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Diagnostic et traitement des pathologies sur des ouvrages en génie civil. Cas d'un immeuble R+1 à  Gbegamey et le buste de Martin Luther King à  Dantokpa au Bénin

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par Lucien ZONGO
Ecole supérieure de génie civil Véréchaguine Andre௠Konstantinovich Bénin - Licence professionnelle en génie civil 2011
  

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2.1 : PRESENTATION DES PROJETS EXECUTES

Le cabinet HUEZIZE Architecture reconnu comme un modèle de cabinet d'architecture oeuvre aussi dans les études, le suivi et le contrôle des chantiers. Au cours de notre séjour au cabinet, plusieurs projets nous ont été soumis pour que nous puissions réellement toucher la réalité de l'homme de terrain. Certains projets se rapportaient à notre thème et d'autres étaient dans son ensemble.

Vue la diligence et la ponctualité de notre hôte, le temps à faire d'autres choses que le travail y manquait. C'est dans ce cadre que l'opportunité nous a été offerte dans les locauxdu cabinet HUEZIZE Architecture de suivre la reprise sous-oeuvre sur le chantier de l'Union des fédérations du Benin, de faire des visites et des analyses des dégradations (corrosion) sur les bâtiments en bordure de mer dans le quartier AKPAKPA (voir annexes 5 et 6), de faire des levés sur les chantiers, de participer aux réunions des chantiers et du bureau ; aussi divers projets de Métré, de dessin nous avaient été destinés.

Il est à noter que l'analyse des anomalies rencontrées sur ces différents ouvrages est l'objet principal de notre thème illustré ci-dessous.

2.2 PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Le présent projet consiste à mener une étude pathologique à travers les ouvrages en Génie Civil.

Aujourd'hui après des siècles de pierre de taille, le béton armé et l'acier ont effectivement remis en cause des principes profondément ancrés dans les esprits et les habitudes. De même, de nombreuses erreurs s'expliquent en grande partie par ce phénomène de persistance de représentation technique issue des procédés constructifs précédemment utilisés.

Après avoir localisé quelques ouvrages dégradés dans la ville de Cotonou, nous avons expérimenté une étude de connaissance générale et technique au sein du cabinet.

ü Les études pluridisciplinaires

La première étape nécessite beaucoup de minuties. Pour reconstituer l'histoire de la construction et de l'exploitation de l'ouvrage, il faut analyser les mesures et les observations qui auraient été effectuées avant et après le constat des défaillances et comprendre le fonctionnement réel de l'ouvrage.

Ainsi, il convient en premier lieu, de consulter le «dossier» de l'ouvrage qui doit comprendre :

- Les hypothèses et les notes de calculs, les dessins conformes à l'exécution, les conditions effectives de réalisation et les éventuels incidents du chantier ;

- Les résultats des essais, les mesures et les observations éventuellement réalisés pendant les travaux ;

Si le dossier de l'ouvrage ne peut être entièrement reconstitué, des relevés sont effectués « in situ» et ont complété les calculs.

Ces relevés permettent de reconstituer la géométrie des fondations existantes en réalisant les puits de reconnaissances destinés à s'assurer de la largeur et de la profondeur des semelles. Ces relevés mènent également à redéfinir :

- Les terrains de fondation et leur caractéristique au moyen de reconnaissance poursuivie jusqu'aux couches susceptibles de porter, dans des conditions satisfaisantes de résistance et de tassement, les charges des superstructures ;

- Les conditions hydrogéologiques afin de connaître les conditions réelles d'exploitation de l'ouvrage ;

En un deuxième lieu, citer les causes possibles à savoir :

- L'existence des erreurs ;

- L'évolution de ces dernières par altération des matériaux ;

2.2.1 : description du bâtiment 

Photo n°1 : vue du bâtiment diagnostiqué(source : ZONGO & AÏWO)

ESGC

ESGC ANNEXE

COLLEGE AUPIAIS

VILLA R+1

ECOLE PRIMAIRE DE GBEGAMEY

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Fig n° 3 : LE PLAN DE SITUATION DE L'IMMEUBLE

Le bâtiment a une forme rectangulaire de 21.20 m de long et de 10.00 m de large. Il est du Type R+1 à usage d'habitation dont le dernier niveau est couvert d'une double toiture (plancher corps creux d'épaisseur 25cm sur les balcons et une toiture en tuile (150×100 cm) sur le reste. Aucun joint de dilatation n'est observé dans le bâtiment. Datant d'une quarantaine d'années, il présente des désordres répétitifsprincipalement localisés sur les façades, sur les murs intérieurs et sur la dernière toiture et aussi sur les différents balcons. Les désordres observés sur le bâtiment correspondent à des fissures, des épaufrures, des efflorescences, la corrosion, etc. Ces anomalies affectent l'apparence et la durabilité de la construction, mais également, la sécurité des exploitants et des riverains.

Le plancher haut RDC est réalisé en plancher corps creux d'épaisseur 25cm (du béton de compression de 5cm sur des corps creux de 20cm). Le bâtiment est couvert d'une toiture à deux (02) versantsde tuile (150×100 cm) supportée par une charpente en bois. Cette charpente est constituée de pannes de 23 x 8 cm positionnées à des intervalles réguliers suivant les pentes. Ces derniers sont posés sur les murs pignons érigés sur le plancher haut de l'étage.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand