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La politique extérieure de la RDC face au pacte de Nairobi sur la sécurité, la stabilité et le développement

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par Benjamin BOLOMBI
Université de Kinshasa RDC - Graduat en relations internationales 2010
  

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2. PROBLÉMATIQUE

L'intervention volontaire des Etats ne se conçoit qu'à travers l'ordre international dans la théorie comme dans la pratique. Les grands équilibres ne pouvaient être préservés que par eux d'où la consécration de la diplomatie comme étant une fonction régulatrice par excellence dans les rapports internationaux ; la guerre faisait figure d'expression conflictuelle unique, le prolongement direct des pratiques menées par chaque acteur étatique (2(*)).

Notre questionnement se situe sur le fait que la stabilité de la RDC constitue un enjeu majeur pour l'Afrique centrale en particulier et le continent africain en général. L'opération de maintien de la paix par la MONUC (aujourd'hui MONUSCO), créée par la résolution 1279 du 30 novembre 2006 des nations unies, est une initiative qui a été démarrée en 2003 avec une série des concertations avec les chefs d'Etat de la région des grands lacs africains. La déclaration transformée en projets concrets et réalisables, en programme d'action et protocoles tels que voulus par les Chefs d'Etat à Dar-es-Salaam a duré deux ans (2005-2006), question que tous les engagements pris tiennent compte de la stabilité, sécurité et le développement.

Cependant, ce pacte qui a fait l'objet de la ratification par les pays membres de la région des grands lacs, qui faisaient partie à ce traité, semble être le sursaut de plusieurs violations et ne parvient pas à lier les parties dans leurs obligations sur le plan international.

A cet effet, nos préoccupations se portent également autour des questions suivantes :

- Pourquoi les Etats de cette région ne mettent pas fin à la crise par un accord digne de leurs engagements ?

- Quelles causes d'inefficacité qu'ont la RDC pour une dotation de bonne politique extérieure dans cette région des grands lacs africains ?

- Existe-t-il une cause cachée dans laquelle les forces internationales et régionales de maintien de la paix n'arrivent pas à enrayer cette crise ?

3. HYPOTHÈSE DU TRAVAIL

L'hypothèse est une proposition relative à l'exploitation de phénomènes naturels et qui vérifie par les faits (3(*)). Elle est également attendue par R. Rezsohazy comme étant une vision provisoire du problème soulevé en évoquant la relation supposée entre les faits sociaux dont le rapport constitue le problème et en indiquant la nature de ce rapport (4(*)).

Nous avons pu constater que ces conflits dans cette région sont entretenus par les alliances mouvantes et autres conflits extraterritoriaux en Afrique centrale. Les démocraties ambiguës et la mauvaise manière de négocier avec les gens difficiles : de l'affrontement à la coopération d'où la nécessité de mettre fin à la crise pour arriver enfin à un aboutissement de l'engagement international digne dans cette région (5(*)).

Le constat est fait ensuite et nous osons croire que la stabilité de la RDC doit passer par l'instauration d'un Etat de droit, démocratique et ayant des dirigeants intègres, qui peuvent mettre en place une politique extérieure digne. Ceci éviterait à la RDC les multiples conflits armés dans ses frontières (6(*)).

Enfin, nous avons remarqué que la cause évidente mais cachée pour le maintien de la paix dans la région est la violation de principe de souveraineté des Etats sur leurs ressources naturelles (7(*)). Mais du moment où les autorités politiques des différents Etats de la région des Grands Lacs se méfient les unes aux autres et que la démocratie n'est pas bien instaurée dans ces Etats nonobstant la lecture des élections pluralistes et puis la prolifération de mouvements rebelles de part et d'autres parrainés par des forces occultes, les Etats de la région ont du mal à respecter les accords conclus durant ce processus de paix dont le pacte de Nairobi de 2006 apparait être une avancée meilleure.

Enfin, il sied aussi de signaler la pertinence des différents facteurs à la fois d'origine interne et externe qui renforcent la méfiance et la prudence de la part des gouvernements de la région à ne pas se fier aux textes signés la veille.

* 2 HASBI AZIZ, La théorie des relations internationales, Paris, L'Harmattan, 2004, p. 297.

* 3 Dictionnaire le Robert Méthodique, éd. Lefèvre, Montréal, Canada, 1998.

* 4 REZSOHAZY R., Théorie et critiques des faits sociaux, la renaissance du livre, Bruxelles, 1987 p. 69.

* 5 BERNAULT F., Démocraties ambiguës en Afrique centrale, Paris, Karthala, 1996, p. 112.

* 6 KAMANDA KIMONA MBINGA J., la stabilité du Congo-Kinshasa, Paris, Ed. Harmattan, 2004, p. 65.

* 7 ROSEMBERG D., Les principes de souveraineté des Etats sur leurs ressources naturelles, Paris, Librairie Générale de Droit, 1983, p. 214.

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