Partie I : Cadrage du travail de recherche
iv) La qualité de l'air
Le changement climatique peut aggraver les pollutions locales
sous l'effet du réchauffement. En effet la chaleur, ajoutée au
rayonnement solaire, contribue à la formation de polluant comme
l'ozone.
v) Les catastrophes naturelles
La plus courante est l'inondation, dont la fréquence et
l'intensité pourraient augmenter avec le changement climatique. En zone
côtière il s'agit du risque de submersion marine, en zone
terrestre il s'agit des crues et du risque de ruissellement dus à la
modification du régime des précipitations (pluies plus fortes en
hiver notamment). Un autre risque naturel est le phénomène de
retrait-gonflement des argiles qui provoque des mouvements de terrain. Ce
phénomène s'explique car les sols argileux peuvent gonfler ou se
tasser en fonction de leur teneur en eau. Les phénomènes de
sécheresse et de pluies intenses annoncés avec le changement
climatiques pourraient favoriser cet aléa.
3) Qu'est ce qu'une ville adaptée au changement
climatique ?
Une ville adaptée serait une ville dont l'organisation
spatiale, économique et politique prendrait en compte la nouvelle donne
climatique et notamment les événements extrêmes. Plusieurs
solutions sont développées dans la littérature
spécialisée pour limiter les différents impacts du
changement climatique. Quatre catégories de politiques urbaines
d'adaptation existent : les modifications de l'occupation des sols et la
planification urbaine, les investissements directs (ouvrages de protection par
exemple), l'adaptation du cadre bâti et l'augmentation de la
résilience (ONERC, 2010). A chacune des grandes évolutions
climatiques, des solutions de certaines ou de toutes ces catégories
peuvent être avancées.
a) Le réchauffement
La lutte contre l'îlot de chaleur urbain consiste
à agir sur les différents paramètres qui influent sur sa
formation (Champiat, 2008). Plusieurs pistes sont généralement
évoquées pour rafraîchir la ville et lutter contre
l'îlot de chaleur urbain (Masson, 2012) :
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