Annexes
Page 2
Table des annexes
Annexe 1 : Liste des entretiens réalisés 3
Annexe 2 : Le rôle de la végétation en
matière d'adaptation climatique, par
Frédéric Ségur, responsable du Service
arbre et paysage du Grand Lyon 5
Annexe 3 : Les objectifs de la révision du PLU du Grand
Lyon en matière
d'adaptation climatique 10
Annexe 4 : Le volet adaptation du Plan climat de Villeurbanne
12
Annexe 5 : Le Projet paysage et environnement de la ville de
Villeurbanne 13
Annexe 6 : Des mesures d'adaptation distillées dans les
différents volets de
l'Agenda 21 de Vénissieux 15
Annexe 7 : le PIG énergie de Vénissieux. Extrait
du cahier des charges (2011). 17
Annexe 8 : Charte d'objectif du Projet nature des Grandes
Terres : des objectifs
d'adaptation implicites 19
Annexe 9 : Le risque de retrait-gonflement des argiles
à Saint-Didier-au-Mont-d'Or 22
Annexe 10 : La réhabilitation du marais de Simandres
24
Page 3
Annexe 1 : liste des entretiens
réalisés
NOM
|
FONCTION
|
STRUCTURE
|
DATE
|
Chloé SPITZ
|
Chargée de mission énergie et climat
|
Agence locale de l'énergie de Lyon
|
14/02/2012
|
Pierre CREPEAUX
|
Chargé de mission plan climat
|
Grand Lyon
|
28/02/2012
|
Béatrice COUTURIER
|
Chargée de mission développement durable
|
Grand Lyon
|
28/02/2012
|
Cécile VIGOUROUX
|
Chargée de mission développement durable
|
Ville de Vénissieux
|
09/03/2012
|
Stéphane JOURDAIN
|
Chargé de mission risque inondation
|
DREAL Rhône Alpes
|
12/03/2012
|
Henri BERTRAND
|
Directeur adjoint de la planification et de l'urbanisme
réglementaire
|
Grand Lyon
|
14/03/2012
|
Evelyne BERNARD
|
Responsable pôle Grenelle
|
DREAL Rhône Alpes
|
21/03/2012
|
Bernard DUCRUET
|
Adjoint à l'urbanisme
|
Commune de Simandres
|
23/03/2012
|
Julie VALLET
|
Chargée de mission air, bruit, santé,
environnement
|
Grand Lyon
|
29/03/2012
|
Elisabeth SIBEUB
|
Responsable du bureau d'étude de la direction de l'eau
|
Grand Lyon
|
30/03/2012
|
Xuan Thao DO KHAC
|
Chargée de mission développement durable
|
Ville de Villeurbanne
|
04/04/2012
|
Julie FABRE
|
Chargée d'études eau et changement climatique
|
Agence de l'eau Rhône-Méditerranée
|
05/04/2012
|
Sylvie PISSIER
|
Responsable pôle ville et forme urbaine
|
Agence d'urbanisme de Lyon
|
05/04/2012
|
Philippe JARY
|
Chargé d'études énergie - climat à
l'unité Territoires et Changement Climatique
|
CETE de Lyon
|
13/04/2012
|
Benoit RONEZ
|
Chargé de mission air bruit nature
|
CERTU
|
17/04/2012
|
Eric SBRAVA
|
Chef d'unité planification Est
|
DDT Rhône
|
10/05/2012
|
Pascale TRIDON
|
Chargée de mission qualité architecturale et
urbaine
|
Ville de Villeurbanne
|
11/05/2012
|
Franck NEYRON
|
Chargée de mission à la DGDU en charge de la
mise en oeuvre du Projet paysage et environnement
|
Ville de Villeurbanne
|
22/05/2012
|
Olivier CONTE
|
Chef de l'unité de prévention des risques
|
DDT Rhône
|
30/05/2012
|
Ludovic BADOIL
|
Technicien espaces naturels et agricoles
|
Grand Lyon
|
05/06/2012
|
José RODRIGUEZ
|
Maire
|
Commune de Simandres
|
20/06/2012
|
Pierre-Alain MILLET
|
Adjoint au maire chargé de
l'environnement, du cadre de vie, du développement durable
et référent au Plan climat
|
Ville de Vénissieux
|
22/06/2012
|
Marie-Claude BIGOT
|
Service urbanisme
|
Commune de Saint-Didier-au-Mont-d'Or
|
25/06/2012
|
Page 4
Echanges par téléphone ou par mail
:
Moins riches que les entretiens programmés cités
ci-dessus, ces échanges constituent tout de même une source
d'information. Les trois suivants concernent le risque de retrait-gonflement
des argiles et ont confirmé l'inexistence d'un lien entre ce risque et
le changement climatique au niveau de l'agglomération lyonnaise.
Olivier RENAULT
|
Chargé d'études risques naturels
|
BRGM
|
03/05/2012
|
Claire BOISSET
|
Chargée de secteur PLU Mont d'or et val de
Saône
|
Agence d'urbanisme de Lyon
|
21/05/2012
|
Jacques COUDERT
|
Chargé de mission risques
|
Grand Lyon
|
26/06/2012
|
Page 5
Annexe 2 : rôle de la végétation en
matière d'adaptation climatique, par Frédéric
Ségur, responsable du Service arbre et paysage du Grand
Lyon.
Page 6
Page 7
couplent de nos jours avec le renchérissement des
coûts de déplacements, l'accès à
d'hypothétiques extérieurs naturels devient de plus en plus
difficile et impose donc de revoir l'offre de nature de proximité. Par
ailleurs la gratuité et l'accessibilité de ces espaces publics
« nature » pour les activités de détente comme de
loisir familial ou sportif peut également être envisagées
comme des facteurs non négligeables de paix sociale.
L'adaptation du végétal aux changements
climatiques
Les prises de conscience actuelles sur les changements
climatiques posent également la question du rapport entre la nature et
la ville. L'analyse de cette problématique met clairement en
évidence la nécessité d'anticiper dès aujourd'hui
l'adaptation des palettes végétales. Certaines
modélisations prospectives prédisent ainsi que le climat de Lyon
en 2070 devrait s'apparenter à celui d'Alger aujourd'hui. Or si nous
souhaitons planter des arbres durablement il est désormais
impératif de s'interroger sur la réalité des conditions
climatiques qui accompagneront le développement de ces arbres. Devant
les incertitudes qui demeurent cependant sur la manière dont
s'opéreront ces changements climatiques, il convient néanmoins de
rester prudent et de ne pas pousser trop loin l'anticipation. Le strict respect
des exigences autécologiques des espèces devrait être un
minimum à imposer pour le choix des essences dans les projets. Cette
démarche pose cependant la question de nos connaissances encore
très lacunaires sur le comportement et les exigences écologiques
des espèces. Une observation plus rigoureuse de ces comportements, mais
également une meilleure maitrise de la chaine de production des arbres
d'ornement s'avère donc aujourd'hui indispensable. Cette maitrise de la
production, outre la question de la traçabilité des
procédures de culture doit surtout tenter d'améliorer la
connaissance des provenances et intégrer progressivement la prise en
compte des écotypes, niveau souvent pertinent pour parler
véritablement du potentiel d'adaptation d'une espèce.
L'arbre en ville et l'atténuation des pics de
chaleurs
En marge des ces interrogations, une autre causalité
relie aujourd'hui la question de la place de la nature en ville avec celle du
changement climatique : il s'agit de l'effet que le végétal peut
directement produire sur le microclimat urbain. De nombreuses études ont
en effet montrées que le végétal joue le rôle d'un
véritable climatiseur et peut contribuer à contrebalancer l'effet
d'îlot de chaleur urbain qui accable les villes denses en
été. Outre l'effet d'ombrage ou l'incidence sur la circulation
des masses d'air, c'est surtout l'effet rafraichissant dû à
l'évapotranspiration qui explique cette action. Dès lors
l'introduction du végétal, en particulier des arbres dans la
cité peut devenir un choix stratégique destiné à
améliorer le confort thermique des habitants des villes en
période de canicule. Au delà du simple aspect de confort, ce gain
climatique apporté par le végétal peut également
être apprécié comme un bénéfice à la
fois social, économique et environnemental : social si on se
réfère au risque de surmortalité lié aux canicules
comme l'ont montré les conclusions
Biologie Géologie n° 3-2011 3
Page 8
des études sanitaires réalisées suite aux
pics de chaleur de l'été 2003, économique si l'on
considère qu'un ou deux degrés d'abaissement de la
température permet d'économiser une quantité
considérable d'énergie pour faire fonctionner des climatiseurs,
environnemental si on considère l'incidence que la production de cette
énergie aurait eu sur notre milieu et notamment sur le climat par
l'émission de gaz à effet de serre.
Le végétal et l'assainissement pluvial
urbain
Le rapport à l'eau révèle
également la fonction active qui peut être recherchée dans
la stratégie d'introduction du végétal, en particulier de
l'arbre en ville. Nous vivons sur les restes d'un modèle qui en
cherchant à contrôler le cycle de l'eau a contribué
à construire des territoires urbains artificialisés. La
conception dominante depuis une cinquantaine d'année consistait en effet
à rechercher l'imperméabilisation des sols, dimensionner par le
calcul des réseaux de récupération des eaux pluviales pour
les conduire vers des usines de traitement. A côté de cela,
l'espace public devenu quasiment désertique imposait pour la
création de surfaces végétalisées l'apport externe
d'eau par des réseaux d'arrosages majoritairement alimentés par
de l'eau potable ! Les paradoxes et les limites de ce modèle n'ont
pourtant que récemment été admis. Dès lors la
recherche de solutions alternatives d' assainissement pluviale a
été encouragée, notamment par le maintien de proportions
suffisantes de surfaces perméables. Dans ces conditions le maintien ou
le développement de surfaces vétalisées ou plantés
répond à ce cahier des charges d'augmentation des surfaces
perméables et la recherche d'un équilibre des surfaces
perméables et imperméables semble avoir une forte convergence
avec la recherche d'un équilibre entre le minéral et le
végétal. Cette convergence est d' autant plus légitime que
les surfaces végétalisées ne se contente pas d'être
de simples surfaces drainante, les plantes en particulier les arbres peuvent en
effet jouer un rôle actif de pompe. La plantation de pins au XIXe
siècle dans les marécages des landes de Gascogne revêtait
avant tout un objectif d'assainissement. On considère ainsi qu'une
toiture végétalisée peut autoconsommer entre 40 et 60 % de
l'eau pluviale incidente. Convergence d'autant plus fructueuse que cette
consommation d'eau qui autorise l'évapotranspiration est donc
directement reliée à l'efficacité climatique du
végétal. Enfin dans cette relation à l'eau, il ne faut pas
non plus perdre de vue le rôle actif de la végétation dans
la tenue des talus et des terrains en pentes, limitant ainsi les risques
d'érosion, de glissements de terrains ou les coulées de boue.
D'autres bénéfices environnementaux s' ajoutent bien
évidemment aux plus-values sur le climat ou la gestion des eaux, citons
notamment la corrélation entre la stratégie
végétale et la biodiversité en ville ou encore les
fonctions filtrantes, voire dépolluantes que les plantes peuvent
apporter pour assainir l'air (métabolisation de
polluants atmosphériques, fixation de poussières, contrôle
des micro-organismes...).
Végétal et stratégie d'urbanisme
Tous ces rôles actifs justifient que le
végétal soit désormais véritablement
intégré dans les stratégies de développement urbain
ainsi que dans les orientations en matière d'urbanisme. Cela signifie
que le choix du végétal ne doit plus uniquement
4 Biologie Géologie n°
3-2011
Page 9
Source : SEGUR, F., 2011, « Pour réconcilier ville et
nature », Biologie Géologie n°3. Pp 157164.
Page
10
Annexe 3 : Les objectifs de la révision du PLU du
Grand Lyon en matière d'adaptation climatique
Extraits de la synthèse de l'atelier de l'ALE « Ville
Facteur 4 » organisé dans le cadre de la révision
générale du PLU du Grand Lyon, 2011.
UNE ORGANISATION URBAINE QUI ASSURE UNE MODERATION
CLIMATIQUE POUR S'ADAPTER AU CC
|
Orientations et pistes d'actions
I Articuler les lieux du développement urbain et
la qualité de l'air
|
A l'échelle d'aga lanrératlon
Le PLU tlevia :
· Tra i ter de la q ua I ité de I'airda ns I e
rapport de presentation
Vers un PLU + ambitieux ?
· Fi :ce rd es conditions d'u rba nisation
particulières p our l es zones l es plus polluées - implanter les
équipements a ccueillants des personnes jeunes et/ou
âgées.6 distance des secteurs très
pollués
· Asti ci per I e réaménagement des grandes
infrastructures ro utiéres pacifiées (cf. Sco
tj->pénétrerites urbaines
· Encouragerl esmodes altematifs a ux VP : ER
pourparc relais, co-voiturage, parkings m utu a l Ees,
stationnement vélo
· Abaisser lin normes destationnement
· Ré o rgani ser la logistique urbaine I
notamment ce I le d u dernier km)
· Réglementer I'utitsati o n in div duel l e d u
bois-énergie e u regard de la pollution atmosphérique
GRANDLYON
.. ·~- .
Atelier ALS-- B/12/2011- · Itéseava d'âne
rgie, refonte d u PLU, Han Climat : quel les
articulations? w
Territoires et planification b
CU
A
j F 2 ISATION U RE
UNE MODERATION CLIMATIQUE PQMIIIIIIIIMEMPLU Ct
|
|
Favoriser une architecture
bioclimatique
Vers un PLU plus ambitieux?
· I ntegrerdesprétonisations
bioclimatiques:6i-orientation, l ogements traversant po u r u n e ve nti l
ation naturelle, prospect minimal, rano d e s u rfa ces vitrées...
· I m po ser u n certain n iveau d e végétai
oetion â la parcelle
· r
A l'échel led ubâti
Orientations et pistes d'actions
tiw.. lrw M+ · ·
·Y.,r ·w.e.+a
=..rr,r.4R11.m ·Inen. rw.a., ~..~
|
Page
11
GR jj N E` LYON Territoires et
planification b G 3u dem+
I
11
.1Wrr+~rd
ALE --8/120011- 4K Fiéseaux d
énergie, refonte du PLU, Hen Climat : quel le s ertic
ulations ? w
Source : ALE, 2011, Synthèse de
l'atelier « Ville Facteur 4 »,Lyon.
Page
12
|