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Le texte promotionnel culturel

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par David LEGOUPIL
Université Paris V René Descartes - Master pro 2 expertise en sémiologie et communication 2007
  

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Première partie : une présentation

de l'Office départemental de la Culture de l'Orne

I Cadre du stage

1. Présentation de l'ODC

Mon stage professionnel s'est déroulé durant quatre mois (de mars à juin 2007) à l'Office départemental de la culture de l'Orne. Statutairement, cet organisme, contrairement à ce que laisse penser son nom, chargé d'officialité, n'est pas une institution publique mais une association de type loi 1901, créée en 1976, sous le nom d'Orne animation, avec à sa tête M. Georges Bertin. L'organisme, né d'une charte signée alors entre le président du Conseil Général de l'Orne M. Hubert d'Andigné et l'Etat, peut cependant être qualifié de parapublic. D'abord parce qu'il est, dès l'origine, le fruit d'une volonté politique du Conseil Général de l'Orne. Ensuite parce que financièrement, il dépend, pour une très large part, du département, dans son fonctionnement comme dans ses activités2(*), à savoir la programmation et l'organisation de manifestations culturelles de qualité et variées dans l'Orne. Enfin parce que son Conseil d'Administration, auquel j'ai pu assister, est presque exclusivement composé d'élus, conseillers généraux ou élus municipaux. Ainsi le rapport moral 2006 de l'association laisse clairement apparaître le caractère public de son action: «L'Office départemental de la Culture assure, depuis 1976, pour le compte du Conseil Général, le développement culturel de l'Orne. Il peut mettre en place ses propres projets ou oeuvrer en partenariat dans les domaines suivants: arts plastiques, musique, équipement, cinéma, théâtre, littérature, diffusion en milieu rural».

2. Fonctionnement et raison d'être de l'ODC

Aujourd'hui, l'Office départemental de la culture de l'Orne, le plus souvent abrégé par le sigle ODC (en interne comme en externe), est présidé par un élu du conseil général (M. André Dubuisson) et a pour directrice, depuis 1992, Madame Martine Gasnier, à l'initiative, dès son arrivée, du changement de nom de l'organisme. C'est aussi sous son impulsion que l'ODC a su, étendre sa programmation, tant en quantité qu'en qualité, en l'orientant vers une conception de la culture moins régionaliste et plus universelle.

Ce qui distingue l'ODC de la plupart des autres associations culturelles en France est que ses actions ne sont pas circonscrites en un lieu unique (une salle de spectacle, un site sur lequel aurait lieu chaque année un festival, une ville) mais se déploient à l'échelle d'un département, dans des communes essentiellement rurales qui, le plus souvent, ne disposent pas des infrastructures adéquates pour recevoir des manifestations culturelles de qualité.

Ainsi la plupart des actions de l'ODC ( manifestations ponctuelles et parfois saisons culturelles) sont conçues en partenariat. Le plus souvent avec des communes ou des communautés de communes de l'Orne (plus d'une vingtaine de conventions existent en 2007), qui mettent à disposition un lieu (le plus souvent une salle polyvalente, un gymnase, une église mais parfois aussi une véritable salle de spectacle), l'ODC s'occupant de la programmation, et généralement de la réalisation technique (grâce à son parc son et lumière) ainsi que de l'accueil des artistes. Dans ce type de partenariat, les éventuelles recettes de billetterie (certaines manifestations étant gratuites) reviennent le plus souvent à la commune ou sont partagées entre les partenaires. C'est grâce à ce mode de fonctionnement que peut avoir lieu, pendant tout le mois de mars, dans une vingtaine de communes du département, le festival itinérant de chanson française, «Le Printemps de la chanson», organisé par Vincent Roche, chargé de mission à l'ODC.

D'autres types de partenariats ont été contractés avec des organismes privés ou publics, dans des domaines différents et en direction de publics variés : expositions d'art contemporain avec le quotidien Ouest France et avec La Poste à Alençon, festival de musique classique «Autour d'un piano» et expositions de peinture (Piga) ou de sculpture (Kishida) avec le Centre des Monuments Historiques au château de Carrouges, classes à projet culturel (arts plastiques, théâtre) avec l'Inspection académique.

La lecture de ce bref panorama des partenariats de l'ODC confirme bien la mission à caractère public de l'organisme: il lui revient de diffuser la culture en milieu rural, dans «un but non lucratif» comme le stipule son statut d'association. Ce dernier point est important puisqu'il influe, comme on le verra, sur la stratégie de communication d'un organisme dont la raison d'être n'est pas la rentabilité financière.

* 2 Pour lui permettre de remplir sa mission, le Conseil Général de l'Orne a ainsi alloué, en 2006, à l'ODC une subvention de 773 165,52 euros.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore