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Prévalence des parasitoses intestinales et connaissances-attitudes-pratiques des populations péri-urbaines face aux parasitoses intestinales. Cas du canton d'Adidogomé au Togo

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par Abdel Malik GARBA GAMBARI
Université de Lomé - Togo - diplôme universitaire des assistants médicaux, option: technicien supérieur de génie sanitaire 2013
  

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4.4. Types de parasites rencontrés

Nous avons trouvé dans notre étude que les parasites infectant le plus les patients étaient Entamoeba histolytica et les levures avec respectivement 50,81% et 32,82% ; Trichomonas intestinalis était présent à 8,35% et Ankylostoma duodenalis à 1,32%.

La présence de Trichomonas intestinalis chez 8,35% des patients peut être une sous estimation car en effet ce parasite se présente uniquement sous forme végétative, par conséquent, un examen coprologique un peu tardif peut ne pas le retrouver. Néanmoins, ce taux est supérieur à celui de 1,1% retrouvé par Serge NIMO NGBABO [19] en 2008 à Kisangani et très largement inférieur à celui des 41,02% trouvé par PITHO Atihèzé [23] en 2012 dans le canton d'Agoè chez les RDA.

4.5. Poly parasitisme

De notre étude, il ressort que parmi les 3257 cas positifs 267 étaient poly parasités (8,20%) avec un plus grand nombre de cas enregistré en 2012 soit 8,38%. Des 267 patients poly-parasités nous avons trouvé 252 cas d'association de deux (2) parasites différents et 15 cas d'association de trois (3) parasites différents. Ces résultats restent néanmoins inférieurs à ceux trouvés par : CHEIKHROUHOU et coll [18] en 2009 à Sfax (11,3% d'association parasitaire avec un biparasitisme dans 69,5% des cas) et. A.D. AGBERE, D.Y. ATAKOUMA et coll [20] en 2001 au Togo dans les cinq régions sanitaires (14,5% d'association à deux espèces parasitaires).

4.6. Données socio- démographiques

Nous avons noté au cours de notre enquête CAP une prédominance féminine (279). Ceci s'explique par le fait qu'ayant trouvé une prévalence élevée du sexe féminin lors de l'étude rétrospective nous avons voulu plus enquêter sur le sexe féminin.

La tranche d'âge de 15 à 29 ans était la plus représentée (61,75%). La plupart des enquêtés était instruits (87,50%) avec 30,00 % au niveau primaire, 45,50% au niveau secondaire et 12,00 % au niveau supérieur. Ce qui est une variable influençant leur comportement et expliquerait leur Connaissances-Attitudes et Pratiques.

GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 49

« Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

4.7. Connaissances des populations sur les parasitoses intestinales

Dans 86,50% des cas, les populations enquêtées avaient une fois entendu parler des parasitoses intestinales. Pour ce qui concernait les signes des parasitoses intestinales, les vomissements étaient dans 48,50% des cas le signe le plus cité suivi de la diarrhée (38,00%). Le mode de transmission le plus cité était les aliments contaminés (65,25%) suivi de l'eau de boisson contaminée (37,75%) et des mains sales contaminées (35,25%). 55,25% des enquêtés avaient pu citer deux(02) signes des parasitoses intestinales, 49,75% deux(02) modes de transmission. 02,00% seulement connaissaient toutes les signes et modes de transmission. Ces résultats montrent que plus de la moitié de la population connaît au moins un signe et un mode de transmission des parasitoses intestinales, ceci expliquerait certaines mauvaises pratiques (non lavage des mains avant de préparer les aliments, non utilisation des ustensiles propres, déversement des eaux usées dans la rue) et justifierait la prévalence élevée (41,52%) des parasitoses intestinales obtenue depuis 2010 à 2012.

Les mouches étaient citées comme vecteurs de maladies dans 75,75% des cas et la mesure de prévention la plus citée était l'hygiène personnelle (laver les vêtements, se laver chaque jour, éviter les sucreries...) (60,00%) suivi de la consommation des aliments bien cuits (51,50%), du lavage des mains (38,25%) et du traitement de l'eau (30,25%). 48,00% avaient pu citer deux(02) mesures de prévention, 26,00% trois(03) mesures. Ces résultats montrent que plus de la moitié de la population connaît les mesures préventives des parasitoses intestinales et que ces parasitoses intestinales étant des affections liées au manque de règles d'hygiènes, il requiert donc un bon approvisionnement en eau potable, une bonne hygiène alimentaire et la salubrité du milieu.

La source principale d'information des enquêtés était les agents de santé (48,00%), les mass-médias (radio, télévision, journaux) et le cursus scolaire avec 25,75% chacun. Ceci montre que malgré le travail abattu par les agents de santé en matière d'IEC des efforts considérables restent à faire pour que les populations aient plus de connaissances sur les parasitoses intestinales.

GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 50

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