Partie II : Étude du cas lyonnais et focus sur
quatre communes
1) L'adaptation indirecte dans le développement
urbain durable de l'agglomération lyonnaise
a) Le choix de développement de
l'agglomération : forme urbaine durable, forme urbaine
adaptée
i) La structure urbaine multipolaire : entre densité
et « nature »,
atténuation et adaptation
Le choix de développement de l'agglomération
lyonnaise vise un équilibre entre espaces bâtis et non bâtis
(agricoles et naturels) depuis les années 1990 et l'apparition du
concept de "trame verte" comme élément structurant de
l'agglomération. La recherche de cet équilibre a fait l'objet
d'une avancée majeure avec la mise en place du PLU intercommunal de
2005. En effet pour la première fois, ce PLU est revenu sur des zones
d'urbanisation futures et près de 1000 ha ont été
reclassés en espaces naturels et agricoles (Bertrand, 2012). Cela marque
une forte volonté de maitrise de l'étalement urbain.
Figure 15 : évolution de la
vocation des sols du Grand Lyon entre le POS de 1993 et le PLU
de 2005
Source : Grand Lyon, Observatoire du développement
durable : volet environnement, 2011
D'autre part le couvert végétal a
augmenté depuis 1994 : le nombre d'arbres de voirie a augmenté de
60 % depuis 1994. Les politiques de végétalisation ont permis un
développement de la nature en ville à la fois quantitatif et
qualitatif avec une diversification des essences. Cette volonté de
végétaliser la ville est formalisée dans la charte de
l'Arbre du Grand Lyon mise en place en 2000.
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