WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Adaptation au changement climatique: quelle place dans les politiques d'aménagement et d'urbanisme lyonnaises ?

( Télécharger le fichier original )
par Caroline DROUIN
Institut d'urbanisme de Lyon - Master 1 urbanisme et aménagement 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Conclusion sur l'hypothèse 1 portant sur la mise à l'agenda :

Parmi les quatre communes étudiées, deux groupes se distinguent.

Les deux communes centrales de Villeurbanne et Vénissieux prennent en compte l'adaptation chacune selon un angle spécifique. Alors qu'à Villeurbanne c'est la question de la qualité de vie en ville alliée à une prospective territoriale qui est motrice, à Vénissieux c'est l'entrée sociale qui prime. Ces entrées privilégiées sont

Page

60

Partie II : Étude du cas lyonnais et focus sur quatre communes

liées aux caractéristiques de chaque commune : Villeurbanne, ville très dense, met l'accent sur la qualité de vie ; alors que Vénissieux, commune à la population très modeste, insiste sur la précarité énergétique. Chaque commune interprète donc le volet adaptation selon ses besoins propres, voire l'utilise pour traiter des enjeux spécifiques : ainsi la réhabilitation thermique de l'habitat a connu un renouveau dans le cadre du Plan climat du Grand Lyon. De même, la thématique de l'îlot de chaleur urbain a redonné de l'importance aux politiques de végétalisation. A Villeurbanne, elle a permis d'introduire un élément nouveau : la prospective territoriale.

Les communes de Simandres et Saint-Didier en revanche ne prennent pas en compte la thématique de l'adaptation. D'un point de vue méthodologique, la distinction entre communes centrales de grande taille et communes périurbaines de petite taille pourrait s'expliquer par des différences de moyens humains - les communes de Simandres et Saint-Didier n'ayant pas de personnels techniques. Néanmoins d'autres acteurs interviennent dans ces communes : le Grand Lyon dans le cas de Saint-Didier et l'État à travers ses services déconcentrés comme la DDT. Néanmoins, il s'avère qu'aucun de ces acteurs ne se positionne sur la thématique de l'adaptation climatique sur ces territoires. Ainsi il peut paraître surprenant que le Grand Lyon, qui mène beaucoup de réflexions sur l'adaptation dans les espaces centraux à travers l'îlot de chaleur urbain, n'envisage pas la question de l'adaptation sur les espaces périurbains. On peut supposer que les risques naturels ne sont pas réévalués en fonction du changement climatique car cela représente une contrainte plus qu'une opportunité. Alors que l'îlot de chaleur permet de traiter d'autres enjeux, la gestion des risques n'apporte pas de bénéfices particuliers et pèse au contraire sur le développement des territoires concernés.

Ce serait donc la perception des effets du changement climatiques qui influerait sur leur prise en compte, selon qu'ils sont considérés comme une opportunité de traiter d'autres enjeux (Villeurbanne, Vénissieux) ou selon qu'ils sont vus comme des contraintes supplémentaires pour les communes qui sont par ailleurs déjà prémunies face à ces risques (PLU à Saint-Didier et PPRi à Simandres).

Page

61

Partie II : Étude du cas lyonnais et focus sur quatre communes

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein