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L'Eglise catholique et le processus démocratique au Cameroun: une analyse de la participation des archidiocèses de Douala et de Yaoundé

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par Magloire NDONGMO
Université de Douala Cameroun - Master II en sociologie politiique 2013
  

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EPIGRAPHE

« L'Eglise apprécie le système démocratique comme système qui assure la participation des citoyens aux choix politiques et garantit aux gouvernés la possibilité de choisir et de contrôler leurs gouvernants ou de les remplacer de manière pacifique lorsque cela s'avère opportun. Cependant, l'Eglise ne peut approuver la constitution de groupes dirigeants restreints qui usurpent le pouvoir de l'Etat au profit de leurs intérêts ou à des fins idéologiques. »

Pape Jean-Paul II(Centesimusannus, 1991)

INTRODUCTION

Les préoccupations politiques les plus présentes dans le monde aujourd'hui sont celles des conditions d'instauration d'un régime politique plus libéral ;un régime qui, non seulement garanti l'implication de toutes les couches sociales à la gestion des affaires de la cité, mais aussi et par conséquent, qui puisse sortir nos pays des crises multiples qui les rongent. C'est dans cette perspective que le système politique démocratique pensé par les philosophes grecs de l'antiquité, et rendu de plus en plus possible par les mentalités et les conditions sociopolitiques de l'époque moderne est présenté presqu'à l'unanimité comme le meilleur des systèmes politiques qui existe actuellement pour notre monde. Une abondante littérature et les débats médiatiques sur cette question, les luttes multiples à travers le monde, traduisent la soif qu'expriment les peuples pour la démocratie qui est devenue un besoin urgent pour nos sociétés.

Cette urgence de la démocratisation s'est ressentie en Afrique à l'aube des années 1990, avec surtout le fameux vent d'Est, et les mouvements sociaux à travers lesquels les peuples africains exigeaient la sortie du monolithisme politique. On se souvient aussi du discours de la Baule du Président français François Mitterrand qui invitait les présidents africains à instaurer la démocratie dans leurs différents pays. Des tentatives de démocratisation ont vu le jour ici et là en Afrique, notamment au Cameroun ; à travers la tolérance du multipartisme et de la liberté de la presse, l'organisation d'élections, quoi que considérées par beaucoup d'experts comme une mascarade1(*). Le but était de mobiliser les citoyens camerounais pour le choix et de leurs dirigeants, et des politiques de leur pays en vue de favoriser le décollage économique, politique et socioculturel de ce dernier.

Cependant, un demi-siècle après l'indépendance, ou encore 20 ans après ces vents de la démocratie, force est de constater que le Cameroun particulièrement fait face aux mêmes problèmes de crises multiformes que S.C. Abega  traduit en ces termes: 

« Le bilan de près d'un demi siècle d'indépendance est éloquent : Sur le plan économique, un endettement monstrueux qui n'a pas produit le développement escompté, le pillage des ressources, l'échec de la plupart des projets économiques et une misère galopante, avec par exemple l'apparition d'une pauvreté urbaine de plus en plus visible ; sur le plan politique, la mal gouvernance et le discrédit jeté sur toute la classe dirigeante, avec en prime une opposition dont l'état de déliquescence ne laisse entrevoir aucun espoir d'alternance, et sur le plan social, une crise identitaire manifestée par un mal vivre général, la corruption et la gabegie qui paralyse toute l'administration»2(*).

Telle est la réalité d'un pays en quête de démocratie, et mobilisant avec peine nombre d'acteurs politiques et civils, organisations nationales et internationales dans la lutte pour des changements significatifs.

Face à cette tenace réalité sociopolitique, l'Eglise Catholique n'est pas restée en marge, mais elle s'est impliquée aussi à la promotion de la démocratie, et à l'accompagnement des peuples en quête d'un mieux-être ensemble. Bien qu'ayant longtemps été réfractaire àplusieurs principes démocratiques comme la liberté religieuse, elle a adhéré finalement aux valeurs démocratiques qu'elle s'est désormais engagée à promouvoir3(*). Ils vont d'ailleurs dans ce sens, ces propos de J.- I.Calvez et H. Tincq qui estiment que l'Eglise Catholique a fait des avancées considérables en vue de l'accompagnement des nations du monde dans la lutte pour la démocratie:

«Il faudrait être de mauvaise foi ou aveugle, rester figer sur les souvenirs des siècles passés...pour nier les inflexions, depuis cent ans, de la doctrine politique et sociale de l'Eglise Catholique, l'engagement toujours plus grand de ses militants, de son clergé, du pape et de bien des évêques, leur participation aux luttes pour la défense des droits de l'homme, la liberté et la démocratie là où ils n'existent pas ou bien ont été supprimés ou sont depuis bafoués. Dans les régimes de parti unique du tiers monde ou de l'Europe communiste, dans les dictatures militaires d'Afrique, d'Amérique Centrale ou latine, d'Asie voire dans les pays industrialisés et développés mais aux structures archaïques ou défaillantes»4(*).

C'est également dans cette perspective que le pape Jean Paul II indiquait combien l'Eglise est acquise à la démocratie comme système politique:

«L'Eglise apprécie le système démocratique, comme système qui assure la participation des citoyens aux choix politiques et garanti aux gouvernés la possibilité de choisir et de contrôler leurs gouvernants, ou de les remplacer de manière pacifique lorsque cela s'avère opportun»5(*).

Ainsi, adhérant à la double tolérance depuis Vatican II, l'Eglise s'est engagée à «jouer le rôle de ferment et de levier du changement dans les Etats, ... Notamment ceux où la tolérance démocratique n'était pas encore pleinement reconnue»6(*), et les papes, en particulier Jean Paul II se sont faits avocats de la démocratie, «en tant que forme de gouvernement le plus susceptible de promouvoir à terme la justice et la mission de l'Eglise»7(*). Elle a d'ailleurs mis sur pied, suite à ces réformes de Vatican II, une doctrine politique et sociale8(*), élaborée par les papes du XIXe et XXe siècles à travers leurs encycliques9(*) et qui est contenues dans ce qu'elle nomme la Doctrine Sociale de l'Eglise10(*). Suite à ce corpus d'Enseignement Social de l'Eglise11(*) , qui fonde et oriente sa participation politique et sociale, a vu le jour une structure qui s'en charge également: Le Conseil Pontifical Justice et Paix avec des sous structures que sont les Services Nationaux Justice et Paix, qu'hébergent les Conférences Episcopales et dont les démembrements au niveau de diocèses sont les CommissionsDiocésaines Justice et Paix, et au Niveau des paroisses, les Conseils Paroissiaux Justice et Paix.

C'est dans cette perspective que l'Eglise s'est engagée depuis quelques décennies à diffuser sa doctrine sociale qui selon le magistère12(*)«fait partie intégrante de la mission d'Evangélisation de l'Eglise»13(*), et à promouvoir la participation politique de ses fidèles ;afin qu'ils apportent chacun «une contribution cohérente pour qu'à travers la politique, s'instaure un ordre social plus juste et conforme à la dignité de la personne humaine»14(*). Ceci,par le choix des « gouvernants selon le coeur de Dieu»15(*), et la transformation par leurs choix politiques, des institutions sociales et politiques de sorte qu'elles soient favorables à la réalisation du bien commun qui, selon le pape Paul VI est la finalité de toute communauté politique.

Un tel intérêt de l'Eglise pour la vie politique s'est accentué au Cameroun à la veille de l'indépendance, dans un contexte similaire à celui de l'Europe des révolutions, notamment lorsque les chrétiens abandonnaient à grand bruit l'Eglise, pour rejoindre les courants d'idées des ouvriers et des courants politiques indépendantistes et anticléricaux16(*). Alors, les autoritésecclésiales, notamment Mgr. Bonneau, commencèrent la promotion des préoccupations sociales et politiques de l'Eglise ; car les chrétiens ne percevaient pas les enjeux sociaux de la foi17(*). Cette promotion passait aussi par les soutiens qu'apportait le clergé camerounais aux populations en quête de leur indépendance, à travers les lettres pastorales et les jeux de médiateurs18(*) entre nationalistes et pouvoir politique19(*).

Ce rôle de l'Eglise s'est poursuivi après l'indépendance, notamment à travers la voix des évêques sur la vie sociale et politique du pays et l'action des organisations catholiques. Ces Vingt dernières années, auraient été tout aussi significatives pour l'implication de l'Eglise dans les affaires sociopolitiques du Cameroun. En raison des multiples lettres pastorales des évêques, des rapports d'observation électorale faits par le Service National Justice et Paix, de la proposition d'un code électoral par ce dernier, de la nomination de deux prélats dans l'administration20(*) etc.

C'est en vue d'interroger ces diverses formes de participationpolitique de cette Eglise à Douala et à Yaoundé-Cameroun que nous avons fait le choix de ce sujet de recherche dont l'intitulé est : «l'Eglise Catholique et le processus démocratique au Cameroun : Une analyse de la participation politique des archidiocèses de Douala et de Yaoundé ».

Ces multiples formes de participation politique de l'Eglise Catholique en contexte de démocratie sont d'une telle complexité qui suscite en nous moult interrogations. Compte tenude la controverse qui a cours dans l'Eglise au sujet de la position de la Conférence Episcopale par rapport au pouvoir en place, des avis divergents des clercs catholiques sur le processus démocratique et du fait que de nombreux fidèles catholiques de Douala et de Yaoundé restent en marge de ces préoccupations sociopolitiques de l'Eglise ;comme nous l'a révélé notre pré enquête faite à ce sujet, en Juillet 2012 à Douala et à Yaoundé.

Tout ceci nous a pousséslogiquement à cette première interrogation qui sous-tend cette recherche: Comment peut-on rendre comptede la participation différenciée et controversée de l'Eglise catholique dans le processus démocratique au Cameroun,en dépit de la volonté manifeste de l'institution à contribuer à la construction de la démocratie camerounaise?

Le choix d'un tel sujet n'a pas été le fruit du hasard, mais il a été motivé par trois ordres d'intérêts, dont l'un personnel, l'autre social, et un troisième scientifique.

Sur le plan personnel, notons que nos motivations personnelles nous ont conduites à ce sujet. En effet, soucieux d'une gestion plus démocratique de notre pays, nous avons un intérêt particulier pour les questions de démocratie. Ainsi, la contribution de l'Eglise Catholique à la construction de cette démocratie au Cameroun est l'une de nos préoccupations les plus récurrentes. En outre, cette recherche nous permet de poser les bases d'un champ de réflexion que nous explorons encore, et de comprendre les enjeux sociopolitiques de la foi catholique telle qu'elle est vécue à Douala et à Yaoundé.

Sur le plan social, cette étude pourra permettre aux catholiques de comprendre les entraves liées à la promotion catholique de la démocratie camerounaise, ainsi que l'impact de la foi catholique sur la participation politique des fidèles de Douala et Yaoundé. Elle pourra en outre, permettre de comprendre pourquoi les chrétiens catholiques, aspirant à un ordre social nouveau manquent de mobilisation déterminée en vue de son instauration. Parconséquent, Elle pourra aider les clercs catholiques à renforcer leur pastorale sociale afin qu'une promotion chrétienne d'une nation camerounaise démocratique et prospère soit effective.

Pour ce qui est de l'intérêt scientifique de ce sujet, notons au préalable que l'analyse des liens de la religion avec le politique, du rôle social et politique de la religion et plus précisément de ses enjeux sociopolitiques intéresse à juste titre les chercheurs sociologues (P. Berger21(*), E. Durkheim22(*), M. Weber23(*), K. Marx etc.), politologues (L.P. Ngongo24(*), A. Mbembe25(*), J.F.Bayart26(*)etc.), théologiens (J.M. Ela27(*), F. Weabey28(*),C. Makiobo29(*)etc.), philosophes (F. EboussiBoulaga30(*)etc.) historien (E. Poulat31(*), J. P.Missina32(*)) etc. Ainsi, une analyse scientifique des logiques d'action qui sous-tendent les conduites des hommes d'Eglise dans la restructuration du jeu politique camerounais pourra constituer une modeste contribution de notre recherche à l'immense champ d'analyse scientifique en sciences sociales. Qui plus est, de nombreuses étudesont été faites sur l'action sociale et politique de l'Eglise catholique, en Afrique comme au Cameroun ; que ce soit pendant la période coloniale comme la période post coloniale. Le choix de ce sujet a donc été pour nous l'occasion d'aborder cette réalité sous un autre angle : l'intervention différenciée et discordante des acteurs catholiques dans le processus démocratique en cours au Cameroun depuis 20 ans. Enfin, il ne fait aucun doute qu'un tel sujet est d'actualité brulante ;vu les récentes publications de J.P. Messina33(*) et de J-L. Maroleau34(*) sur la question, et la forte médiatisation des interventions multipliées, discordantes et controversées des clercs catholiques dans le débat public camerounais35(*).

Ainsi, en vue d'analyser cette participation différenciée pour mieux la comprendre, L'Eglise sera saisie ici en tant qu'institution de la société civile, à travers ses dits, ses écrits, ses faits, tels qu'ils se livrent à l'observation sociologique et/ou politique. A ce titre, un regard sera jeté sur l'histoire récente de cette institution, à savoir, sur une période de 21 ans. Précisément la période allant de 1990: année de la première lettre pastorale des évêques sur le processus initié à l'aube de cette décennie 90 jusqu'en 2011 : année de la forte controverse au sein de l'Eglise sur les attitudes politiques des hommes d'Eglise vis-à-vis du pouvoir en place.

En outre, nous nous proposons, dans la perspective de ces objectifs, de structurer notre travail sur deux parties :

Une première qui traite du cadre théorique et méthodologique, et s'articule sur deux chapitres : un premier qui porte sur l'élaboration de la problématique, sur la revue de la littérature et l'analyse conceptuelle. La problématique part des constats de terrain pour présenter les questions qui orientent cette recherche. La revue de la littérature s'attèle à faire le point des travaux sur la dimension sociopolitique de la religion et sur le processus démocratique.

Le deuxième chapitre, en tenant compte du précédent, s'efforce de circonscrire le cadre théorique et de construire une méthodologie appropriée, susceptible de cerner les agir des acteurs catholiques impliqués dans le processus de démocratisation du Cameroun. Pour cela, il s'articule sur des aspects aussi variés que les paradigmes et les théories mobilisées, les logiques de la recherche, les modes de collectes et d'analyse des données, et l'échantillonnage.

La seconde partie porte sur l'analyse de la participation différenciée de l'Eglise Catholique dans le processus démocratique au Cameroun et s'articule sur quatre chapitres.

Sa première articulation, à savoir le chapitre3, est consacrée à l'analyse du contexte de démocratisation et de la problématique de l'intervention de l'Eglise dans le champ politique camerounais. Ainsi, il aborde des axes aussi variés que l'histoire de la démocratie camerounaise, les facteurs contextuels et la question de la laïcité en rapport avec l'action politique de l'Eglise Catholique au Cameroun.

Le quatrième chapitre quant à lui est consacré à l'analyse de la participation mitigée de l'institution ecclésiale dans ce processus démocratique. Il aborde des aspects aussi variés que l'action de restructuration du jeu politique camerounais par l'institution catholique, et les facteurs de contradiction de cette participation institutionnelle de l'Eglise Catholique au processus démocratique camerounais.

Le chapitre suivant (05) quant à lui, s'intéresse aux interventions discordantes des clercs catholiques dans le champ de démocratisation camerounaise. Il s'articule sur les axes tels que les formes de rationalités des clercs catholiques, le poids des contextes sociaux et les types de rapports des clercs au pouvoir.

Quant au dernier chapitre (06), il aborde la question de la réappropriation des préoccupations sociopolitiques de l'Eglise par ses fidèles de Douala et de Yaoundé. Il s'articule par conséquent entre autres autour des axes tels que les représentations du champ politique par ces fidèles, leur réception et perception de l'enseignement social de l'Eglise et leur participation politique proprement dite.

* 1 F. EboussiBoulaga, la démocratie de transite, Paris, Harmattan, 1997, 456 P. ; Z. Ngnigman, Cameroun, la démocratie emballée, Yaoundé, Clé, 1993, 315 P.

* 2S. C., Abega, Société civile et réduction de la pauvreté, Ed., Clé, Yaoundé, 1999, P.6.

* 3 D.Philpott montre en effet que, Catholicisme et démocratie s'étant violement heurtés sur les principes démocratiques, l'Eglise et l'Etat démocratique ont fini par s'accepter mutuellement à travers cet accord qu'Alfred Stephan nomme « double tolérance»: L'Etat reconnait à toutes les Eglises le droit de pratiquer et d'exprimer sa foi et de participer à la vie politique ; pareillement, les Eglises, notamment l'Eglise catholique) reconnaissent la liberté religieuse des citoyens de toutes confessions ( et sans confession) et ne revendiquent aucun privilège constitutionnel d'aucune sorte. Les religions du monde et la démocratie, PP.147-148.

* 4 J.- I. Calvez et H. Tincq, l'Eglise pour la démocratie, Paris PUF,1992, P.07.

* 5 Jean Paul II, Encyclique Centesimusannus, 46: AAS 83 (1991) 850.

* 6 D. Philpott, «la vague catholique», in «les religions du monde et la démocratie», Paris, Nouveaux Horizons, 2008, P.148.

* 7 Jean Paul II, Ibid., P.149.

* 8 Dont les valeurs coïncident pour une bonne part aux valeurs de la démocratie, Ou mieux, dont les valeurs sont fondatrices des valeurs de la démocratie (si on se réfère à certains auteurs sur le christianisme et la culture occidentale comme M. Weber).

* 9 Uneencyclique est une lettre adressée par un pape aux évêques, au Clergé, aux fidèles de tous les pays ou d'un pays, à propos d'un problème de doctrine ou d'actualité. Cf. Dictionnaire Universel, Ed. Hachette, 2000.

* 10 Le Conseil Pontifical Justice et Paix l'a condensé dans un ouvrage intitulé : Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise, Rome, Libéria Editrice Vaticana, 2004.

* 11 On peut parler alternativement d'Enseignement social de l'Eglise ou de Doctrine sociale de l'Eglise.

* 12 Autorité ecclésiale constituée du pape, évêques et la tradition de l'Eglise

* 13 Voir la Doctrine sociale de l'Eglise.

* 14 CPJP, Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise, 566, qui cite la congrégation pour la doctrine de la foi. Note doctrinale concernant certaines questions sur l'engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique, 4.

* 15 CPJP, op.cit.

* 16 Christian Pialot, L'Action Catholique, Yaoundé, AMA-CENC, 2000, P.7.

* 17 L'action Catholique c'est quoi, 2010

* 18 Cette médiation concernait précisément l'UPC et le Gouvernement et était assurée successivement par deux prélats Mgr Thomas Mongo et Mgr Albert Ndongmo. Qui furent accusés de complicité avec le gouvernement pour le premier et avec l'UPC pour le second qui fut pour cette raison condamné à mort puis dispensé et exilé au Canada.

* 19 J. P. Messina, « l'Eglise et l'indépendance du Cameroun », Yaoundé, PUCAC, 2010. ; KengnePokam, « les Eglises Chrétiennes face à la montée du nationalisme camerounais », Yaoundé, Clé, 1987.

* 20 Il s'agit de Mgr BefeAteba nommé au conseil national de Communication, et de Mgr Dieudonné Watio nommé au Conseil Electoral. Tous deux, nommés par décret présidentiel.

* 21 P. Berger, « le christianisme: un panorama mondial », in L. Diamond, (dir.),Les religions du monde et la démocratie, Paris, Nouveaux Horizons, 2008, PP. 202-211.

* 22 E. Durkheim, les formes élémentaires de la vie religieuse. Le système totémique en Australie, Paris, Puf, 5e édition, 1968, 647 P.

* 23 M.Weber, L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme, Paris, PUF, 4e éd., 2002, 155 P.

* 24L. P Ngongo, L'histoire des forces religieuses au Cameroun, Paris, Karthala, 1982, 304 P.

* 25 A., Mbembe, Afriques indociles. Christianisme, pouvoir et Etat en société postcoloniale, Paris, Karthala, 1988, 220P.

* 26J.-F Bayart, « La fonction politique des Églises au Cameroun », Revue française de science politique, 23eannée, n°3, 1973. PP. 514-536.

* 27J.M.Ela, Le cri de l'homme africain. Questions aux chrétiens et aux Eglisesd'Afrique, Paris, l'Harmattan, 1980, 173 P.

* 28 F. Weabey, L'Eglise et la politique en Afrique, Paris, l'Harmattan, 2009, 138 P.

* 29 C.Makiabo, Eglise Catholique et mutations sociopolitique au Congo-zaïre, Paris, l'Harmattan, 2004, 264 P.

* 30 F. EboussiBoulaga, La démocratie de transit au Cameroun, Paris, Harmattan, 1997, 456 P.

* 31E. Poulart, Catholicisme, démocratie et socialisme, Tournai, Casterman, 1977, 562 P.

* 32 J.P. Messina, l'Eglise Catholique face à l'indépendance du Cameroun sous administration française (1949-1960), Yaoundé, Clé, 2010, 175 P.

* 33J.P. Messina, Op.cit.

* 34 J.L. Maroleau, Eglise Catholique, Etat et Société Civile au Cameroun de 1984 à nos jours, Yaoundé, PUCAC, 2010.

* 35 `'Effort Camerounais'' N°506 de Juin 2011, `'Le jour'' N°985 du 25 Juillet 2011, Cameroun Tribune N°9964 du 08 Novembre 2011 etc.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius