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Analyse de la contribution des entreprises publiques béninoises dans la formation du PIB. Cas des entreprises du secteur portuaire et maritime

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par Expédit MADJRI
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Licence professionnelle en sciences économiques 2011
  

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3) Optique revenu

Ici, on tient compte des revenus distribués par les unités de production résidentes.

On a:

PIB aux prix du marché = Rémunération des salariés + EBE (et revenus mixtes) + Impôts (sur la production et les importations) - subventions

En effet, toute la richesse créée est redistribuée sous forme de revenus primaires (salaires pour les salariés, EBE pour les sociétés, revenus mixtes pour les indépendants) ; la différence entre les impôts sur la production et les importations et les subventions correspond à une sorte de revenu primaire puisqu'elle est prélevée sur la valeur ajoutée créée comme la rémunération des salariés pour calculer l'EBE. Autre explication : les revenus primaires proviennent du partage de la valeur ajoutée calculée au prix de base; pour obtenir la somme des valeurs ajoutées au prix du marché, il faut rajouter à la somme des revenus primaires le supplément payé du fait de ces impôts (nets des subventions) sur la production et les importations.

Le produit intérieur brut, abrégé en PIB, est un indicateur économique utilisé pour mesurer la production dans un pays donné. Il est défini comme la valeur totale de la production de richesses (valeur des biens et services créés - valeur des biens et services détruits ou transformés durant le processus de production) dans un pays donné au cours d'une année donnée par les agents économiques résidant à l'intérieur du territoire national. C'est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de production économique annuelle ou simplement de production.

Il s'agit d'un agrégat des comptes nationaux, obtenu en additionnant des grandeurs mesurées par catégories d'agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques). Afin d'éviter que la même production entre plus d'une fois dans le calcul, ne font

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Analyse de la contribution des entreprises publiques Béninoises dans la formation du PIB: cas
des entreprises du secteur portuaire et maritime

partie du PIB que les biens et services finaux (c'est-à-dire la valeur ajoutée, soit les biens et services de consommation et les biens d'équipement), les biens intermédiaires de production étant exclus. Il sert souvent d'indicateur à l'activité économique d'un pays. (Adjovi E 2010) a faite une étude sur le thème : « politiques macroéconomiques au Bénin : progrès, limites et Perspectives». Au cours de la période sous revue, 2000-2009 suit à l'élaboration des stratégies de réduction de la pauvreté (DSRP) qui tire son essence des orientations définies dans la vision Bénin Alafia 2025. Des analyses ont été faites pour voire la situation macroéconomique du Bénin au cours de cette décennie dont la majeure partie à été consacré aux entreprises publiques béninoises qui contributions le plus à la formation du PIB. Ces le cas des entreprises du secteur portuaire et maritime dont les recettes sont essentiellement fiscaux et qui contribuent à plus de la moitié à la formation du PIB.

Ainsi, au plan budgétaire, le taux de pression fiscale s'est amélioré passant de 13,9% du PIB en 2000 à 16,1% en 2009. Par contre, les finances publiques se sont détériorées affichant un solde budgétaire de base qui est passé de 1,7% du PIB en 2000 à -4,2% du PIB en 2009, suite aux dérapages constatés au niveau des dépenses.

Dans le secteur réel, la décennie a été marquée par plusieurs crises d'ordre économique-énergétique ; alimentaire ; économique et financière internationale - auxquelles se sont ajoutés les mouvements sociaux répétitifs, et qui ont fragilisé l'économie béninoise, tant du point de vue de l'offre que de la demande. Entre autres, les performances ont été affectées avec le déficit de la balance courante qui s'est détérioré passant de -4,8% en 2000 à -10,6% en 2009. La croissance du PIB s'est aussi amenuisée, passant d'un taux de 4,2% en 2000 à 2,7% en 2009. Cette faible performance a été notée malgré les bonds de 2001 et 2008 avec respectivement des taux de 6,3% et 5% de croissance.

En ce qui concerne le financement, le Bénin bénéficie encore d'une viabilité de sa dette avec un taux d'endettement qui est passé de 74% en 2000 à 26,7% en 2009, bien en dessous de la norme au sein de l'UEMOA qui est de 70%.6

6 Politiques macroéconomiques au bénin : progrès, limites et perspective page 5

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des entreprises du secteur portuaire et maritime

Tableau 1 : Evolution des recettes de 2000 à 2009

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Recette totales (Mrds FCFA)

266,1

281,1

318,2

342,9

351,4

383,4

417

548

581,3

575,8

Recette fiscale (Mrds FCFA)

234,1

247,3

282,5

307,2

311,4

334

378,9

446,7

512,2

500,4

Recette non fiscale (Mrds FCFA)

32,1

33,9

35,7

35,5

40

49,4

38,1

101,3

69,1

75,4

Taux de pression fiscal (% du PIB)

13,9

13,5

14,4

14,9

14,6

14,5

15,1

16,9

17,2

16,1

Source : Politiques macroéconomiques au bénin : progrès, limites et perspective

Les recettes totales sont passées de 266,2 milliards de FCFA en 2000 à 575, 8 milliards de FCFA en 2009, soit un accroissement de 116,3% en 10 ans. Les recettes budgétaires sont restées tributaires des recettes fiscales qui représentent plus de 80% des recettes totales sur les dix dernières années. Elles sont passées de 234,1 milliards de FCFA en 2000 à 500,4 milliards de FCFA en 2009, soit une hausse de 113,7%. Les recettes non fiscales ont connu la même tendance que les recettes fiscales avec toutefois un pic en 2007. Elles sont en effet passées de 38,1 milliards de FCFA en 2007 à 69,1 milliards de FCFA en 2008, soit une hausse de 81,4%. La hausse des recettes non fiscales enregistrée en 2007 est principalement imputable au relèvement par le Gouvernement des droits de licence GSM qui sont passés de 5 à 30 milliards de FCFA. La baisse du taux de pression fiscale en 2009 est principalement imputable aux effets néfastes de la crise financière et économique internationale.

En outre, selon les résultats de la Commission Nationale de Gestion de l'Impact de la Crise Financière et Economique Internationale sur le Développement Economique et Social du Bénin, la crise économique a induit une baisse de recettes budgétaires de 48,6 milliards de FCFA en 2009. Cette situation, couplée avec les répercussions des mesures prises par le Nigeria dans le cadre de la crise alimentaire de 2008 (réduction des taxes sur l'importation de riz entre autres et conséquences la dépréciation du naira, et le fléchissement de l'activité commerciale) sont les principaux facteurs responsables de la contreperformance enregistrée en 20097.

7 Politiques macroéconomiques au bénin : progrès, limites et perspective

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo