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Adaptation au changement climatique: quelle place dans les politiques d'aménagement et d'urbanisme lyonnaises ?

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par Caroline DROUIN
Institut d'urbanisme de Lyon - Master 1 urbanisme et aménagement 2012
  

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Annexes

Page 2

Table des annexes

Annexe 1 : Liste des entretiens réalisés 3

Annexe 2 : Le rôle de la végétation en matière d'adaptation climatique, par

Frédéric Ségur, responsable du Service arbre et paysage du Grand Lyon 5

Annexe 3 : Les objectifs de la révision du PLU du Grand Lyon en matière

d'adaptation climatique 10

Annexe 4 : Le volet adaptation du Plan climat de Villeurbanne 12

Annexe 5 : Le Projet paysage et environnement de la ville de Villeurbanne 13

Annexe 6 : Des mesures d'adaptation distillées dans les différents volets de

l'Agenda 21 de Vénissieux 15

Annexe 7 : le PIG énergie de Vénissieux. Extrait du cahier des charges (2011). 17

Annexe 8 : Charte d'objectif du Projet nature des Grandes Terres : des objectifs

d'adaptation implicites 19

Annexe 9 : Le risque de retrait-gonflement des argiles à Saint-Didier-au-Mont-d'Or 22

Annexe 10 : La réhabilitation du marais de Simandres 24

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Annexe 1 : liste des entretiens réalisés

NOM

FONCTION

STRUCTURE

DATE

Chloé SPITZ

Chargée de mission énergie et climat

Agence locale de l'énergie de Lyon

14/02/2012

Pierre CREPEAUX

Chargé de mission plan climat

Grand Lyon

28/02/2012

Béatrice COUTURIER

Chargée de mission développement durable

Grand Lyon

28/02/2012

Cécile VIGOUROUX

Chargée de mission développement durable

Ville de Vénissieux

09/03/2012

Stéphane JOURDAIN

Chargé de mission risque inondation

DREAL Rhône Alpes

12/03/2012

Henri BERTRAND

Directeur adjoint de la planification et de l'urbanisme réglementaire

Grand Lyon

14/03/2012

Evelyne BERNARD

Responsable pôle Grenelle

DREAL Rhône Alpes

21/03/2012

Bernard DUCRUET

Adjoint à l'urbanisme

Commune de Simandres

23/03/2012

Julie VALLET

Chargée de mission air, bruit, santé, environnement

Grand Lyon

29/03/2012

Elisabeth SIBEUB

Responsable du bureau d'étude de la direction de l'eau

Grand Lyon

30/03/2012

Xuan Thao DO KHAC

Chargée de mission développement durable

Ville de Villeurbanne

04/04/2012

Julie FABRE

Chargée d'études eau et changement climatique

Agence de l'eau Rhône-Méditerranée

05/04/2012

Sylvie PISSIER

Responsable pôle ville et forme urbaine

Agence d'urbanisme de Lyon

05/04/2012

Philippe JARY

Chargé d'études énergie - climat à l'unité Territoires et Changement Climatique

CETE de Lyon

13/04/2012

Benoit RONEZ

Chargé de mission air bruit nature

CERTU

17/04/2012

Eric SBRAVA

Chef d'unité planification Est

DDT Rhône

10/05/2012

Pascale TRIDON

Chargée de mission qualité architecturale et urbaine

Ville de Villeurbanne

11/05/2012

Franck NEYRON

Chargée de mission à la DGDU en charge de la mise en oeuvre du Projet paysage et environnement

Ville de Villeurbanne

22/05/2012

Olivier CONTE

Chef de l'unité de prévention des risques

DDT Rhône

30/05/2012

Ludovic BADOIL

Technicien espaces naturels et agricoles

Grand Lyon

05/06/2012

José RODRIGUEZ

Maire

Commune de Simandres

20/06/2012

Pierre-Alain MILLET

Adjoint au maire chargé de

l'environnement, du cadre de vie, du développement durable et référent au Plan climat

Ville de Vénissieux

22/06/2012

Marie-Claude BIGOT

Service urbanisme

Commune de Saint-Didier-au-Mont-d'Or

25/06/2012

Page 4

Echanges par téléphone ou par mail :

Moins riches que les entretiens programmés cités ci-dessus, ces échanges constituent tout de même une source d'information. Les trois suivants concernent le risque de retrait-gonflement des argiles et ont confirmé l'inexistence d'un lien entre ce risque et le changement climatique au niveau de l'agglomération lyonnaise.

Olivier RENAULT

Chargé d'études risques naturels

BRGM

03/05/2012

Claire BOISSET

Chargée de secteur PLU Mont d'or et val de Saône

Agence d'urbanisme de Lyon

21/05/2012

Jacques COUDERT

Chargé de mission risques

Grand Lyon

26/06/2012

Page 5

Annexe 2 : rôle de la végétation en matière d'adaptation climatique, par Frédéric Ségur, responsable du Service arbre et paysage du Grand Lyon.

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couplent de nos jours avec le renchérissement des coûts de déplacements, l'accès à d'hypothétiques extérieurs naturels devient de plus en plus difficile et impose donc de revoir l'offre de nature de proximité. Par ailleurs la gratuité et l'accessibilité de ces espaces publics « nature » pour les activités de détente comme de loisir familial ou sportif peut également être envisagées comme des facteurs non négligeables de paix sociale.

L'adaptation du végétal aux changements climatiques

Les prises de conscience actuelles sur les changements climatiques posent également la question du rapport entre la nature et la ville. L'analyse de cette problématique met clairement en évidence la nécessité d'anticiper dès aujourd'hui l'adaptation des palettes végétales. Certaines modélisations prospectives prédisent ainsi que le climat de Lyon en 2070 devrait s'apparenter à celui d'Alger aujourd'hui. Or si nous souhaitons planter des arbres durablement il est désormais impératif de s'interroger sur la réalité des conditions climatiques qui accompagneront le développement de ces arbres. Devant les incertitudes qui demeurent cependant sur la manière dont s'opéreront ces changements climatiques, il convient néanmoins de rester prudent et de ne pas pousser trop loin l'anticipation. Le strict respect des exigences autécologiques des espèces devrait être un minimum à imposer pour le choix des essences dans les projets. Cette démarche pose cependant la question de nos connaissances encore très lacunaires sur le comportement et les exigences écologiques des espèces. Une observation plus rigoureuse de ces comportements, mais également une meilleure maitrise de la chaine de production des arbres d'ornement s'avère donc aujourd'hui indispensable. Cette maitrise de la production, outre la question de la traçabilité des procédures de culture doit surtout tenter d'améliorer la connaissance des provenances et intégrer progressivement la prise en compte des écotypes, niveau souvent pertinent pour parler véritablement du potentiel d'adaptation d'une espèce.

L'arbre en ville et l'atténuation des pics de chaleurs

En marge des ces interrogations, une autre causalité relie aujourd'hui la question de la place de la nature en ville avec celle du changement climatique : il s'agit de l'effet que le végétal peut directement produire sur le microclimat urbain. De nombreuses études ont en effet montrées que le végétal joue le rôle d'un véritable climatiseur et peut contribuer à contrebalancer l'effet d'îlot de chaleur urbain qui accable les villes denses en été. Outre l'effet d'ombrage ou l'incidence sur la circulation des masses d'air, c'est surtout l'effet rafraichissant dû à l'évapotranspiration qui explique cette action. Dès lors l'introduction du végétal, en particulier des arbres dans la cité peut devenir un choix stratégique destiné à améliorer le confort thermique des habitants des villes en période de canicule. Au delà du simple aspect de confort, ce gain climatique apporté par le végétal peut également être apprécié comme un bénéfice à la fois social, économique et environnemental : social si on se réfère au risque de surmortalité lié aux canicules comme l'ont montré les conclusions

Biologie Géologie n° 3-2011 3

Page 8

des études sanitaires réalisées suite aux pics de chaleur de l'été 2003, économique si l'on considère qu'un ou deux degrés d'abaissement de la température permet d'économiser une quantité considérable d'énergie pour faire fonctionner des climatiseurs, environnemental si on considère l'incidence que la production de cette énergie aurait eu sur notre milieu et notamment sur le climat par l'émission de gaz à effet de serre.

Le végétal et l'assainissement pluvial urbain

Le rapport à l'eau révèle également la fonction active qui peut être recherchée dans la stratégie d'introduction du végétal, en particulier de l'arbre en ville. Nous vivons sur les restes d'un modèle qui en cherchant à contrôler le cycle de l'eau a contribué à construire des territoires urbains artificialisés. La conception dominante depuis une cinquantaine d'année consistait en effet à rechercher l'imperméabilisation des sols, dimensionner par le calcul des réseaux de récupération des eaux pluviales pour les conduire vers des usines de traitement. A côté de cela, l'espace public devenu quasiment désertique imposait pour la création de surfaces végétalisées l'apport externe d'eau par des réseaux d'arrosages majoritairement alimentés par de l'eau potable ! Les paradoxes et les limites de ce modèle n'ont pourtant que récemment été admis. Dès lors la recherche de solutions alternatives d' assainissement pluviale a été encouragée, notamment par le maintien de proportions suffisantes de surfaces perméables. Dans ces conditions le maintien ou le développement de surfaces vétalisées ou plantés répond à ce cahier des charges d'augmentation des surfaces perméables et la recherche d'un équilibre des surfaces perméables et imperméables semble avoir une forte convergence avec la recherche d'un équilibre entre le minéral et le végétal. Cette convergence est d' autant plus légitime que les surfaces végétalisées ne se contente pas d'être de simples surfaces drainante, les plantes en particulier les arbres peuvent en effet jouer un rôle actif de pompe. La plantation de pins au XIXe siècle dans les marécages des landes de Gascogne revêtait avant tout un objectif d'assainissement. On considère ainsi qu'une toiture végétalisée peut autoconsommer entre 40 et 60 % de l'eau pluviale incidente. Convergence d'autant plus fructueuse que cette consommation d'eau qui autorise l'évapotranspiration est donc directement reliée à l'efficacité climatique du végétal. Enfin dans cette relation à l'eau, il ne faut pas non plus perdre de vue le rôle actif de la végétation dans la tenue des talus et des terrains en pentes, limitant ainsi les risques d'érosion, de glissements de terrains ou les coulées de boue. D'autres bénéfices environnementaux s' ajoutent bien évidemment aux plus-values sur le climat ou la gestion des eaux, citons notamment la corrélation entre la stratégie végétale et la biodiversité en ville ou encore les fonctions filtrantes, voire dépolluantes que les plantes peuvent apporter pour assainir l'air (métabolisation de polluants atmosphériques, fixation de poussières, contrôle des micro-organismes...).

Végétal et stratégie d'urbanisme

Tous ces rôles actifs justifient que le végétal soit désormais véritablement intégré dans les stratégies de développement urbain ainsi que dans les orientations en matière d'urbanisme. Cela signifie que le choix du végétal ne doit plus uniquement

4 Biologie Géologie n° 3-2011

Page 9

Source : SEGUR, F., 2011, « Pour réconcilier ville et nature », Biologie Géologie n°3. Pp 157164.

Page

10

Annexe 3 : Les objectifs de la révision du PLU du Grand Lyon en matière d'adaptation climatique

Extraits de la synthèse de l'atelier de l'ALE « Ville Facteur 4 » organisé dans le cadre de la révision générale du PLU du Grand Lyon, 2011.

UNE ORGANISATION URBAINE QUI ASSURE UNE MODERATION CLIMATIQUE POUR S'ADAPTER AU CC

Orientations et
pistes d'actions

I Articuler les lieux du développement urbain et la qualité de l'air

A l'échelle d'aga lanrératlon

Le PLU tlevia :

· Tra i ter de la q ua I ité de I'airda ns I e rapport de presentation

Vers un PLU + ambitieux ?

· Fi :ce rd es conditions d'u rba nisation particulières p our l es zones l es plus polluées - implanter les équipements a ccueillants des personnes jeunes et/ou âgées.6 distance des secteurs très pollués

· Asti ci per I e réaménagement des grandes infrastructures ro utiéres pacifiées (cf. Sco tj->pénétrerites urbaines

· Encouragerl esmodes altematifs a ux VP : ER pourparc relais, co-voiturage, parkings m utu a l Ees, stationnement vélo

· Abaisser lin normes destationnement

· Ré o rgani ser la logistique urbaine I notamment ce I le d u dernier km)

· Réglementer I'utitsati o n in div duel l e d u bois-énergie e u regard de la pollution atmosphérique

GRANDLYON

..
·~- .

Atelier ALS-- B/12/2011-
· Itéseava d'âne rgie, refonte d u PLU, Han Climat : quel les articulations? w

Territoires et planification b

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A

j F 2 ISATION U RE UNE
MODERATION CLIMATIQUE PQMIIIIIIIIMEMPLU C
t

 

Favoriser une architecture bioclimatique

Vers un PLU plus ambitieux?

· I ntegrerdesprétonisations bioclimatiques:6i-orientation, l ogements traversant po u r u n e ve nti l ation naturelle, prospect minimal, rano d e s u rfa ces vitrées...

· I m po ser u n certain n iveau d e végétai oetion â la parcelle

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A l'échel led ubâti

Orientations et pistes d'actions

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11

GR jj N E` LYON Territoires et planification b G 3u dem+ I

11

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ALE --8/120011- 4K Fiéseaux d énergie, refonte du PLU, Hen Climat : quel le s ertic ulations ? w

Source : ALE, 2011, Synthèse de l'atelier « Ville Facteur 4 »,Lyon.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci