masse de béton.

    Causes probables :

    Choc, l'action du climat, la pression ou l'expansion à l'intérieur de la masse.

    Se situe suivant le lot du tracé d'armatures (gonflement par la rouille ou sur les arrêtés).

    Isolé sur un élément porteur.

    En surface importante (plusieurs armatures sur quelques dizaines de centimètres) sur un élément non porteur.

    Défauts qui indiquent le début d'évolution

    Préparation des surfaces par sablage, meulage : projection d'eau sous pression.

    +

    Remplissage par mortier ou béton (ragréage).

    Passivation des aciers.

    FISSURES DANS LA MASSE

    Ouverture linéaire ou tracé plus ou moins régulier dont la largeur est comprise entre 0.20mm et 2mm

    Causes probables :

    Apparaissent en général sur des surfaces soumises à une dessiccation excessive avant la fin de la prise du béton

    Défauts qui indiquent que l'évolution risque de se faire anormalement.

    Fissures profondes par injection

    +

    Passivation des aciers.

    Remise en place d'armatures.

    FISSURE OBLIQUE

    Fissure non parallèle aux axes principaux de l'ouvrage.

    Dans le cas du béton, fissure qui existait à la construction, et qui a évolué, ou fissure qui est apparue dans le temps.

    Défauts qui indiquent une évolution avancée pour des ouvrages, en contact avec des liquides.

    Voie sèche normale, voie sèche humide

    FISSURE LONGITUDINALE

    Fissure parallèle à l'axe neutre de l'ouvrage.

    Dans le cas du béton armé, fissure dont l'ouverture a évolué de plus de 2mm

    Fissure dont l'emplacement et évolution compromettent la stabilité de l'ouvrage

    Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l'ouvrage.

    Défauts indiquant la proximité d'un état limite et nécessitant soit une restriction d'utilisation, soit la mise hors service de l'ouvrage.

    Ajout d'armatures passives par collage d'armatures métalliques

    Nécessite un diagnostic global de la structure et des fondations

    FISSURE TRANSVERS-ALE

    Fissure dans un plan perpendiculaire à l'effort principal considéré.

    Dans le cas du béton armé, fissure qui a évolué de plus de 1mm d'ouverture.

    Fissure dont l'emplacement et évolution compromettent la stabilité de l'ouvrage.

    Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la structure et qui mettent en cause la durée de vie de l'ouvrage.

    Défauts indiquant la proximité d'un état limite et nécessitant soit une restriction d'utilisation, soit la mise hors service de l'ouvrage.

    Fissures profondes par injection.

    +

    Ajout d'armatures passives par collage d'armatures métalliques

    Idem

    GONFLEM-ENT

    Augmentation du volume du béton qui s'accompagne de fissures, écaillage, désintégration.

    Causes probables :

    Gel, attaque chimique, phénomène d'alcali réaction.

    Défauts qui indiquent que l'évolution risque de se faire anormalement.

    Réfection des joints.

    SALISSURES

    Défauts de couleur indépendant du béton : affiches, inscription, dépôt de poussières.

    Défauts révélateurs d'une évolution de dégradation d'un ouvrage.

    RAS, sauf problème d'esthétique.

    POROSITE

    Manque de compacité et d'homogénéité dans la masse du béton qui peut s'observer d'après l'aspect du parement.

    C'est un cas important de défaut de qualité du béton.

    Conséquences : 

    Suintements, des efflorescences, des stalactites, corrosion du béton, corrosion d'acier, gonflements, fissures.

    - Porosité localisée

    - Porosité généralisée

    Défauts qui indiquent un début d'évolution

    Défauts qui indiquent une évolution avancée pour des ouvrages qui ne sont pas en contact avec des liquides.

    Défauts indiquant la proximité d'un état limite et nécessitant soit une restriction d'utilisation, soit la mise hors service de l'ouvrage.

    Réparation des surfaces par sablage, par meulage : projet d'eau sous pression.

    +

    Création d'un joint.

    Jointoiement ou rejointoiement.

    Idem ou revêtements d'imperméabilisations à base de liants hydrauliques ou de résines de synthèse.

    USURE

    Détérioration de la structure ou de l'enduit par abrasion, érosion, cavitation, ou agression chimique mais aussi par matériels d'exploitation.

    - Sur une faible surface

    - Sur une surface importante

    Défauts qui indiquent un début d'évolution.

    Défauts qui indiquent une évolution avancée pour des ouvrages, en contact avec des liquides.

    Réfection d'un joint

    +

    Réparation des structures étanches dans la masse.

    Reconstitution du béton

    Tableau n°1 : fiches de diagnostic des désordres observés sur le buste de Martin Luther King

    3.1.2.2 : Recommandation

    Apres analyse des rsultats du diagnostic méné, nous convenons que le Buste de Luther King ne peut faire l'objet d'une Réhabilitation ; par conséquent, sa reprise complète est conseillée.

    3.1.3 : CAS PRATIQUE DE TRAVAUX DE RENFORCEMENT DE FONDATION :MAISON DES FEDERATIONS DU BENIN

    A. Description des travaux

    La construction de la maison de l'Union des Fédérations du Benin prévoit d'abriter 19 fédérations. Prévu pour un bâtiment à 6 niveaux pour le compte du Ministère de la jeunesse du Sport et des Loisirs, sa construction a débutédepuis l'an 2002 mais elle reste inachevée suite à certaines difficultés rencontrées par l'entrprise en charge de la réalisation. Les travaux ici consistent à corriger les défauts suite à une mauvaise exécution des travaux de fondation. Pour ce faire, des travaux d'expertises ont été confiés à un bureau d'étude togolais (E.T.E.C.C.- Ingénieurs Conseils) qui a repris les calculs et indiqué les techniques à suivre pour la réparation des défauts. Les travaux d'exécution ont été confiés à une entreprise de la place qui a pour maître d'ouvrage délégué, l' A.G.E.T.U.R.

    Les caractéristiques de matériaux indiqués sont les suivants :

    - Béton : fc28 =22Mpa

    - Acier : FeE400.

    La profondeur de fouille est de 1,40m et le diamètre des poteaux était de 1,30m. Notons que suite au non alignement des poteaux, leurs sections ont été augmentées de 0.2m soit au total un diamètre de 1.50m.

    La hauteur des poutres de libage est de 1,40m. Le radier a une épaisseur de 0.50m.

    B. Les intervenants

    Maître d'ouvrage : Ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs

    Maître d'ouvrage délégué : L'AGETUR

    Maître d'oeuvre : HUEZIZE Architecture

    Mission d'expertise : ETECC du Togo

    Mission de contrôle : OTD (Omega Technic Developpement)

    Entreprise : Equi-Bât Benin

    C. Expertise du chantier

    Etats des Lieux

    Pour pouvoir reprendre les travaux d'exécution, une expertise a été effectuée et un renforcement des fondations a été exigé par le Bureau d'Etudes ETECC du Togo qui a démontré que les poteaux existants (1,30m de diamètre) ne peuvent que supporter un R+3 ainsi le renforcement des fondations est indispensable. En ce qui concerne les poteaux devant enjamber le bâtiment de l'UNESCO dont la hauteur libre est de 10m et espacés de 19,60m, les poutres les reliant étaient prévues en profilés métalliques (PRS2400). Mais compte tenu du coût onéreux des éléments métalliques, le bureau a retenu des poutres en Béton Armé de (0.60 x 2,60) m². Le Bureau d'Etude a donc proposé des mesures correctives qui sont les suivantes :

    § Augmentation de la section des poteaux pour corriger la verticalité et l'alignement des poteaux ;

    § Le renforcement des différentes fondations (radier, poutres de libage, semelles isolées, semelles filantes) ;

    § L'extension des fondations se trouvant du côté du terrain de basket (côté du MJSL) de 3,40m ;

    § L'extension des fondations se trouvant du côté de la voie (côté de la pharmacie de St Jean) de 2,40m ;

    § Renforcement du radier localisé de la cage d'ascenseur et de l'escalier.

    D. Techniques et materiels utilises

    1- Techniques

    La technique utilisée consiste à introduire les barres de fers sur le béton déjà réalisé.

    Pour ce faire, on procède comme suit :

    - Perforation du béton

    - Nettoyage des trous

    - Introduction du produit SIKA ANCHORFIX 3+

    - Introduction des barres de fer.

    Les trous se font en fonction du diamètre de barre (50ø).

    2- Matériels

    - Perforateur muni de mèches

    - Pistolet

    - Produit sika anchorfix 3+

    - Et les autres matériels généralement utilisés pour une opération de travaux de fondation.

    Photo n°21 : Mélangeur situé à l'extrémité Photo n°22 :Conditionnement à 25° du produit

    du tube (source : ZONGO & AÏWO) (source : ZONGO & AÏWO)

    Photo n°23 :Perceuse avec mèches Photo n°24 : Prise du produit après durcissement

    de différents diamètres(source : ZONGO & AÏWO) (source : ZONGO & AÏWO)

    E. Travaux en cours de réalisation

    Nous avons pu voir lors de nos visites de chantier, des ouvriers en train d'introduire les barres de fer dans les trous perforés(ph 28). A ce niveau, soulignons que lors de l'opération de perforation lorsque les ouvriers tombent sur une barre déjà existante, ils arrêtent de forer, matérialisent le trou au rouge (ph 29), le signalentdans le plan avant de l'envoyer au bureau d'études pour qu'il actualise les plans.

    Nous avons également eu à voir le coffrage et le coulage du voile de la cage d'ascenseur (ph 30 et 31)et les fouilles des fosses septiques.

    Photo n°25 : Introduction des barres de fer Photo n°26 : trous perforés matérialisé

    (source : ZONGO & AÏWO)(source : ZONGO & AÏWO)

    Photo n°27 : coulage de la voile de l'ascenceur Photo n°28 : coffrage de la voile de l'ascenceur

    (source : ZONGO & AÏWO)(source : ZONGO & AÏWO)

    F. CONSTATS ET LEÇONS TIREES

    Nous pouvons retenir que cette technique de renforcement des armatures des fondations existantes s'est faite sans démolition des ouvrages précédemment réalisés. La correction de l'excentricité (ou la verticalité) a été résolue en augmentant la section des poteaux existants de 1.50m.

    En tant que apprenant en GENIE CIVIL, nous utilisons le pré dimensionnement pour comparer la section du poteau trouvé  sur le chantier: : (source : cours de Béton Armé aux Etats Limites, BAEL 91 modifié 99)

    lo= 10m , supposons l'élancement ë = 35

    ë= lf/0.25Ø  = 4lf/Ø 

    Ø = 0,7lo/9 = 0 ,7 x 10/9 =  1.50m = 0.80m. Nous pouvons donc conclure que le poteau a été bien dimensionné.

    Nous avons remarqué aussi certaines irrégularités ou certains défauts au niveau de la reprise du bétonnage pouvant entrainer des infiltrations si aucune disposition n'est faite.

    3.2 DIFFICULTES-REMARQUES-SUGGESTIONS

    A. Les Difficultés 

    Durant le stage, il y'avait une bonne collaboration entre nos encadreurs et nous si bien que nous n'avons rencontré aucune difficulté majeure. Seulement nous regrettons de n'avoir pas pu assistéà des travaux courants sur le terrain par manque de chantier. De même, nous notons une faiblesse dans les décisions pratiques à résoudre des problèmes ponctuels, conséquence de l'écart entre les théories reçues au cours et la pratique.

    B. Les Remarques 

    Ce stage au sein du Cabinet HUEZIZE Architecture nous a permis de nous conformer à certaines règlesnécessaires pour la bonne marche du travail. Il s'agit de :

    - L'assiduité et la ponctualité au travail ;

    - Le respect et la tolérance d'autrui ;

    - La rigueur dans le travail ;

    - La quête du savoir et de la perfection ;

    - La connaissance des réalités du terrain ;

    En outre, sur le plan technique, nous retenons que ce stage nous a permis :

    - La mise en pratique des connaissances techniquesreçue au cours de notre formation ;

    - L'acquisition de nouvelles méthodologies de travail ;

    - L'éveil de notre esprit critique et une prise judicieuse d'initiatives ;

    C. Suggestions 

    Nous suggérons tout d'abord à l'école (ESGC-VAK) de réduire les cours théoriques au profit des cours pratiques, constitués des sorties sur les chantiers et des essais pratiques, afin d'équilibrer la théorie et la pratique.

    Au cabinet HUEZIZE Architecture nous recommanderons d'instruire leurs stagiaires sur les dimensionnements et les dessins faits aux logiciels afin de les ouvrir à la nouvelle technologie de l'information et de la communication (NTIC) et à ses avantages.

    CONCLUSION GENERALE

    En somme, ce stage de trois (03) mois au cabinet d'Architecture nous a permis d'acquérir de profondes connaissances techniques.

    Notons que le Génie Civil est une branche très vaste et complexe qui prend en compte beaucoup de paramètres. Dès lors, sa maitrise nécessite l'acquisition d'un certain nombre de savoirs aussi bien intellectuels que pratiques.

    Dans cette optique, nous affirmons que le stage est indispensable pour nous, étudiants en formation industrielle. Il doit êtreà la fois pour nous un moyen de recherche de nouvelles connaissances et d'initiation à la vie professionnelle.

    Les recherches que nous avons effectuées nous ont permis de comprendre et d'approfondir nos connaissances sur les problèmes que pourrait engendrer un ouvrageaprès sa construction et de connaitre désormais quelques méthodespréventives favorables pour sa bonne durée de vie.

    L'achèvement de ce travail représente pour nous un élémentéminemment positif et enrichissant qui prend sa réelle dimension dans un contexte extra universitaire.

    D'une part, l'étude complète nos connaissances sur les pathologies des ouvrages en Génie Civil que nous ignorions. En plus ce document représente pour nous le premier qui possède un caractère quasi professionnel.

    D'autre part, l'aspect relationnel nous a beaucoup enrichis, à savoir, travailler en groupe, discuter souvent en dehors du thème et finalement traduire l'expression de nos exigences qui est un exercice très dynamisant même s'il semble peu aisé.

    Enfin, le dernier point qui nous parait fondamental réside au niveau rédactionnel. La compilation d'une masse de document et son traitement engendre un travail méthodique qui reste la phase la plus laborieuse de ce rapport.

    BIBLIOGRAPHIE

    · ROBERT (P.) :Dictionnaire le Petit ROBERT 1, édition 1981, imprimé et relié par FIRMIN-DIDOT S.A.

    · RENAUD (H.) :TECHNO-BETON, Tome (2-4-5), paru en 2010, Yves MALIER, Académie des Technologies.

    · SOCOTEC, COLLECTIF BROCHE : LES DESORDRES DANS LE BATIMENT, 270 SOLUTIONS POUR LES EVITER, paru, le 16/06/1999, collection ISBN, EAN, 321pages.

    NORMES :

    · NFP 95-103 (juin 1994) - Ouvrages d'art, Réparation et Renforcement des ouvrages en béton et en maçonnerie - traitement des fissures et protection du béton, Spécifications relatives à la technique et aux matériaux utilisés.

    · DTU P18 - 702 (février 1999) - Règles BAEL 91 révisées 99 - Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en Béton Armé suivant la méthode des Etats Limites.

    SUPPORTS :

    · ADETONA (J.E) :cours d'environnement et gestion d'ouvrage, 2010, Master I, ESGC VAK.

    · KOUGBLENOU (A. E. D.) :cours de méthodologie de recherche scientifique et technique, 2010/2011, ESGC VAK.

    ADRESSES ELECTRONIQUES : 

    · www.google.com/dégradation des ouvrages en Génie Civil

    · http://www.qualiteconstruction.com/outils/fiches-pathologies/fissures-structurelles-des-maçonnerie-pavillonnaires/glossaire.html






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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand