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La crise économique mondiale et son impact direct en RDC

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par Peter AMESILA AKWELO
Université de Kisangani RDC - Graduat en droit économique et social 2011
  

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SECTION II : POLITIQUE GOUVERNEMENTALE DE LUTTE CONTRE LA CRISE

Au cours de cette section, seront montrées en premier lieu les mesures de lutte contre la crise économique. Enfin, il sera question d'élucider l'efficacité de ces mesures.

II.2.1 MESURES DE LUTTE CONTRE LA CRISE

Ici, il est question de démontrer les mesures prises pour atténuer les effets de la crise et le plan de sortie de crise conçu par le pouvoir publique.

Le PUAICF a pour but ultime de contribuer au maintien de la stabilité économique et de l'ordre social. Il a pour objectif spécifique d'atténuer, à court terme, l'impact de la crise sur

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A. Mesures prises pour atténuer les effets de la crise

Au niveau de la politique publique, le gouvernement congolais a mis en oeuvre diverses mesures visant à atténuer l'impact de la crise économique mondiale en RDC.

Le gouvernement a mis en place un éventail des mesures, entre autre :

- le programme d'urgence d'atténuation des impacts de la crise financière internationale (PUAICF) et

- le mélange d'appuis.

En effet, dans le souci d'atténuer les effets de la crise, le gouvernement congolais a conçu un programme d'urgence d'atténuation des impacts de la crise financière internationale (PUAICF). Dans ce cadre, il a sollicité l'appui des institutions internationales dont la banque mondiale, la banque africaine de développement (BAD) et l'union européenne.

Le conseil d'administration du groupe de la banque africaine de développement a approuvé le O6 mai 2009 l'octroi d'un don du fonds africain de développement (FAD) de 65 millions d'UC (unité de compte), équivalent à 97,18 millions de dollars américains, à la RDC en vue de financer le dit programme.

Il s'agit principalement d'un programme d'appui ciblé à la balance des paiements couplés à des engagements du gouvernement pour allouer la contrevaleur en monnaie locale des ressources en devises à des dépenses urgentes du budget 2009.

Le programme a été mis en oeuvre sur un an au maximum à partir de mai 2009. Le programme a été formulé en étroite coordination avec les principaux bailleurs de fonds de la RDC dont le FMI et la banque mondiale.

Il est en ligne avec la lettre de politique du gouvernement pour atténuer l'impact de la crise et sa conception a pris en compte les directives en matière de réponse de la banque à l'impact économique de la crise.

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l'économie congolaise. Les objectifs opérationnels sont la facilitation de l'approvisionnement en marchandises et produits importés de première nécessité ; et la facilitation du financement de dépenses prioritaires urgentes du budget 2009.

La RDC a, en outre, bénéficié d'un appui à la balance de paiement et d'un appui budgétaire. Ce programme a été financé par la banque mondiale (100 M USD), le fonds monétaire international (FMI : 195 M USD), la banque africaine de développement (BAD : 105 M USD), l'union européenne (64 M USD) et la Belgique (25 M USD).

En raison de la crise, les comptes, les comptes extérieurs de la RDC se trouvaient dans le rouge. Les réserves internationaux de change de la banque centrale du Congo (BCC) ont atteint un niveau historiquement bas fin 2008, suite à la chute des recettes d'exportations (mines, pétroles,...) menaçant la capacité du pays à financer ses importations.

Ainsi, le gouvernement et la banque centrale du Congo ont compté sur les flux attendus de l'extérieur pour renforcer les réserves internationales de change de la BCC et faire face aux conséquences de la crise. De ce fait, une bonne nouvelle pour la RDC, était tombée le jeudi 12 mars 2009 avec l'octroi de 195,5 millions de dollars à la RDC par le fonds monétaire international.

Les appuis budgétaire de la banque mondiale et de la BAD ont, notamment, permis de financer les importations de certains biens de première nécessité, d'assurer la paie des enseignants du niveau primaire et secondaire et de payer les factures de consommation d'eau et d'électricité de l'Etat.

Par ailleurs, les appuis de la balance de paiement ont permis à la BCC de reconstituer les réserves de changes qui sont remontées à plus de 250 millions USD fin mars 2009 et à près de 850 millions USD, fin août, grâce à des nouvelles facilités offertes par le FMI.

La RDC, comme le Nigeria, le Rwanda ou le Kenya, a mis sur pied une équipe spéciale ou un comité pour prendre les pouls de l'économie et conseiller le gouvernement sur

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la manière de réagir à la crise. Si la plupart des pays ont réagi en réduisant leurs taux d'intérêts, la RDC a, pour sa part, relevé son taux directeur pour tenter de juguler l'inflation.44

Le premier ministre de l'époque, Adolph MUZITO, a institué, au courant de novembre 2008, une commission interministérielle chargée de proposer un ensemble des mesures nécessaires pour faire face aux effets de cette crise sur l'économie nationale.

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