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Caractéristiques des provinces pétrolières nord- américaines

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par Christian Kambale Kangano
Université de Kinshasa RDC - Gradué en sciences géologiques 2011
  

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Chapitre III : CONSIDERATIONS ECONOMIQUES

ET ASPECT SECURITAIRE DE

L'EXPLOITATION DE GISEMENT DU

PETROLE DE L'AMERIQUE DU NORD

III. 1: Considérations économiques

La production des États-Unis, qui a débuté dès 1860, s'est longtemps identifiée à la production mondiale dont elle a représenté plus des deux tiers jusqu'en 1930. Depuis lors, l'exploitation pétrolière américaine n'a cessé de décliner. La production cumulée des États-Unis représente environ 20 % des 192 Gt qui avaient été produites dans le monde en 2006, mais à cette date, sa contribution à la production mondiale n'était plus que de 8%. L'histoire pétrolière des États-Unis est ponctuée de quelques dates importantes :

- 1948 : années à partir de laquelle ils sont devenus importateurs de pétrole leur production intérieure ne satisfaisant plus leur propre consommation ;

-1975 : année où ils perdent leur rang de premier producteur mondial au bénéfice de l'ex U.R.S.S ;

Durant la période 1900 à 1938, le monde du transport pétrolier est marqué par l'émergence des États-Unis comme leader mondial, la restructuration du marché face à la forte hausse de la demande et l'évolution majeure de la forme de la coque des pétroliers.

La domination des États-Unis sur le marché survient à partir des années 1920, lorsque la consommation d'énergie par pétrole commence à remplacer sérieusement le charbon. Ce changement survient d'abord sur le continent américain vers lequel est alors dirigé la majeure partie de la production mondiale, en particulier du Venezuela. C'est ce continent qui a alors la principale influence sur la conception des pétroliers. En Europe, la Première Guerre mondiale détruit une bonne partie de la richesse et empêche une croissance similaire à celle des États-Unis. De plus, la révolution soviétique de

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1917 entraîne la nationalisation des ressources pétrolifères de Bakou qui deviennent réservées quasiment exclusivement à un usage interne à l'URSS.

III.2 : Aspect sécuritaire de l'exploitation de gisement du pétrole Nord-Américaine : Problèmes environnementaux

La mondialisation favorise la destruction de l'environnement, la dictature des marchés financiers, l'écrasement des plus faibles et de conduire à une uniformisation destructrice des identités culturelles.

La production énorme de gaz à effet de serre de l'Amérique du Nord contribue à l'altération du climat mondial. La croissance économique et la population de l'Amérique du Nord sont des facteurs clés de ses défis environnementaux. Avec seulement 5,1% de la population mondiale, l'Amérique du Nord consume un peu plus de 24% de l'énergie primaire mondiale. La consommation d'énergie par habitant au Canada et aux États-Unis a augmenté depuis 1987, avec un total en hausse de 18% : le secteur des transports aux États-Unis est le plus grand consommateur d'énergie de la région. De 1987 à 2003, les émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles en Amérique du Nord ont augmenté de 27,8%.

L'Amérique du Nord est un leader en matière de recherche et de publications environnementales. Elle intègre le public dans le processus de prise de décision et lui fournit un accès aux informations environnementales. Une base réglementaire solide depuis les années 1970 et des programmes innovants basés sur le marché ont fourni des mesures incitatives pour contrôler la pollution et conserver les ressources naturelles. Cependant, selon l'ONU, beaucoup des problèmes environnementaux de l'Amérique du Nord sont ceux d'une société qui connaît la réussite technologique mais apprend qu'une consommation sans limite n'est pas durable éternellement. D'autres problèmes clés sont l'extension urbaine anarchique et la quantité et la qualité de l'eau douce.

Ces avertissements figurent dans le rapport global Outlook 4, GEO-4, le plus récent d'une série de rapports phares du Programme

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des Nations Unies pour l'environnement, basé à Nairobi. GEO-4 est publié Vingt ans après que la Commission mondiale pour l'environnement et le développement (la Commission Brundtland) ait produit son rapport séminal, Notre futur commun. Dans GEO-4 on a décrit les changements intervenus depuis 1987, on a évalué l'état actuel de l'atmosphère mondial, la terre, l'eau et la biodiversité, et l'on a identifie les priorités d'action. Dans GEO-4 on a salué les progrès du monde dans le traitement de certains problèmes relativement simples, l'environnement étant aujourd'hui beaucoup plus présent dans les politiques partout dans le monde. Mais malgré ces avancées, certains problèmes persistent pour lesquels les mesures et les arrangements institutionnels actuels se sont systématiquement montré insuffisants et pour lesquels des solutions sont encore en cours d'élaboration.

Ne pas traiter ces problèmes persistants peut selon le PNUE anéantir tous les progrès accomplis pour les questions plus simples et menacer la survie même de l'humanité. Selon le rapport, «Aucun des problèmes majeurs soulevés dans Notre futur commun ne connaît de prévisions d'évolution favorables.» Mais, il insiste : «L'objectif n'est pas de présenter un scénario catastrophe, mais un appel urgent à l'action.» La menace de changement climatique est désormais urgente. Pour limiter les effets du changement climatique à un niveau gérable, certains experts ont proposé que la température globale ne dépasse pas la moyenne de 2°C les niveaux préindustriels. Pour atteindre cet objectif, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront atteindre leur maximum avant 2025, et enregistrer une baisse allant jusqu'à 50% d'ici 2050, par rapport aux niveaux de 1990. Ceci implique une réduction des émissions de 60-80% d'ici 2050 dans les pays développés. Si les pays en développement acceptent des engagements en matière de réduction des émissions, ils devront également réduire leurs émissions de façon significative. Des négociations doivent commencer en décembre pour établir un traité qui remplacera le Protocole de Kyoto, l'accord international sur le climat qui oblige les pays à contrôler les émissions anthropogènes des gaz à effet de serre.

Bien que les pays en voie de développement soient exemptés d'engagements en matière de réduction des émissions, une pression croissante pèse sur certains pays à l'industrialisation rapide. Le

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rapport. GEO-4 souligne que le changement climatique est une «priorité mondiale» exigeant une volonté et un leadership politiques. Il relève cependant un «manque remarquable d'empressement» et une réponse mondiale «terriblement inadéquate». Plusieurs pays hautement polluants ont refusé de ratifier le Protocole de Kyoto. D'après ce rapport. Certains secteurs industriels qui étaient défavorables au Protocole de Kyoto ont réussi à annihiler toute volonté politique de le ratifier». On exige des transformations fondamentales des structures économiques et sociales dont des changements dans le style de vie.

Malgré la hausse de la consommation d'énergie, l'Amérique du Nord a fait des progrès pour mieux utiliser l'énergie même si les améliorations dans ce domaine sont liées en partie à l'externalisation de certaines activités industrielles. Mais les gains en matière d'efficience énergétique ont été compensés par l'utilisation des véhicules plus grands, des normes peu restrictives en matière d'économie de carburant et une augmentation de la quantité de voitures et des distances parcourues.

Alors que la production énergétique totale augmentait dans les deux pays d'Amérique du Nord, la production pétrolière aux États-Unis a entraîné une dépendance croissante envers le pétrole importé. Des investissements importants ont été réalisés au Canada qui a doublé la production pétrolière à partir des sables pétrolifères. L'extension urbaine est toujours l'un des plus grands problèmes pour la région et a contribué de façon significative à la hausse du nombre de voitures, des kilomètres parcourus par les véhicules et de la longueur des routes goudronnées en Amérique du Nord au cours des Vingt dernières années. Les maisons et leurs emplacements sont devenus plus grands et le nombre moyen de personnes par foyer a diminué.

L'extension urbaine, une faible densité de logements autour des zones urbaines, s'est poursuivie sans fléchir au cours des Vingt dernières années. L'extension rurale ou exurbaine, caractérisée par des blocs de grands lotissements au delà de la limite urbaine, avec des durées de

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transport élevées pour rejoindre les villes, constitue une menace croissante pour les systèmes naturels et protégés.

L'extension exurbaine croissante et l'interface urbaine-rurale, où les systèmes sociaux et naturels se chevauchent et s'affectent les uns les autres, intensifient la fragmentation et la perte de forêts, de zones marécageuses et d'habitats.

La santé humaine souffre également, avec des niveaux d'ozone plus élevés dans ces banlieues immenses. Les déplacements à pied moins fréquents que dans les quartiers plus compacts contribuent à des problèmes de prise de poids et de diabète. Les conséquences sur la santé humaine des impacts environnementaux constituent un problème émergent. L'eau potable de la région est l'une des plus propres du monde dans l'ensemble, mais avec quelques variations sub-régionales. Les principales causes de dégradation sont les écoulements agricoles, les décharges des stations d'épuration des eaux usées et les modifications hydrologiques.

Des progrès considérables ont été accomplis pour protéger la qualité de l'eau contre la pollution ponctuelle, et la pollution diffuse, surtout en provenance des fermes, est maintenant une priorité dans les deux pays. Les installations d'élevage en claustration ont augmenté au cours des Vingt dernières années et constituent une source croissante de pollution diffuse liée aux nutriments lorsqu'une gestion inappropriée permet aux nutriments du fumier de pénétrer dans la terre et les nappes phréatiques. Environ 40% des grands estuaires aux États-Unis souffrent d'une eutrophisation grave en raison de l'enrichissement en azote. Selon le rapport GEO-4, le futur sera largement déterminé par les décisions que les individus et la société prennent actuellement : «Notre futur commun dépend de nos actions aujourd'hui, pas demain ou à un moment du futur». Pour certains des problèmes persistants, les dégâts peuvent déjà être irréversibles. Le rapport GEO-4 avertit que s'attaquer aux causes sous-jacentes des pressions environnementales affecte souvent les intérêts de groupes puissants capables d'influencer les décisions politiques. La seule façon de traiter ces problèmes plus difficiles exige de déplacer l'environnement depuis la périphérie vers le centre du processus de

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prise de décision : l'environnement pour le développement, et non un développement obtenu au détriment de l'environnement.

Quelques améliorations

> Les améliorations des performances environnementales de la production de pétrole à partir des sables pétrolifères (ce qui implique l'utilisation de grandes quantités de gaz naturel et d'eau entraîne des émissions importantes de gaz à effet de serre et endommage les forêts et la faune) risquent d'être compensées par une augmentation énorme de l'échelle des opérations. Au début de la décennie actuelle, la pollution atmosphérique a causé selon les estimations le décès prématuré d'environ 70 000 personnes par an aux Etats-Unis et d'environ 5 900 personnes au Canada. Le mercure émis lorsque le charbon est brûlé dans les centrales électriques entre dans la chaîne alimentaire et affecte les peuples indigènes du Nord plus que les autres populations de la région.

> En 2006, la Californie, le douzième plus gros émetteur de carbone du monde, a adopté la première loi aux États-Unis pour limiter les émissions de CO2.

> Le Canada a désormais trois des dix zones urbaines mondiales avec la plus grande extension : Calgary, Vancouver et Toronto. Aux États-Unis, les zones côtières ne couvrent que 17% du pays mais contiennent plus de la moitié de sa population. L'extension urbaine augmente et peut s'étendre sur 80 kilomètres vers l'intérieur. L'extension exurbaine affecte aussi l'eau : les surfaces dures la conduisent vers des drains et des égouts où elle ne peut pas remplir les nappes phréatiques et les écoulements suburbains qui contiennent de nombreux polluants. Plus de 500 espèces en danger aux États-Unis sont menacées d'extinction en raison de l'extension exurbaine et de

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l'interface urbaine-rurale. Les prairies disparaissent : les pâturages centraux d'Amérique du Nord sont considérés comme étant parmi les écosystèmes les plus menacés sur le continent, et au niveau mondial.

Si la priorité a jusqu'à présent été donnée au développement, souvent aux dépens de l'environnement, des efforts pour promouvoir la durabilité apparaissent dans les états, les provinces et les municipalités ainsi que dans le secteur privé et le bénévolat. L'un des exemples des méthodes employées pour limiter le changement climatique est la stratégie Smart Growth, avec une densité de peuplement de 48 personnes par hectare, une densité que l'on estime favorable aux transports publics. Ceci peut aussi être une façon de réduire les concentrations de polluants atmosphériques urbains traditionnels.

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"