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Projet de développement de la jeunesse. Etude diagnostique et cadre de mise en Å“uvre

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par Bételmbaye M'BAIMAN BEKOUTOU
Institut supérieur d'informatique et de gestion à  Ouagadougou Burkina Faso - Master professionnel en management, option: gestion de projets 2008
  

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III.2.2.2.3- Ecarts entre les aspirations et les intentions à long terme

Le tableau 14 analyse les écarts entre les intensions et les aspirations professionnelles des jeunes dans le long terme. Globalement, 42,5% des jeunes de la ville de Ouagadougou possèdent des objectifs passionnés (les aspirations et les intentions se confondent dans le long terme). Environ 3,8% des jeunes qui désirent à long terme évoluer dans l'Enseignement / Education / Formation professionnelle ont l'intention de poser des actes conséquents pour tendre vers cet objectif. Il en est de même de la filière Finance / Comptabilité / Gestion qui rassemble 11,4% des jeunes et l'ensemble des autres filières professionnelles qui comptent 27,3% des jeunes.

Environ 21% de jeunes n'ont aucune ambition professionnelle et sont près à ne rien faire pour inverser la tendance (écart intention-aspiration très faible).

Près de 33,3% des jeunes qui aspiraient à la filière professionnelle Linguistique / Communication / Information / Affaire internationale / Histoire ont délaissé leur idéal au profit d'autres professions dans le long terme. De même dans les filières Commerce et Génie rural / Gestion de l'eau et de l'environnement ; où, respectivement 25,3% et 15,6% de jeunes se fixent des objectifs en dehors de leur aspiration originelle.

La tendance est inversée quand il s'agit des filières de l'Hôtellerie / Restauration / Tourisme, de la Santé / Economie sociale et familiale et des Sciences économiques et juridiques. En effet, on a respectivement les écarts de 26,7%, 19% et 18,4% indiquant la proportion de jeunes qui abandonnent leur rêve pour se fixer ces filières professionnelles comme objectif à long terme.

Tableau 14 : Ecarts entre les intentions et les aspirations professionnelles des jeunes à long terme

Ecarts (Intention -

Proportion des jeunes

Domaine d'activité professionnelle Aspiration)

Aspiration Intention Absolu Relatif (%)

Hôtellerie / Restauration / Tourisme 3,0 3,8 0,8 26,7

Commerce 9,1 6,8 -2,3 -25,3

Enseignement/Education/Formation professionnelle

3,8 3,8 0 0

Finance/Comptabilité/Gestion 11,4 11,4 0 0

Mémoire soutenu et présenté par Bételmbaye M'BAÏMAN B. Page 36

Génie rural/Gestion de l'eau et de l'environnement

 

4,5

3,8

-0,7

-15,6

Linguistique/Communication/Information/Affai re inter/Histoire

4,5

3,0

-1,5

-33,3

Santé / Economie sociale et familiale

12,1

14,4

2,3

19,0

Sciences économiques et juridiques

3,8

4,5

0,7

18,4

Ne sais pas

20,5

21,2

0,7

3,4

Autres

27,3

27,3

0

0

Total

100,0

100,0

-

-

Source : La présente étude

III.2.2.3- Tentatives de réduction de l'écart « Intension-Aspiration » ou « Objectif-Idéal » par les jeunes

Pour réduire les écarts, autrement dit, pour faire coïncider leurs aspirations et leurs intentions dans le moyen ou long terme, 85,7% des jeunes ne vont pas attendre l'intervention d'une bonne volonté. Ils manifestent l'intention d'assumer leur responsabilité en entreprenant des actions. Ainsi, 87,3% des jeunes estiment que la formation leur permettra d'atteindre leur objectif. 82,5% sont disposés à faire des boulots intermédiaires pour peu que cela les propulsent vers leur idéal. Environ 82% s'engagent à acquérir de l'expérience en travaillant pour autrui. Le tiers des jeunes enquêtés (33,3%) refuse la possibilité de prendre un crédit auprès d'une banque ou établissement financier. Et, 96% accorderaient un rôle décisif à une intervention divine pour atteinte leur objectif.

Environ 51% des jeunes qui souhaitent empruntés la voie de la formation pour atteindre leurs objectifs ont le niveau supérieur. Ils sont les plus nombreux à vouloir prendre des risques auprès des institutions financières (47,6%) et, plus de 50% des jeunes qui veulent acquérir de l'expérience sont de niveau supérieur. Plus de 60% des jeunes de niveau secondaire s'attendent uniquement à l'intervention d'une bonne volonté (membre de la famille, ami, ...) pour améliorer leur position socioprofessionnelle. Ce qui témoigne du manque d'esprit d'entreprenariat pour la majorité des 39,4% de jeunes qui ont le niveau secondaire.

Le secteur privé fournit la majorité des jeunes entreprenants : 43,2% des jeunes qui comptent se former pour améliorer leur position socioprofessionnelle sont du secteur privé suivi du secteur informel avec 36,4%. Contrairement aux jeunes inoccupés, les jeunes du secteur public sont très peu enclins à la formation (18,2% contre 2,3% de jeunes du secteur public). Aussi, alors que les jeunes du secteur public se refusent la possibilité du crédit pour atteindre leur idéal socioprofessionnel, ceux du privé sont prêts à utiliser cette opportunité afin de se réaliser. En effet, ils représentent 53,8% des jeunes qui pensent prendre un crédit ; suivi, avec 42,3% des jeunes du secteur informel. Le goût du risque manifeste des jeunes du secteur informel est amenuisé par la forte proportion à 60% des jeunes qui, entre autres possibilités, s'attendent au soutien ou à l'intervention d'une tierce personne.

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