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Adaptation au changement climatique: quelle place dans les politiques d'aménagement et d'urbanisme lyonnaises ?

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par Caroline DROUIN
Institut d'urbanisme de Lyon - Master 1 urbanisme et aménagement 2012
  

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Introduction

caractère inéluctable d'un réchauffement climatique affirmé dans le quatrième rapport du GIEC contribue à légitimer l'adaptation2. Cette thématique est progressivement formalisée dans les années 2000 et le rôle des collectivités est affirmé. Le Code de l'urbanisme français reconnaît, depuis la loi Grenelle de 2009, que l'action des collectivités « en matière d'urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à l'adaptation à ce changement » (Art. L110). Un levier d'action privilégié est ainsi identifié dans l'action en matière d'organisation spatiale.

Cela conduit à évoquer un débat opposant un modèle de ville dense et mixte propice à la sobriété énergétique, à un modèle de ville étalée plus consommatrice en énergie. Ces deux formes urbaines renvoient respectivement à la ville compacte et à la ville nature ou ville parc (Bertrand, 2012). Au vu du changement climatique ces deux modèles de villes sont contradictoires. La ville compacte est plus économe mais peu adaptée au changement climatique, la densité renforçant le phénomène d'îlot de chaleur urbain et concentrant les enjeux3. A l'inverse la ville nature est plus énergivore mais favorise moins la formation d'îlot de chaleur urbain, la présence de végétal contribuant à rafraichir l'air (Boutefeu, 2007). Cette forme urbaine serait donc plus adaptée à un réchauffement climatique. Dès lors, comment concevoir une ville à la fois sobre en carbone et adaptée au changement climatique ?

La question de la conciliation entre objectif d'atténuation et d'adaptation climatique en matière d'organisation spatiale est présente au sein de l'agglomération lyonnaise. Celle-ci est impliquée depuis les années 1990 dans une politique de développement durable. Depuis les années 2000 elle s'est engagée dans la lutte contre les émissions de GES. Plus récemment, l'agglomération s'est positionnée sur le thème de l'adaptation. En 2006 elle intègre un programme européen intitulé « Pour une approche intégrée de l'adaptation et de l'atténuation du changement climatique dans les collectivités » (AMICA). Une « zone de recouvrement négative » (overlapping areas) entre atténuation et adaptation est alors mise en évidence à travers la tension entre objectifs de densification et de lutte contre l'îlot de chaleur urbain.

2 « L'adaptation est nécessaire à court et à plus long terme pour faire face aux conséquences du réchauffement qui sont inéluctables, même selon les scénarios de stabilisation aux niveaux les plus bas qui ont été évalués. » (GIEC, 2007)

3 « Dans une étude des facteurs de risques de décès des personnes âgées résidant à domicile durant la vague de chaleur d'août 2003, l'Institut de veille sanitaire (INVS) confirme que les villes denses sont plus vulnérables aux fortes chaleurs que les villes vertes » (Boutefeu, 2007)

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