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Analyse de la contribution des entreprises publiques béninoises dans la formation du PIB. Cas des entreprises du secteur portuaire et maritime

( Télécharger le fichier original )
par Expédit MADJRI
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Licence professionnelle en sciences économiques 2011
  

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REPUBLIQUE DU BENIN

UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI (UAC)

FACULTE DES SCIENCES

ECONOMIQUES ET DE GESTION
(FASEG)

Mémoire présenté en vue de l'obtention des crédits associés au diplôme de

LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCES

ECONOMIQUES

Option : Statistique et Econométrie

 
 

THEME

ANALYSE DE LA CONTRIBUTION DES ENTREPRISES

PUBLIQUES BENINOISES DANS LA FORMATION DU PIB :
CAS DES ENTREPRISES DU SECTEUR PORTUAIRE ET

MARITIME

André.

Maître

Présenté par :

K. AHOUANSOU Expédit. D. MADJRI

Sous la Direction de :

de stage Maître de mémoire

Mr. Chérif M. LATOUNDJI Dr. Yves Yao SOGLO

Directeur de la Direction de la Gestion et Enseignant à l'Université

du Contrôle du Portefeuille de l'Etat d'Abomey-Calavi(UAC)

Année Académique : 2010-2011

 

i

LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
N'ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI
IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS LES MEMOIRES.
CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME
PROPRES A LEURS AUTEURS
.

Je dédie ce travail

> A mon père AHOUANSOU Kouassi et à ma mère ASSOGBA Akouavi, vous dont les mains ne cessent de travailler pour nous, vos enfants. Que Dieu vous accorde une longue vie pour que vous jouissiez des fruits de vos soutiens moraux, matériels et surtout affectifs.

> A mes frères et soeurs, dont l'affection et le soutien ne m'ont jamais fait défaut.

> A mon amie KITIMACO Rachelle et à ses parents; pour le soutien affectueux dont je ne cesse de bénéficier de votre part.

> A tous les amis dont le soutien spirituel et physique ne m'ont aucunement manqué tout au long de ma formation.

ii

AHOUANSOU. K. André

iii

Je dédie ce mémoire

> A mon père Marcellin MADJRI et à ma mère Marie ACAKPO pour leur Soutien sur tous les plans. Que Dieu vous garde et vous bénisse, qu'il vous accorde une longue vie.

> A tous mes frères et mes soeurs, pour leur profonde affection fraternelle. Que ce

mémoire soit pour vous une source d'émulation et d'encouragement à la persévérance. > A tous mes amis et tous ceux qui témoignent d'une affection à mon égard, recevez à

travers ce travail l'expression de ma profonde reconnaissance.

Expédit .D. MADJRI

iv

Ce document n'aurait pas vu le jour sans l'assistance dévouée, technique, matérielle, financière et surtout la disponibilité d'un grand nombre de personnes à qui nous tenons à exprimer notre sincère gratitude :

> Au Professeur Magloire LANHA, Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) ;

> Au Dr. Yves. Y. SOGLO qui, malgré ses occupations scientifiques et administratives, a consacré son temps pour la supervision de ce travail.

> A M. Cherif LATOUDJI, Directeur de la Direction de la Gestion et du Contrôle du portefeuille de l'Etat (DGCPE), qui n'a manégé aucun effort pour nous accepter dans la structure dont il a la gestion;

> A M. Serge DEDJINOU, pour ses multiples conseils et suggestions sur tous les plans ;

> A M. Aristide DOSSOU-YOVO, chargé de l'exécution du PIP au MEF pour son aide indéfectible;

> A tout le personnel de la Direction Générale des Affaires Economiques et plus particulièrement à celui de la Direction de la Gestion et du Contrôle du portefeuille de l'Etat (DGCPE) pour leur franche collaboration. Notre reconnaissance va aussi à l'endroit de Messieurs. Valentin A. GNONLONFOUN (Chef Service Audit et Chef Service Etudes et Réglementation par intérim) et Epiphane AHOGLE en service à la DGCPE pour les multiples conseils et suggestions ;

> A tous les éminents enseignants de la FASEG pour leur volonté de faire des hommes utiles pour la nation;

> A tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la rédaction de ce document ;

> Enfin, aux membres de jury qui ont accepté d'apprécier ce travail, nous leur présentons nos sincères remerciements. Nous sommes persuadés que votre participation contribuera à l'amélioration de ce travail scientifique.

SIGLES ET ACRONYMES

CA

CNCB CNUCED CO COBENAM DGAE DGCPE DSRP

EBE FASEG FBCF FCFA

GSM MCA P A C PIB

RN SOBEMAP TVA UAC UEMOA VA

: Chiffre d'Affaire

v

: Conseil National des Chargeurs du Bénin

: Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement

: Contribution

: Compagnie Béninoise de Navigation Maritime

: Direction Générale des Affaires Economiques

: Direction de Gestion et du Contrôle du Portefeuille de l'Etat

: Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté

: Excédent Brut d'Exploitation

: Faculté des Sciences Economiques et de Gestion

: Formation Brute du Capital Fixe

: Franc de la Communauté Financière Africaine

: Global System for Mobile Communication

: Millénium Challenge Account

: Port Autonome de Cotonou

: Produit Intérieur Brut

: Résultat Net

: Société Béninoise des Manutentions Portuaires

: Taxe sur la Valeur Ajoutée

: Université d'Abomey-Calavi

: Union Economique et Monétaire Ouest Africain

: Valeur Ajoutée

vi

LISTES DES TABLEAUX ET DES GRAPHIQUES

Tableau 1 : Evolution des recettes de 2000 à 2009 16

Tableau 2 : Répartition par catégorie socioprofessionnelle de l'effectif du personnel de la

DGCPE 20

Tableau 3 : Le chiffre d'affaires au niveau des entreprises publiques 22

Tableau 4 : La valeur ajoutée au niveau des entreprises publiques 23

Tableau 5 : La contribution au niveau des entreprises publiques 25

Tableau 6 : Le Résultat Net au niveau des entreprises publiques 26

Tableau 7 : Résultats du modèle de régression linéaire 30

Liste des graphiques

Graphique 1 : Evolution du chiffre d'affaires des quatre entreprises de 1998 à 2010 23

Graphique 2 : Evolution de la valeur ajoutée de 1998 à 2010 24

Graphique 3 : Evolution de la contribution au budget de 1998 à 2010 25

Graphique 4 : Evolution du résultat net de 1998 à 2010 26

vii

SOMMAIRE

RESUME 1

INTRODUCTION 2

ANALYSE DU SECTEUR PORTUAIRE ET MARITIME DANS LE DEVELOPPEMENT

ECONOMIQUE DU BENIN 3

CHAPITRE I : ASPECTS THEORIQUES 5

SECTION 1 : PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE L'ETUDE 5

PARAGRAPHE 1 : Problématique 6

PARAGRAPHE 2 : Objectifs et hypothèses de l'étude 9

SECTION 2 : REVUE DE LITTERATURE 10

PARAGRAPHE 1 : L'entreprise 10

PARAGRAPHE 2 : Concept du PIB 13

CHAPITRE II : ASPECT EMPIRIQUE 17

SECTION 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL ET

METHODOLOGIE DE RECHERCHE 18

PARAGRAPHE 1 : Présentation de la structure d'accueil 18

PARAGRAPHE 2 : Méthodologie de recherche 22

SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS DU MODELE DE REGRESSION ET

RECOMMANDATIONS 30

PARAGRAPHE1 : Présentation des résultats et discussion 30

PARAGRAPHE 2 : Recommandations 32

CONCLUSION 34

REFERENCES BILIOGRAPHIQUES 35

ANNEXE 36

Analyse de la contribution des entreprises publiques Béninoises dans la formation du PIB: cas
des entreprises du secteur portuaire et maritime

RESUME

Les entreprises publiques du secteur portuaire et maritime à savoir : le Port Autonome de Cotonou (PAC), le Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB) ; la Compagnie Béninoise de Navigation Maritime (COBENAM) et la Société Béninoise des Manutentions portuaires (SOBEMAP), constituent l'une des sources de richesse dont nous disposons. C'est un secteur prestataire de services placé sous l'égide du gouvernement. L'étude a été faite en utilisant des outils d'analyse tels que : les statistiques descriptives et un modèle de régression linéaire pour expliquer le PIB dans le secteur tertiaire: De la statistique descriptive nous avons conclu que les entreprises du secteur, quelle que soit la période, participent à la croissance du pays. Aussi nous avons déduit avec le modèle de régression linéaire que la valeur ajoutée, à elle seule, permet de voir l'évolution de l'entreprise.

Par ailleurs les entreprises du secteur portuaire et maritime disposent des ressources humaines, matérielles et financières permettant d'assurer leurs missions. Ces dernières sont assurées par la réalisation de diverses activités. Ce secteur d'activités produit plus de la moitié des ressources dont dispose le Bénin pour ses besoins économiques.

Face à tout cela, pour garder ce secteur toujours en équilibre, le gouvernement béninois a mis en place des reformes pouvant lui permettre de mieux contribuer à la formation du PIB. Plusieurs organisations d'aide au développement sont aussi venues en aide au Bénin.

Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et MADJRI D. Expédit Page 1

Analyse de la contribution des entreprises publiques Béninoises dans la formation du PIB: cas
des entreprises du secteur portuaire et maritime

INTRODUCTION

Durant la période (1998 à 2010), la croissance du Bénin est remarquable grâce à un cadre macro économique de plus en plus organisé. Malgré cela, le Bénin n'a pas encore réussi à produire d'énormes richesses pour réduire significativement le niveau de pauvreté au sein des populations rurales.

Ainsi, la nécessité de connaitre les fondements de l'économie béninoise s'impose .Il faudrait signaler que, l'économie béninoise est fondée sur la fiscalité avec une diversification énorme des activités économiques des entreprises du secteur tertiaire afin de la rendre plus croissante, forte et plus durable. Plus de la moitié des ressources utilisées dans le pays provient de ce secteur, soit 54,4% qui contiennent, entre autres entreprises: le Port Autonome de Cotonou (PAC), le Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB), de la Compagnie Béninoise de Navigation Maritime (COBENAM) et de la Société Béninoise des Manutentions Portuaires (SOBEMAP).

Vu l'importance de ce secteur, les gouvernements successifs de notre Etat cherchent une méthode pour le redynamiser par de nombreuses reformes. Des projets d'aide au développement leur viennent aussi en aide comme le Programme Millenium Challenge Account en deux mil onze (2011), un programme américain qui exige diverses restructurations (l'acquisition et l'installation d'un système intégré de sécurité conforme aux normes internationales...) dans le secteur portuaire et maritime béninois, le principal tissu économique du pays.

Par ailleurs, il serait nécessaire d'évaluer la contribution de ce secteur public dans le relèvement économique du Bénin, vu l'énorme modification qu'il subit. C'est précisément ce qui l'originalité de notre thème.

Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et MADJRI D. Expédit Page 2

Analyse de la contribution des entreprises publiques Béninoises dans la formation du PIB: cas
des entreprises du secteur portuaire et maritime

ANALYSE DU SECTEUR PORTUAIRE ET MARITIME DANS LE

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DU BENIN

Après la crise économique des années 80, il a fallu au Bénin une longue période pour se réorganiser .Pour pallier ce problème beaucoup de réformes macro-économiques ont été mises en oeuvre, notamment, dans le cadre de l'amélioration des performances des entreprises publiques surtout dans le secteur portuaire et maritime. Ces restructurations ont, entre autres, permis à l'économie de retrouver son chemin de croissance.

En effet, le taux de l'importation du pays est plus élevé que celles des exportations. Le volume global de ses importations a augmenté en moyenne de 9,8% tandis que celui des exportations est de 3,5% au niveau du Port Autonome de Cotonou (PAC). Les exportations via le PAC ne couvrent qu'à peine 13% des importations en 2005 et la balance commerciale apparaît ainsi chaque année plus structurellement déficitaire1.Elles demeurent incontournables surtout avec le coton et couvraient en moyenne sur la période 2003-2005 plus de 77% des exportations du pays .La structure des exportations dénote de la très faible diversification de l'économie Béninoise et à travers cette forte orientation vers l'activité de négoce, de sa faible capacité productive .Elle s'est beaucoup développée grâce au Port Autonome de Cotonou notamment à travers l'exportation de produits classés « divers ». Ce Port est hors compétition au regard de ses concurrents car, il ne figure pas aujourd'hui parmi les vingt premiers ports africains de référence où sont classés : (Lagos, Abidjan, Tema et Lomé qui ferme ce classement).

Sur ce, les mesures de notre analyse ont visé entre autres à l'efficacité et à l'amélioration des performances du Port Autonome de Cotonou (PAC) ; la sécurisation de la zone portuaire ; l'allègement des coûts des faux frais ; la promotion du secteur privé dans les opérations portuaires ; et la promotion du guichet unique du PAC .En conséquence, l'autorité portuaire a été créée ; l'Etat béninois a concédé des activités relatives à l'aconage et à la manutention des conteneurs. En prenant en compte la population du Bénin, il est possible de distinguer le cas particulier des pays qui sont peu peuplés et ont une faible base nationale de services de transport, mais bénéficient d'une importante connectivité de transports maritimes en raison de leur situation de centres de transbordement. Actuellement nous n'avons pas assez de compagnies de transport maritimes. En effet plus le nombre de compagnies maritimes desservant les ports d'un pays donné est important et plus le nombre de services de ligne fournis est important, meilleur

1 «Agenda vers une économie émergente »rapport final décembre 2008

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

est l'accès de ce pays aux marchés internationaux. Il reste que pour le Bénin, l'amélioration du positionnement sur cet indice de connectivité des transports maritimes, qui nécessitera la réussite de la diversification de l'économie béninoise et l'augmentation des flux à l'export (flux sortants). La faiblesse de la base productive actuelle du Bénin et les caractéristiques de son commerce essentiellement à l'import sont un handicap et se reflètent sur son positionnement actuel sur la logistique internationale. Dans les années à venir, la compétition au niveau des PAC se jouera notamment par sa réussite aux projets portuaires que ceux-ci soient de modernisation ou de nouveaux ports. Ces entreprises du secteur portuaire et maritime participent à elles seules plus de la moitié du PIB donc il urge de l'améliorer étant donné que notre économie est basée sur notre fiscalité.

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

CHAPITRE I : ASPECT THEORIQUE

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

Dans ce premier chapitre, précisément à la première section, nous présenterons: la problématique, les objectifs les hypothèses et la revue de littérature.

SECTION 1 : PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE

L'ETUDE

La présente section abordera dans un premier la problématique et dans un second temps les objectifs, les hypothèses.

PARAGRAPHE 1 : Problématique

La littérature économique actuelle met un accent particulier sur le caractère global et intégré du développement qui par ailleurs, pourrait se définir comme une action permanente et dynamique visant le progrès à multiples dimensions de la vie de l'homme. Parmi les dimensions auxquelles s'intéresse le développement de tout peuple à travers le monde, une attention de plus en plus grande est accordée à l'économie parce qu'elle constitue la base de toute organisation et de toute action qui engendre le progrès et le mieux être de l'humanité. Néanmoins, cette économie reçoit des contributions de toute part, entre autres des entreprises publiques qui constituent les vecteurs de développement économique et social d'un pays. Après leur indépendance, la plupart des Pays en voie de développement ont connu une expansion rapide du nombre et de l'importance relative des entreprises d'Etat, tout particulièrement en Afrique (Dwight et al, 2008). Beaucoup de ces pays procèdent en dehors d'autres méthodes de recouvrement des recettes (l'exploitation des mines, des ressources naturelles etc.), par la création des entreprises afin d'augmenter le volume des recettes de l'Etat. Au Bénin ces entreprises publiques participent à plus de la moitié des ressources à la formation du Produit intérieur brut(PIB) suite aux différentes activités qu'elles mènent au sein des différents secteurs soit, 34 ,67% dans le secteur tertiaire, 13,29% dans le secteur secondaire, 34,27 % dans le secteur primaire et 17,78% pour les services non marchands2. Selon la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), soixante-quinze pour cent (75%) du commerce mondial en volume transitent par voie maritime. Ainsi, ce moyen se présente comme le seul mode de transport capable d'assurer à un coût attractif les échanges liés au commerce intercontinental. L'objectif primordial de toute entreprise étant la recherche du profit, il est important pour l'entreprise, de bien gérer toutes les ressources mises à sa disposition. Mais dans

2 Orientations stratégiques de développement du bénin 2 0 0 6 - 2 0 11

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

le cas des entreprises publiques, l'Etat poursuit d'autres objectifs que la maximisation des profits. Les gestionnaires de ces entreprises ont fréquemment pour instructions, entre autres, de maintenir leurs prix à un faible niveau pour permettre aux consommateurs d'accéder à leurs services, d'augmenter leurs effectifs au-delà du nécessaire, d'investir et de s'implanter dans des régions moins développées, etc.

Ainsi, au Bénin celles-ci exercent des activités, non seulement dans les secteurs de l'électricité, des transports, des télécommunications, des finances mais aussi dans les secteurs portuaires et maritimes qui sont l'une des branches du secteur tertiaire. Le produit intérieur brut(PIB) du Bénin est constitué de plus de la moitié des ressources provenant exclusivement du secteur tertiaire soit 54,4%3 dont 60% provenant du domaine portuaire, maritime et une gestion optimale s'avère donc nécessaire. Le secteur portuaire et maritime constituent donc un maillon essentiel pour l'économie béninoise avec des potentialités incommensurables que seules les réformes courageuses peuvent contribuer à éclore. Ce secteur est constitué du Port Autonome de Cotonou(PAC) l'un des plus grands ports de la sous région et qui entretient sans doute de très bonne relations commerciales avec l'Europe, l'Amérique du Nord, du Sud, l'Asie et fait de Cotonou une « ville entrepôt » générant une intense activité d'échanges. Il dispose aussi d'une manutention et de logistique, du Conseil National des Chargeurs du Bénin(CNCB), de la Compagnie Béninoise de Navigation Maritime(COBENAM) et de la Société Béninoise des Manutentions Portuaires (SOBEMAP) considérés comme poumon économique du Bénin de part son importance dans la mobilisation des ressources étatiques, le PAC a une capacité de chargement/déchargement d'environ 2,34 millions de tonnes par an. Le volume du trafic a augmenté plus vite que prévu pour atteindre un seuil de 3 millions de tonnes dès l'an 2000 et 4,35 millions de tonnes en 2003. Il dessert les pays de l'hinterland tels que le Mali et le Burkina Faso. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé notamment pour l'exportation de l'uranium extrait dans le nord nigérien. Malgré tout cela, ses infrastructures souffrent d'une faible profondeur d'eau (environ 10 m à marée basse) et il ne dispose pas d'un espace suffisant pour la manutention et le stockage des conteneurs, des marchandises. Il n'est pas capable d'accueillir et de gérer les plus grands navires de la génération actuelle. Il n'est pas avisé à des modèles de commerce et de transport en pleine mutation. Il est sur ce très mal équipé, et a un faible niveau de productivité. S'acheminant lentement du statut de

3 Conférence régionale sur l'investissement bâtiment et travaux publiques Afrique de l'ouest et centrale

4 Conférence régionale sur l'investissement bâtiment et travaux publique Afrique de l'ouest et centrale

5 Conférence régionale sur l'investissement bâtiment et travaux publique Afrique de l'ouest et centrale

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

service public vers des structures dites de "port propriétaire" (landlord port), il a toujours un temps de retard sur d'autres régions dans la modernisation de sa structure de gestion portuaire. Il convient alors à l'Etat, d'adopter un système de gestion moderne, fiable et des critères d'évaluation de leurs performances en vue de mieux contribuer à la croissance du PIB national. C'est dans ce cadre de modernisation que le gouvernement du Bénin en partenariat avec les Etats Unis d'Amérique a initié d'importants projets pour dynamiser et rendre compétitif son secteur portuaire et maritime. Au vu de tout ceci, plusieurs projets dont le Programme du Bénin pour le Millénium Challenge Account (MCA-Bénin) ont permis d'investir au port de Cotonou, 169, 447,000 dollars, soit 93 195 850 F CFA. Ces investissements visent à un accroissement des performances du port de Cotonou à travers l'amélioration du système de gestion à un renforcement des infrastructures, des équipements et par surcroît, contribuer à la réduction de la pauvreté au Bénin. Au nombre des ouvrages, infrastructures et équipements, on peut citer entre autres : l'acquisition et l'installation d'un système intégré de sécurité conforme aux normes internationales ; la construction et la réhabilitation d'ouvrage en mer et sur terre ; l'acquisition et l'installation d'une station de monitoring climatologique et océanographique ; la construction d'un quai en paroi moulée de 600 mètres de longueur avec une côte de dragage à moins de 15 mètres ; la mise en oeuvre du plan de zoning et de circulation, renforcement du système électrique et d'éclairage, lutte contre les incendies, la vidéo surveillance, la radiocommunication ; la promotion du guichet unique, l'acquisition d'un système intégré de gestion au port autonome de Cotonou. Il faudrait aussi, la mise en place d'une autorité responsable des performances globales du Port et aura autorité pour prendre les mesures nécessaires en vue de s'assurer que les divers opérateurs respectent les objectifs de performance technique auxquels ils seront tenus par contrat et prendre des mesures en cas de défaillance. La nécessité d'une coordination des partenaires de la communauté portuaire appelle à la redynamisation du comité de coordination et à la mise en place d'un observatoire permanent des performances de la chaîne portuaire.

La création d'une zone franche de stockage et de commercialisation des véhicules d'occasion permettra d'améliorer les performances de ces entreprises publiques et d'assurer une meilleure sécurité. L'encadrement des charges, l'amélioration des recettes de ces entreprises, l'assurance d'une bonne gestion des ressources humaines, la rentabilité de ses entreprises et l'augmentation de leurs capacités. Dans le domaine des transports maritimes, le Bénin a pris beaucoup de dispositions pour adapter ses procédures des droits de trafic au nouvel environnement sous-régional et international. A ce titre, toutes les procédures et structures

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Analyse de la contribution des entreprises publiques Béninoises dans la formation du PIB: cas
des entreprises du secteur portuaire et maritime

actuelles en matière de gestion des droits de trafic sont revues sur cette base. Quelle est l'apport des entreprises publiques des secteurs portuaires et maritimes dans la formation du PIB du secteur tertiaire ? Comment se forme le PIB dans le secteur tertiaire ? C'est pour tenter de répondre à ces interrogations que nous nous sommes proposé de travailler sur le thème : « Analyse de la contribution des entreprises publiques béninoises dans la formation du PIB : Cas des entreprises du secteur portuaire et maritime ». Nos objectifs et hypothèses se présentent comme suit:

PARAGRAPHE 2 : Objectifs et hypothèses de l'étude

1) Objectifs

L'objectif général poursuivi par la présente étude est d'évaluer la contribution des entreprises publiques du secteur portuaire et maritime dans la formation du PIB afin d'améliorer la croissance économique durant la période 1998 à 2010.

Pour atteindre cet objectif, il s'agira de façon spécifique :

> D'expliquer le PIB des entreprises du secteur portuaire et maritime ;

> D'analyser l'évolution de la contribution des entreprises portuaire et maritime à la formation du PIB du secteur tertiaire.

2) Hypothèses

Deux hypothèses ont été formulées en vue d'atteindre ces objectifs spécifiques:

> Le PIB du secteur est positivement expliqué par la VA des entreprises publiques ;

> Les entreprises portuaire et maritime contribuent plus à la formation du PIB du secteur

tertiaire.

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

SECTION 2 : REVUE DE LITTERATURE

PARAGRAPHE 1 : L'entreprise

La notion de l'entreprise n'est pas encore clairement dégagée, pas plus en droit positif qu'en économie politique. Il en résulte que « les auteurs ont donné de l'entreprise un grand nombre de définitions plus ou moins larges ». Nous proposons ainsi retenir les définitions suivantes.

1) Définition de l'entreprise

Selon F. Perroux, « l'entreprise est une organisation de la production dans laquelle on combine les prix des divers facteurs de la production apportés des agents distincts du propriétaire de l'entreprise en vue de vendre un bien ou des services sur le marché pour obtenir par différence entre deux prix (prix de revient et prix de vente) le plus grand gain monétaire possible ».

Selon H. Truchy, une entreprise est « toute organisation dont l'objet est de pourvoir à la production, à l'échange ou à la circulation des biens ou des services. C'est l'unité économique dans laquelle sont groupés et coordonnés les facteurs humains et matériels de l'activité économique.

Selon M. Masoin, « l'entreprise peut se définir comme une organisation dans laquelle un entrepreneur affecte, contre revenus, des facteurs de production à la production de biens ou des services destinés à l'échange en vue de la réalisation d'un profit.

En d'autre termes, nous pouvons définir l'entreprise économique (commerciale ou civile), comme tout organisme qui assure la production (de biens ou services) en réunissant ses trois facteurs (nature, travail, capital), en vue de l'échange et dans un but lucratif.

2) Le rôle de l'entreprise

L'entreprise que nous venons de définir ci - haut a trois rôles à jouer : le rôle technique,

économique et social.

V' Son rôle technique est de produire dans les meilleures conditions, suite à une bonne

organisation.

V' Son rôle économique est d'adapter la production aux besoins de la consommation.

V' Son rôle social est de repartir équitablement les revenus de la production.

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Analyse de la contribution des entreprises publiques Béninoises dans la formation du PIB: cas
des entreprises du secteur portuaire et maritime

3) Les sortes d'entreprises

Suivant la personnalité de l'entrepreneur, on distingue les entreprises privées, les entreprises publiques et les entreprises mixtes.

a) Les entreprises privées

Elles sont celles qui sont aux mains des particuliers et peuvent se subdiviser- en :

Entreprises individuelles : appartenant à une seule personne qui fournit le capital et est responsable sur tous ses biens ; comme avantages, l'entrepreneur étant libre et indépendant, consacre le maximum d'initiatives et tous ses soins à son entreprise ; contrairement aux inconvénients liés au développement limité par la capacité financière, recours limité au crédit (garanties).

Entreprises sociétaires : appartenant à plusieurs associés ; se divisent en sociétés civiles et sociétés commerciales ; les sociétés commerciales se divisent en sociétés de personnes et sociétés de capitaux.

· Sociétés de Personnes

- La S.N.C. (Société en Commandite Simple ) du fait de la responsabilité solidaire et illimitée des associés, cette forme de société présente la plus grande garantie aux tiers, ce qui facilite l'obtention de crédit ; mais elle ne convient qu'aux entreprises qui offrent peu de risques et qui ne nécessitent que des capitaux relativement peu importants.

- La Société en Commandite Simple : ce type convient à une compétence peu fortunée qui désire constituer une société ou quand il s'agit de développer une entreprise individuelle ; ses avantages et inconvénients sont ceux de la S.N.C. ; ajoutons que leur responsabilité limitée à leur mise et du fait qu'ils ne peuvent gérer la société, sont à la merci des commandités.

- La S.A.R.L. (Société à responsabilité limité): cette société permet à un nombre restreint de personnes de s'associer en limitant leurs risques à leurs mises, tout en ayant la possibilité de gérer l'entreprise. Cette forme de société rend le recouvrement au crédit difficile et ne convient également qu'aux entreprises relativement peu importantes. Ces groupements se rencontrent dans des domaines variés : production, consommation, crédit, agriculture, assurances, achats et ventes.

· Sociétés de Capitaux :

- La Société Anonyme en est le type. Au point de vue social, la S.A a permis l'accession des masses au capitalisme financier et donc la démocratisation de la propriété des entreprises; en dépersonnalisant la propriété, elle a dissous le sens de la responsabilité, tant dans le chef des

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Analyse de la contribution des entreprises publiques Béninoises dans la formation du PIB: cas
des entreprises du secteur portuaire et maritime

actionnaires qui se désentassent souvent de l'entreprise (laissant ainsi son gouvernement à quelques gros capitalistes) que dans le chef des gérants qui s'abritent derrière les décisions des assemblées dites générales (qui sont en fait réduites aux gros actionnaires).

- La Société Coopérative : du point de vue juridique, elle permet à des personnes de s'associer pour une durée facultative et moyennant des mises, souvent modeste, généralement pour bénéficier des conditions d'achat (coopératives de consommation) ou de crédit (coopératives de crédit) plus avantageuses. Il arrive aussi que ces sociétés soient constituées par une association de travailleurs afin de partager les profits (coopératives de production) ; mais si ces sociétés présentent l'avantage de réaliser une libre association, elles échouent souvent par suite de la difficulté de réunir un capital suffisant, de la difficulté d'obtenir du crédit, d'une direction manquant d'autorité et des compétences nécessaires, d'une discipline intérieure déficiente et d'un manque de réserves financières qui provoque, aux premières difficultés, la désagrégation de l'association. (Ces inconvénients sont surtout vrais pour les coopératives de production). Au point de vue économique, les Sociétés Coopératives sont des groupements qui peuvent très bien se constituer sous une autre forme juridique que la société coopérative. Cette dernière a surtout connu le succès au XIXe siècle, quand sa création n'exigeait pas d'autorisation contrairement à la S.A. Son avantage est que les gérants sont nommés à vie (comme aussi dans la S.P.R.L.) plus directement intéressés à une bonne gestion, du fait de leur responsabilité totale, ce qui constitue cependant, pour elle indéniable avantage. L'omnipotence presque absolue des gérants vis-à-vis des commanditaires d'où la naissance de conflits, reste son principal inconvénient.

b) Les entreprises publiques

Ces entreprises sont celles qui sont aux mains des pouvoirs publics. De manière précise, les entreprises publiques qui font l'objet de notre travail le PAC ; le CNCB ; la SOBEMAP et la COBENAM, sont des organismes de prestation de service appartenant à l'Etat, destinés à rendre des aides à l'Etat lui permettant la réalisation des bénéfices à verser à titre de dividendes. L'entreprise publique est tout établissement qui, quelle que soit sa nature est : - créée et contrôlée par les pouvoirs publics pour remplir une tâche d'intérêt général.

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

c) Les entreprises mixtes

Les entreprises mixtes sont celles dans lesquelles le capital et l'administration sont repartis entre des personnes de droit privé et des pouvoirs publics. Ce type intermédiaire entre l'entreprise privée et l'entreprise publique se justifie surtout dans les entreprises commerciales qui présentent un intérêt public. Il allie les avantages de l'entreprise privée, à la faculté pour les pouvoirs publics intéressés, d'un droit de contrôle et d'intervention dans la gestion.

PARAGRAPHE 2 : Concept du PIB

Selon le dictionnaire de politique économique le "Produit Intérieur Brut" est défini comme « étant la somme des valeurs ajoutées réalisées à l'intérieur d'un pays par l'ensemble des branches d'activités auxquelles on ajoute la TVA et les droits de douane pour une période donnée, indépendamment de la nationalité des entreprises qui s'y trouvent ». Il est constitué du produit intérieur marchand (biens et services échangés) et du produit brut non marchand (service fournis par les administrations publiques et privées à titre gratuit ou quasi gratuit)

Le PIB est l'une des mesures de la richesse créée, en général dans un pays et pour une année donnée. Il y a trois manières complémentaires de calculer le P.I.B. :

1) Optique production

On tient compte de la production des unités résidentes. Dans ce cas on a :

FIB au prix du marché = ? valeurs ajoutées + impôts sur les produits - subventions sur les produits

La valeur ajoutée par une entreprise se calcule en soustrayant la totalité des consommations intermédiaires (c'est-à -dire tous les achats faits à l'extérieur de l'entreprise et incorporés dans le produit fini) à la valeur de la production vendue. Faire la somme des valeurs ajoutées, c'est ajouter la production réellement réalisée par tous les agents économiques. Cela permet donc de connaître la production totale réalisée dans l'année. Cependant, les valeurs ajoutées sont évaluées aux prix de base, c'est-à -dire sans les impôts sur les produits dont, notamment, la TVA. Les valeurs ajoutées étant calculées hors taxes, il faut ajouter les impôts sur les produits pour avoir le PIB « aux prix du marché ». On soustrait le montant des subventions car ces subventions permettent aux entreprises de diminuer leurs prix.

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

2) Optique dépense

Dans ce cas, on tient compte de la demande adressée aux unités de production résidentes. PIB au prix du marché = Dépenses de consommation finale + FBCF + exportations - importations

En effet, la demande provient soit des unités résidentes pour la consommation ou pour l'investissement, soit des unités non résidentes (cette demande correspond donc à l'exportation qu'il faut ajouter à la demande intérieure). Cependant, une partie de la demande intérieure peut être satisfaite par des unités non résidentes (il s'agit donc des importations qu'il faut enlever de la richesse créée par les unités résidentes).

3) Optique revenu

Ici, on tient compte des revenus distribués par les unités de production résidentes.

On a:

PIB aux prix du marché = Rémunération des salariés + EBE (et revenus mixtes) + Impôts (sur la production et les importations) - subventions

En effet, toute la richesse créée est redistribuée sous forme de revenus primaires (salaires pour les salariés, EBE pour les sociétés, revenus mixtes pour les indépendants) ; la différence entre les impôts sur la production et les importations et les subventions correspond à une sorte de revenu primaire puisqu'elle est prélevée sur la valeur ajoutée créée comme la rémunération des salariés pour calculer l'EBE. Autre explication : les revenus primaires proviennent du partage de la valeur ajoutée calculée au prix de base; pour obtenir la somme des valeurs ajoutées au prix du marché, il faut rajouter à la somme des revenus primaires le supplément payé du fait de ces impôts (nets des subventions) sur la production et les importations.

Le produit intérieur brut, abrégé en PIB, est un indicateur économique utilisé pour mesurer la production dans un pays donné. Il est défini comme la valeur totale de la production de richesses (valeur des biens et services créés - valeur des biens et services détruits ou transformés durant le processus de production) dans un pays donné au cours d'une année donnée par les agents économiques résidant à l'intérieur du territoire national. C'est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de production économique annuelle ou simplement de production.

Il s'agit d'un agrégat des comptes nationaux, obtenu en additionnant des grandeurs mesurées par catégories d'agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques). Afin d'éviter que la même production entre plus d'une fois dans le calcul, ne font

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

partie du PIB que les biens et services finaux (c'est-à-dire la valeur ajoutée, soit les biens et services de consommation et les biens d'équipement), les biens intermédiaires de production étant exclus. Il sert souvent d'indicateur à l'activité économique d'un pays. (Adjovi E 2010) a faite une étude sur le thème : « politiques macroéconomiques au Bénin : progrès, limites et Perspectives». Au cours de la période sous revue, 2000-2009 suit à l'élaboration des stratégies de réduction de la pauvreté (DSRP) qui tire son essence des orientations définies dans la vision Bénin Alafia 2025. Des analyses ont été faites pour voire la situation macroéconomique du Bénin au cours de cette décennie dont la majeure partie à été consacré aux entreprises publiques béninoises qui contributions le plus à la formation du PIB. Ces le cas des entreprises du secteur portuaire et maritime dont les recettes sont essentiellement fiscaux et qui contribuent à plus de la moitié à la formation du PIB.

Ainsi, au plan budgétaire, le taux de pression fiscale s'est amélioré passant de 13,9% du PIB en 2000 à 16,1% en 2009. Par contre, les finances publiques se sont détériorées affichant un solde budgétaire de base qui est passé de 1,7% du PIB en 2000 à -4,2% du PIB en 2009, suite aux dérapages constatés au niveau des dépenses.

Dans le secteur réel, la décennie a été marquée par plusieurs crises d'ordre économique-énergétique ; alimentaire ; économique et financière internationale - auxquelles se sont ajoutés les mouvements sociaux répétitifs, et qui ont fragilisé l'économie béninoise, tant du point de vue de l'offre que de la demande. Entre autres, les performances ont été affectées avec le déficit de la balance courante qui s'est détérioré passant de -4,8% en 2000 à -10,6% en 2009. La croissance du PIB s'est aussi amenuisée, passant d'un taux de 4,2% en 2000 à 2,7% en 2009. Cette faible performance a été notée malgré les bonds de 2001 et 2008 avec respectivement des taux de 6,3% et 5% de croissance.

En ce qui concerne le financement, le Bénin bénéficie encore d'une viabilité de sa dette avec un taux d'endettement qui est passé de 74% en 2000 à 26,7% en 2009, bien en dessous de la norme au sein de l'UEMOA qui est de 70%.6

6 Politiques macroéconomiques au bénin : progrès, limites et perspective page 5

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

Tableau 1 : Evolution des recettes de 2000 à 2009

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Recette totales (Mrds FCFA)

266,1

281,1

318,2

342,9

351,4

383,4

417

548

581,3

575,8

Recette fiscale (Mrds FCFA)

234,1

247,3

282,5

307,2

311,4

334

378,9

446,7

512,2

500,4

Recette non fiscale (Mrds FCFA)

32,1

33,9

35,7

35,5

40

49,4

38,1

101,3

69,1

75,4

Taux de pression fiscal (% du PIB)

13,9

13,5

14,4

14,9

14,6

14,5

15,1

16,9

17,2

16,1

Source : Politiques macroéconomiques au bénin : progrès, limites et perspective

Les recettes totales sont passées de 266,2 milliards de FCFA en 2000 à 575, 8 milliards de FCFA en 2009, soit un accroissement de 116,3% en 10 ans. Les recettes budgétaires sont restées tributaires des recettes fiscales qui représentent plus de 80% des recettes totales sur les dix dernières années. Elles sont passées de 234,1 milliards de FCFA en 2000 à 500,4 milliards de FCFA en 2009, soit une hausse de 113,7%. Les recettes non fiscales ont connu la même tendance que les recettes fiscales avec toutefois un pic en 2007. Elles sont en effet passées de 38,1 milliards de FCFA en 2007 à 69,1 milliards de FCFA en 2008, soit une hausse de 81,4%. La hausse des recettes non fiscales enregistrée en 2007 est principalement imputable au relèvement par le Gouvernement des droits de licence GSM qui sont passés de 5 à 30 milliards de FCFA. La baisse du taux de pression fiscale en 2009 est principalement imputable aux effets néfastes de la crise financière et économique internationale.

En outre, selon les résultats de la Commission Nationale de Gestion de l'Impact de la Crise Financière et Economique Internationale sur le Développement Economique et Social du Bénin, la crise économique a induit une baisse de recettes budgétaires de 48,6 milliards de FCFA en 2009. Cette situation, couplée avec les répercussions des mesures prises par le Nigeria dans le cadre de la crise alimentaire de 2008 (réduction des taxes sur l'importation de riz entre autres et conséquences la dépréciation du naira, et le fléchissement de l'activité commerciale) sont les principaux facteurs responsables de la contreperformance enregistrée en 20097.

7 Politiques macroéconomiques au bénin : progrès, limites et perspective

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CHAPITRE II : ASPECT EMPIRIQUE

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

A travers ce chapitre ; il sera présenté dans la première section la présentation de la structure d'accueil et méthodologie de recherche puis dans la seconde la présentation des résultats et recommandations

SECTION 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL ET

METHODOLOGIE DE RECHERCHE

PARAGRAPHE 1 : Présentation de la structure d'accueil

La présentation de la DGCPE dans ses moindres détails s'articulera autour des points suivants : sa localisation géographique, son historique, son secteur d'activité, son effectif total et sa structure organisationnelle.

1) Historique

La Direction de Gestion et du Contrôle du Portefeuille de l'Etat (DGCPE) a connu plusieurs dénominations à travers le temps et au gré des changements intervenus dans les départements ministériels. En effet, le concept de suivi et d'assistance aux entreprises a été d'abord de la compétence de tout un ministère avant la tenue de la Conférence Nationale des Forces Vives de février 1990. C'est ainsi que de 1981 à 1984, le Ministère de l'Inspection des Entreprises Publiques et Semi-publiques (MIEPSEP) avait eu pour attributions essentielles D'aidé et d'assure une performance de la gestion de toute les entreprises publiques .En 1984, naîtra le Ministère de la Justice chargé de l'Inspection des Entreprises Publiques et Semi-publiques (MJIEPSEP).

Plus tard, au lendemain de la Conférence Nationale et à la formation du Gouvernement de transition en mars 1990, l'Inspection des Entreprises Publiques fut carrément détachée de la Justice car, elle n'avait rien de commun. En effet, dès l'installation du Gouvernement du renouveau démocratique après les élections présidentielles d'avril 1991, la branche de l'Inspection, est rattachée au Ministère de l'Industrie de l'Energie et des Entreprises Publiques (MIEEP) et au ministère du Plan et de la Restructuration Economique (MPRE). En outre les services de l'inspection sont fusionnés en un seul sous le non de « Direction du Contrôle et de l'Assistance aux Entreprises Publiques (DCAEP) »

Après les élections d'avril 1996, le département `'Inspection» a été placé sous la tutelle du Ministère du Plan, de la Restructuration Economique et de la Promotion de l'Emploi

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(MPREPE). La Direction perd alors l'une de ses attributions capitales qu'est le contrôle, au profit de la « Direction de l'Assistance aux Entreprises Publiques (DAEP) »

Pa ailleurs, les agents du département `'Inspection des Entreprises» étaient des assermentés pour l'accomplissement de leurs tâches parce qu'étant spécialement formés dans différents domaines (Audit des Entreprises, Révision Comptable et Commissariat aux Comptes, Analyse Comptable et Financière, Etude de Projets, Informatique de Gestion). En novembre 1999, avec l'avènement du Ministère des Finances et de l'Economie créé par décret 99-514 du 2 novembre 1999. La Direction du Suivi et de l'Assistance aux Entreprises Publiques prendra la suite de la Direction de l'assistance aux entreprises publiques et depuis l'or, elle est devenue une direction opérationnel de la Générale des Affaires Economiques. Mais la constance dans ces différents bouleversements réside dans le suivi de la gestion des Entreprises Publiques, Entreprises Semi-publiques et Offices.

Cependant, cette direction a poursuivie ses activités en vue d'améliorer les sociétés d'Etat et Office. Avec les reformes qui sont intervenue le 31 Août 2005 suite à l'arrêtés n°1102/MEF/DC/SG/SGM/DGE, la DSAEP qui apparaît comme un appendice du Secrétariat Général du Gouvernement. Ainsi, une bonne partie des tâches actuellement exécutées s'apparente au toilettage des dossiers relatifs aux entreprises à soumettre au Conseil des Ministres pour examen, et prend le nom de Direction de la Gestion et du Contrôle du Portefeuille de l'Etat (DGCPE).

2) Secteur d'activités

La DGCPE est l'ordonnateur des comptes spéciaux de sa direction. Elle assure également la cogestion desdits comptes avec le Directeur de l'Administration du Ministère et joue le rôle d'organe de certification des états financiers de synthèse des Entreprises Publiques, Semi-publiques et Offices encore dans le giron de l'Etat. Ainsi pour exercer à plein temps elle dispose d'un cadre de travail structuré facilitant par conséquent l'accomplissement de sa mission

3) Différentes missions

La Direction de Gestion et du Contrôle du Portefeuille de l'Etat ayant servi de cadre pour nos investigations et relevant de la Direction Générale des Affaires Economiques, une des directions techniques du Ministère, a pour mission :

« d'apprécier l'efficience de la gestion des Entreprises Publiques et Semi-publiques par rapport aux normes de gestions arrêtées à l'échelon national ou international ;

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de formuler toutes propositions ou recommandations de nature à améliorer la gestion administrative, financière et comptable des Sociétés et Offices ;

d'instituer, en rapport avec les Ministères et Autorités de tutelle des Entreprises Publiques et Semi-publiques, un système d'information et de documentation sur la gestion desdites entreprises ;

de faire procéder, par les Ministres et les Autorités de tutelle, aux redressements et corrections découlant des résultats du contrôle de gestion ;

d'assurer une assistance aux Entreprises Publiques pour le compte de l'Etat et du Gouvernement ;

de préparer et d'assurer l'exécution du programme de privatisation, en collaboration avec la Commission Technique de Dénationalisation ;

d'examiner toute question en rapport avec la vie des entreprises publiques et semi-publiques et faire des propositions au Ministre de l'Economie et des Finances ».

Tableau 2 : Répartition par catégorie socioprofessionnelle de l'effectif du personnel de la DGCPE.

Années

Catégories

2007

2008

2009

2010

2011

A1

06

06

08

08

07

A2

04

04

05

05

01

A3

02

02

01

01

00

B

01

01

01

01

00

C

01

00

02

02

02

D

01

01

00

00

00

E

02

01

01

01

01

Total

17

15

18

18

11

Source : Bureau des Affaires Financière de la DGCPE

4) Structure organisationnelle

Elle comprend trois services organisés en Divisions Spécialisées suivant les missions à accomplir et relayés par une Division des Affaires Administratives et Financières et d'un Secrétariat Administratif.

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a) Le Service des Etudes et de la Réglementation

Ce service est chargé entre autres : de la mise en oeuvre des programmes de privatisation et du suivi des contrats plans de redressement ; de la mise en liquidation des Entreprises Publiques en difficulté et du suivi des liquidations ; de la participation à l'élaboration et au suivi des contrats programmes ; de la réglementation du secteur des entreprises ; du respect des dispositions législatives ; de l'exploitation des dossiers de candidature aux postes de Commissaires aux Comptes ; de l'assistance aux entreprises publiques dans le choix des cabinets d'audit internationaux ; du suivi du mandat des membres des Conseils d'Administration et des Commissaires aux Comptes des Offices et Sociétés d'Etat ; du suivi des études relatives à la dénationalisation des Entreprises Publiques

.

b) Le Service de l'Audit

Comme son nom l'indique, le service de l'audit se charge de la réalisation des études diagnostiques et d'audits complets des Entreprises Publiques avec la collaboration éventuelle de Cabinets d'Audit nationaux ou internationaux ; du suivi de la mise en application des recommandations découlant des missions d'audit et de commissariat aux comptes dans les entreprises publiques ; de la restructuration et de la dynamisation des directions et services comptables, financiers et d'audit interne des entreprises publiques ; de l'élaboration des manuels de procédures ; de l'évaluation des entreprises et projets d'investissement ou de développement.

c) Le Service du Contrôle de Gestion

En ce qui le concerne, il assiste les entreprises dans les domaines de la conception, de l'organisation et au bon fonctionnement du système d'information de gestion, à la structuration des entreprises sur la base d'une décentralisation efficace de l'autorité, à une meilleure mise en place d'une comptabilité d'exploitation par l'élaboration des tableaux statistiques et de bord, à l'élaboration des études économiques et de projets de développement économique et industriel de même que leur suivi le cas échéant.

d) Le Bureau des Affaires Administratives et Financières

Cette division qui travaille en étroite collaboration avec le Service Administratif et Financier de la Direction Générale des Affaires Economiques a pour mission d'élaborer le projet de budget de la Direction en assurant la gestion des fonds spéciaux mis à la disposition de la Direction et la centralisation des besoins de tous les services, la coordination de la gestion des moyens matériels et de leur répartition, judicieusement, entre les différents services, d'assurer la gestion du personnel, des stocks de matériels et de fournitures.

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e) Le Secrétariat Administratif

Il assure les fonctions traditionnelles qui lui sont dévolues.

La mise en application des dispositions concernant la DGCPE passe par un personnel qui n'est pas des moindres, les uns nommés par Décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre de l'Economie et des Finances et, les autres, par Arrêté du Ministre de tutelle.

PARAGRAPHE 2 : Méthodologie de recherche

La conception et la réalisation de cette étude ont été faites suivant une démarche méthodologique dont les étapes sont les suivantes :

Outils d'analyses, variables, sources des données.

1) Outils d'analyses

Dans le cadre de notre étude, nous nous sommes intéressés à la contribution des entreprises publiques béninoises à la formation du PIB. Pour faire les analyses, nous allons utiliser des statistiques descriptives et un modèle de régression linéaire pour expliquer le PIB dans le secteur tertiaire.

a)

Tableau 3 :

Statistiques descriptives

Le chiffre d'affaires au niveau des entreprises publiques

 
 
 

Variables

Moyenne

 

CA PAC

13679,82

 

CA CNCB

3510,095

 

CA SOBEMAP

12416,14

 

CA COBENAM

705,3646

Source: sur la base des données recueillies

Nous constatons que sur ces treize dernières années, en moyenne, le PAC à côté de la COBENAM a réalisé le plus grand Chiffre d'Affaire (CA) soit (13679,82 contre 705,3646). Quant à la SOBEMAP et le CNCB, elles occupent respectivement la deuxième et la troisième place. Peut- on alors affirmer qu'au cours de ces treize ans le PAC a réalisé le CA le plus élevé ? Le graphe ci-dessous nous en dira plus.

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

Graphique 1 : Evolution du chiffre d'affaire des quatre entreprises de 1998 à 2010

20000

18000

16000

14000

12000

10000

4000

8000

6000

2000

0

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

CA PAC

CA CNCB

CA SOBEMAP CA COBENAM

Source : sur la base des données recueillies

Ce graphe retrace l'évolution du Chiffre d'Affaire des entreprises portuaires et maritimes de 1998 à 2010. Le PAC et la SOBEMAP ont connu une évolution au cours des années suivantes : 1998 à 1999, de 2000 à 2001, de 2004 à 2008 et de 2009 à 2010 puis une baisse de 1999 à 2000, de 2001 à 2004 et de 2008 à 2009. En ce qui concerne le CNCB, son CA s'est élevé de 2001 à 2008 et de 2009 à 2010 puis a chuté de 2000 à 2001 et de 2008 à 2009. Les trois entreprises ont eu leurs pics en 2008 ; ces pics sont dus à la crise économique de 2008 qui a permis au port de recevoir beaucoup d'importations. Les importations ont fortement augmentées entre 2006 et 2009 (Adjovi. 2010). La COBENAM quant à elle a subi des variations tout au long de ces treize ans et obtient son pic en 2007 ; ce qui montre qu'elle avait de problème avant la crise.

De tout ce qui précède, on peut alors conclure que la SOBEMAP a réalisé le CA le plus élevé.

Tableau 4 : La valeur ajoutée au niveau des entreprises publiques

Variables

Moyenne

VA PAC

7752,523

VA CNCB

1530,153

VA SOBEMAP

7036,978

VA COBENAM

317,2859

Source: sur la base des données recueillies

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

Nous constatons que sur ces treize dernières années en moyenne, le PAC à côté de la COBENAM a réalisé la plus grande VA soit (7752,523 contre 317,2859). Quant à la SOBEMAP et le CNCB, elles occupent respectivement la deuxième et la troisième place. Peut on alors affirmer qu'au cours de ces treize années, le PAC a réalisé la VA la plus élevée ?

Graphique 2 : Evolution de la valeur ajoutée de 1998 à 2010

12000

10000

-2000

4000

8000

6000

2000

0

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

VA PAC

VA CNCB

VA SOBEMAP VA COBENAM

Source : sur la base des données recueillies

Ce graphe retrace l'évolution de la Valeur Ajoutée des entreprises portuaires et maritimes de 1998 à 2010. Le PAC et la SOBEMAP ont eu une hausse de la VA au cours des années suivantes : de 1998 à 1999, de 2000 à 2001, de 2004 à 2006 et de 2006 à 2008 puis une baisse de la VA de 2001 à 2004, de 2006 à 2007 et de 2008 à 2009. En ce qui concerne le CNCB, l'augmentation est enregistrée de 1998 à 2008 puis une diminution de 2000 à 2001 et de 2009 à 2010. Les trois entreprises ont eu leurs pics en 2008 ces pics sont dus à la crise économique de 2008 qui a permis au port de recevoir beaucoup d'importations. La COBENAM quant à elle a subi des variations tout au long de ces treize ans puis obtient son pic en 2007 ce qui montre qu'elle avait de problème avant la crise.

De tout ce qui précède, on peut alors conclure que la SOBEMAP a réalisé le VA la plus élevée.

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

Tableau 5 : La contribution

au niveau des entreprises publiques

 
 
 
 

Variables

Moyenne

 

CO PAC

1868,81

 

CO CCNCB

550,8781

 

CO SOBEMAP

1895,593

 

CO COBENAM

76,69308

Source: sur la base des données recueillies

Nous constatons que sur ces treize dernières années en moyenne, la SOBEMAP à côté de la COBENAM a réalisé la plus grande Contribution (CO) soit (1895,593 contre 76,69308). Quant au PAC et au CNCB, elles occupent respectivement la deuxième et la troisième place. Peut-on alors affirmer qu'au cours de ces treize ans le SOBEMAP a réalisé la CO la plus élevée ?

Graphique 3 : Evolution de la contribution au budget de 1998 à 2010

4500

4000

3500

3000

2500

2000

1500

1000

500

0

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

CO PAC

CO CNCB

CO SOBEMAP CO COBENAM

Source : sur la base des données recueillies

Ce graphe retrace l'évolution de la contribution des entreprises portuaires et maritimes au budget de l'Etat de 1998 à 2010. Le PAC a beaucoup contribué au budget de 1998 à 2004, contrairement aux années 2004 à 2009 et de 2008 à 2009 où il a moins participé. La SOBEMAP quant à elle a contribué faiblement au cours des années 2000 à 2004 et 2008 à 2009 et a connu une évolution entre 2004 et 2008. Il y a donc une opposition sur la CO, entre le PAC et la SOBEMAP. En ce qui concerne le CNCB, on note une forte contribution de 2005 à 2008 puis une diminution de 2008 à 2009. La COBENAM quant à elle a subi des variations tout au long de

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

ces treize ans et obtient sa plus forte contribution en 2008. Cela peut s'expliquer par le faite qu'en 2008 il y a eu assez d'importation suite à la crise économique.

De tout ce qui précède, on peut alors conclure que le PAC a le plus contribué au budget de l'Etat.

Tableau 6 : Le Résultat Net au niveau des entreprises publiques

Variables

Moyenne

RN PAC

762,1069

RN CNCB

569,3838

RN SOBEMAP

1895,593

RN COBENAM

53,49846

Source: sur la base des données recueillies

Nous constatons que sur ces treize ans en moyenne, le SOBEMAP comparativement à de la COBENAM a réalisé le plus grand RN soit (2099,335 contre 72,208). Quant au PAC et au CNCB, elles occupent respectivement la deuxième et la troisième place. Peut-on alors affirmer qu'au cours de ces treize ans la SOBEMAP a réalisé le RN le plus élevé ?

Graphique 4 : Evolution du résultat net de 1998 à 2010

2500

2000

1500

1000

-500

500

0

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

RN PAC

RN CNCB

RN SOBEMAP RN COBENAM

Source : sur la base des données recueillies

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

Ce graphe retrace l'évolution du Résultat Net (RN) de 2007 à 2008 mais a chuté de 2001 à 2004 et de 2008 à 2009. La SOBEMAP quant à elle a donné un faible résultat de 2002 à 2004 et de 2008 à 2009 mais de 2000 à 2002 et de 2004 à 2008 il y a connu une évolution. Il y a donc une opposition, entre l'évolution du RN du PAC et celui de la SOBEMAP. En ce qui concerne le CNCB son RN a assez varié au cours de ces treize dernières années ; il a eu une augmentation du résultat de 2004 à 2008 puis une diminution de 2008 à 2009. La COBENAM quant à elle a subi des variations tout au long de ces treize ans et obtient son plus fort résultat net en 2009.

De tout ce qui précède, on peut alors conclure que la SOBEMAP a eu le RN le plus élevé.

b) Modèle de régression linéaire

Le modèle s'écrit : PIB = f (MB, IM, SUB, RN).

Dans ce modèle, la Marge brute est la différence entre le revenu perçu et le coût de fabrication d'un produit ou de prestation d'un service peut être assimilé à la valeur ajoutée.

Pour mesurer la contribution des entreprises à la formation du PIB, nous avons retenu le calcul du PIB par l'approche production car cette approche prend en compte la valeur ajoutée (VA) des entreprises. Suite au manque de données nous avons utilisé la procédure d'interpolation de données trimestrielles à partis de données annuelles (Goldstein et Khan 1976) (voir Annexe 7) Le modèle s'écrit donc : PIB = f (VA, IM, SUB, RN).

Or ces entreprises contribuent à la mobilisation des ressources pour l'Etat, donc elles ne bénéficient d'aucune subvention.

De façon pratique on a donc :

2) Variables

La période 1998 à 2010 est choisie dans le cadre de cette étude pour analyser jusqu'à une période récente ce qui est fait dans le domaine portuaire et maritime. Les variables que nous avons utilisées sont :

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a) Le Chiffre d'Affaire (CA)

Le chiffre d'affaires est la somme des ventes de biens et de prestations de services relevant de l'exploitation habituelle de l'entreprise. Ce montant ne comprend ni la TVA ni les autres impôts liés directement au chiffre d'affaire. Les réductions commerciales (remises, ristournes, rabais) sont à déduire du chiffre d'affaire pour obtenir le chiffre d'affaire net. Le chiffre d'affaire est le reflet de l'activité de l'entreprise mais pas de sa rentabilité : beaucoup d'activités ou un important chiffre d'affaire ne signifient pas forcément une bonne rentabilité. Son analyse dans une entreprise doit être toujours accompagnée d'une analyse de la rentabilité

A lui seul, le chiffre d'affaire ne permet pas d'évaluer l'entreprise. Son niveau dépend en effet de la nature de son activité. Cependant, c'est un outil de comparaison pratique entre entreprises d'un même secteur d'activité. La variation du chiffre d'affaire d'une entreprise est en revanche un indicateur analytique intéressant. A cette fin, le chiffre d'affaire peut être exprimé en valeur ou en volume, c'est-à-dire à prix constant (en faisant abstraction de la hausse des prix). Dans ce cas, on dira que le chiffre d'affaire est déflaté.

b) La valeur ajoutée (VA)

La valeur ajoutée est la mesure de la production nouvelle réalisée dans une entreprise. En effet, quand une entreprise investit 3 millions d'euros dans sa production, elle n'a pas créé elle-même la totalité de cette production car elle a acheté des produits (biens et services, par exemple les matières premières, l'électricité, etc..) d'autres entreprises. Il est intéressant de savoir ce qu'elle a effectivement produit, c'est-à -dire la valeur qu'elle a ajoutée à la valeur des biens achetés à l'extérieur. C'est ce que mesure la valeur ajoutée.

c) Le résultat net (RN)

Le résultat net traduit l'enrichissement ou l'appauvrissement de l'entreprise au cours de l'exercice considéré ; il relève donc d'un concept patrimonial et non de trésorerie. Il s'agit en fait de la part résiduelle du résultat d'exploitation revenant aux actionnaires après que les créanciers et l'Etat ont perçu leur part. Ce résultat net peut donc être distribué sous forme de dividendes, ou mis en réserve (augmentant ainsi le montant des capitaux propres de l'entreprise).

d) L'impôt BIC

C'est l'impôt relevé sur les bénéfices industriels et commerciaux, il émane des revenus des indépendants (entreprises individuelles) exerçant une activité commerciale, industrielle ou artisanale.

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e) Impôt et taxe

Les impôts, taxes et versements assimilés sont des charges correspondant :

· d'une part, à des versements obligatoires à l'Etat et aux collectivités locales pour subvenir aux dépenses publiques ;

· d'autre part, à des versements institués par l'autorité publique, notamment pour le financement d'actions d'intérêt économique ou social.

f) Dividende

Dans le droit des procédures d'exécution et des procédures collectives, le mot désigne la partie du produit d'une vente qui revient à chacun des créanciers lorsque par suite d'insuffisance d'actif ceux ci n'ont pu obtenir d'être intégralement payés des sommes qui leur étaient dues.

Dans le droit des sociétés, par opposition au revenu d'un "emprunt obligataire" qui est dénommé "intérêt", le mot "dividende" désigne la partie des bénéfices d'une société qui, sur décision de l'assemblée générale, est distribuée à chaque titulaire d'une action.

Selon la règle, en l'absence d'une disposition des statuts, la part de bénéfices remis à chaque actionnaire est proportionnelle à son investissement. Cependant, par exception à cette règle, pour une valeur nominale égale aux actions ordinaires, les sociétés peuvent instituer des "dividendes majorés" à condition que la majoration n'excède pas 10%. Ces actions sont dites "actions de priorité" ou "à dividende prioritaire". Les statuts de la société peuvent prévoir que les actionnaires pourront être payés des dividendes en choisissant d'en recevoir la valeur en actions.

g) Subvention

Une subvention est, en première approche, une aide financière en don réel (et non en prêt ou avance de trésorerie) à partir de fonds publics ; une définition plus précise est difficile. Le bénéficiaire de la subvention peut être quelconque : public ou privé ; entreprise, association, ou personne ; etc. La subvention peut porter sur un projet, sur un type de bien, sur une situation...

Les subventions sont aujourd'hui une question importante du débat public, même lorsqu'on écarte les questions d'usage immoral voire illégal des subventions (corruption, contrepartie pour un appui politique, détournement de fonds, etc.).

3) Sources des données

Les donnés utilisées dans le cadre de la recherche proviennent de la Direction de la Gestion du Contrôle du portefeuille de l'Etat (DGCPE) d'une part. Et d'autre part, de Direction de la Prévision et de la Conjoncture (DPC), tous à la DGAE.

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SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS DU MODELE DE

REGRESSION ET RECOMMANDATIONS

Dans cette section nous présenterons en premier temps les résultats et nous allons les comparés avec d'autre résultat obtenu au cours des travaux antérieurs puis en un second temps nous allons faire des recommandations.

PARAGRAPHE1 : Présentation des résultats, analyses et discussion

1) Présentation des résultats

linéaire

 

Tableau 7 : Résultats

du modèle de régression

 
 
 

Log PIB

 

Coef

t

Log VA

 

1,113734

3,30

Log IM

 

0,4732952

3,30

Log RN

 

0,0784117

1,03

_ Cons

 

-0,594561

- 0,37

Nombre d'obs =

42

 
 

F (3, 38) =

6,93

 
 

Prob > F =

0,0008

 
 

R2

0,3536

 
 

Source : Nos calculs à partir des données

2) Analyse

Nos résultats montrent donc que les variables explicatives agissent dans l'ordre de 35,36% pour la mesure de la variable expliquée. Le niveau du test statistique de chaque coefficient estimé indique que les variables relatives au Valeur Ajoutée (VA), au Impôt (IM) et au Résultat Net (RN) sont différents de zéro et significatifs à 95% de niveau de confiance. La probabilité de la statistique de Fisher permet de dire qu'il y a une relation significative entre le PIB et l'ensemble des autres variables explicatives, donc le modèle et globalement significatif.

Les coefficients nous permettent de noter que la variable VA est positivement corrélée à la variable expliquée (PIB). Donc lorsque la VA croit de 1 % le niveau du PIB augmente de 1,11%. En ce qui concerne la variable IM, elle est aussi positivement corrélée à la variable expliquée. Donc lorsque l'IM croit de 1 % le niveau du PIB augmente de 0,47%. De même la

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variable RN a une corrélation positive avec la variable expliquée. Donc lorsque le RN croit de 1% le niveau du PIB augmente de 0,07%. Les variables telles que VA et IM sont significatives au seuil de 5% (voir Annexe 9) soutenant ainsi l'hypothèse selon laquelle : «Le PIB du secteur est positivement expliqué par la VA des entreprises publiques ».

Le RN n'est pas significatif, l'une des raisons pour laquelle dans la formule du PIB optique production il n'y a pas de résultat net.

3) Tests sur le modèle

Afin de juger le pouvoir explicatif de notre modèle, quelques tests classiques sont importants à savoir : le test d'hétéroscédasticité de Breush-Pagan et le Test de Ramsey Reset

a) Test d'hétéroscédasticité de Breush-Pagan

13,97

0,0002

chi2(1) =

Prob > chi2 =

Source: sur la base des données recueillies

La statistique de Khi-deux est de 13,97 avec une probabilité de 0,0002 (Prob > Khi2) (Voir Annexe 2). On accepte alors l'hypothèse d'homoscédasticité des erreurs au seuil de 5%. Cela signifie que la marge d'erreur est identique en tout point des données.

b) Test de Ramsey Reset

1,19

0,3267

F (3, 35) =

Prob > F =

Source: sur la base des données recueillies

La probabilité du test est 0,32 (voir Annexe 1) on ne peut donc pas rejeter l'hypothèse des restes des résidus au seuil de 10%

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4) Vérification des hypothèses

a) Vérification de l'hypothèse H1

Suite aux analyses de la régression nous remarquons que la VA est significative au seuil de 5% (voir Annexe 9) soutenant ainsi l'hypothèse selon laquelle : « Le PIB du secteur est positivement expliqué par la VA des entreprises publiques ». Ce qui est confirmé par (Vernimmen.2005) quant il dit que la valeur ajoutée est utiliser pour caricaturer un secteur. De tout ce qui précède, Hypothèse H1 est vérifié.

b) Vérification de l'hypothèse H2

De l'analyse de la statistique descriptive, et sur la base des calculs fait par rapport à la contribution des entreprises portuaire et maritime au PIB du secteur (voir Annexe 10) il ressort que ces entreprises contribuent à 2,26% au PIB du secteur. Nous pouvons donc dire qu'à l'issue de ces résultats que l'hypothèse H2 selon laquelle : « Les entreprises portuaire et maritime contribuent plus à la formation du PIB du secteur tertiaire.» est vérifiée.

PARAGRAPHE 2 : Recommandations

La pose d'une contribution heureuse dans les entreprises publiques passe non seulement par la définition des recommandations appropriées à la réhabilitation et à la dynamisation de la Direction de la Gestion du Contrôle du Portefeuille de l'Etat comme une véritable structure de contrôle de gestion à compétence nationale tant dans ses attributions, dans son positionnement au plan administratif mais aussi par l'aide de l'Etat et des entreprises elles mêmes.

Nous recommandons à l'Etat :

y' d'améliorer ses relations avec ses partenaires dans le domaine portuaire et maritime ; y' d'investir dans l'acquisition d'équipement portuaires et des installations de nouvelles générations ;

y' de procéder au recrutement de jeunes pour l'exploitation et orienter les formations vers les jeunes cadres.

A l'endroit des entreprises, nous proposons qu'elles finalisent tôt leur Etat financier et de les mettent non seulement sous forme écrire mais aussi sous forme numérique.

Nous recommandons également à la DGCPE :

y' d'aider à la prise d'une décision managériale au niveau des unités étatiques de production de la valeur ajoutée et par ricoché au niveau exécutif ;

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y' d'analyser la rentabilité des entreprises publiques, semi-publiques et offices en prenant pour échantillon les entreprises du secteur maritime, un des poumons de l'économie béninoise ;

y' de mettre tout les Etats financiers des entreprises publiques sous forme numérique.

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CONCLUSION

L'environnement portuaire et maritime en perpétuelle évolution a engendré une rude concurrence entre les places portuaires africaines. Face à ces perturbations environnementales, il est important que les réformes engagées qui constituent des investissements soient une priorité de suivi pour les responsables en charge de ces projets ; car la compétitivité de ces entreprises publiques du secteur portuaire et maritime par rapport aux pays de l'hinterland réside dans sa capacité de bien contribuer à la formation du PIB.

De tout ce qui précède nous pouvons dire que ces entreprises contribuent différemment au budget de l'Etat. Elles disposent d'une santé et d'une stabilité financière moins inquiétante. Comme toute entreprise, celles du secteur portuaire et maritime, ont des forces et des faiblesses, elles n'arrivent cependant pas à satisfaire ses partenaires qui sont les Clients (usagers du Port), les apporteurs de capitaux, le personnel. Pour corriger ses faiblesses nous avons formulé quelques recommandations. Notons que ces recommandations ne peuvent pas corriger toutes les faiblesses relevées au sein de ces structures.

Au regard de la délicatesse de la notion du PIB, notre étude ne prétend pas avoir analysé toutes les facettes de ce concept.

Nous n'avons nul doute que ce travail comporte des insuffisances, surtout qu'il n'y a pas eu certaines données à notre disposition pour approfondir nos analyses.

Notre souhait est que ce travail contribue à renforcé la contribution des entreprises publiques béninoises du secteur portuaire et maritime au PIB et serve de sources d'inspirations pour les réflexions ultérieures portant sur ce sujet.

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REFERENCES BILIOGRAPHIQUES

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Rapport sur la situation économique et financière du Bénin au titre du quatrième trimestre

(2010) « mécanisme de la surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques au

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Répartition de la valeur ajoutée brute en France depuis 1980 (en %). Source : INSEE, Tableaux de

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Stratégie d'opérationnalisation et déclinaison en plans d'investissements sectoriels de la vision Bénin

2025 « Agenda vers une économie émergente » rapport final décembre 2008

http:// www.google.fr consulté le 16 /11/2011

Vernimmen, P. (2005) `Finance d'entreprise» édition Dalloz page 210

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ANNEXES

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37

Annexe1: Test de Ramsey Reset

F (3, 35) = 1.19

Prob > F = 0.3267

Annexe2 : Test d'hétéroscédasticité de Breush-Pagan

chi2(1) = 13.97

Prob > chi2 = 0.0002

Annexe3 : Evolution du chiffre d'affaire de 1998 à 2010 (en millions)

 

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

PAC

11312,29

11803,34

10 821,25

12 785,44

12 458,05

12 195,56

11 474,45

12 887,70

13 740,57

15 874,86

17 814,27

17 175,15

17 494,71

CNCB

1487,13

1469,28

1 504,98

1 433,58

1 456,99

1 414,08

2 006,91

2 724,41

4 668,29

6 575,56

7 821,88

6 104,80

6 963,34

SOBEMAP

9566,82

10145,32

8 988,32

11 302,32

11 461,77

11 491,19

9 421,43

11 066,50

12 301,52

14 871,60

18 365,39

15 496,62

16 931,01

COBENAM

291,1

370,21

212

528,43

264,91

178,24

199,18

137,52

105,05

3 532,54

1 333,04

900,67

1116,85

Annexe4 : Evolution de la contribution au budget de 1998 à 2010 (en millions)

 

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

PAC

829,07

1266,06

392,08

2 140,05

3 060,43

3 650,98

4 257,60

2 029,15

1 821,94

1 229,02

1 395,40

1 016,70

1206,05

CNCB

92,96

75,77

110,15

41,39

107,85

88,24

418,44

267,85

798,41

1 385,62

1 619,82

896,67

1258,245

SOBEMAP

2234,58

2102,46

2 366,70

1 838,22

1 716,51

1 249,22

1 086,15

1 450,32

1 528,54

1 913,98

2 762,59

2 008,10

2385,345

COBENAM

40,11

46,47

33,76

59,19

32,51

20,64

22,33

40,35

117,64

18,96

361,7

15

188,35

38

Annexe5 : Evolution du résultat net de 1998 à 2010 (en millions)

 

1998

1999

2000

2 001

2 002

2003

2 004

2 005

2 006

2 007

2 008

2 009

2 010

PAC

1125,39

763,23

1 487,56

1 513,01

1 183,03

879,92

542,17

634,28

825,42

290,8

824,03

600,43

712,23

CNCB

88,57

86,48

90,67

-32,43

82,29

65,85

368,58

220,7

743,01

1 287,99

1 885,51

1 048,01

1 466,76

SOBEMAP

1005,77

1128,59

882,96

1374,23

1 855,12

1 052,16

215

553,08

762,23

1 411,73

2 479,97

1 807,73

2 143,85

COBENAM

33,44

27,99

38,9

17,08

35,68

-8,2

21,06

45,38

-198,3

61,27

-26,16

440,28

207,06

Annexe6 : Evolution de la valeur ajoutée de 1998 à 2010 (en millions)

 

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

PAC

7460,07

7755,67

7 164,47

8 346,87

7 157,77

7 257,26

6 195,78

6 862,16

8 250,31

7 400,94

9 703,71

8 250,61

8 977,16

CNCB

688,75

641,285

736,21

546,36

826,49

704,49

1 122,15

982

1 787,84

3 198,72

3 403,11

2 368,69

2 885,90

SOBEMAP

6111,74

6466,29

5 757,19

7175,39

5 677,90

6 005,62

3 279,72

5 761,58

6 965,30

8 887,08

11 394,74

9 063,71

8 934,43

COBENAM

260,24

251,49

268,99

233,99

-5,53

89,53

-143,44

-150,03

-315,23

1 036,71

1 127,87

604,13

866,00

39

Annexe 7 : Goldstein et khan(1976)

Procédure d'interpolation de données trimestrielles à partir de données annuelles Soit : xt-1 , x t , x t + 1 trois observations annuelles

Consécutives d'une variable de flux x(s), la fonction quadratique passant par ces trois points est telle que :

j ( + + ) = -

1

as bs c ds xt

2 a = 0,5 x t - 1 - 1,0 x t + 0,5 x t + 1

1

0

j2 ( as + bs + c ) ds = x t

2 = b = - 2,0 x t - 1 + 3,0 x t - 1,0 x t + 1

1

2

3

j 2

( as+ bs + c ds = xt +

) 1

c = 1,83 3 1 1,1 66 0,3 3 3 1

x t - x t + x t

- +

En conséquence les données trimestrielles pour toute année, peuvent être interpolées par :

T1= (

1, 25

j + + =

as bs c ds

2 ) 0, 0545 x t + 0, 2346 0, 0392

x t - x t

- 1 - 1

1

T2= (

1 , 5 0

j + +

as bs c ds

2 ) = 0, 0079 x t + 0, 2655 0, 0234

x t - x t

- 1 + 1

1 , 25

T3= ( )

1 , 75

j +

as bs c ds

2 = - 0, 0234 x t 0, 2655 0, 0078

x t x t

- 1 + + + 1

1 , 5 0

T4= (

2

j + +

as bs c ds

2 ) = - 0,03 9 x t + 0, 2343 0, 0547

x t + x t

- 1 + 1

1, 75

Remarque : La multiplication par 4 de chaque observation permet d'obtenir les séries trimestrielles au rythme annuel.

En comparant les nouvelles séries obtenues aux séries observées ,l'erreur relative se situe en moyenne autour de 2%

Annexe 8 : Procédure d'interpolation de donnée trimestrielle à partir de donnée annuelles

ANNEE

Trimestre

Pib trimestriel

Pib trimestriel
au rythme
annuel

Va

trimestrielle

Va
trimestrielle
au rythme
annuel

Im

trimestriel

Im
trimestriel
au rythme
annuel

Rn

trimestriel

Rn
trimestriel
au rythme
annuel

1999

T1

150882,5

603529,998

3791,36703

15165,4681

247,859296

991,437184

480,451245

1921,80498

T2

15115,1748

60460,6992

3801,78765

15207,1506

249,073926

996,295704

476,512438

1906,04975

T3

150658,79

602635,16

3781,80503

15127,2201

246,661926

986,647704

484,888083

1939,55233

T4

149632,426

598529,706

3736,87113

14947,4845

240,942787

963,771148

506,633332

2026,53333

2000

T1

142941,367

571765,467

3451,93499

13807,74

205,342434

821,369736

637,944823

2551,77929

40

 

T2

142581,975

570327,898

3435,50994

13742,0398

203,194335

812,77734

646,46239

2585,84956

T3

143388,794

573555,176

3471,06019

13884,2407

207,738423

830,953692

629,071617

2516,28647

T4

145619,476

582477,905

3565,34433

14261,3773

219,457863

877,831452

586,221383

2344,88553

2001

T1

152716,866

610867,462

4048,26702

16193,0681

230,197641

920,790564

340,454189

1361,81676

T2

156075,007

624300,028

4118,80021

16475,2008

259,031635

1036,12654

317,008093

1268,03237

T3

159143,907

636575,626

4108,976

16435,904

297,562722

1190,25089

337,22622

1348,90488

T4

162166,812

648667,248

4023,57135

16094,2854

346,407292

1385,62917

402,636108

1610,54443

2002

T1

163606,892

654427,568

3541,3073

14165,2292

417,4091

1669,6364

738,607346

2954,42938

T2

166804,87

667219,479

3425,69467

13702,7787

481,393032

1925,57213

802,43264

3209,73056

T3

170209,595

680838,382

3353,99842

13415,9937

550,043544

2200,17418

820,761702

3283,04681

T4

174093,119

696372,477

3332,85966

13331,4387

624,193217

2496,77287

793,803727

3175,21491

2003

T1

181645,095

726580,378

3632,23123

14528,9249

728,542464

2914,16986

593,844246

2375,37698

T2

184819,195

739276,78

3595,36719

14381,4688

802,531777

3210,12711

526,371309

2105,48524

T3

186827,221

747308,882

3494,08614

13976,3446

870,899523

3483,59809

463,365225

1853,4609

T4

187939,114

751756,457

3332,76992

13331,0797

934,755337

3739,02135

405,835566

1623,34226

2004

T1

182259,431

729037,725

2691,19646

10764,7858

1101,3096

4405,2384

320,507063

1282,02825

T2

183547,249

734188,997

2571,78009

10287,1204

1111,09601

4444,38405

286,186426

1144,7457

T3

185869,746

743478,983

2551,61704

10206,4682

1072,43712

4289,74848

269,255205

1077,02082

T4

189546,516

758186,066

2637,23051

10548,9221

986,019204

3944,07682

270,601281

1082,40512

2005

T1

197874,609

791498,434

3072,2854

12289,1416

664,978222

2659,91289

319,889657

1279,55863

T2

202505,648

810022,592

3264,57432

13058,2973

556,33705

2225,3482

345,050895

1380,20358

T3

206742,86

826971,441

3458,03003

13832,1201

472,47798

1889,91192

375,685374

1502,7415

T4

210901,208

843604,83

3657,80395

14631,2158

414,956096

1659,82438

412,455494

1649,82198

2006

T1

213073,1

852292,4

3843,87456

15375,4982

423,568806

1694,27523

459,833968

1839,33587

T2

217385,27

869541,08

4056,77524

16227,101

401,297217

1605,18887

506,21187

2024,84748

T3

221912,452

887649,808

4275,94322

17103,7729

387,914469

1551,65788

555,935046

2223,74018

T4

227007,83

908031,319

4507,91134

18031,6454

384,291073

1537,16429

609,860701

2439,4428

2007

T1

231699,351

926797,405

4719,63605

18878,5442

434,215802

1736,86321

629,760234

2519,04094

T2

237826,264

951305,056

4981,08433

19924,3373

431,49235

1725,9694

706,273499

2825,094

T3

244394,132

977576,528

5258,38107

21033,5243

420,175341

1680,70136

800,627151

3202,5086

T4

251792,872

1007171,49

5559,73334

22238,9334

400,769588

1603,07835

914,307602

3657,23041

2008

T1

264860,981

1059443,92

6335,93623

25343,7449

334,368387

1337,47355

1224,90363

4899,6145

T2

271424,247

1085696,99

6492,02965

25968,1186

313,585074

1254,3403

1303,80164

5215,20654

41

 

T3

547773,969

2191095,88

6482,60446

25930,4178

299,326904

1197,30762

1329,84985

5319,3994

 

T4

280033,973

1120135,89

6314,26735

25257,0694

292,267324

1169,0693

1303,88891

5215,55564

 
 
 
 
 
 
 
 

-

-

 

T1

280421,567

1121686,27

5306,95835

21227,8334

308,871355

1235,48542

43288,5548

173154,219

 
 
 
 
 
 
 
 

-

 
 

T2

281849,718

1127398,87

5081,78274

20327,131

308,823207

1235,29283

 

-101915,86

2009

 
 
 
 
 
 
 

25478,9651

 
 

T3

282270,692

1129082,77

4955,48249

19821,93

308,629957

1234,51983

9765,10609

39060,4244

 

T4

282116,546

1128466,18

4938,72228

19754,8891

308,788188

1235,15275

62784,9944

251139,978

Annexe 9 : Modèle de la régression Vérification de l'hypothèse H1

Source

SS

df

MS

Model

615769018

3

205256339

Residual

12587958

38

0,02962841

Total

1,74164859

41

0,042479234

Number of obs =

42

 
 

F( 3, 38) =

6,93

 
 

Prob > F =

0,0008

 
 

R-squared =

0,3536

 
 

Adj R-squared =

0,3025

 
 

Root MSE =

17213

 
 

Log PIB Coef

Std. Err. T

P>|t|

95% Conf. Interval]

Log VA 113734

0,3372337 3,30

0,002

0,43104 ; 1.796428

Log IM 0,4732952

0,1433874 3,30

0,002

0,1830226 ; 763567

Log RN 0,0784117

0,0764185 1,03

0,311

0,0762895 ; 233112

cons -0,594561

1,591071 -0,37

0,711

-3,815516 ; 2.62639

42

Source

 

SS

df

MS

Model

 

1,2557e+11

3

4,1858e+10

Residual

 

1,0085e+11

38

2,6539e+09

Total

 

2,2642e+11

41

5,5225e+09

Number of obs

=

42

 
 

F( 3, 38)

=

15,77

 
 

Prob > F

=

0,000

 
 

R-squared

=

0,5546

 
 

Adj R-squared

=

0,5194

 
 

Root MSE

=

51516

 
 

PIB_trimes~l Coef

 

Std. Err. t

P>|t|

95% Conf. Interval]

Log VA

544488,3

100930,1

5,39

0.000

340165,9 ; 748810,6

Log IM

160800,1

42914,17

3,75

0.001

73924,86 ; 247675,2

Log RN

29611,4

22871,17

1,29

0.203

-16688,88 ; 75911,6

cons

-2702979

476189,1

-5,68

0.000

-3666974 ; 1738985

Annexe 8 : Statistiques descriptives

Variables

Observations

Moyenne

Ecart-type

Min

Max

RN PAC

13

762,1069

375,905

38,9

1487,56

RN CNCB

13

569,3838

646,8855

-32,43

1885,51

RN SOBEMAP

13

1282,494

649,3574

215

2479,97

RN COBENAM

13

53,49846

144,5753

-198,3

440,28

Variables

Observations

Moyenne

Ecart-type

Min

Max

VA PAC

13

7752,523

936,5778

6195,785

9703,707

VA CNCB

13

1530,153

1066,134

546,3632

3403,108

VA SOBEMAP

13

7036,978

2074,032

3279,72

11394,74

VA COBENAM

13

317,2859

462,0292

-315,2307

1127,87

Variables

Observations

Moyenne

Ecart-type

Min

Max

CA PAC

13

705,3646

2516,129

105,05

3532,54

CA CNCB

13

3510,095

2517,646

1414,08

7821,88

CA SOBEMAP

13

12416,14

3029,458

8988,32

18365,39

CA COBENAM

13

13679,82

938,2576

10821,25

17814,27

Variables

Observations

Moyenne

Ecart-type

Min

Max

CO PAC

13

1868,81

1148,469

392,08

4257,6

CO CNCB

13

550,8781

98,43934

41,39

1619,82

CO SOBEMAP

13

1895,593

485,2439

1086,15

2762,59

CO COBENAM

13

76,69308

571,3895

15

361,7

Annexe 10 : Calcul du taux du P11B (vérification H2)

? P11B = 10546824,4 ? VA= 216280,214

? IM= 22653,256 ? P11B = 10546824,4

43

Application numérique : = 2,26%

44

TABLE DES MATIERES

Avertissement i

Dédicaces ii

Remerciement iv

SIGLES ET ACRONYMES v

LISTES DES TABLEAUX ET DES GRAPHIQUES vi

SOMMAIRE vii

RESUME 1

INTRODUCTION 2

ANALYSE DU SECTEUR PORTUAIRE ET MARITIME DANS LE DEVELOPPEMENT

ECONOMIQUE DU BENIN 3

CHAPITRE I : ASPECTS THEORIQUES 5

SECTION 1 : PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE L'ETUDE 5

PARAGRAPHE 1 : Problématique 5

PARAGRAPHE 2 : Objectifs et hypothèses de l'étude 9

1) Objectifs 9

2) Hypothèses 9

SECTION 2 : REVUE DE LITTERATURE 10

PARAGRAPHE 1 : L'entreprise 10

1) Définition de l'entreprise 10

2) Le rôle de l'entreprise 10

3) Les sortes d'entreprises 11

a) Les entreprises privées 11

b) Les entreprises publiques 12

c) Les entreprises mixtes 13

PARAGRAPHE 2 : Concept du PIB 13

1) Optique production 13

2)

45

Optique dépense 14

3) Optique revenu 14

CHAPITRE II : ASPECT EMPIRIQUE 17

SECTION 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL ET

METHODOLOGIE DE RECHERCHE 18

PARAGRAPHE 1 : Présentation de la structure d'accueil 18

1) Historique 18

2) Secteur d'activités 19

3) Différentes missions 19

4) Structure organisationnelle 20

a) Le Service des Etudes et de la Réglementation 21

b) Le Service de l'Audit 21

c) Le Service du Contrôle de Gestion 21

d) Le Bureau des Affaires Administratives et Financières 21

e) Le Secrétariat Administratif 22

PARAGRAPHE 2 : Méthodologie de recherche 22

1) Outils d'analyses 22

a) Statistiques descriptives 22

b) Modèle de régression linéaire 27

2) Variables 27

a) Le Chiffre d'Affaire (CA) 28

b) La valeur ajoutée (VA) 28

c) Le résultat net (RN) 28

d) L'impôt BIC 28

e) Impôt et taxe 29

f) Dividende 29

g) Subvention 29

3) Sources des données 29

SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS DU MODELE DE REGRESSION ET

RECOMMANDATIONS 30

PARAGRAPHE1 : Présentation des résultats et discussion 30

46

1) Présentation des résultats 30

2) Analyse 30

3) Tests sur le modèle 31

a) Test d'hétéroscédasticité de Breush-Pagan 31

b) Test de Ramsey Reset 31

4) Vérification des hypothèses 32

a) Vérification de l'hypothèse H1 32

b) Vérification de l'hypothèse H2 32

PARAGRAPHE 2 : Recommandations 32

CONCLUSION 34

REFERENCES BILIOGRAPHIQUES 35

ANNEXE 36






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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite