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Intégration de la république démocratique du Congo dans l'union douanière de la SADC ( Southern African Development Community ). Effets de création et de détournement

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par Chris Israël LUYINDULA KINZONZI
Université pédagogique nationale de Kinshasa RDC - Licence en relations internationales, économie internationale 2012
  

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2. Marché international :

Du latin mercatus, commerce, marché. Dans le sens

premier, le marché désigne le lieu où des producteurs (commerçants, artisans, paysans) se rassemblent pour proposer directement leurs produits aux consommateurs'.

En économie, par extension, le marché est un système d'échanges où se rencontrent l'offre (les vendeurs) et la demande (les acheteurs). C'est aussi l'ensemble des règles, juridiques ou informelles, par lesquelles ce type d'opérations économiques peut se réaliser. Le marché, qui concerne aussi bien les échanges de biens, de services que les échanges actifs financiers et immobiliers, est l'un des concepts fondamentaux de l'économie.

Dans les marchés organisés, comme la Bourse, par opposition aux marchés de gré à gré, les transactions sont multilatérales et centralisées dans un carnet à ordre. Les prix sont déterminés de manière mécanique en fonction des ordres d'achat et de vente entrés préalablement. Seuls des intermédiaires agréés ont accès aux marchés organisés. La transparence nécessite que l'information disponible soit accessible au même moment par tous les participants.

Dans une économie de marché, la production et les prix sont régulés par la loi de l'offre et de la demande (Cf. paragraphe suivant), contrairement à l'économie dirigée ou planifiée. Le marché doit être surveillé et garanti par un tiers (arbitre, société de Bourse, Etat, etc.) Les partisans du libre-échange considèrent que les contraintes de l'Etat sur les quantités offertes ou achetées, ou sur le niveau des prix, font perdre au marché son efficacité, en ne permettant d'approcher ni le juste prix, ni l'optimum des ressources.

7 "Toupictionnaire" : le dictionnaire de politique

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3. Commerce International :

C'est l'ensemble des flux de marchandises (biens uniquement) entre les espaces économiques nationaux. Au sens large, on y inclut également les flux de services.

Professeur Jeannot M le défini comme étant « l'ensemble des échanges de biens et de services pratiqués entre les nations. Car il permet à un pays de consommer plus ce qu'il produit avec ses ressources propre et d'élargir ses débouchés afin d'écouler sa production»8.

Au sens strict, le commerce international correspond à l'ensemble des flux de marchandises (biens) entre les espaces économiques nationaux. Au sens large, le commerce international correspond à l'ensemble des flux de marchandises (biens) et de services entre les espaces économiques nationaux. Les flux de services sont pris en compte dans la mesure où leur part progresse rapidement dans les échanges internationaux (surtout le transport, le tourisme et les services aux entreprises)&.

Cette dernière traite :

Des causes, de la structure et du volume du commerce international quels biens sont exportés et importés, pourquoi, par quel pays et quel est leur montant. Des déterminants des gains du commerce international ainsi que de la manière dont ils sont distribués. Des déterminants des prix relatifs des biens au niveau mondial.

De la spécialisation internationale. Des conséquences des droits de douane, des quotas et autres barrières aux échanges. Des effets du commerce international sur la structure de la production et de la consommation. Des effets de la croissance économique sur le commerce international et réciproquement.

La caractéristique de la théorie pure du commerce international est de supposer une économie de troc ou dans laquelle la monnaie est un voile, appelé le numéraire. En conséquence, la balance de paiements

8 MOKILI Jeannot: Ibidem

9 Banque de Ressources Interactives en Sciences Economiques et Sociales

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courants de chaque pays vis-à-vis du reste du monde est toujours équilibrée. Toutefois, pour un produit donné ou pour les échanges avec un partenaire commercial donné, les échanges sont déséquilibrés.

En première analyse, un pays a intérêt à acheter un produit à l'étranger au lieu de le produire localement quand ce produit peut être trouvé à un meilleur prix dans d'autres pays.

Trois principaux modèles expliquant les déterminants du commerce international et la spécialisation sont généralement distingués :

'. la théorie classique des avantages comparatifs proposée par David Ricardo, selon laquelle les échanges sont expliqués par des écarts technologiques entre les pays'',

2. la théorie néoclassique fondée sur les différences internationales de dotations factorielles relatives entre nations,

3. la nouvelle théorie du commerce international qui abandonne le cadre de concurrence pure et parfaite et introduit les économies d'échelle et la différenciation des produits.

Le développement du commerce international s'est traduit par une ouverture et une interdépendance croissantes des économies. Aujourd'hui devenu une variable centrale dans l'économie mondiale, il fait cependant toujours l'objet, comme dans le passé, de nombreuses interrogations.

Pourquoi les nations échangent-elles entre elles ? Le commerce international constitue-t-il un moteur ou bien un frein à la croissance ? Ne contribue-t-il pas à la perte d'autonomie des Etats ?

Un débat théorique existe en toile de fond : certains voient dans le commerce international le moteur de la croissance permettant à tout pays de se développer (à l'image, par exemple, des NPI asiatiques).

En revanche, d'autres pointent du doigt ses méfaits sur certains pays (marginalisation des PED), sur certains secteurs (disparition de secteurs traditionnels tels que le textile en France), ou bien encore sur

10 David Ricardo : analyse d'échange international et croissance économique.

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l'emploi (hausse du chômage)...prônant alors le recours à des mesures protectionnistes.

La dynamique du commerce international se comprend également à travers ses acteurs.

L'Etat est un acteur central dans la mesure où ses actions, aux formes très variées, sont amenées à stimuler (baisse des tarifs douaniers, par exemple) ou bien au contraire à restreindre (protection non tarifaire par exemple) le commerce avec les autres nations.

Mais les Etats ne sont pas les seuls à intervenir dans la dynamique du commerce international, on doit compter également avec les firmes, en particulier les firmes transnationales.

Les firmes transnationales influencent de plus en plus les échanges et ce, au travers notamment de la division internationale du processus productif (DIPP en sigle) et du commerce intra-firme. D'ailleurs, leur poids devient tel que les Etats, voyant leur autonomie s'effriter, se sentent de plus en plus impuissants face à elles.

Le commerce international n'est pas un phénomène récent ; en effet, déjà au 19ème siècle, le commerce international progressait à un rythme supérieur à celui de la production mondiale. Cette tendance se confirme et même s'accentue après 1945, si bien qu'entre 1980 et 2000 le commerce mondial en valeur est multiplié par 3,3 tandis que la production mondiale l'est par 1,6. Dans cette perspective, le commerce international est perçu comme un moteur de la croissance.

Cette progression fulgurante du commerce international s'est accompagnée de transformations dans la structure de ce dernier, tant du point de vue de la nature des produits échangés que dans la répartition géographique de ces échanges. Ainsi, au cours de ces deux derniers siècles, la part des produits manufacturés dans les échanges n'a cessé d'augmenter pour devenir prépondérante et ce au détriment des produits agricoles. Par ailleurs, depuis deux décennies environ, la part des services dans le commerce international s'est accrue considérablement et ils tiennent aujourd'hui une place centrale dans les échanges.

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Corrélativement, le commerce international a été amené à se concentrer géographiquement autour de trois zones constituant ce que l'on appelle la Triade (Amérique du nord, UE, Asie) ; voire même au sein de chacune de ces zones (commerce intra-zone). Cette dynamique a ainsi marginalisé certaines parties du monde (exemples : l'Afrique, l'Europe centrale-orientale, le Moyen-Orient, l'Amérique Latine).

Le commerce international se mesure par les flux (exportations et importations) de marchandises et de services. Ces flux peuvent s'appréhender à différents niveaux : entre un pays et le reste du monde, entre des zones, au sein d'une même zone.

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