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Les frontières de la RDC aujourd'hui. Analyse de l'opinion public congolais face au différend frontalier RDC- Angola

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par Guylain Lukasu KALALA MUKEBA
Université de Kinshasa RDC - Licence 2007
  

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    DEDICACE

     

    A la mémoire des mes  parents Frédéric MUKEBA MULUDIKI et Marie-Jeanne KABEDI MANYISHA qui ont vécu des années loin de moi.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    AVANT- PROPOS

     

    Nous venons de loin ! Nous voici au terme de notre cursus universitaire qui, sous de sombre perspectives d'incertitude, d'inquiétude et de douleur, dont la détermination a été notre refuge et le courage, le travail pour réussir.

     

    Cependant, ces craintes sont à classer au registre du passé ; car, nous avons fait du chemin grâce à Dieu tout-puissant et sous la direction des personnes qui nous ont encouragées, critiquées, ce qui a contribué à notre motivation pour la réussite. Qu'ils veillent bien trouver ici les témoignages de notre gratitude! Sans leurs apports : conseil, intervention, aide familiale nous ne serons jamais arrivés.

                    

    Dire à chacun notre profonde reconnaissance est pour nous le plus agréable des devoirs.

     

    Nos remerciements s'adressent aux autorités académiques de l'Université de Kinshasa, à la faculté de Sciences Sociales Administratives et Politiques, au Département de Sciences Politiques et Administratives.

            

    A Monsieur le professeur Jean ABEMBA BULAÏMU d'avoir accepté la direction de notre travail, à Monsieur le chef de travaux Arsène MWAKA BWENGE pour la volonté de nous encadrer malgré ses multiples occupations, à Monsieur le professeur KABUYA LUMUNA SANDO pour sa bienveillance et à Monsieur le chef de travaux KALALA KANKONDE WILLY toujours près à nous orienter, nous porter vers les hauteurs.

     

    Nos remerciements s'adressent également à la famille MUKEBA MULUDIKI, papa TSHILUMBA MUTAMBAYI Hubert et maman KAMUANYA Betty , papa TSHIMANGA NYENGA Augustin, à Ya Philomène MUJINGA, Ya Marie-José NDAYA et Augustin YAPANu, Ya Astrid MUJINGA et Richard KAMUANGA, ya Henry Pascal KALONJI et Nancy KAPINGA, Ya Célestine KAPINGA et José MABIALA, Evariste KALONJI Kalomar le boss, Freddy  MUKEBA le Prince, mamie NTUMBA  vos gestes resteront gravés dans notre pensée.

               

    A nos amis : SALAVITA KASONGO Steve, Ruth MUFUENE la mémorial, TANGANGAN Signora, IZAMBOKO Daddi, TSHELA J.P, KABAMBA Emeraude, BASHOMBANA Eddy, MUSHIGA LYDIA, LUSANGU GABRIEL, MANSILA Alain, MBUMBA Bodac, KWAKALA Hugo, MBABU Narcisse NDOTONI BITAMBULA, MPIALU Gogo, KALONJI David, Anya BIZIDI, Hon TSHIBANGU KALALA, Eddy MUTOMBO, Gauthier MADIKA, Angel NKAYA, Dada KIBISI,MICHEGE Pascal, Petrus KALALA ainsi que tous les condisciples et compagnons de lutte merci, vos pertinentes remarques nous ont aidé à nous compléter.

     


    INTRODUCTION

     

    « Le comportement politique d'une population est souvent la résultante des effets provenant des évènements passés » ( [1]).

     

    Celui-ci nous interpelle par rapport à l'objet de notre étude qui porte sur les frontières de la RD.Congo aujourd'hui. Analyse de l'opinions publique congolais  face au différend frontalier R.D.Congo-Angola.

    Car l'histoire a vu les empires se constituer puis s'écrouler. Les conquêtes et les usurpations sont aussi anciennes que l'histoire elle-même.

     

    Du sud au Nord, de l'Est à l'Ouest, les 9.000 Km de frontière avec les 9 pays voisins de la R.D.Congo n'ont d'égal en diversité de problème. Celle-ci suggère la nécessité d'approfondir la connaissance des évènements passés dans la politique de la gestion des frontières. Qui, de fois et présenté sous un angle réduit par rapport aux réalités sur terrain.

     

    Certes, une analyse sur les prétentions des uns et des autres s'avère nécessaire par rapport aux contradictions sur « l'affaire KAHEMBA » du 29 janvier 2007 concernant l'occupation du territoire Sud-Ouest, par la police Angolaise qui a repoussé davantage la population a l'intérieur du territoire Congolais, abandonnant derrière elle les biens et l'exposé à la famine, à des maladies diverses, à la déperdition scolaire et à toute sorte de calamités de la brousse », affirme le députés de KWANGO ( [2]).

     

    Cette population à été maintes fois tenté d'être déplacé comme ce fut le cas en 1987 et 2003. La version contredit par le Conseil des Ministres ; dans le compte rendu de la réunion du gouvernement tenue le 17 mai 2007, affirma que la frontière n'a pas bougé, qu'il n'y a pas eu de franchissement de cette frontière par des troupes Angolaises et, qu'il n'y a pas eu des déplacements massifs de population( [3]). Devant la persistance des accusations Congolaises, dans un communiqué publié de l'Agence Angolaise de presse avait qualifié de mauvaise foi les déclarations de certains secteurs civils et politiques congolais, qui continuent à revendiquer cette partie Cngolaise et ré publie vigoureusement les prétentions expansionnistes inhérentes.

    Mais, la représentation nationale c'est inscrit en  faux de la position du gouvernement.

     

    I. Problématique

     

    Le 22 janvier 2007, les députés de KWANGO ont été saisi dune « affaire d'occupation de 11villages » au Sud de KAHEMBA par l'armée Angolaise. Cette dernière a fait une descente sur terrain à partir de DUNDO (chef-lieu de la province de LUNDA NORTE en ANGOLA) dans le cadre de la commission mixte République Démocratique du Congo - Angola pour vérifier les allégations de l'incursion de l'armée Angolaise sur le territoire Congolais.

     

    Arrivée à Dundo,  la délégation congolaise a tenu une réunion de concertation avec le gouvernement de Lunda Norte du 2 au 4 mars 2007 après, ils se sont rendus sur terrain le 03 mars 2007,  arrivée à 09 h 30' à la borne 21. ils ont relevé les coordonnées géographiques au moyen de GPS Thuraya ; les bornes 20,22 et 23 n'ont pas pu être localisé à cause de la météo et les difficultés de lieu et voie d'accès( [4]).

     

    Ils ont fait le constat suivant, 11 villages du territoire de Kahemba sont occupés ; Des éléments lourdement armés de la police angolaise y sont présents avec le matériel militaire à côté de la borne 21 qu'ils ont qualifié de non-conforme au caractère standard des bornes de limitation érigées par l'autorité coloniale.

    La borne 21 date de 1972 ; une piste d'atterrissages pour hélicoptère y a été aménagée et le drapeau angolais flotte, le territoire en lui-même offre le spectacle d'avoir été le théâtre d'intenses activités et de grands travaux de déblayage récents( [5]).

     

                    Le gouvernement s'est saisi de l'affaire et a convoqué une rencontre entre les délégations ministérielles de deux pays en date du 13 mai 2007, pour institué une commission qui devait procéder à l'identification de 112 marques qui délimitent le 2511 km de frontière commune et d'ouvrire les voies qui faciliteront la patrouille conjointe par route et par voie aérienne.

     

    La période allant du 7 au 10 mars 2007, nous avions assisté à des contradictions ainsi que des déclarations diversifiées, la cacophonie entre différents ministères en charges du dossier ; ce qui avait donné l'impression d'un cafouillage plutôt qu'une gestion, d'une coordination concertée, cohérente et efficiente.

     

    Cette situation est interprétée de manières différentes par la population congolaise. Pour ce faire, nous nous sommes posé la question suivante : Par quelles structurations procède l'opinion publique congolaise face au différend frontalier avec l'Angola ?

     

    II. Hypothèse

     

    Au regard de la complexité que présente cette situation de différend frontalier, nous nous somme  inspirés de la cybernétique  pour dégager les insuffisances du système. PARSONS souligne que « les systèmes d'action connaît une constante circulation d'énergie et d'information, or un principe essentiel de la cybernétique établit que : les parties les plus riches en information imposent des contrôles sur les parties les plus riches en énergie ».

     

    Dès lors, il existe dans tout système d'actions, une série de contrôles successifs et cumulatifs, qui s'ordonnent entre eux de manière hiérarchique( [6]).

     

                    Certes, le différend frontalier est, de la compétence des ministères : de la défense, de la coopération international, de l'intérieur, décentralisation et sécurité nationale mais, vu les implications et l'interpénétration de fait découlant du différend frontalier le ministère des affaires humanitaires est aussi concerné.

     

                    L'opinion publique ne pouvait se referez qu'à l'exécutif par l'entremise du porte-parole du gouvernement après le conseil de ministres, présidé par le 1er Ministre soit par un ministre choisi après concertation de ministères ayant en charge ce dossier.

     

    III. A. METHODE

     

    Dans cette étude, nous avons fait recours à la méthode dialectique explicité par OMASOMBO THONDA ; basée sur le matérialisme le quel se caractérise ou représente à la fois le contraire et l'aboutissement sous forme de la totalisation dialectique de tous les éléments positifs, tout en incluent ce qui manque et transforme, le temps et le mouvement, le sujet historique, la politique et l'histoire, les contradictions et les luttes.

     

    Pour les deux notions ( dialectique et matérialisme ) qui forment le matérialisme dialectique OMASOMBO Tshonda( [7]), donne les précisions suivantes : il faut distinguer quatre lois relativement stables composant la structure, les rôles, les collectivités, les normes et les valeurs.

     

    L'étude de la structure ne peut donc pas se borner à la description des rapports des membres de la société, la description pour être complétée, doit prendre comme référence l'unité ou l'ensemble formé par le conditionnement de ces relations elles-mêmes.

     

     Quatre lois de la dialectique sont chargées d'essayer d'analyser la problématique de notre étude :

     

    Ø     La loi de l'unité de phénomène ou la règle de l'interdépendance ;

    Ø     La loi du changement ;

    Ø     La loi de la nature du changement et la règle de la correspondance ou loi de la contradiction ;

    Ø     La loi de l'unité et de lutte des contraires.

     

    A.1. La loi de l'unité de phénomène ou la règle de l'interdépendance

     

    Celle-ci nous sert à comprendre l'affirmation selon laquelle tout se tient c'est-à-dire que les éléments d'une réalité sociale sont interconnectés.

    Ainsi, pour le cas KAHEMBA, le peuple partage certaine relations avec la nature(leurs milieux naturels) et son aire géographique, laisser cet endroit constitue une interruption à l'évolution de l'homme dans son milieu.

     

    A.2 La loi du changement

     

    La méthode dialectique veut que les phénomènes soient considérés non seulement du point de vue de leurs relations et de leurs conditionnements réciproques, mais aussi du point de vue apparition et de leur disparition( [8]).

     

    En ce qui concerne le cas de KAHEMBA sud il nous paraît essentiel de tabler seulement sur deux aspects suivants :

     

    1. L'apparition

     

    Ce dossier de la frontière Congo-Angola appelée « affaire Kahemba » est loin de n'être refait. Selon Antipas MBUSA NIAMWISI  Ministre des Affaires Etrangères, les habitants de cette région ne s'occupent pas beaucoup de la question des frontières parce qu'il s'agit de leurs terres traditionnelles( [9]).

     

    2. La disparition

     

    Dans ce milieu paraît-il qu'il ya une mosaïque de population  qui peuple la brousse( [10]). Devant les enjeux politiques du moment ça prête confusion mais, l'utilisation de la politique d'intégration peut faciliter la réalisation de l'unité de ce peuple. 

     

    A.3. La règle de la nature du changement

     

    Il ne suffit pas non plus de constater les mouvements, encore il faudra noter la nature du changement qui est la qualité observée dans le changement. Depuis le 29 janvier 2007 les 11 villages déplacés : SHAYIMBWANDA, SHAWOMO, SHAWONO, SHASHIDI, KAMBATANDA, SHAHAINZI, KABENGELE, SHASINDINGI, SHAMUFUKA, KAMBANGUZI, TSHAKALA sont dans le mouvement non orienté ni encadré par l'Etat. Il n'y a même pas le temps de réorganiser le développement en s'inscrivant dans le processus de la scolarité de la jeunesse. Ce qui sera une conséquence logique de la dépravation de moeurs et de la vie dans toutes ses conditions dans le KAHEMBA( [11]).

     


    A.4. La loi de l'unité de lutte des contraires

     

    Nous avons appris qu'à l'origine l'Angola voulait cette partie du territoire congolais : identifier pour le gisement de diamant, ce qui avait été à l'origine de tentative de 1987 et 2003. Au partage du gâteau par les pays qui avaient accompagné l'ex-composante gouvernement pendant la période de l'agression, voulaient pour sa part la place appeler borne 21. cette composante légitimée par les élections, veut éviter le mouvement qui peut résulter de la lutte des contraires et cherche à étouffer d'autres opinions pour respecter l'engagement pris non admis par d'autre partie non prenante à l'engagement.

     

    III. B. TECHNiQUES

     

    Ici la méthode dialectique que nous utilisons dans cette étude, nous avons jugé utile de lui adjoindre quelque techniques appropriées et d'usage courant en Sciences Sociales pour ça matérialisation. Ainsi, avons-nous pensé à l'analyse documentaire, l'interview libre et à l'observation directe. Ces techniques seront exploitées en détail et, qui constitue un bon support pour enrichir notre étude.

     

    B.1 Technique documentaire

     

    Celle-ci nous a permis dans la collecte des données, de parcourir certains ouvrages, périodiques, journaux et autres publications pour y déceler certaines réalités qui soient en rapport direct ou éloigné avec les frontières Angolais-Congolais. Elle nous à enfin aider à contextualiser notre réflexion par rapport à l'imaginaire populaire de cette situation de frontière.

     


    B.2. L'interview libre

     

    Dans cette étude, cette technique a consisté à interroger certaines personnalités sensées détenir quelques données en  rapports avec KAHEMBA. Surtout ceux qui étaient allés sur terrain pour enquêtés( journalistes, parlementaires, etc.)

     

    B.3 L'observation directe

     

    Nous avons utilisé cette technique par le fait que nous sommes nous-mêmes témoin, oculaire du comportement des Agents au poste et barrière des frontières en RD. Congo.

     

    IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET

     

    Nous avons choisi de travailler sur les frontières congolaises aujourd'hui. Analyse de l'opinion publique congolaise face au différend frontière RD.Congo-Angola. Pour essayer de prévenir et rappeler les erreurs de raisonnement les plus communes, Celle que l'on retrouve hélas ! Chaque année malgré  les avertissements ;

    De permettre aux lecteurs d'avoir un son de cloche scientifique vis à vis de rivalité persistant entre l'exécutif et législatif à ce sujet, également pour la curiosité scientifique et la connaissance général ;

    Mais aussi, pour permettre l'émergence d'une prospective efficace sur le devenir de notre territoire.

     

    V. DELIMITATION DU SUJET

     

    La réalité sociale étant complexe, notre travail est délimité dans le temps et dans l'espace.

     

    Dans le temps : s'étend de 1956 année à laquelle il y a eu l'antagonisme entre le Congo belge et l'Angola jusqu'à 2007. Elle entend examiner la manière dont les élites congolaises ont pu gérer le problème de frontière.

     

    Dans l'espace, c'est le district de KWANGO dans la province de BANDUNDU que concerne directement l'étude et plus particulièrement le territoire de KAHEMBA.

     

    VI. DIFFICULTES RENCONTREES

     

    Un travail de quelque manière soit-il ne peut se réaliser sans embûches. Et le nôtre ne pourrait échapper à cette règle.

    Au cours de sa réalisation, nous avons rencontré des difficultés d'ordre financier, matériel et parfois temporel, qui nous à permis  de  mesuré notre capacité, de nous relever devant les obstacles.

     

    VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL

     

    Le présent travail est subdivisé de la manière suivante : outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend quatre chapitres :

     

    Ø     Le premier chapitre est consacré à des considérations générales.

    Ø     Le deuxième chapitre traite de la frontière congolaise dans ses réalités d'aujourd'hui.

    Ø     Le troisième s'attèle à étudier la question de la frontière congolaise au KWANGO

    Ø     Le quatrième enfin, traite de l'opinion publique congolaise sur le différend frontalier RD. Congo - Angola.

     

     


    Chapitre I : des considérations générales

     

    Nous relevons avec BYE.M que la Science est d'abord vocabulaire, ensemble des concepts clairement définis [12]. Dans le même ordre d'idées, R.K Merton affirme « qu'une recherche consciente doit clarifier ses concepts, car une exigence essentielle de la recherche scientifique est que les concepts soient définis avec une clarté suffisante pour lui permettre de progresser »( [13]).

     

    SECTION 1. FRONTIERE

     

    Le concept de frontière a une origine militaire. C'est aussi un  sujet des tensions ou des crises (conflits régionaux, voire parfois internationaux.)

     

    Le mot frontière vient du mot front.

     

                  Selon FOUCHER : Le terme semble apparaître au XIV° siècle, à cette époque « Faire frontière » c'est d'abord faire front à l'ennemi, constituer une ligne de bataille défensive ; Le mot désigne aussi un certain type de limite territoriale( [14]).

     

    Selon Christiane ARBARET et SCHULZ Antoine la frontière est une constitution historique évolutive qui apparaît tardivement suite à son étymologie qui vient du mot « front », qui désigner à partir du 13° siècle, la limite temporaire et fluctuante séparant deux armés lors d'un conflit ( Febre, 1962 ) Ce n'est qu'avec l'avènement de l'Etat moderne que la frontière apparaît comme une limite de souveraineté( Nordam, 1999 )( [15]).

    La frontière ou les lignes sont des mots qui désignent la ligne imaginaire qui sépare deux Etats souverains en droit international, chaque Etat étant souverain sur son territoire, la frontière est inviolable. On peut, aussi utiliser le terme « frontière » pour faire référence à d'autres lignes de démarcation que celle d'un territoire national ( [16]).

     

    La frontière : c'est une limite de caractère international établie en vertu d'un traité, d'une négociation, d'un règlement unilatéral ou plurilatéral, d'un réglement juridictionnel ou arbitral et dont l'existence matérielle sépare des espaces territoriaux voisins où s'exercent des souverainetés différentes. La frontière ligne souvent artificielle qui peut cependant être déterminée en fonction de données naturelles (rivages, cours d'eau, montagnes ), ou tenir compte des faits historiques et des délimitations antérieures( [17]).

     

    La frontière est une limite séparant deux zones, deux Etats, c'est-à-dire une ligne de séparation très nette et souvent matérialisée dans l'espace ( dans ce cas par des postes frontalières voire des barbelés entre les Etats ). La frontière représente une rupture souvent franche entre deux réseaux de communication, entre des sociétés souvent différentes et parfois antagonistes( [18]).

    Le concept politique par excellence, la frontière est également une césure économique, culturelle et linguistique. Du point de vue politique, le concept est également inséparable de celui de l'Etat.

     

    Tout gouvernement applique une politique plus ou moins stricte de contrôle de ses frontières. La création d'Etats nouveaux en Europe de l'Est ( République tchèque, Slovaquie, Etats baltes ) l'a prouvé.

     

    1.1. FRONTIERE NATURELLE

     

    Selon Catherine( [19]), la frontière naturelle serait une limite bien nette du relief - montagne, fleuve au côté, qui délimiterait « naturellement » le territoire d'une communauté nationale.

    1.1.1. Frontière fermée

     

    La frontière fermée, comme l'ancien rideau de fer ou la frontière actuelle entre les deux Corée ; la zone frontalière est, du moins d'un côté sous haute surveillance militaire ou policière, et celle -ci est opposée par de nombreux postes de contrôles reliés entre eux par des routes parallèles a la frontière.

     

    1.1.2. Frontière ouverte

     

    Lorsque la frontière est ouverte, les problèmes sont sensiblement différents. Le cas des frontières issues  du partage colonial qui représente un type tout à fait différent. Au tracé souvent rectiligne, comme pour une bonne partie des Etats africains, qui ignorent parfois superbement les frontières linguistiques, culturelles et religieuse préexistantes au moins ils l'auraient compris  volontairement dans un but politique. Il y a fusion de culture de part et d'autre dans cet espace frontalier très étendu.

     

    1.2. TYPES DES FRONTIERES ET LEURS FONDEMENTS

     

    1.2.1. Frontière maritime

     

    Elle est définie par la loi dite des 200 miles qui limite la zone d'activité exclusive du pays riverain.

     

    1.2.2. Frontière terrestre

     

    Son tracé est, parcouru de postes frontières et gardé par des douanes. Ce tracé peut être reconnu par la communauté internationale ou résulte d'un état de fait territorial, tel pays victorieux dans un conflit peut imposer des frontières englobant un « territoire occupé », comme Israël après la guerre des six jours plus complexe encore, une frontière peut être reconnue par une partie seulement de la communauté internationale tel fut le cas de la frontière entre la RDA et la Pologne, la ligne Oder -Neirse, longtemps non reconnue par la RFA.


    1.2.3. La Limite

     

    La limite est alors une frontière ethnique, sociale et économique, elle sépare les ethnies et crée une ségrégation ( du latin ségréguer, mettre à part ) à l'intérieur du même pays.

     

    1.2.4. Découpage administratif

     

    Un découpage administratif n'est donc une frontière que s'il y a une rupture entre deux espaces. La limite entre deux provinces deux districts ou territoires soit villages n'est pas une frontière, car elle ne représente pas de césure dans l'occupation de l'espace sauf parfois dans le territoire mental de ses habitants qui, poussés par un fort sentiment régionaliste ou ethniciste cas de Bena KABIMBA, Bena NDAYA assimilent leur limite a une frontière.

     

    1.2.5. Espaces marginaux

     

    D'une façon générale, toute frontière induit un paysage et une pratique de l'espace particulier souvent, la zone frontalière est un espace à l'écart du développement du pays, une marge ou un confins ( zone située à l'extrême limite du territoire est considérée comme loin de tout )

     

    SECTION 2. OPINION PUBLIQUE

     

    2.1. OPINION

     

    C'est la Manière de voir, de juger, particulière à une personne ou à un groupe social, en matière morale, religieuse, politique, etc.  conviction, croyance avoir des opinions libérales, anticléricales. Les opinions d'une secte, d'un parti favorable ou défavorable, que l'on porte sur les personnes ou sur les choses.

     Exemple : avoir une mauvaise opinion de quelqu'un. ( Manière de penser qui ne repose pas sur un fondement certain, assertion peut sûre.  Platon opposait l'opinion ( probable ) à la science ( fondée sur l'intuition ( noêsis ) et qui porte sur un objet réel. Spécialement. Ce que pense en général le public, ce qu'il croit : le pouvoir, l'influence de l'opinion, respecter, braver l'opinion.

     

    2.2. DELIT D'OPTION

     

    C'est l'infraction commise par une personne qui profère des opinions considérées comme dangereuses pour la sécurité de l' Etat bien que n'agissant pas activement contre cette sécurité.

     

    2. 3. OPINION PUBLIQUE

     

    C'est la force sociale résultante de la similitude des jugements portés sur certains sujets par une pluralité d'individus et qui s'extériorise dans la mesure où elle prend conscience d'elle-même ( [20]).

     

    Selon G, Hernet, B, Badie et P.Burbeau l'opinion publique. C'est l'ensemble des représentations, construites socialement, de ce qui  cesse de penser l'ensemble de la population sur les questions d'actualité. Au sens rigoureusement réalisé, l'opinion publique, bien sûr, n'existe pas. Il est impossible en effet que l'ensemble des membres d'un groupe important ait tous, des opinions sur tous les problèmes de l'heure, impossible également d'agréger des jugements de nature et d'intensité différente : les uns reposant sur des convictions fermes, d'autres sur des impressions fugitives, d'autres encore imposés pour satisfaire un questionnaire.

     

    2.3.1. Nature de l'opinion publique

     

    L'opinion publique est un concept né de la nécessité pour le pouvoir  ( politique ) ou au contraire ses contestations de mobiliser à leur profit un acquiescement supposé afin d'en tirer une légitimité supérieure, lorsqu'il advient que les seules justifications fondées sur la force, la religion ou tradition ( au sens wéberien) deviennent insuffisantes. La magistrature de l'opinion publique est un phénomène qui annonce les temps démocratiques, tout en relevant d'une logique constitutive différente. Loin de pouvoir représenter « ce que les gens pensent », elle est, en un sens toujours fabriquée [21].

     

    2.3.2. Formation de l'opinion publique

     

    La constitution d'une opinion publique procède la formation d'un groupe, certes, par rapport à la société globale, mais beaucoup plus large que le cercle dirigeant, et dont les membres ont conquis leur autonomie morale et intellectuelle. Ils pensent par eux-mêmes en s'affranchissant des bornes que posent les autorités traditionnelles. Au lieu de demeurer isolés face à ces dernières, ils sont en contact les uns avec les autres, échangeant des informations et des idées ( journaux, débats ). Loin de tenir les affaires publiques pour le monopole des dirigeants, ils s'intéressent à celles-ci, constituant les problèmes politiques en domaine privilégié de l'opinion publique, qui entend juger elle-même et par elle-même dès lors, les pouvoirs, politique est examinée, jugé, évalué. Les dirigeants sont, selon les cas, soutenus ou censurés par l'opinion publique. La fin du XVIIIéme siècle marque en Europe le moment où cette évolution est manifestée [22].

     

     


    CHAPITRE II : LES FRONTIERES CONGOLAISES DANS SES REALITE D'AUJOURD'HUI

     

    Depuis le début des années 1990 l'Afrique centrale est une de zones d'instabilité majeure du continent. La fin de la guerre froide et de l'ordre mondial qu'elle avait imposé à libéré des tensions internes longtemps contenues ; déclenchant une multitude de conflits d'une violence nourrie pour les plus graves d'incident. La guerre a créé un véritable système de conflits découlant des interrelations multiformes entre les Etats. La République Démocratique du Congo constitue le centre de ce système et un terrain de conflictualité pour les Etats voisins.

     

    II.1. POSTE ET BARRIERE AUX FRONTIERES EN R.D.C

     

    La barrière constitue un obstacle qui empêche d'accéder facilement d'un lieu à un autre. Les frontières n'ont subi aucune modification depuis la convention conclue le 22 novembre 1934 entre le Rwanda, Burundi et le Tanganyika territory(TAZANI)  rendant plus précis la délimitation entre ces pays [23]. Pour ce faire, nous nous referons à l'organisation de la colonie belge de postes et barrières aux frontières : selon le Commissaire Royale dans le territoire administré par la Belgique, vu l'arrêté - loi du 15 décembre 1916 et arrêté du 16 juillet 1922, déterminant ses pouvoirs et ses attributions ; revue par les ordonnances de 29 juillet 1921 et 17 novembre coordonner ces dernières dispositions ;

     

    ORDONNE :

     

    Article 1 : « Quiconque pénètre dans le territoire du Rwanda - Urundi et du Congo belge ou se dispose à en sortir, est tenu de se présenter immédiatement après l'arrivée ou avant la sortie, au poste administratif le plus voisins du point de passage de la frontière en vue d'accomplir les formalités.

    Article 2 : « Quiconque aura contrevenu aux prescriptions de l'article 1er sera puni d'une servitude pénale de six mois aux maximum et d'une amende qui ne dépassera pas cinq francs, ou de l'une de ces peines seulement.

     

    Article 3 : Les ordonnances de 29 juillet 1921 et 17 novembre 1921 sont abrogées.

     

    Article 4 : Les résidents et leurs délégués sont chargés de l'exécution de la présente ordonnance [24]. Tandis qu'aujourd'hui nos frontières constituent des passoires par excellence où la présentation d'un petit rien donne accès à un lieu autre ;

     

    Nous avons assisté à la frontière de la RDC-Angola au niveau de KAMAKO le jour du marché dans la zone neutre entre les deux pays où il y avait le contrôle qu'au niveau du poste de l'Angola, au Congo les agents affectés au poste de la frontière congolaise rançonnaient la population sans aucun contrôle au préalable.

     

    II.2 LA PERMEABILITE DES FRONTIERES CONGOLAISES

     

    L'ouverture de frontières est particulièrement évidente aujourd'hui, sous une forme spectaculaire et critique.

    La frontière du Congo, du côté des pays riverains de l'Océan indien n'est pas moins ouvert. Ce fait, est d'abord attesté par l'existence d'une véritable « civilisation de Grands Lacs » Ancienne enracinée dans une longue histoire, celle-ci n'en continue pas moins de nourrir une conscience très vive d'où l'origine d'une identité ou de problème commun comme le montre le Colloque réuni à Bujumbura en 1972 [25] l'existence d'une parenté immédiate et structurelle entre les peuples riverains des Grands Lacs de ces quatre Etats Rwanda, Burundi, Tanganyika(TAZANI) et République Démocratique du Congo dans une moindre mesure de la Zambie. Cette parenté se rapporte à la fois aux structures. Les solidarités ethniques transfrontalières : Plusieurs groupes ethniques bien enraciné des Etats de la sous-région ont une conscience très claire de leur origine africaine, dans un raisonnement prospectif, ils valorisent comme l'un d'eux à petit pas qui pourraient conduire à l'autre pour la formation de l'unité africaine.

     

    La frontière sud présente les mêmes caractéristiques que celles du Nord et de l'Est avec néanmoins les particularités inévitables imposées par les problèmes de l'Afrique australe. L'ouverture de la sous-région sur ses voisins immédiats du sud ( Angola, Zambie, Zimbabwe ) est évidente.

     

    Historiquement, il s'agit d'une zone homogène qui produit le même type d'Etats ( dit à Royauté sacrée ) et le même système de valeur et de croyances [26]beaucoup de ces Etats, pré coloniaux qui ont plus ou moins survécu pendant notre siècle, débordaient les frontières actuelles. Il suffit de penser au royaume Lunda ou l'Etat Tshokwe qui embrassait des peuples écartelés aujourd'hui, du fait des frontières issues de la colonisation. Les crises politiques et militaires contemporaines, à l'exemple de la sécession katangaise et la guerre civile angolaise, montrent la fluidité et la fragilité de ces frontières et de la dépense.

     

    II.2.1. LA PERMEABILITE DUE A L'ECONOMIE

     

    Sur le plan économique les solidarités anciennes, tissées avant la colonisation ont été prolongée par celles-ci et maintenues ; l'importance de l'économie emprifère surtout par l'intégration des réseaux de transport qui reliaient la région katangaise zambienne et  l'Angolaise, se trouvent aujourd'hui dans le réseau ferroviaire et en particulier dans les stratégies « chemin de fer de banguela » du port Angolais de banguela aux mines de cuivre du Shaba qui facilite la perméabilité.

     

    II.2.2. LA PERMEABILITE DUE A L'ORDRE HUMAIN

     

    Le facteur d'ordre humain : c'est ce qu'on pourrait appeler la composante bantis dont l'importance est illustrée par la création récente et par les activités du CICIB ( Centre International des Civilisations Bantou ). Certes tout peuple de la sous-région n'appartient pas à la civilisation bantou qui sont le peuple majoritaire de cette partie du continent. L'exemple du groupe Kongo est tout à fait illustratif à cet égard. Issu du royaume le plus ancien est le plus prestigieux de ce continent, le royaume Kongo ce peuple s'est retrouvé du fait des découpages coloniaux dispersés entre l'Angola, le Congo et Congo Brazzaville. Or il a su conserver une conscience très claire de son origine commune et de son identité, le partage colonial et les pratiques culturelles de la colonisation ont peut-être même a mené à cette conscience [27].

     

    II.2.3. LA PERMEABILITE DUE A L'INTEGRATION et L'ORDRE GEOPOLITIIQUE.

     


     
    Le facteur d'ordre humain : c'est ce qu'on pourrait appeler la composante bantis
    dont l'importance est illustrée par la création récente et par les activités du
    CICIB ( Centre International des Civilisations Bantou ). Certes tout peuple de
    la sous-région n'appartient pas à la civilisation bantou qui sont le peuple
    majoritaire de cette partie du continent. L'exemple du groupe Kongo est tout à
    fait illustratif à cet égard. Issu du royaume le plus ancien est le plus
    prestigieux de ce continent, le royaume Kongo ce peuple s'est retrouvé du fait
    des découpages coloniaux dispersés entre l'Angola, le Congo et Congo
    Brazzaville. Or il a su conserver une conscience très claire de son origine
    commune et de son identité, le partage colonial et les pratiques culturelles de
    la colonisation ont peut-être même a mené à cette conscience[27].
     
    II.2.3. LA PERMEABILITE DUE A L'INTEGRATION et L'ORDRE GEOPOLITIIQUE.
     
    Le facteur d'intégration est d'ordre géographique, se réfèrent à l'exemple: de
    la chanson à interprétée par l'artiste musicien   Papa WEMBA qui dit avec force
    l'évidence historique et popularisée l'idée selon laquelle le fleuve Congo n'est
    pas une barrière mais un lieu de passage, ce qui traduit les relations qui se
    trouvent entre les deux peuples ; Qui dans leur pensée exclut la limitation de
    deux nations ?
    Ceci rend la sécurisation de cette voie de passage difficile par rapport aux
    relations qu'entretiennent les deux peuples.
     

    SECTION 2. LE TRACAGE DES FRONTIERES ET CONFLITS FRONTALIERS
     
    2.1. LE TRACAGE DES FRONTIERES
     
    La notion de délimitation des espaces étatiques implique la problématique des
    frontières. En Afrique, elle continue à faire couler beaucoup d'encre dans la
    littérature politique, économique ou juridique. En effet, dès les premières
    années des indépendances africaines, elle était à l'ordre du jour et incarnait
    déjà la pomme de discorde entre les leaders africains. La question centrale
    était de savoir s'il fallait remettre en question les tracés de frontières.
    L'option choisie   fut le maintien des frontières héritées de la colonisation.
    L'Afrique hérita du tracé territorial opéré à la fin du XIX° siècle. Ce partage
    fut établi en faisant fi de la réalité ethnique, identitaire, linguistique,
    religieuse et politique des sociétés africaines pré colonial. De ce fait, il
    était à l'origine la cause de nombreux différends étatiques. A l'origine des
    frontières africaines. La notion de frontières [28] est relativement récente dans
    l'histoire africaine. Les frontières africaines actuelles, résultent bien plus
    de l'ordre arbitraire imposé de l'extérieur par de conquérants que la
    conséquence d'une évolution sociopolitique des sociétés africaines ([29]).
     
    Le modèle d'organisation spatiale et politique européen résulta de plusieurs
    siècles d'évolution fut transporté tel quel sur le continent africain. Au moment
    de cette transposition, les royaumes et empires d'Afrique ne connaissent pas la
    même notion de frontière que l'Europe. En effet, sur le continent, il y a des
    ethnies et nations pour qui les frontières étaient inexistantes ou vagues et
    d'autres pour qui les frontières étaient établies par des éléments naturels
    comme les montagnes, rivières, les lacs etc. Dans toute l'Afrique pré-coloniale,
    elles s'apparentaient à des zones floues, mouvantes et perméables qui séparaient
    les empires et royaumes. Ces frontières n'étaient jamais exclusives. De manière
    générale, c'était plutôt la notion de frontière - zone qui prévalait. Le flou et
    l'incertitude entourant les limites et les configurations des communautés
    territoriales pré coloniales étaient essentiellement dus à une absence de
    pression démographique[30].
     
    2. 1.1. LA FRONTIERE ORIENTALE
     
    La frontière orientale avec le Rwanda et le Burundi fut établie en 1890 mais
    elle ne connut des mises au point des détails qu'en 1910 contrairement aux
    autres entités africaines, les frontières du Rwanda et du Burundi peuvent être
    considérées comme respectant pour l'essentiel les démarcations politiques et
    culturelles de la période pré coloniale[31].
     
    La frontière, comprise entre le Sud du lac Tanganyika et le Nord du lac Albert,
    est jalonnée par des accidents naturels. Du Tanganyika, elle remonte la petite
    RUZIZI, branche occidentale du Delta, puis la RUZIZI, jusqu'au lac Kivu. Elle
    décrit dans ce lac une courbe laissant à la RD.Congo la grande île de Idjur pour
    aboutir en un point de la rive septentrionale, situé à égale distance entre l'ex
    postes belges et allemands de Goma ( RDC ) et de Gisengi ( Rwanda ) De là, elle
    jalonne une ligne de 22 bornes jusqu'au sommet du volcan karisimbi, du groupe
    des volcans Kirunga jusqu'au sommet du Sabinio, point commun aux trois
    colonies : Belge, Allemagne et Anglaise aujourd'hui R.D.C, RWANDA et OUGANDA.
     
    Au Nord du Sabinio, elle se dirige, jalonnée par des ruisseaux et des crêtes
    secondaires presque en ligne droite sur le mont Ngabua haute montagne très
    visible, d'où elle gagne le lac Edouard par la rivière tshatsha. Une ligne
    droite assez importante qui descend des hautes montagnes du Rwenzori et passe à
    l'Est de l'ex poste belge de Kasindi, sépare en deux les eaux du lac Edouard. La
    limite remonte ensuite la Lubila jusqu'aux grandes pies du massif dont elle suit
    la crête jusqu'à proximité de la source de la Lamia, affluent de la droite de la
    Semliki.
     
    Elle descend alors cette rivière, puis la Semiliki jusqu'au lac Albert[32].
     
    2.1.2. LA FRONTIERE OCCIDENTAL
     
    La frontière de Occidental de la R.D - Congo compris entre la borne de
    l'intersection  ( B.P 46  de la frontière Katanga - Zambie à la borne numéro 1
    de la frontière Angola - Congo entre les 24° méridiens et le Kasaï porte les
    inscriptions correspondant respectivement aux frontières Katanga -Zambie, -
    Angola et Congo - Angola auxquelles est commune. Elle se distingue des autres
    bornes par un poteau en fonte encastré dépassant d'environ 0,60 m sa face
    supérieure.
     
    A partir de cette borne, la frontière suit la crête de partage des eaux du Congo
    et du Zambèze. Elle est indiquée sur le terrain par 25 bornes, numérotées de 1 à
    25 construites de préférence sur les emplacements où la crête coupe l'ancienne
    route portugaise des chariots ou autres chemins fréquentés.( à l'exception de la
    borne I ) dont la base est orientée au Sud portent les inscriptions suivantes :
     
    Sur les deux faces Est et Ouest, le numéro d'ordre respectif sur la face Nord le
    mot « Congo » et sur la face Sud le mot « Angola »[33]. A partir de la borne 25,
    une droite reliant celle-ci à la source de la rivière Luau ; la rivière Luao
    jusqu'à son confluent avec le Kasaï, le Thalweg du Kasaï jusqu'au parallèle
    7°17' de latitude Sud. Dans la rivière Kasaï, entre la Luao et le parallèle
    7°17' quatre îles belges aujourd'hui congolaises de Kanda au sud de shuluange,
    de kakwe en amont de Boko, de Bumba - Shiloho en amont de la Kosangeshi et de
    kazenze en aval de Monana.([34])
    section 3.  LES CONFLITS FRONTALIERS
     
    Les conflits aux frontières de la République Démocratique du Congo datent de
    l'époque coloniale, pour ce faire , nous allons faire recours à l'histoire pour
    identifier les genres et les causes réels des conflits aux frontières de la
    République Démocratique du Congo.

     
    Pour l'Est de la République, en 1896 au mois de juillet, le lieutenant SANDRAT,
    lançait une poursuite des mutins de la colonie Dhanis, il franchit la Ruzizi et
    s'installa à Ishangi au pied d'un promontoire du lac Kivu. Il menait  lui seul,
    une troupe de trois cent cinquante tirailleurs noirs et se faisait suivre d'un
    canon de petit  calibre. Ne sachant pas au juste de qu'elle autorité indigène
    relevait le pays, il entra en pourparlers avec les chefs locaux dans l'intention
    de les lier à l'Etat du Congo. La nouvelle d'un tel sans-gêne, d'une violation
    aussi flagrante du territoire national, suscita l'indignation de Mibambgé et de
    l'ibagami. Une armée fut levée ayant pour objectif de rejeter les intrus dans le
    lac. Les congolais étaient retranchés, invisibles, dernière la palissade du
    camp. Par des décharges à bout portant, ils eurent sans peine raison des batutsi
    armés simplement des flèches et des sagaies, l `assauts qui se renouveler
    courageusement à trois fois.([35])
     
    3.1. La meprise des coloniaux allemands de l'ostafrika (ruanda) : violation de
    la neutralite congolaise
     
    L'Allemagne de son côté, n'avait aucun intérêt à violer la neutralité du Congo
    belge. L'ostafrika ,avait assez à faire avec l'Uganda au nord, la Rhodésie et la
    Mozambique au sud ; coupé de la métropole, sans communication possible avec
    aucun allié limitrophe, ne disposant que d'effectifs militaires réduits, le
    général Von LETTOW-VORBECK, commandant en chef des troupes du protectorat, ne
    pouvait souhaiter que la paix et la tranquillité sur les milles kilomètres de
    frontières qui séparent son territoire de celui des belges.
     
    Le déclenchement des hostilités entre Allemands et congolais fut l'effet d'une
    méprise ; de Kigoma, un messager Allemand, simple référendaire, fut expédié sur
    un radeau de l'autre rive du Tanganyika. Pour prendre langue avec les autorités
    locales et de savoir d'elles les intentions de paix ou de guerre de la Belgique.
    L'émissaire, correctement accueilli, fut mis en surveillance. Un fonctionnaire
    étant porté de sa demeure, jusqu'à ce que le gouvernement général, puisse être
    saisi de la question télégraphiquement à Boma. En effet, le dirigeant allemands
    Interprétait cette mesure dépréciation comme un acte d'hostilité, il s'évada
    pendant la nuit, regagna son radeau , rentra à Kigoma, où le récit de son
    odyssée suggéra la conviction d'une volonté de combattre de la part des
    congolais.
     
    Les Allemands de la frontière passèrent sans plus tarder à l'offensive et,
    d'entrée de jeu, s'assurèrent de la maîtrise de lacs en détruisant les positions
    et les embarcations belges.
     
    « Le Rwanda ne fut envahi par les belges qu'en avril 1916, vingt mois après les
    premières passes d'armes. Pendant tout ce mois de part et d'autre de la
    frontière on resta nez à nez, se préparant en arrière des fronts à une lutte
    décisive du côté belge, les tergiversations du gouvernement, hésitât à quitter
    son parti de pure défensive, puis quant fut arrêter une résolution d'offensive à
    outrance, les délais nécessaires à la formation d'une armée d'invasion et à son
    équipement sur un front d'attaque si éloigné des bases, les ports de
    l'atlantique »([36]).

     
    3.2. LES CONFLITS CONGO-RWANDA
     
    A l'époque de la colonisation, la préoccupation principale de l'administration
    fut d'assurer le contrôle de toutes les terres non occupées par les indigènes.
     
     L'ordonnance impériale du 26 novembre 1895 consacrais les principes suivants :
     
    1.    Les terres vacantes sont la propriété du Reich 
    2.    des réserves suffisantes des terres doivent être laissées aux indigènes ;
    3.    les cessions ou concessions de terres faites par des indigènes à des
    non-indigènes doivent être approuvées au préalable par le gouverneur. Le
    règlement du chancelier, de l'empereur du 27 novembre 1895 de même que
    l'ordonnance du gouvernement du 10 février 1896 fixaient certaines modalités
    pour la reconnaissance de la domanialité des terres.
    L'enregistrement des propriétés des non-autochtones et le cadastre étaient régie
    par une législature des terres par les indigènes d'une part et d'autre part le
    régime de droit écrit en ce qui concerne  l'appropriation de terres par des
    non-indigènes.
     
    3.2.1.  Le conflit causé par l'administration belge
     
    Sous l'administration belge, deux régimes coexister. Les seuls changements
    portent uniquement sur la procédure à adopter pour la constations des droits
    ([37]).

    Pour les chefs coutumiers locaux, les terres ne sont pas vacantes, leurs usages
    et déterminer par eux. Ils s'estiment lesés lorsque l'autorité coloniale céder
    aux colons Banyarwanda des étendues non cultives, mais gardées en réserve. Les
    chefs traditionnels sont plus amers au moment ou les nouveaux venus ne
    reconnaissent pas leurs autorités. Pour signifier clairement leur désaccord,
    certains d'entre eux mettent de côté l'argent qui leur a été payé pour des
    terres que dans leur esprit sont ineléables.([38])
     
    Pour la communauté Hutus et Tutsi au Nord-Kivu, les conflits constituent une
    suite logique des années 1962-1964 et ne visent que l'élimination des ethnies
    Hutus et Tutsi qui, selon les indices apparentes inquiètent les voisins Hunde,
    Nyanga et Nande tant du point de vue démographique qu'économique. Ils affirment
    disant que ; tant que le problème de la nationalité n'aura pas été clairement et
    honnêtement résolu, le Nord-Kivu ne connaîtra pas la paix durable.([39]) 

     
    3.2.2.  Les Hunde-nyanga et l'expansionnisme Tutsi
     
    Les troubles qui ont embrassé le Nord-Kivu en 1993 semblent trouver ses racines
    déjà dans la société coloniale. Déjà en 1956, les « relations du motif avec
    l'immigré, ne sont pas les meilleures, la poussée des immigrants et trop forte,
    une motif se voit quasi perdu dans la masse d'arrivant dont la présence
    l'intéressé économiquement et l'inquiète politiquement et socialement([40]).
    L'allure de cette compénétration intertribale est telle que d'ici un siècle les
    peuplades Hunde et Havu seront pas reconnaissables dans leur réalité ethnique.
    Sans en a voir l'air rwandais tend à s'imposer comme élément le plus cultivé et
    socialement le plus important.
    Une autre source signale l'existence d'un conflit majeur durant les années de
    troubles post-indépendance : «  à la suite des migrations liées aux problèmes
    ethniques de 1959-1960 au Rwanda, l'insoumission des immigrants s'est traduite
    par une révolte massive. Profitant de la rébellion Mule liste, celle-ci connut
    son point culminant en 1963-1964, les révoltes étant accusés de vouloir
    constituer un deuxième état rwandais. Parmi les causes des récriminations des
    autochtones contre les immigrés, on peut retenir :
     
    Ø     le manque d'intégration et les rivalités politiques ;
    Ø     le manque d'intégration et le cumul de nationalité, c'est-à-dire, les
    Banyarwanda pensent pouvoir obtenir la nationalité Congolaise par l'achat de la
    carte d'identité, qui était supposée leur accorder tous les droits liés à ce
    statut. Tout en  réclamant la nationalité congolaise, les Banyarwanda du
    Nord-Kivu pratiquement en général le cumul de nationalité.([41])

     
    3.2.3.  L'adresse de Bizimungu au Banyamulenge
     
    Le discours tenu à Cyangungu par l'ex-Président Rwandais Pasteur Bizimungu,
    devant les réfugiés dits Banyamulenge est généralement considéré comme un repère
    majeur dans la genèse du conflit qui a opposé le Congo et le Rwanda, tant sa
    teneur contenait la justification côté rwandais, de l'invasion du territoire
    congolais. Au cours de cette adresse, non seulement le dirigeant rwandais évoqua
    la nécessité d'une deuxième conférence de Berlin sur les frontières africaines,
    mais aussi il préconise que le gouvernement congolais refoulasse les
    banyamulenge avec une portion de terres de « leur pays », parce que le Rwanda
    surpeuplé n'avait nulle part pour les réinstaller. Pour avoir traité les visées
    rwandaises annoncées par Bizimungu, le peuple  congolais qui a pris position par
    simple sentiment, vis-à-vis de l'avancée des troupes rwandaises à du payer sa
    naïveté au prix de deux guerres.

    A la suite de la lecture reporter depuis l'époque coloniale, nous affirmons
    l'énoncer selon la quelle, la RD Congo na d'égale en conflit ; à ce niveau ;
    nous constatons que le conflit et d'ordre d'intégration et de la démographie
    ajouter celle au respect des autochtone.

    La carte du nord Kivu voir l'annexe.
     
    3.3. LES CONFLITS ENTRE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA ZAMBIE
     
    La pratique d'intangibilité des frontières et l'exercice du pouvoir n'a pas
    vraiment contribuer à la stabilité des frontières et de l'exercice du pouvoir
    politique et  territoriale, ni au développement économique, il y a la
    persistance des conflits armés, des tensions entre Etat.
     
    3.3.1. le problème de frontières
     
    Partant de tracé de la frontière République Démocratique du Congo Zambie qui,
    une erreur de repérage cartographique par rapport à la délimitation territorial
    entre l'extrémité orientale du Katanga (R.D.C) et la Zambie se prolongeant au
    sud du Lac Banyweolo, par une ligne séparant la Zambie de la R.D.Congo.
     
     A l'échelle du continent, les rates reste cependant peu nombreux. Les européens
    en revanche avait négliger à l'époque de ne prédisposant pas à s'en saucier de
    définir les frontières maritimes([42]). Mais, qui pourrai dans l'avenir être la
    pomme de discorde.

     
    3.3.2. le problème politique
     
    Au sujet du conflit entre la République Démocratique du Congo et la Zambie du 29
    juin 2007, les autorités zambiennes ne décolèrent pas au sujet des relations que
    Moise KATUMBI entretiennent avec l'ancien président Frédéric CILUBA qui est sous
    le coup d'une inculpation judiciaire. C'est le principal grief à la base de
    conflit ; mais aussi il y a le fait que des produits miniers bruts d'une valeurs
    de 20 millions de dollars américains (USD) avaient été saisie en début mars à
    Kasumbalesa, frontière entre la Zambie et la R.D.Congo. D'une façon générale, le
    gouvernement KATUMBI avait interdit l'importation des matières précieuses
    transportées à l'Etat brut du Katanga vers l'Afrique australe, en passant par la
    Zambie mais également les autorités zambiennes étaient accusées d'avoir ordonné
    l'occupation de quelques villages congolais à la frontière mais aussi
    l'arrestation et l'emprisonnement de plusieurs congolais en zambie.([43])
    A ce niveau le conflit et d'ordre économique et politique.
    La carte du Katanga voir l'annexe.
     
    3.4. LES CONFLITS ENTRE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LE BURUNDI
     
    3.4.1. Le Congo à l'aube de l'indépendance
     
    Les événements tragiques qui éclatèrent au Congo à l'aube de l'indépendance
    proclamée le 30 juin 1960 étaient considérés par les patriotes congolais, comme
    découlent directement de la prise de contrôle du pays, par le groupe dit de
    Binza, pour le compte de la C.I.A.Américaine et de l'ex-puissance coloniale, la
    Belgique.
     
    Membre de ce groupe, aux côtés de Mobutu, mais prisonnier de ces puissants
    alliés, le président Kasa-Vubu tourna rapidement le dos à l'esprit de
    réconciliation, consécutive à l'assassinat de Lumumba, lequel esprit avait
    conduit à la formation du gouvernement Adula au conclave de Lovanium en 1962, la
    fermeture du parlement décrétée par le chef de l'Etat en 1963, en vue d'éviter
    la mise en minorité du gouvernement priva les nationalistes de l'unique moyen
    d'expression qui leur restant. Plusieurs personnalités Lumumbistes traversèrent
    le pool-Malebo pour se réfugier à Brazzaville. Sous la protection du
    gouvernement socialiste de Massamba Débat, où ils fondèrent le comité national
    de libération de 1963 pour libérer le Congo de l'oppression et de l'emprise
    néo-coloniale.
     
    Dès le second semestre de 1963, Pierre MULELE ouvra le marquis du Kwilu qui
    ébranle les autorités de Kinshasa, tandis que les leaders nationalistes
    insurgés : Christophe, Gaston soumialot, le Général Olenga et un certain colonel
    Kabila déclenchent à leur tour la rébellion Simba de l'est, qui s'empara du
    kivu-Maniema, de la province orientale, du Nord-Katanga, du Sankuru et d'une
    partie de la province de l'équateur. Trois-quarts du pays furent ainsi occupés
    en quelques mois.
     

    3.4.2. Des éleveurs et agriculteur 
     
    Alors que, les insurgés congolais bénéficiaient de la collaboration du
    gouvernement Tutsi du Burundi et des bandes armées Tutsi qui harcelaient le
    gouvernement Hutu de kayibanda au Rwanda, le hutu  quant eux se dressèrent
    contre la rébellion des Simba sur les flancs des monts Mitumba. En 1964
    craignant les idéaux marxistes dont les leaders de la rébellion faisaient
    étalage, les éleveurs Tutsi apportèrent leur concours à l'armée gouvernementale
    dirigée alors par le colonel Mobutu, dont ils provoqueront la chute en 1997.
    Entourés de Bafulero, Babemba et Bavira, les Banyamulenge croyaient que les
    forces marxistes allaient procéder à la redistribution de la totalité de leurs
    troupeaux et de leurs terres.
     
    Par ailleurs, il convient de souligner l'impact des relations conflictuelles
    avec les autochtones sur la position des Banyarwanda face à l'insurrection des
    Simba.

    Tout ceci démontre la dépendance morale qui entraîna la perméabilité de
    frontière dans la mesure où les gouvernant se sent redevable vis à vis de
    personnes qui les ont soutenu.
     
    3.4.3. Le règlement d'un vieux compte
     
    Le comportement des acteurs socio-politiques du Sud-Kivu a souvent des
    justifications qui se perdent les filières façonnées par l'histoire depuis
    plusieurs décennies. Ainsi, pour expliquer la lutte des Banyarwanda du Sud-Kivu
    contre l'insurrection de Kabila et ses collègues en 1964, il importe de savoir
    comment la lutte révolutionnaire a atteint cette contrée et quelles étaient les
    antécédents entre les protagonistes.
     
    Avant l'adoption de l'appellation Banyamulenge en 1976, sous l'impulsion du
    député Banyarwanda Gisaro MUHOZA et dans le but de créer une
    identité-politico-administrative pour le groupe, les Banyarwanda du Sud-Kivu
    étaient établis sur quatre sites : ceux de Minembwe dans la zone de Figi, ceux
    d'Itimbwe à Mwenga ceux de Bijombo et de Mulenge à Uvira.
     
    Par ailleurs, à l'exception du groupe Zige , installé à Kisanga, les Burundi ne
    constituèrent pas un  établissement stable dans la région jusqu'à la fin de la
    première guerre mondiale. Seuls les transfuges politiques, les valeurs de bétail
    et autres aventuriers effectuaient des va-et-vient incessants.
     
    Cependant, après la pacification de la région par les belges venus chasser les
    esclavagistes arabes vers 1899, un certain Kinioni, alors sous-chef de Mwezi,
    roi du Burundi à l'époque, quitta fugitivement son territoire pour ne pas se
    soumettre aux Allemands. Il vint s'installer en terres Bafulero, dans le
    territoire d'Uvira.  Peu après et suite à la rigueur de la répression des agents
    du roi Léopold II, le Mwani Fubiro Nyamagira et sa population Fulero durant 
    s'enfuir sur les hauts plateaux, pour échapper aux tracasseries. Les belges
    comblèrent le vide en installant le chef de bande Burundi Kinioni sur le trône
    de nyamogira le Fulero.
     
    Malgré cette promotion, kinioni ne s'empêcha pas de se saisir d'un important
    cheptel de région et s'enfuir dans son Burundi natal vers 1904. Encore une fois,
    les belges imposèrent son fils Magabo, qui à son tour, dût s'enfuir avec le
    cheptel réquisitionné en 1906 sans tirer les leçons de deux défections
    précédentes, les belges installèrent au pouvoir Fulero un certain Lubisha,
    ancien adjoint de Kinoni.
    Le caractère inadéquat du choix était relevé dans le rapport administratif de la
    même année. Presque tous les indigènes du chef Lubisha sont des Vafuleras
    quoique, qu'ils soient varundis. 

     
    En pleine période des troubles post-indépendance, un jeune Fulero du nom de
    Marandura parachève la longue lutte de son peuple contre la domination de Tutsi
    venus de l'Est, en chassant le dernier successeur de Kinoni.
     
     Cependant, Marandura ne parvint pas à prendre le pouvoir. Au comble du
    mécontentement, il alla rencontrer Christophe Gbenye à Bujumbura, d'où il ouvre
    un front révolutionnaire dans la région, peu avant que Kabila n'ouvre une autre
    un peu au sud à Kalemie, au départ de Kigoma en Tanzanie. La réaction Tutsi dans
    le Sud-Kivu fut naturellement celle de résistance contre les insurgés parmi
    lesquels Marandura, un leader anti-Tutsi occupa une position très remarquable.
    Ainsi, dans uns double réaction des seigneurs éleveurs, voulant protéger leurs
    cheptels des mesures éventuelles d'étatisation par les marxistes et d'occupants
    contestés  des terres de Bufulero, qui risquaient d'être jetés dans le lac
    Tanganyika, les banyarwanda et les Burundi du Sud-Kivu prirent les armes, pour
    aider le général de brigade Mobutu d'alors à mâter la rébellion des Simba dans
    le Sud-Kivu. Le sentiment anti-Banyarwanda de venu anti-Tutsi s'aggrava à cet
    épisode jusqu'à nos jours.([44])
    Mais alors, en analysant ce qui est présenté ci dessus ;nous dirons que le
    conflit au niveau du Sud- Kivu ,le problème se différent avec seul de nord
    Kivu ; au Sud- Kivu, nous remarquons que les conflit est dit aux à l'instabilité
    du pouvoir coutumier, et les autochtone tenait à tout pris de recouperai leurs
    pouvoir  qui été entre le mais des étranger qui, de fois régné au Kivu et entre
    temps regagnés leur Burundi natal après avoir commue des erreurs, ce qui
    entraîner le conflit et la discrimination entre les deux peuple.
    La carte du sud Kivu voir l'annexe
     
    3.5. CONFLITS ENTRE REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET L'ANGOLA
     
    Le territoire est l'un des éléments constitutifs de l'Etat. Il n'y pas de
    territoires sans frontières comme il n'y a pas de frontières sans territoire. Le
    territoire de la République Démocratique du Congo et la partie physique du globe
    terrestre sur laquelle se trouve établie sa population et qui, du fait de la
    souveraineté qu'il y exerce, relève des règles juridiques exécutoires du
    gouvernement. Il comprend une partie terrestre, maritime et aérienne. Les lignes
    géographiques de délimitation territoriales constituent les frontières de la
    République Démocratique du Congo. Celle-ci, ont d'abord été fixées par des
    conventions bilatérales avant d'être marquées sur le terrain au moyen de bornes
    artificielles ou rattachées à des signes naturels stables -cours d'eau, crêtes
    de montagnes (EIC). Ainsi, pour comprendre les conflits frontaliers RDC-Angola,
    il y a lieu de suivre l'origine et l'évaluation des frontières.
     
    La frontière entre l'Angola et la République Démocratique du Congo a été fixée
    pour la première fois par la convention de Berlin du 14 février 1885 portant
    reconnaissance de l'Association Internationale du Congo comme Etat indépendant.
    Elle fut signée entre celle-ci et le roi du Portugal et des algarves signée sans
    la pression des événements relatifs à la conférence de Berlin, quelques années
    plus tard, les signataires lui remarquèrent qu'elle avait quelques défauts. Le
    premier découle du fait que la convention prévoyait que la frontière entre les
    deux entités étatiques, après avoir heurté la rivière Kwango, en remontait le
    cours dans la direction du sud. Mais, étant donné qu'on n'avait pas indiqué à
    quel point, vers le sud, la frontière s'arrêtait, en interprétant la convention,
    ou pouvait étendre le territoire de l'E.I.C, le long de la rivière Kwango
    jusqu'au coeur même de l'Angola, aux approches de la région du chemin de fer
    Benguela - Dilolo. Le deuxième défaut tenait du fait que la convention était
    complètement muette sur toute la partie de  la frontière située à l'est du
    Kwango, celle comprise entre cette rivière et le 24ème méridiens et de
    Greenwich.   C'est pour corriger ces défauts qui laissent cette frontière entre
    les deux Etats dans une totale indétermination qu'une deuxième convention fut
    signé entre deux parties et complétée plus tard par d'autres protocoles. Il
    s'agit en premier lieu de la convention de Lisbonne du 25 mai 1981. Celle-ci  à
    Lisbonne le 14 janvier 1914. Cet arrangement rappelle que, conformément à la
    convention de Lisbonne du 25 mai 1891 ainsi que des lettres échangées les 30
    avril et le 02 juin 1910, une mission composée de commissaires délimiteurs
    devrait fixer, sur le terrain, la frontière entre les deux Etats.
     
    C'est ainsi que ces derniers construisirent 34 bornes en mortier de ciment
    numérotées de 1 à 34. A l'issue de leurs travaux, il fut convenu que la portion
    du territoire située entre les bornes n°26 à 34 appartenait à l'Angola tandis
    que l'espace portant de la borne n°1 à 25 relevait de la souveraineté du
    Congo([45]).
     

    3.5.1. La remise en cause des frontaliers
     
    Le 09 juillet 1956, l'Angola avait tenter de remettre en cause de la frontière
    ainsi convenue. Cette frontière, bien déterminée en fait comme en droit par des
    bornes naturelles et artificielles, délimites définitivement les territoires
    respectifs de l'Angola et de la République Démocratique du Congo. A base, une
    piste aménager par l'administration angolaise entre la Loange et la Lushiko en
    1945 coupe-feu, qui fut entretenue par les soins de cette administration. Ce
    sentier s'étendait plus au moins parallèlement à la frontière idéale à distances
    variables allant de 50 à la borne 20,4 kilomètres de ka borne 21. Il ressort de
    la lettre n°1071/B2 du 22 mai 1956 de l'administrateur du territoire de Kahemba,
    transmise par la lettre n° 0324 du 04 juillet 1954. qu'il est vraisemblable que
    cette piste qui sujet de conflit correspond pas à l'ancienne polygone
    télématique mesurée par la mission portugaise lors de travaux de la commission
    de délimitation Angola-R.D.C. Cette piste semble avoir été créée arbitrairement
    par un agent de l'administration angolaise.
    Il est possible qu'il ait voulu déterminer sur le terrain la limite entre les
    deux Etats.([46])

     
    3.5.2. Le problème de l'étendue du pouvoir
     
    Les brousses et forêts posés problèmes, pour la cueillette de chenille. Depuis
    l'époque à nos jours ;les feux de brousses, les récoltes des chenilles ne
    s'embarrassent pas de cette séparation administrative et exercent ces activités
    sur l'entièreté de leurs plaines.
     
    Le 27 juillet 1982, le MPLA avaient occupé la contrée, elles ont été chassées
    par l'armée de la République Démocratique du Congo (Zaïre) à l'époque,
    l'incursion angolaise fut conduite sous le commandement de Daniel Castro et de
    Fernando Joro, deux commandants chefs d'information.
     
    3.5.3. De l'occupation
     
    Dans le conflit en cours, sur « ordre exécution n°04/GCUUPGCUPGFLN/006 du 14
    décembre 2006 », adressé au commandement de LOVA, le commandement Josmet Arthur,
    surintendant de Dundo, donna ordre au capitaine Sulva de contrôler la frontière
    du territoire angolais à partir du groupement Kadimbula, à la Marque 21. Et,
    outre cela, d'effectuer une étude minutieuse en utilisant la stratégie et la
    technique selon les angolais, de l'espace habité illégalement par la population
    congolaise de Shayimbwanda ainsi que tous les services de l'Etat congolais y
    oeuvrant. Ce même message, est adressé à la même date au commandant UPGF de
    Kadimbula qui reçoit ordre d'entreprendre une étude locale. Le commandant UPGF a
    mission de garantir la sécurité effective de la frontière angolaise. Le
    commandant UPGF de Lova se charge de prêter attention afin qu'aucun incident de
    frontière ne se produise.
     
    Mais les négociations menées préalablement par un chef traditionnel angolais du
    nom de SHAPIDI en direction du chef coutumier congolais TshitshiKabi MWATUNDA du
    groupement shayibwanda échouait. Alors les angolais choisissent la force ; pour
    occuper quelques villages de la République Démocratique du Congo. Voilà, en
    quelque sorte la nature de conflit qui se trouvent à la frontière occidental de
    la République Démocratique du Congo.

     
    La carte de Bandundu voir l'annexe
     
     

    section 4. LES FRONTIERES CONGOLAISE A L'HEURE DE LA MONDIALISATION
     
    .4.1. La mondialisation
     
    C'est l'ensemble des processus relationnels qui se développent au plan mondial
    par l'expansion du système capitaliste, depuis les dernières décennies du XXème
    siècle.([47])
     
    La mondialisation modifie les sociétés, les économies et cultures. Elle n'est
    pas nouvelle mais s'amplifie en créant « un sentiment d'appartenance physique au
    même monde » (Zaki Laïdi). Face à cette mondialisation, la région qui reste
    c'est un espace refuge.
    Un « espace local » cadre de vie qui s'oppose au global.
     
    Selon Brunet, il fait remarquer que l'espace géographique est fondamentalement
    discontinu. Le territoire administratif, la région géographique peut dépendre de
    décisions extérieures parfois lointaines et déborder des frontières
    institutionnelles. Les régions sont ainsi en concurrence dans des espaces plus
    grands. Leur homogénéité interne est faite d'excellence ou de déclin.
     
    Pour François Perroux, en 1914 remarquait « le fait grossier mais solide, est
    celle-ci entraîner la croissance qui ne paraît pas partout à la fois ». Si le
    PIB de la moyenne française de 100/hab. est moindre. Alors, comment développer
    les espaces les plus dominés ? » La mondialisation à accentuer des réalités déjà
    présents.([48])
     

    4.2. Les frontières congolaises et la mondialisation
     
    Les contextes de la mondialisation fragilise les uns et encourage les autre
    nations, d'ors et déjà le tracé des frontières de la République Démocratique du
    Congo et ses voisins qui séparés les empires et les royaumes cause problème,
    pour la garantie du maintien et du respect de frontière d'un Etat à l'autre.
    Dans le temps, le problème de frontière pourrai t-être remise en cause ;  car la
    solidarité ancienne tissée avant la colonisation à été prolongé par celle-ci et
    le maintien jusqu'à nos jours.
    Cependant, pour  le cas de la République Démocratique du Congo et se voisins en
    particulier l'Angola, la mondialisation ne vient que pour renforcer les
    relations qui existent déjà et bannir les barrières qui constituent un handicape
    pour les populations.
     
    section 5. LA SECURISATION DE FRONTIERES
     
    Les progrès techniques et le développement du capitalisme a entraîné un
    mouvement qui est à la base de cette double révolution,, de faciliter le
    déplacement humain qui est devenu plus rapide et plus facile à peu n'importe
    quel prix ; bien que les Etats renforces la sécurité aux les barrières afin de
    mieux protéger les intérêts de leurs ressortissants. Le problème ne toujours pas
    résolu ; au fur et à mesure qu'ils réfléchissent pour fragilisé l'immigration
    surtout clandestine ;les mènere de réseau migratoire pense aussi à eu
    contourner.
     
    5.1. La sécurisation et la perception de la frontière avant la colonisation
     
    Selon  NDAYWELL , « les royaumes et empires de l'Afrique ancienne n'étaient pas
    bornés par des frontières linéaires. Des espaces tampons, zones de faible
    peuplement formaient autant de marchés de sécurité sur leurs confins ».
    Il poursuit, les territoires d'Etats s'achevaient dans le flou lointains
    ectoplasmique qu'il est été très difficile de cartographier. Seul leurs noyaux
    avaient des précisions de traits. Par rapport l'Europe, le trait de tracé avait
    été mis au point au cours de son histoire, depuis le limes de l'empire romain.
    C'est avec cette géographie mentale qui privilégiant la frontière linéaire que
    les européens ont investit l'Afrique aux XIXèmesiècle. Depuis la fin du XXème
    siècle ils se substituent à l'appropriation territoriale.([49])
    Les lignes frontaliers ont été dessinées sur les ébauches de cartes souvent très
    approximatives, parfois imaginaires ou volontairement triquées. La frontière a
    d'abord été un coup de rayon sans que le terrain ait été préalablement reconnu
    dans le détail ou se contente souvent des lignes droites, collées sur des
    coordonnées géographiques ou tirées au cordeau entre deux repères facilement
    identifiables (confluent, relief, remarquables).

    C'est ainsi que, la problématique  de la sécurisation de nos frontières,, vu les
    divers réalité qui en découle serrai toujours difficile résoudre ; il faudrait y
    réfléchir conjointement avec les Etats voisin afin trouver de solution durable.

     
    5.2. La modernisation et la sécurisation des frontières
     
    A travers la planète, les migrations se diversifient et s'internationalisent au
    rythme qui est difficile pour arrêter ; au jour d'aujourd'hui la même perception
    demeure dans les pensées de la population. Les migrants sont près à parcourir
    des milliers de kilomètres, parfois au péril de leur vie pour tenter leurs
    chances dans d'autres pays suite aux déséquilibres économiques, sociales et
    démographiques.
    A pied, en avion, par bateau ou canon rapide, en camion ou encore par
    train ; « des milliers de personnes : réfugiées, cadre, expatriés, travailleurs,
    étudiants, femmes seules , riches ou pauvres, en situation régulières ou non,
    décident chaque jour de quitter leurs pays pour aller s'installer à l'étranger.
     A l'arrivée près de 200 millions de personnes résident ailleurs que là où 
    elles sont nées, 200 millions sur quelque 6,5 millions d'hommes et de femmes a
    peine plus de 3% des habitants de la planète son étrangère. Et si ce chiffre
    augmente de façon continue, 77 millions en 1965, 105 millions en 1985, 175
    millions en 2000 c'est dans la proposition analogue à la hausse de la population
    mondiale »([50]) que la sécurisation des frontières est devenu difficile voir
    impossible pour le monde moderne.
     
    5.3. La situation sécuritaire à la frontière de la République Démocratique du
    Congo
     
    Ce qui est souvent relevé avec légèreté comme étant une situation calme sur
    toute l'étendue du territoire national, malgré quelques poches d'insécurité, est
    pourtant en réalité l'équivalent ; sur le plan sécuritaire, de la politique
    menée sur le plan économique à savoir la gestion glaciale d'une mauvaise
    situation qui, à la longue, fini par exploser à la figure de congolais. Une
    lourde charge sécuritaire entraîne aujourd'hui une imaginables non contrôler.
     
    A la frontière oriental et occidental l'incertitude est renforcée dans le
    silence, les batshoko souvent traversent la frontière sans pour autant qu'ils
    soit reconnu par l'administration publique congolais. Mais également des
    interhamwes et alliés dont on ne parle plus du tout, comme le Burundais FDD au
    bord du lac Tanganyika du côté de Miliro.
    Tous ces bandits étrangers sont envoies d'être métamorphosés avec toutes leurs
    progénitures, en citoyens  congolais tenant lieu de reconnaissance par
    l'opération d'enrôlement des électeurs et l'acquisition de l'identité
    congolaise.
    De l'Est à l'ouest la sécurité aux frontières cause problèmes ; dans le cas
    de Bandundu, les villageois du secteur Shayimbwanda, dans le secteur de
    Mwamushiko et ceux de Shamukwale, dans le secteur de Bindu, ainsi que ceux de la
    contrée de NZOFU à Topo, dans le secteur de Kulindji, tous dans le territoire de
    Kahemba ont vu les militaires deux mois avant les élections, des aéronefs de
    types drones et hélicoptères survoler ces contrées pendant des semaines. Des
    hélicoptères y ont ensuite débarqué des hommes habillés en tenu militaire, ces
    derniers ont emporter des sacs chargés des terres prélevées à la surface et par
    carottage sur les sites précités et faisant objet de l'occupation angolaise
    actuelle »([51])au moment où les troupes angolaises venaient pour occuper de
    force les villages ; il n'y avait aucun élément de la police ni des services
    spéciaux à la frontière. Sur place à Shayimbwanda, la société civil reporte,
    qu'on a trouvée que trois éléments de la police nationale mal vêtus, et non
    équipés prétendu assurant la sécurité et deux agents de services spéciaux l'un
    de l'ANR et l'autre de DGM([52]).
     
    En vrai dire, il est utile de noter qu'il faut sécuriser nos frontières ; et
    finir avec l'image de la frontière passoire. Quel que soit les aéroports, les
    Beatchs et les frontières terrestre, que nous étions nous même témoins. Les
    agents prennent les services publique comme un acte de gagne pain, par un simple
    geste de mettre la main dans la poche, l'agent vous laisse passer,. sans
    identifier de qui s'agit-il ? Au niveau des frontières terrestres, le travail se
    fait que dans journée, le soir tout le monde rentre a la maison y compris les
    policiers. c'est  l'exemple du cas vécu  a la frontière du Kamako : qui est un
    village du Kasaï-occidental dans le territoire de Kamonia à quelques kilomètres
    avec l'Angola où se trouvent un marché dans la zone neutre entre l'Angola et la
    République Démocratique du Congo.
    5.3.1. L'immigration clandestine preuve de l'insécurité
     
    La perméabilité des frontières permette l'exode où l'entrée facile des
    immigrants . En prenant l'exemple de la population rwandaise au du nord et sud
    Kivu qui atteignait parfois 200hab/km² à la fin des années 80 ; cette forte
    densité de la population rwandaise sur le territoire congolais à entraîné
    l'expansion d'une forte nombre de la population Rwandaise sur le sol congolais
    qui a bénéficier de l'intégration administrative.
     
    Cette présence rwandaise intégrée constitue, un appel pour d'autre immigrant qui
    ne serais pas reconnaissable dans cette masse déjà intégré. Celle ;ce fait
    facilement par rapport à d'autres pays où ils rencontrent des obstacles dus au
    statut d'étranger. Une fois sur terrain, il est difficile de distinguer les
    immigrants des années 30, des réfugiés politiques des années 60 et ceux des
    immigrants clandestins récents. En plus des caractéristiques morphologiques  qui
    augmentent la ressemblance entre eux et ipso facto le contraste avec les
    bantous. La faiblesses  de l'administration leur a facilité la tâche.
     

    Chapitre III : La Question de la frontière congolaise au Kwango
     
    Dans cette étude qui porte sur les frontières congolaise aujourd'hui. Analyse
    des opinions publiques congolaises face au différend frontalier Angola-R.D.C.
     
    De prime abord, nous chercher à comprendre au juste cette situation préoccupante
    au plus haut point pour le peuple congolais dans la mesure où elle touche, à
    l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation ; et la vie des
    populations qui y habitent.
    Certes, notre chapitre traite la question de la frontière Angola-R.D.C : la
    situation descriptive des bornes, l'emplacement des bornes, la morphologie du
    territoire du Kahemba et du groupement de Shayimbwanda. Les détails sur les
    quelques point cité ci-haut et les carte de Kahemba sont en annexe.
     
    III.1. Morphologie du territoire du Kahemba
     
    Le territoire du Kahemba a été crée par l'ordonnance n°66 du 22 août 1922
    modifiée par celle n°21/63 du 02 février 1954.
     
    III.1.1. Situation géographique
     
            Le territoire du Kahemba, est limité au nord par les territoires de
    Feshi et de Gungu, à l'ouest par le territoire de Kasongo-Lunda et à l'est par
    le territoire de Tshikapa au sud et au sud-est par la République d'Angola.
     
                Le territoire est subdivisé en trois secteurs (Bangu, Bindu,
    Kulindji) et trois chefferies (Muloshi, Mwendjila, Mwamushiko) quarante-neufs
    groupements, 1.250 villages, une cité, chef-lieu du territoire comprenant huit
    quartiers, cent-vingt rues ainsi que quatre postes d'encadrement administratif.
     
               La population de Kahemba est estimée à 267.380 âmes, vivant sur une
    superficie de 20.000km² soit une densité de 12 habitants par km².
                Il règne dans Kahemba le climat tropical humide caractérisé par
    l'alternance de deux saisons, humide qui va du mois de septembre au mois d'avril
    et sèche qui va de mai à août.
    Sur le plan ethnographique, Lunda, Tshokwe et autre composent le
    territoire.([53]) 

     
    III.2. La morphologie du groupement de Shayimbwanda
     
    III.2.1. Shayimbwanda
     
    Shayimbwanda est à la fois un village et le chef-lieu du groupement du même nom
    dans la chefferie Mwamushiko.
    Shayimbwanda est identifié au ministère de l'intérieur, secrétariat général,
    direction des entités décentralisées, dans le document « nomenclature des
    provinces, districts », signé le 18 avril 1991 par le secrétaire général du
    ministère, M. DINKULU MAKONDA.
    Shayimbwanda est peuplé de près de 2333 habitants de l'ethnie Tshokwe.
     
            Le groupement est dirigé depuis 1987 par le chef Marcel TSHITSHIKALI
    MUATUNDA alias Shayimbwanda. Village situé aux environs 4 kilomètres de la borne
    dite 21.
     
    III.3. La question frontaliers
     
              Dans cette partie d'étude, nous allons plus nous référer aux travaux
    effectuer sur terrain par les sous commissions de la commission parlementaire
    dénommé « commission Lumbala » qui nous  permes de relever les points de vue
    ci-dessous :
     
                Pour l'administration de territoire assistant de Kahemba en charge
    de questions politiques et administratives affirme « que les angolais sont bel
    et bien sur le territoire congolais, ils ont érigé leurs barrières dont l'une
    est à la source de la rivière Kakamba allant du sud au nord, et l'autre entre
    les villages Shakadiata et Shawono.([54])
     
                  Pour le chef coutumier NGANASANZA KAVULA, « les angolais avaient
    occuper treize localités du groupement Shayimbwanda.
    Il s'agit notamment des localités de Shakadiata Shahono, Shahingi, Kabenge,
    Khamufuka, Kambangunzi, Tshakala, Shayimbwanda, Shashidi, Kalumbandi,
    Shatshindingi et Sholomoke ». A près la fin d'une mission de la commission mixte
    R.D.C-Angola en février 2007, le gouverneur de Lunda Norte ordonne à ses
    militaires de quitter neuf de ces villages congolais occupés rapporte la
    Commission et poursuit :
     
    A ce jour, les angolais gardent sous leur contrôle les localités de
    Shayimbwanda, Shakadiata, Shahingi, Shalomoke et la source de KakambA. Le chef
    coutumier NGANASANZA KAVULA ajoute qu'au moment où il était contraint par les
    angolais de quitter sa maison, un groupe de militaires angolais a traversé la
    rivière Kongolo et Bivouaque et, c'est à 2 kilomètres du chef lieu du groupement
    Mwanushiko que se trouvent la barrière.
     
                    Pour les militaires des FARDC, trouvés à Shashidi par la
    sous-commission IV Shashindi de la commission d'enquête parlementaire sur la
    situation à la frontière de la République Démocratique du Congo déclarent que
    l'occupation des localités congolaises par les Angolais été panifier juste après
    le départ des militaires pour le centre de brassage. Ainsi, profitant cette
    absence des hommes en uniformes, les angolais ont occupé audacieusement certains
    espaces sur le territoire congolais.
     
    Dans les contacts qu'ils ont eu avec les militaires angolais aux côtés desquels
    oeuvrent des démobilisés des FARDC, il ressort que cette situation serait connue
    des autorités gouvernementales congolaises de Kinshasa, qui les auraient
    empêchés d'attaquer les troupes angolaises positionnées à la barrière dans le
    but de ne pas envenimer la situation.
     
    Pour le chef d'antenne de l'ANR/Shayimbwanda, une réunion s'est tenue présidée
    par le surintendant J. CM Arthur. Prenaient part à cette réunion Mme Bela,
    administratrice du territoire de Lova tous, les chefs traditionnels partageans
    les limites naturelles-telles que les savanes Kanahungu, Kalumba, Somboka,
    Kamaka avec la République Démocratique du Congo à travers le groupement
    Shayimbwanda. Ces savanesn côté Angola, sont sous contrôle des chefs
    traditionnels Kambangundji et Shapidi. Un seul point figurait à l'ordre du jour
    de cette réunion, à savoir : comment chasser la population de Shayimbwanda ? et
    des lieux où elle vit, où alors, que faire pour que cet espace devienne partie
    intégrante du territoire Angolais ? A l'issue des échanges, deux stratégies ont
    été arrêtées par les Angolais ayant pris part à la réunion. Ces stratégies
    sont :
    1.    Dépêcher un émissaire angolais, en l'occurrence le chef traditionnel
    Shapidi, auprès du chef de groupement Shayimbwanda, aux fin de négocier avec lui
    qu'il accepte de faire partie du territoire angolais ;
    2.    Agir militairement pour occuper de force l'espace convoité. Les
    négociations entreprises par le chef traditionnel angolais Shapidi échoua, les
    angolais choisissaient l'usage de force pour assouvir leurs instincts
    expansionnistes par l'occupation de plusieurs villages congolais dans le sud du
    territoire de Kahemba.
     
    III.4. La situation à la frontière R.D.Congo-Angola
     
    Dans le même ordre d'idée que le paragraphe suivante;toujours  dans souci de
    mener à bien notre travail, notre source d'information  est  « la commission
    d'enquête parlementaire » sur la situation à la frontière de la République
    Démocratique du Congo, qui avaient pour mission de rechercher les bornes, de
    prélever leurs coordonnées géographiquement, de s'entretenir avec la population
    et les autorités administratives.
     
    III.4.1. La sous-commission KADIBALA BORNE 23
     
    A la borne 23 la sous-commission a prélevé les coordonnées géographiques
    ci-après :
     
    1.    Taille : trois dm soit : 30cm
    2.    Latitude sud : 07°00'00
    3.    Longitude Est : 019°34'244.
    L'état de la borne est en délabrement très avancé. Le village est situé sur
    06°59' 028 de latitude sud et 019°34' 157 de longitude Est. Du côté Angola le
    village voisin de Kadibala c'est Tshilege, à environ 50km et, il n'existe pas de
    village Shayimbwanda en Angola.
     
    III.4.2. La sous-commission II Shayibwanda Borne 20
     
    Lors du survol, la sous-commission fait les constats ci-après :
     
    1. De la borne 23 à 20 en passant par les bornes 22 et 21, pas un village côté
    Angola le long de la frontière, la sous-commission à observe plusieurs villages
    le long de la frontière du côté nord. Toutes les personnes contactées
    soutiennent que, toutes les localités angolaises sont loin de la frontière du
    fait que la politique coloniale portugaise interdisait aux angolais de
    s'installer près de la frontière pour éviter tout contact avec les congolais.
     
    III.4.2.1. Les coordonnées géographiques des localités parcourues se présentent
    comme suite : 

     
    III.4.2.1.1. KADIBALA
     
    S 06°59'114'' de latitude S ;
    E 019°34'135'' de longitude E
    III.4.2.1.2. Les environs de la borne 20
    S 07° 00' 000'' de latitude S ;
    E 019°56' 799'' de longitude E
    III.4.2.1.3. SHAKADIATA
    S 07° 00'  000'' de latitude S ;
    E019° 50' 577'' de longitude E.
     
    III.4.2.1.4. SHAKOMBE
     
    S. 06° 56' 034'' de latitude S ;
    E 019° 48' 368'' de longitude E
    La borne 20 se trouverait dans une colline surplombant la rivière Tshitatshi,
    qui se jette dans la rivière Lushuku ; rendue inaccessible par les collines et
    la forêt dense qui caractérisent le site de la Lushiku.
     
    III.4.3. La sous-commission III SHASHIDI BORNE 21
     
    A la borne 21, la sous-commission fait les constats ci-après :
     
    1.    la dimension non conforme aux normes internationales des bornes de
    frontière, soit 1,40m de hauteur sur 1m² de base ;
    2.    inscription en portugais (Rép. Do Angola d'une part et Rép Do Zaïre
    d'autre part, Marco 21...) ;
    3.    Bivouac ; et derrière ce Bivouac le drapeau angolais est en l'air, une
    piste d'atterrissage pour hélicoptère et plusieurs hommes armées ;
    4.    les coordonnées géographiques prélevés sont les suivants :
    4.1.        Latitude : 7° 00' 05'' 36'' ;
    4.2.        Longitude : 19' 49'' 75''
    4.3.        Altitude : 901m
     
    La délégation présente sur le lieu confirment ce qui suit :
     
    1.      il y a la présence des hommes armés angolais sur le territoire
    congolais ;
    2.      les autorités politico-administratives de shayimbwanda, soit, le chef de
    groupement et tout son équipe : le commandant de la police, les chefs de poste
    d'antenne ANR et DGM, le chef d'encadrement administratif et les enseignant ont
    été chassés de force ;
    3.       déplacements de certains habitants vers les villages Shakombe et à la
    cité de Kahemba pour ne plus subir de fait de la part des nouveaux occupants.
     
    Au terme de ce chapitre qui à porter sur la question de frontière de la
    République Démocratique du Congo -Angola; nous pouvons relever ce suit et par
    rapport à confrontation des points de vue à celle de l'exécutifs national
    énoncer ci -dessus que ce qui est a la base de la question de frontière ; c'est
    le manque de cohérence et de précision dans les chefs congolais. 

     
     
    Chapitre IV : L'opinion publique congolaise sur le différend frontalier
    R.D.C-Angola
     
    La République Démocratique du Congo au travers ces députés nationales avaient
    dénoncé en février une incursion angolaise à Kahemba sud-ouest.
    Cette région est diamantifère et 11 de ses villages avaient été occupés par la
    force de sécurité angolaise.
     
    Luanda a rejeté ces accusations, affirmant que les populations congolaises
    s'étaient déplacées, ces dernières années sur le territoire angolais.
    D'où, rumeur et interrogations, le président de la République aurait lors de son
    séjour à Luanda entre les deux tours de l'élection présidentielle conclut un
    accord de cession de Kahemba à l'Angola ? ce que justifierait son silence ?

    Et, le premier ministre Antoine Gizenga ; qui se réserve comme ci qu'il a
    d'autres priorités que de s'occuper de l'occupation de Kahemba.
    Il en est de même pour tout l'exécutifs. Mais alors, faute d'information
    officielle, la rumeur prit donc le dessus, surtout le week-end du 3 au 4 mars
    2007. Une rumeur persistante avait secoué la population congolaise sur l'affaire
    Kahemba([55]).

     
    C'est ainsi que monsieur MBUSA NYAMWUISI, ministre d'Etat aux affaires
    étrangères et la coopération internationale et  monsieur Denis KALUME NUMBI
    ministre de l'intérieur, sécuritaire et décentralisation territorial  prenait
    parole pour éclairais l'opinion sur l'affaire « affaire Kahemba » .
    A la suite des déclarations contradictoires, rapportées par les médias nationaux
    et périphériques ; faites directement par des responsables gouvernementaux de
    notre pays ; et autres déclaration,  entre autre de députés de Kwango en
    rapports avec la situation dans le territoire de Kahemba dans le Bandundu.
     
    Alors pour nous, et ; en se référent d'abord à David EASTON qui définit le
    système politique comme « l'ensemble des interactions politiques constatés dans
    une société donnée ».
    Et ces interactions qui constituent elle-même un système de comportement affirme
    EPEE GABWA. Compléter par PARSONS «  la réalité sociale présente les caractères
    d'un système, pour interpréter et expliquer les phénomènes sociaux en une
    totalité »([56]). 

    Nous allons analysé des différents points de vis sur le différend frontalier
    R.D.C-Angola afin de dégager les ressemblances et les contradictions qui est à
    la base de notre étude et d'interpréter les caractères de notre système.
     
    IV.1. L'Analyse des opinions
     
    1.       En portant du rumeur selon laquelle une partie du territoire congolaise
    aurait été cédé ; du silence du 1er ministre et le refus d'ordonner les
    militaires d'attaquer les positions angolaises nous constatons ce qui suit :
    Pour nous, le silence du premier ministre traduit un piège à long terme pour ne
    pas affirmer à l'opinion médiatisée n'ayant pas l'information exacte, il ne
    pouvais pas prendre positions sans avoir l'exactitude de l'information enfin de
    n'être traité de tribal ;surtout à propos d'un sujet qui présente de
    delicatesse.

    2.       partant de la déclaration des autorités provinciale et locale,
    confronté à celle de députés nationaux : nous dégageons une nette ressemblance
    qui contredise totalement la position de l'exécutif. Et, l'exécutifs cet à son
    tour contredit au sujet déplacement de la population et a l'affirmation et
    infirmation de la présence de militaire angolais sur le territoire congolais.
     
    Nous sentons une cafouillage de l'information et d'exactitude dans leurs
    démarches(autorité provincial ;le pouvoir législative et l'exécutifs national).
     
    IV.2. L'analyse comparative des coordonnées géographiques des bornes
     
    Dans cette partie nous allons procéder à la comparaison de coordonnée
    géographique de la commission d'enquête parlementaire à celle recueilli  à
    l'institut géographique « protocole d'accord » sur les frontières de république
    démocratique du congo.
     
    IV.2.1.a. Borne 20 la commission d'enquête parlementaire ne la pas retrouver
     
    IV.2.1.b. Borne 20 coordonnées géographique du protocole de frontière du Congo
    belge s'annonce comme suite :
     
    Longitude  : 19° 56' 47'' 4'''
    Latitude     : 7°00'00''0
    Altitude     : 9 30, 0 m
     
    IV.2.a. Borne 21 coordonnées géographique de la CEP
     
    Longitude  : 19° 49' 75''
    Latitude     : 7° 00' 05'' 36'''
    Altitude     : 901 m
     
    IV.2.2.b. Borne 21 coordonnées géographiques du PFCB
     
    Longitude  : 19° 49' 10'' 2'''
    Latitude     : 7° 00' 00'' 0'''
    Altitude     : 968,5 m
     

    IV.2.3.a. Borne 22 coordonnées géographiques de la CEP
     
    Ø     La borne na pas été retrouver par la commission .
     
    IV.2.3.b. Borne 22 coordonnées géographiques PFCB
     
    Longitude  : 19° 42' 42'' 2'''
    Latitude     : 7° 00' 00'' 0'''
    Altitude     : 958,5 m
     
    IV.2.4.a. Borne 23 coordonnées géographiques de la CEP
     
    Longitude  : 019° 34' 244''
    Latitude     : 07° 00' 00''
    Altitude     :...................
     
    IV.4.b. Borne 23 coordonnées géographiques du PFCB
     
    Longitude  : 19° 34' 14'' 4'''
    Latitude     : 7° 00' 00'' 0'''
    Altitude     : 960,0 m
     
    Constat : pour la borne 21 nous remarquons que la longitude se différent, du
    point de vue seconde et latitude est égale sauf l'altitude de la borne qui est
    plus à l'intérieur de la République Démocratique du Congo d'une longueur de 67,5
    m.
     
    Pour la borne 23, la différence par rapport à la longitude et au niveau de
    seconde. Ce qui conduit à conclure que l'erreur peut être matériel.
     

    Pour nous
     
    1. La frontière entre la R.D.C et l'Angola, dans la partie du territoire de
    Kahemba se situe au 7ème parallèle ;
    2. Au regard des coordonnées géographiques du protocole de frontière du
    Congo-belge et de la commission d'enquête parlementaire, les bornes 20,21,22 et
    23 se trouvent sur le 7ème parallèle ;
    3. Il est incontestable que les villages concernés par le conflit frontalier
    avec l'Angola se situe entre la borne 20 et 21 et qu'il s'agit des villages
    congolais habités par des citoyens congolais ;
    4. Il est incontestable que les villages sont sous contrôles des forces
    angolaises ;
    5.Nous avons de difficulté à établirent qu'une partie du territoire   congolais,
    dans la province de Bandundu district du Kwango, territoire de Kahemba,
    collectivité et chefferie de Mwamushiko, groupement de Shayimbanda est sous
    contrôle d'un pays étranger, à savoir l'Angola qui y'a hissé son drapeau
    national. Cici, par rapport au 67,5m du territoire qui différencier les
    coordonnées géographique comparais ci-dessus ; qui pourrait être remise en cause
    pour la fiabilité de matériel utilisé.
    5.Nous disons élément que, par rapport a la logique et, bien que tout un village
    ne peut pas habiter sur une surface de 67,5 m la République Démocratique du
    Congo est occuper par l'Angola .


    Conclusion
     
    Au terme de notre réflexion sur les frontières de la République Démocratique du
    Congo aujourd'hui. Analyse de l'opinion publique congolaise face au différend
    frontalier R.D.C-Angola.
     
    L'objectif que nous nous étions assigné dans notre recherche, était de mener une
    analyse scientifique, dans une approche purement dialectique des circonstances
    liées à des contradictions de gouvernant congolais sur les différends
    frontaliers à la partie occidental  de la République et, de dégager la certitude
    et l'incertitude des opinions.
     
    Ce travail s'est voulu une modeste contribution à la problématique des
    frontières : la sécurisation, la perméabilité, les voyages clandestins, la
    mondialisation et tout circonstance lieu à la délimitation du territoire
    national.
     
    Pour mener à bien cette réflexion, nous avons fait recours à la méthode
    dialectique, appuyée par les techniques documentaires, d'observation directe et
    d'interview.
     
    Notre travail à comporte quatre chapitres :
    le premier chapitre sur les généralités ; le deuxième sur les frontières
    congolaises à l'heure d'aujourd'hui ; le troisième sur la question de la
    frontière congolaise au Kwango et en fin le quatrième chapitre s'est articuler
    sur l'opinion publique  Congolaise sur le différend frontalier République
    Démocratique Congo-Angola.

     

    Dans le cadre de notre hypothèse, et par rapport à notre problématique, celle de
    savoir :par quelle structuration l'opinion publique congolaise aller se referai
    pour le différend frontalier avec l'angola.
     
    Nous avons estimer que le différend frontalier, été de la compétence de
    différents ministères entre autre : de l'intérieur, de la coopération
    internationale, de la défense que l'opinion pouvait se referai . Soit, elle
    aller être fixée par une commission interministériel où par le porte-parole du
    gouvernement après le conseil de ministres.
     
    Certes, nous affirmons notre hypothèse et nous observons une certaine
    inconstante circulation d'information et la manque du contrôle successifs et
    cumulatifs, qui ne s'ordonnent pas entre eux de manière hiérarchisée.
     
     A tous les maux et multiples difficultés qui émaillent des frontalières de la
    République Démocratique du Congo aujourd'hui. Analyse de l'opinion congolaise
    face au différend frontalier R.D.C-Angola ; nous pensons que c'est à l'exécutif
    qu'incombe la responsabilité ; car, il n'a pu assurer ses responsabilités comme
    il se doit.
     
    Nous n'avons nullement la prétention d'avoir épuisé un thème aussi complexe
    comme celui-ci, ou d'avoir apporter des solutions exhaustives et définitives.
     
               Toutefois, la voie reste ouverte à d'autres chercheurs intéressés par
    le différend frontalier entre la R.D.C-Angola.

    Bibliographie
     
    A. OUVRAGES ET DICTIONNAIRES
     
    1.    BAUD, Bourgeat, S et Bras Catherine ; Dictionnaire géographie, Hartier,
    Paris 2003.
    2.    BENMESSAOUD TREDANO A, Intangibilité frontières coloniales et espace
    étatique en Afrique, Paris Bibliothèque africaine et malgache, 1989.
    3.    BRAECMAN, C, L'enjeu congolais, l'Afrique centrale après Mobutu, Fayard,
    France, 1999.
    4.    CHRETIEN, J.P, L'Afrique de Grands Lacs. Deux mille ans d `histoire,
    Flammarion,  Paris 2000.
    5.    ELIKIA M'BOKOLO, La civilisation ancienne des peuples des Grands Lacs,
    Rarthca, Paris, 1981.
    6.    HENSCH, L, Le roi ivre ou l'origine de l'Etat mythe et rites bantous,
    Callimand, Paris, 1972.
    7.    HERMET, G., BADIE, B et BIRNBAUM, P, Dictionnaire de la Science Politique
    et des Institutions Politiques, 5 éme  éd. Dalloz, Armand Colin Paris 2001.
    8.    ILIFE, J., Les africains, Histoire d'un continent,  Flammarion, Paris,
    1997.
    9.    KUYUNSA, B et SHOMBA, K, Initiation aux méthodes de recherche en Sciences
    Sociales, PUZ, Kinshasa, 1995.
    10.           LACGER, L, Le Rwanda moderne, éd. Grands lacs, Luxembourg, 1939.
    11.           LACOSTE, Y, de la Géopolitique aux paysages, Amand Colin, Paris,
    2003.
    12.           Larousse, Encyclopédie trois volumes, éd. La rousse, Paris , 1973.
    BOUDON, R. ; et BOURGE AT.S et BRAS CATHERINE, Dictionnaire géographique,
    Hartier, Paris, 2003.
    13.           MAURY, M.J, Frontière orientale du Congo - belge, du Tanganyika au
    lac Albert, Van Buggen houdt, Bruxelles, 1912.
    14.           MERTON, R.K, Elément de théorie et de méthode sociologique
    éd.Plan, Paris, 1965.
    15.           NDAYWELL I, Histoire du Zaïre de l'héritage ancien à l'âge
    contemporain, Louvain la neuve, Duculot-Afrique édition, 1997.
    16.           PAULET, J-P, Synthèse de la géographie, Armand Colin, Paris, 2004.
    17.           Roland Pourtier ; carré géographique Afrique noirs, Hachette,
    Paris, 2001.
    18.           VELLENT, J.L , Note sur le Lunda et la frontière Luso - africaine
    ( 1700 - 1900 ) in étude d'histoire africaine,  Lubumbashi, 1972.

    II. REVUES ET AUTRES PUBLICATIONS
     
    1.    htpp:// fr.allafrica.com/stories/2007 0312301.html
    2.    http : / /www.techno -  science.net / ?onght = glossaires & définition =
    2601
    3.    http : // www. Les  aftonline.net/Phil.phP, Id = 1014
    4.    http : // www.espacestempemb.net/document 842.html
    5.    http : www. Le  soft.net
    6.     http://www.digital.Congo.net
    7.     http://www.le  pharerdc.com/www/index-vieuphp?storyID=2478 rubrique ID=4.
    8.     http://www.LOSAKO.afriblog.com/archives/2007/0324/5057047.htm
    9.     http://www.société civile.cd.mode/3329.
    10.      http://www.udps.org, udps,
    11.      http://www.udps.organisation/textes-forum/opula-150800.html.
    12.      http://www.unesco.fr(info/new-inter, 2007 0247.htm238 « Atlas de
    l'immigration en France » Gérard Noriel édition autrement, 4ème trimestre, 2002.
    13.     Microsoft Encarta â2006 ( DVD ) Microsoft Corporation 2005 Frontière
    14.     OPULU, A ; Textes - forum, http : www.udps.org/1500800 htm.
     
    III. TEXTES LEGAUX ET RAPPORT OFFICIELS
     
    1.    Administration belge, Rapport sur l'administration du Congo-belge, Rwanda,
    Urundi,  ministère des colonies, Bruxelles, 1953.
    2.        Administration coloniale, Protocole de frontière du Congo-belge,
    Rwanda, Uganda, 1920-1925.
    3.    Commission d'enquête parlementaire, « Rapport sur la situation à la
    frontière de la République Démocratique du Congo, territoire de Kahemba,
    district du Kwango, province de Bandundu », Assemblée Nationale, Kinshasa, 2007.
    4.    Communautés Hutu et Tutsi « mémorandum » hHp :
    www.129194.252.80/catfiles/065b. Pdt, Goma, 1993.
    5.    Groupe parlementaire du KWANGo, Déclaration politique à l'invasion et à
    l'occupation d'une portion de la République Démocratique du Congo dans le
    territoire de Kahemba, Assemblée Nationale, Kinshasa, 2007.
    6.    MINISTERE DES COLONIES, « Rapport sur l'administration belge du Rwanda -
    Urundi pendant l'année 1935 » Bruxelles, Etablissements Généraux d'imprimerie,
    1936.
    7.    Ordonnance N°39 du 26 mai 1925, « obligation de se présenter au poste
    administratif le plus voisin du passage de la frontière » supplément au bulletin
    officiel, Usumbura, 1925.
    8.    Protocole de frontière, « Tronçon 24° méridien Luao ». Protocole du 18
    septembre 1915.
    9.    Protocole de frontière, B. tronçon Kasaï, convention du 25 mai 1981, acte
    4 du 30 juin 1923 convention de Saint Paul de Loanda du 22 juillet 1927.
     
    Cours
     
     
    1.    EPEE GABWA, analyse de système, cour de 2ème licence, SPA, UNIKIN,
    2006-2007.
    2.    OMASOMBO Tshonda, Méthode de travail scientifique, Note de cours de G1
    SPA, Inédit, F. SSAP, Unikin 2001 - 2002.
     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    ANNEXES

    La question de la Frontière Congolaise au Kwango
     
    Par rapport au protocole de description du 10 décembre 1925 suite à l'acte 4 du
    30 juin 1923 sur le tronçon Kwango s'annonce de la manière ci-après :
                    
    Le confluent de la tungila, la frontière suit le thalweg de la rivière Kwango
    jusqu'au confluent de la rivière kwilu.
    Dans le Kwango il y a une petite île en aval près de la Iengo sans population,
    qui appartenais au Portugal, toutes les autres île  disparaissais pendant la
    saison des pluies.
     
    Situation descriptive des bornes
     
    Le thalweg de la rivière kwilu depuis sa rencontre avec la rivière Kwango
    (Luango), jusqu'au confluent de la Lubizi et de la rivière kwilu, le Thalweg de
    la rivière jusqu'à son point d'intersection avec le prolongement d'une droite
    passant par les bornes n°41 et 42 ; une droite joignant ce point à la borne 41
    en passant par la borne auxiliaire 42. La borne 41 est située sur le monticule
    élevé de Kilambo  au sud du confluent de la Lubizi  et de la Tshya, à 1050
    mètres de la borne 42 et à 587 mètres au nord du parallèle Noki ; une droite,
    joignant la borne 40 à la borne 39, situé sur le monticule Suzy, pointe rocheuse
    immédiatement au sud d'un autre monticule rocheux appelé Simba (SUZI et Simba
    émergent de la  plaine) à environ 8100 mètres de la borne 40 et à 134 mètres au
    nord du parallèle ;
     
    Une droite, joignant la borne 39 à la borne 38a, borne intermédiaire dans
    l'alignement 39-38, située sur la pente sud du mont Lopa, au nord du poste
    portugais de Sacondica et à environ 17.290 mètres de la borne 39 ; une droite,
    joignant la borne 38a à la borne intermédiaire dans l'alignement 39-38, située
    sur la pente sud du mont Lopa, au nord du poste portugais de Sacondica et à
    environ 17.290 mètres de la borne 39 ; une droite, joignant la borne 38a a la
    borne 38, située sur le monticule de Tolula au sud de la rivière Tsanga  à 6.209
    mètres de la borne 38a et a 638 mètres au sud du parallèle ;
     
    Cette droite reliant la borne 39 à la borne 38, passe par le bord sud de la
    crête boisée Mukunduku ;
    Une droite, joignant la borne 38 à la borne 37, située sur le bord Est du
    plateau de Kimbele, à environ 6.800 mètres de la borne 38 et à 1035 mètres sud
    du parallèle de NOKI ; une dro...






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