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Problématique de la mise en place du marché commun de l'Union économique et monétaire ouest-africaine ( U.E.M.O.A. )

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par Bagna MAIGA
Université de Bamako Mali - Maà®trise 2009
  

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CONCLUSION :

Parmi les objectifs fixés par le traité de l'UEMOA à son article 4, figure la création d'un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux et le droit d'établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou salariée, ainsi que sur un tarif extérieur commun (TEC) et une politique commerciale commune.

Cet article a été complété par l'article 76 qui fixe les conditions de réalisation du marché commun à savoir, entre autres « l'élimination sur les échanges entre les pays membres des droits de douane, des restrictions quantitatives à l'entrée et à la sortie, des taxes d'effet équivalent et de toutes autres mesures d'effet équivalent susceptibles d'affecter les dites transactions, sous réserve du respect des règles d'origine qui seront précisées par voie de protocole additionnel et l'établissement d'un tarif extérieur commun. »

Dans la mise en oeuvre du marché commun entre les pays francophones de l'Afrique de l'Ouest, le dossier des migrations n'a pas été saisie de la même importance que les autres.

Il faut toute fois souligner les difficultés d'application de ce principe de circulation, de résidence et surtout d'établissement dans l'espace ouest africain car les citoyens de différents pays membres ne cessent de se heurter à des tracasseries administratives lors de leur installation ou séjour, les politiques de nationalisation et les contrôles intempestifs pour ne citer que ceux-là sont autant des facteurs qui entravent l'effectivité de ce principe.

En principe l'application de ces règles pose souvent des problèmes dans la pratique car l'UEMOA ne constitue pas pour l'heure une véritable Union Douanière.

En effet, dans les échanges intracommunautaires, la zone de libre échange est théorique du fait de la survivance des moins values, de recette douanière et de la persistance des obstacles non tarifaires. Dans le domaine des échanges avec les pays tiers, l'union n'est également pas encore une zone commerciale unique ou marché unique du fait de l'absence de la libre pratique. Cela signifie que les marchés nationaux restent toujours cloisonnés malgré la suppression des barrières tarifaires. L'écueil majeur à ce jour reste les obstacles non tarifaires qui, si l'on ne prend garde risque d'annihiler les effets de l'élimination des barrières tarifaires. Mais il ne faudrait pas non plus oublier le problème de la compatibilité UEMOA-CEDEAO.

En effet, pour que l'intégration des économies ouest africaines aboutisse il est nécessaire de supprimer les divergences et incompatibilités relatives aux programmes de deux OIG (Organisme Intergouvernementale). Il est donc impératif de mettre en cohérence les efforts de coopération en Afrique de l'Ouest si l'on veut maximiser les gains de l'intégration régionale.

Au-delà des dispositions explicites de politiques économiques qui font partie du TEC et de ses mesures d'accompagnement, il importera de renforcer un certain nombre de mesures plus générales, notamment l'accélération des procédures de dédouanement des marchandises, l'élaboration d'un système régional d'information commerciale, l'interconnexion des services douaniers nationaux, et la mise en oeuvre d'un suivi efficace de l'application des règles et barèmes pertinents en matière de douane.

De telles améliorations destinées à faciliter les échanges, feront baiser les coûts de transactions qui sont si élevés en Afrique de Ouest.

Bien que l'intégration économique régionale puisse être considérée comme un moyen privilégié de desserrer les contraintes du développement auxquelles sont confrontés les Etats Africains, il est peu probable que ce soit un processus facile. Une claire conscience de cette réalité est un gage de succès.

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