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Les déterminants du prix du loyer dans la cité d'Uvira

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par Joseph SHABANI
Université évangélique en Afrique - Graduat 2013
  

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II.5. SITUATION ECONOMIQUE.

Les activités économiques de la cité d'Uvira sont nombreuses. Elles peuvent être regroupées dans le secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire et le secteur quaternaire.

a. Le secteur primaire.

Ce secteur comprend l'agriculture, l'élevage et la pêche. - L'agriculture :

L'agriculture est l'une des activités économiques que la population de la cité pratique. Elle pratique l'agriculture traditionnelle reposant sur les méthodes et les techniques culturales traditionnelles en milieux coutumiers. Les outils de travail restent rudimentaires : houe et la machette. Souvent, elle se pratique à Kala, Kagando, etc.

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Les produits de ces champs sont pour la consommation c'est-à-dire subvenir aux besoins alimentaires de la famille et non pas à la commerce. Elle est pratiquée en majorité par les Bafuliru et en minorité par les Bavira.

- La pêche : Cette activité est pratiquée par les Bavira mais aussi les Babembe sur le lac Tanganyika et l'étang de Nyangara. Elle joue le rôle capital par son importance appréciable dans l'alimentation de la population.

- L'élevage : Les peuples autochtones de la cité d'Uvira ne sont pas d'éleveurs traditionnels mais par l'influence des Banyarwanda et Banyamulenge des hauts plateaux, sont arrivés à pratiquer l'élevage de petits bétails et l'élevage de grands bétails. En ce qui concerne l'élevage de bassecour, il est pratiqué presque partout dans chaque famille de la cité, et constitue une petite unité de production.

b. Le secteur secondaire.

- Artisanat : La cité d'Uvira regorge des forgerons, des tisseurs, des cordonniers, des tailleurs, des réparateurs des appareils électroménagers,... sans différence de sexe. Disons cependant que, il nous était difficile d'inventorier la production dans ce secteur parce que ces activités restent dans leur quasi-totalité informelle, malgré leur importance en matière d'auto pris en charge de la population.

- Industries, petites et moyennes entreprises : La cité d'Uvira n'héberge pas d'industries utilisant une main d'oeuvre d'au moins dix unités stables. Nous trouvons seulement des entreprises étatiques comme SNCC, SNEL, REGIDESO,..., les moulins à farine de manioc, maïs, sombé, les usines artisanales de transformation de noix palmiste. Ces derniers servent aussi dans la fabrication des savons. C'est sont ces établissements qui occupent les gens et leur donnent un revenu en terme de salaire.

c. Le secteur tertiaire.

Ce secteur comprend les services des administrations publiques, les services marchands aux entreprises et aux particuliers, le commerce, le transport et communication, et les banques. Cette cité jouit d'une bonne situation géographique qui le permet d'exercer le commerce interne et externe avec le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, le Rwanda, la ville de Bukavu, Kalemie et le territoire de Fizi. Le commerce ambulant, navetteur et le transitaire sont en

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grande partie effectuée par la population de la cité d'Uvira. Les principaux marchés publics de la cité et de ses environs dans lesquels les commerçants, les marchands et les vendeurs écoulent leurs produits sont : Maendeleo (le plus grand de la cité), Kalimabenge, marche congolais « Zaïrois », Kalundu, Kasenga, Kavimvira et Kilomoni.

Les principales voies de communication qui facilitent le trafic avec le monde extérieur sont :

- La voie lacustre qui assure le transport des personnes et des biens sur le lac Tanganyika en les conduisant dans les contrées limitrophes et étrangères comme Katanga, Burundi, Tanzanie, Zambie, territoire de Fizi et se fait au moyen des bateaux et navires (boat).

- La voie terrestre relie Uvira-Bukavu, et un autre tronçon relie Uvira à Bujumbura et Uvira-Kalemie via le territoire de Fizi.

d. Le secteur quaternaire.

Le secteur quaternaire regroupe toutes les activités liées à l'information et à la communication. C'est ainsi que pour la communication cellulaire nous retrouvons dans la cité d'Uvira, des réseaux nationaux et étrangers entre autre : Vodacom, Airtel, Orange, Leo, Onamob, Smart, Africel,... Tandis que dans le secteur d'information, nous avons la radio RTNC station d'Uvira, la radiotélévision Mitumba, la radio « Tuungane », la radiotélévision Lukula et la radio Le Messager du peuple.

En dehors de ces moyens, signalons qu'à présent, suite à l'évolution technologique et à la mondialisation, la cité d'Uvira est munie des réseaux Internet qui le permettent de s'informer et communiquer avec le reste du monde, mais sans bibliothèque en dehors de celles que possèdent certains instituts supérieurs de la place, et celles dans lesquelles on trouve quelques romans littéraire, bandes dessinées, des revues « Jeunes Afriques et Enfant d'Uvira ».

En outre, dans le cadre d'auto développement, bon nombre de population de la cité s'organise en association sans but lucratif.

Les mouvements coopératifs destinés à relancer les activités commerciales des paysans restent encore de plus en plus réduit et en plus, avec une banque de l'Etat appelée BCC, deux banques commerciales telle que la TMB et la BIC. Il existe quelques coopératives d'épargne et de crédit comme celles qui sont connues sous le nom de COOPEC - KALUNDU, COOPEC

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IMARA, COOPEC TANGANYIKA, MECRE, etc. et les agences de transfert d'argent comme WESTERN UNION, SOFICOM, etc.

Son économie se trouve également alimentée par les hôtelleries dont les principales sont : hôtels Kiliza, Mangwa, de la Côté, Munanira, Mwamu, Lumamba Sud, du Lac, etc.

En définitive, son économie dépend fortement du port de Kalundu par où passent assez de marchandises provenant dans différents endroits tels que Kalemie, Zambie, Tanzanie, Burundi ; de la frontière ou la douane de Kavimvira et du marché Maendeleo où se vend plusieurs produits agro-alimentaires, et qui est l'unité de production de plusieurs maman de la place.

Nous avons constaté que, l'économie de la cité d'Uvira n'est pas seulement extraverti, mais il y a une petite interdépendance économique, entre la dite cité et ses cités voisines, ainsi que les pays avec lesquels elle partage ses frontières.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway