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Evaluation par télédétection des effets de la déforestation et de la dégradation des forêts à  Kisangani (cas de la région forestière de Masako)

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par Jean- Fiston Mikwa Ngamba
Université de Kisangani RDC - En vue de l'obtention du diplôme d'études approfondies en aménagement durable des forêts congolaises 2010
  

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4.2. Analyse des cartes par les indices des structures spatiales du paysage

4.2.1. Nombre de taches par classe

En 1990, Le nombre de taches augmente indifféremment d'une classe à l'autre entre 1990 et 2001.Figure 4.4. On remarque également que cette variation n'est pas spécifique à une seule classe d'occupation du sol. Trois classes d'occupation du sol subissent une diminution du nombre de leur tache par contre d'autres classes subissent une augmentation du nombre des classes. Cela montre la dynamique au niveau du paysage considérée.

Fig 4.4. Evolution du nombre des taches sous chaque classe

Le nombre de taches par classe (nj) est très important à prendre en compte car il donne une idée sur l'état de fragmentation d'une classe entre deux périodes. En effet l'augmentation du nombre de taches d'une classe peut être due à un processus de fragmentation de cette classe (Davidson, 1998 dans Bogaert et al, 2008). En plus de cet indice, nous approfondirons l'analyse sur l'aire et le périmètre de chacune des classes des deux paysages.

Tableau 4.5. : Evolution du Nombre de Taches par classe d'occupation du sol entre 1990 et 2001.

 

Foret dense

Foret secondaire

Plantation

Champs et jacheres

Sol nu

Eau

1990

634

1062

500

467

350

5

2001

555

710

562

641

187

4

4.2.2. Les indices en rapport avec l'aire des classes d'occupation du sol

Dans le tableau 6.6 nous avons récapitulé les valeurs des statistiques concernant les mesures surfaciques des classes d'occupation du sol en 1990 et 2001. Le constat général qu'on fait est que les aires des classes ont considérablement changé entre 1990 et 2001.

Tableau 4.6. Tableau récapitulatif des statistiques des mesures surfaciques en 1990 et 2001

 

Foret dense

Foret secondaire

Champs et jachères

Plantation

Sol nu

eau

1990

 
 
 
 
 
 

atj (ha)

2906,64

4202.73

6196.5

473.4

212.67

408.06

âj (ha)

4.58

3.95

13.26

0.84

0.6

81.61

Me (a)

0.36

0.45

0.63

0.36

0.36

4.59

ój² (a)

3398.87

1425.42

22787

7.07

0.82

23216.97

ó

3475.99

37.75

150.96

2.66

0.91

152.37

C Vj (a

75

954.03

1137.68

315.72

140.48

186.70

2001

 
 
 
 
 
 

atj (ha)

2203.38

5876.1

5405.22

439.47

101.7

374.13

âj (km²)

3.97

8.27

8.43

0.87

0.54

93.53

Me (a)

0.36

0.45

0.63

0.36

0.36

22.10

ój² (a)

2167.49

5430.48

11843.78

8.29

0.30

25223.19

ó

46.56

73.69

108.83

2.88

0.55

158.82

C Vj (a)

1172.69

890.41

1290.59

327.51

101.42

42.45

On observe qu'en 1990, c'est la classe champs et jacheres qui a la superficie la plus grande, suivie de la classe foret secondaire puis la classe foret dense. En 2001, c'est la classe foret secondaire qui a maintenant la superficie la plus élevée suivie des champs et jachères puis la classe foret secondaire. Nous constatons également un accroissement de l'aire totale occupé pour la classe foret secondaire par contre toutes les autres classes ont constatés une diminution.

Les valeurs moyennes des aires sont différentes d'une classe à l'autre dans la même année mais aussi d'une période à l'autre entre 1990 et 2001. Ces valeurs suivent la même allure que celles de l'aire totale entre les deux dates

En effet, en comparant les valeurs centrales définissant la forme des distributions des taches des classes, il s'avère qu'elles diffèrent les unes des autres. Par ailleurs, on constate qu'elles sont généralement unimodales dissymétriques à gauche (mode <médiane<moyenne). les valeurs élevées du CV j (a) indiquent que les aires sont très dispersées autour de la moyenne et il y a une grande variabilité des aires des taches.

L'examen du tableau 4.7 récapitule les valeurs des indices des aires extrêmes des taches dans les classes d'occupation du sol en 1990 et 2001. Pour chacune de ces années nous pouvons connaître l'aire des taches extrêmes mais aussi les proportions et l'étendue des taches maximales. On constate que l'aire maximale amaxj des classes est très variable.

En 1990 les valeurs de cet indice varient de 2464,56 ha dans la classe champs et jachère à 9,09 ha dans la classe sol nu et aires urbaines où cette tache domine à plus de 40% de l'aire totale de la classe. En 2001 avec 2433,6 ha c'est dans la classe Jachère et Champs qu'on retrouve la plus grande valeur de l'aire maximale a maxj, des classes. On voit aussi que cette tache domine à plus de 45% l'aire totale de la classe citée pendant que pour les autres classes, la valeur de la dominance est relativement faible. On constate surtout une réduction considérable de la valeur d'amaxj, de la classe plantation pendant les deux périodes

L'étendue des taches dans les classes ej aussi bien en 1990 qu'en 2001 est très grande (> 98%). Il y a donc une grande variabilité entre les aires des taches extrêmes. La dominance est faible dans la majorité des classes forestières aussi bien en 1990 qu'en 2001. Cela confirmerait la fragmentation constatée par rapport au nombre de taches.

Tableau 4.7. Indices se rapportant aux valeurs extrêmes des aires des classes entre 1990 et 2001

 

Foret dense

Foret secondaire

Plantation

Champs et jacheres

Sol nu

eau

1990

 
 
 
 
 
 

amax, j (ha)

1407,6

1097,1

454,5

2464,56

9,09

351,63

amin, j (ha)

0,09

0,09

0,09

0,09

0,09

0,09

ej (%)

99,99

99,99

99,80

99,99

99,01

99,82

Dj (%)

48

26

10

40

4

86

2001

 
 
 
 
 
 

amax, j (ha)

989,01

1447,65

43,11

2433,6

4,4100

3297,6

amin, j (ha)

0,09

0,09

0,09

0,09

0,09

0,09

ej (%)

99,99

99,99

99,79

99,99

97,96

99,95

Dj (%)

45

25

10

45

4

88

Le tableau 4.8. reprend les indices de diversité des classes qui renseignent sur les aires et les types de taches présentes dans les classes.

Nous constatons à partir de ce tableau qu'en 1990, la cohérence C j (a) au niveau de la classe sol nu et aire urbaine suivi de la classe plantation sont respectivement les plus faibles et tendent vers 0, cela indique que ces classes possèdent un grand nombre de taches. Les valeurs élevées de H j (a) corroborent ce constat. En plus, la valeur de E j (a), supérieure à 0,8 montre que les taches de ces 2 classes sont équitables entre elles. Pour cette même année c'est la classe champs et jachères qui a la valeur de cohérence Cj (a) la plus élevée pour les classes sous les couvertures végétales.

Tableau 4.8. Tableau récapitulatif des indices de diversité des aires des classes d'occupation du sol de la région forestière de Masako entre 1990 et 2001.

 

Foret dense

Foret secondaire

Plantation

Champs et jachères

Sol nu

eau

1990

 
 
 
 
 
 

Cj

0.26

0.09

0.02

0.28

0.01

0.76

Hj

2.75

4.13

5.28

2.24

5.31

0.46

Ej

0.42

0.60

0.83

0.36

0.91

0.28

 
 
 
 
 
 
 

2001

 
 
 
 
 
 

Cj

0.25

0.11

0.02

0.26

0.01

0.79

Hj

2.63

3.25

5.01

2.56

4.86

0.27

Ej

0.42

0.49

0.81

0.40

0.92

0.27

Les faibles valeurs de la diversité de Shannon Hj (a) et de l'équitabilité Ej (a) observées, démontrent que cette classe est composée de petites taches et que les taches sont disproportionnelles. En 2001, cette dernière classe a la valeur de cohérence C j (a) la plus faible; avec les valeurs de Hj (a) et d e Ej (a) les plus élevées, elle est constituée d'un grand nombre des taches de tailles équitables. La tendance .

En effet, la relation de proportionnalité entre ces indices se confirme. Soulignons aussi que les valeurs de la dominance corrobore ce constat car plus il y a beaucoup de taches, plus Hj (a) est élevé et moins est la dominance. Particulièrement la cohérence C j (a) la plus faible et tendant vers zéro est signalée au niveau de la classe forêt secondaires. Cela implique que cette classe possède le plus grand nombre des taches. Enfin, la valeur élevée de Hj (a) corrobore ce constat. En outre, la valeur E j (a), supérieur à 0,75 montre que les taches de cette classe sont assez équitables entre elles.

Le reste des classes constitue le groupe des classes au petit nombre de taches (moins morcelé). Cette observation s'expliquerait par la cohérence un peu plus élevée par rapport au premier groupe. Les valeurs faibles de Hj (a) et Ej (a) soulignent ce constat. Exceptionnellement pour la classe plantation, la valeur la plus élevée de Ej (a)>0,8 observée démontre que les taches de cette classe sont équitables entre elles malgré sa cohérence un peu plus élevée et le nombre de taches inférieur à celui du second groupe.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault